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Société sur Thies info
Un drame conjugal d’une rare violence a secoué ce dimanche la localité de Sinthiou Boye, un paisible village situé dans le département de Koumpentoum, à l’est du Sénégal. Une jeune femme de 25 ans, M. Ka, a été sauvagement tuée par son mari à la suite d’une banale dispute liée à un repas non préparé.

Les faits se sont produits en fin d’après-midi. Selon les premiers éléments de l’enquête, le mari, S. Ka, cultivateur de profession, serait rentré des champs avant de s’en prendre violemment à son épouse. Le différend aurait éclaté après qu’il lui ait reproché l’absence de dîner. La tension verbale a rapidement dégénéré.
Pris d’une colère incontrôlable, l’homme se serait saisi d’une hache et aurait porté un coup fatal à sa conjointe. Le geste brutal a semé l’émoi dans tout le village. Alertés par les cris, des voisins ont découvert l’horreur avant de prévenir les forces de sécurité.
Les éléments de la brigade de gendarmerie de Koumpentoum, dépêchés sur les lieux, ont procédé à l’interpellation du présumé auteur, retrouvé sur place. Le corps sans vie de la victime a été transféré au centre hospitalier régional de Tambacounda pour autopsie. Le mis en cause est actuellement en garde à vue.
Vague d’indignation
L’affaire suscite une vive émotion à Sinthiou Boye et dans toute la région. La jeune femme, mère d’un enfant en bas âge, était décrite comme calme et sans histoire. Le couple, marié depuis quelques années, n’avait jamais fait l’objet d’alerte officielle concernant des violences domestiques.
Des voix commencent à s’élever pour dénoncer l’absence de mécanismes de prévention dans les zones rurales. « C’est une tragédie évitable. Il faut que les femmes aient des recours, même à l’intérieur du pays », a réagi une militante associative de Tambacounda.
Enquête en cours
Le parquet de Tambacounda a ouvert une enquête pour homicide volontaire. L’auteur présumé devrait être présenté dans les prochains jours au juge d’instruction.
Ce féminicide relance le débat sur les violences faites aux femmes au Sénégal, alors que plusieurs cas similaires ont été signalés ces derniers mois, souvent dans l’indifférence générale.
À la Maison d’arrêt et de correction de Saint-Louis, un élève de 3e, en détention provisoire, a brillamment obtenu son Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM) 2025. Une réussite exceptionnelle, rendue possible grâce à une mobilisation conjointe de la justice, de l’administration pénitentiaire et de l’éducation nationale.

Une victoire sur l’exclusion
C’est un fait rare, mais porteur d’un message fort. Un adolescent en classe de 3e, actuellement incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Saint-Louis, a obtenu son BFEM cette année. Malgré sa situation carcérale, le jeune candidat a pu participer à l’examen national, encadré avec dignité et sécurité.
Son succès témoigne de la puissance transformatrice de l’école, même dans les lieux de privation de liberté.
Une mobilisation à saluer
Ce résultat remarquable est le fruit d’un engagement collectif. Le juge d’instruction Abdoulaye Gueye, l’administration pénitentiaire et l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) de Saint-Louis ont tout mis en œuvre pour permettre à ce jeune détenu de suivre les épreuves dans des conditions respectueuses.
Son encadrement pédagogique, sa préparation en détention et l’organisation logistique ont permis une participation équitable à l’examen.
Une cérémonie pleine d’émotion
Pour marquer cette réussite hors du commun, une cérémonie a été organisée au sein de la MAC. Étaient présents :
le Directeur de la Maison d’arrêt,
le Directeur régional de l’administration pénitentiaire,
Mme Ndeye Coura Diop, chargée des projets à l’IEF,
le juge d’instruction,
une représentante de la famille du lauréat.
Des cadeaux symboliques ont été remis au jeune diplômé. Son regard, empreint de fierté et d’espoir, a bouleversé l’assistance.
Un message d’espoir pour tous les jeunes détenus
Au-delà de cette réussite individuelle, ce moment symbolise une conviction : chaque jeune, même en détention, peut devenir acteur de son propre avenir. À condition que les institutions jouent pleinement leur rôle.
L’éducation ne doit pas s’arrêter aux portes de la prison. Elle y entre désormais comme un outil de réinsertion, de dignité et de transformation.
Une leçon de Saint-Louis au reste du pays
En accompagnant ce parcours, les autorités de Saint-Louis ont démontré que l’école appartient à tous les enfants, sans exception. Et que derrière les murs, il peut exister une seconde chance.
Un message fort, à méditer.
Alors que plusieurs médias avaient rapporté que le décès de Ndoumbé Ndiaye faisait suite à une agression survenue à Darou Salam, dans la ville de Thiès, de nouvelles informations médicales viennent contredire cette version.

Ndoumbé Ndiaye avait été agressée une semaine avant son décès. L’auteur présumé de l’agression, M. Sarr, avait été arrêté par les enquêteurs du commissariat du 1er arrondissement de Thiès, dirigé par le commissaire Moussa Fall, puis placé sous mandat de dépôt le 23 juillet dernier. Aucun autre suspect n’a été interpellé dans cette affaire.
Malgré les nouvelles données médicales, le suspect reste en détention. Il sera extrait de sa cellule ce lundi pour être réentendu dans le cadre de l’enquête, désormais orientée vers une requalification des faits.
Une décision du parquet est attendue dans les jours à venir concernant une éventuelle évolution des charges retenues contre le mis en cause.
Un crime d’une rare sauvagerie a bouleversé la ville de Mbour ce samedi 2 août, vers cinq heures du matin. Le gardien d’une mosquée située au quartier Aynoumane, dans le secteur de Diamaguène, a été retrouvé mort, la tête séparée du corps, après avoir été violemment agressé par un individu en état d’ébriété.

Selon nos informations, la victime, un homme d’une cinquantaine d’années, assurait la sécurité des lieux lorsque l’auteur des faits a tenté de s’introduire dans l’enceinte du lieu de culte. S’en est suivi un affrontement brutal. Face à la vive résistance du gardien, l’agresseur lui aurait asséné un coup à la tête à l’aide d’une grosse pierre. Le choc, d’une extrême violence, a été fatal.
L’auteur présumé du meurtre a rapidement été identifié. Il s’agit de Bafou Diop, un homme d’une trentaine d’années connu dans le quartier. Les éléments du commissariat de Diamaguène, alertés par les témoins et les riverains, ont procédé à son arrestation quelques heures après les faits.
Le quartier Aynoumane est sous le choc. La victime, décrite comme un homme pieux, respecté et serviable, laisse derrière lui une communauté en deuil. Les habitants dénoncent un acte barbare et réclament justice.
Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur les circonstances exactes du drame. Bafou Diop est actuellement en garde à vue et devra répondre des faits d’homicide volontaire avec une extrême violence.
Ce drame relance les débats sur la sécurité nocturne dans certains quartiers de Mbour et sur la nécessité de mieux encadrer la consommation d’alcool, souvent à l’origine de faits divers tragiques.
Une affaire pour le moins troublante a conduit à l’arrestation d’un artiste de 31 ans, Tapha Ndiaye, domicilié à Tabanogoye. Il est actuellement gardé à vue au commissariat central de Kaolack, à la suite d’une plainte impliquant un jeune garçon âgé de moins de 13 ans.

Tout est parti d’une intervention d’un citoyen, E. Dia, qui dit avoir aperçu un enfant torse nu escaladant le mur d'une maison dans la nuit du 26 au 27 juillet. Intrigué, il l’a interpellé pour l’interroger. L’enfant, se présentant comme un talibé, a expliqué qu’il se serait introduit dans cette maison après y avoir été invité par un homme.
Ne recevant pas de réponse après avoir frappé à la porte, et face aux propos du garçon, E. Dia décide de l’accompagner au commissariat pour signaler l’incident.
Une équipe de la Brigade de recherches s’est rendue sur les lieux pour vérification. Sur place, les policiers trouvent Tapha Ndiaye, nu dans son lit, profondément endormi. À son réveil, il aurait déclaré avoir consommé un mélange d’alcool la veille au soir.
L’homme a été interpellé et placé en garde à vue. Des examens médicaux ont été réalisés sur l’enfant afin d’éclaircir les circonstances de cette affaire. Selon Libération, les premières constatations médicales ont été jugées suffisantes pour engager des poursuites préliminaires.
Le suspect fait désormais l’objet d’une enquête pour séquestration présumée, mise en danger d’un mineur et actes contre nature, selon les termes du dossier. L’instruction suit son cours.
Âgée de 19 ans, M.D. a été surprise par son père avec un touriste belge dans une posture intime dans la chambre parentale. L'affaire fait scandale à Thiès.

Dans le quartier calme de Thies Azur à Thiès, ce qui devait être une soirée ordinaire a viré au cauchemar familial. Le père de M.D., rentré plus tôt que prévu du travail, découvre sa fille dans le lit conjugal, en plein ébats avec un homme blanc, plus âgé qu’elle.
L’homme, identifié comme Marc D., est de nationalité belge. Il serait en vacances au Sénégal depuis une semaine. Il aurait entamé une relation avec la jeune fille via les réseaux sociaux et logeait depuis quelques jours discrètement au domicile familial… sans que la mère n’en soit informée.
Une trahison symbolique : le lit conjugal
Le détail qui choque l’opinion locale n’est pas seulement la relation elle-même, mais le lieu de l’acte : le lit conjugal de la mère, absente pour un séjour à Kaolack.
> « Même des adultes ne se permettraient pas une telle audace. Là, on parle d’une transgression profonde des normes familiales », déplore un voisin.
Face à la scène, le père se serait effondré, pris de vertiges, selon plusieurs témoins. L’homme a été pris en charge par un voisin médecin.
Une fuite précipitée à Grand Standing
M.D., confrontée à son père et à la colère qui a suivi, a fui en courant. Elle aurait trouvé refuge chez sa tante à Grand Standing, un quartier plus huppé de Thiès. Depuis, elle garde le silence. Son téléphone est coupé. Les parents, eux, n’ont toujours pas réussi à la joindre.
Sa mère, contactée d’urgence, a interrompu son voyage et serait attendue à Thiès dès ce samedi
Tourisme sexuel ou relation sincère ?
Derrière ce fait divers, c’est la question du tourisme sexuel et de ses zones grises qui refait surface. Les jeunes filles, parfois en quête de reconnaissance ou d’une vie meilleure, nouent des relations avec des étrangers souvent bien plus âgés.
Mais quand ces liaisons se vivent dans l’ombre des foyers familiaux, elles peuvent virer à la catastrophe.
Dans ce cas précis, aucun dépôt de plainte n’a été effectué. La police n’a pas été saisie. Mais les services sociaux pourraient s’y intéresser, notamment si des questions de vulnérabilité psychologique ou d’exploitation sont soulevées.
Autrefois perçue comme l’une des villes les plus tranquilles du Sénégal, Thiès fait aujourd’hui face à une montée préoccupante des agressions urbaines. De Médina Fall à Moussanté, en passant par Grand-Thiès ou l'avenue Caen, les faits divers liés aux attaques à l’arme blanche, vols à l’arrachée et braquages nocturnes se multiplient. Les populations, surtout les jeunes et les femmes, vivent dans une peur latente.

Cette analyse tente de comprendre les causes profondes, les zones à risques, les acteurs concernés et les perspectives possibles pour enrayer ce phénomène.
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Les zones rouges : cartographie de la peur
Des témoignages de victimes, des rapports de la police locale et des discussions dans les quartiers permettent de dégager des points chauds de la criminalité à Thiès :
Médina Fall : connu pour ses ruelles sombres, ce quartier est devenu un lieu où motos Jakarta et piétons sont régulièrement agressés à la tombée de la nuit.
Cité Lamy – Grand-Thiès : de nombreux cas de vol à main armée ont été signalés à la sortie des lieux de culte ou des boutiques.
Avenue Caen – rond-point hôpital : malgré la forte présence de circulation, les agresseurs opèrent souvent en bande sur des motos.
Les agressions ont souvent lieu entre 19h et 23h, moments où les gens rentrent chez eux, parfois chargés ou distraits.
Causes profondes : entre précarité et démission sociale
• Chômage et oisiveté juvénile
Beaucoup de jeunes sans emploi stable se tournent vers la petite délinquance, voire la violence. Le manque de perspectives nourrit un climat de frustration qui dégénère parfois en actes criminels.
• Drogue et alcool
Certains quartiers souffrent de la prolifération de drogues bon marché comme le "yamba", la colle à sniffer, ou même des boissons frelatées. Ces produits décuplent l’agressivité chez les jeunes.
• Manque d’éclairage public et de caméras
Une grande partie des rues de Thiès est mal éclairée. La ville ne dispose pas encore d’un système efficace de vidéosurveillance.
• Inefficacité de la prévention policière
Même si la police effectue des descentes régulières, elle reste souvent débordée et intervient tardivement. La peur de représailles dissuade aussi les citoyens de porter plainte ou témoigner.
Témoignages glaçants de la rue
Matar, conducteur de Jakarta :
> « J’ai été attaqué vers 22h à Médina Fall. Ils m’ont fait tomber, volé mon téléphone et mon argent. Si les jeunes du quartier n’étaient pas sortis, j’aurais pu y rester. »
Fatou, étudiante :
> « On m’a arraché mon sac près de la route de l’hôpital. Depuis, je ne rentre plus seule. La peur est constante. »
Réaction des autorités : entre discours et lenteur d’action
Les autorités municipales reconnaissent l’urgence. Plusieurs opérations « ville propre et sûre » ont été lancées avec la gendarmerie et la police. Des patrouilles de nuit ont été renforcées dans certains quartiers. Mais les résultats tardent à se faire sentir. Le maire de Thiès, les associations de quartiers et les imams multiplient les appels à la vigilance, mais cela reste insuffisant sans politique globale.
Pistes de solutions durables
Renforcement de l’éclairage public
Un programme de réhabilitation de l’éclairage urbain est urgent.
Implantation de postes de police de proximité
Surtout dans les zones rouges, afin de rassurer les habitants.
Insertion socio-économique des jeunes
Créer des centres de formation, encourager l'entreprenariat jeune.
Encouragement des comités de vigilance citoyens
Sans tomber dans la justice populaire, des systèmes d’alerte de voisinage (WhatsApp, cloches, lampes) ont déjà montré leur efficacité.
Lutte contre les stupéfiants
Des campagnes de sensibilisation ciblées dans les écoles et les daaras.
La montée des agressions dans les rues de Thiès n’est pas un simple fait divers isolé, mais le reflet d’un malaise social profond, d’un manque de prévention, et d’un déficit de sécurité publique. Il est temps que les pouvoirs publics, les citoyens et la société civile travaillent de concert pour redonner à Thiès sa réputation de ville paisible et hospitalière.
Une nouvelle affaire de proxénétisme secoue la ville de Thiès et met en lumière l’essor préoccupant de la prostitution digitalisée. A. Fall, une jeune femme bien connue du milieu interlope local, a été interpellée par la police après avoir diffusé sur les réseaux sociaux des images à caractère obscène et proposé des prestations sexuelles impliquant d'autres jeunes filles.

Selon nos sources, l’affaire a éclaté lorsque les forces de l’ordre, alertées par des riverains et des signalements en ligne, ont remonté jusqu’à un compte Instagram et une page Facebook gérés par la suspecte. Sur ces plateformes, A. Fall publiait régulièrement des photos très explicites d’elle-même et d'autres jeunes femmes, accompagnées de messages incitatifs, d’adresses précises dans la ville et même de numéros de téléphone à contacter.
L’annonce promettait des filles de « tous types », laissant entendre un large choix, dans ce qui semble être un réseau clandestin structuré. La prostituée aurait même loué un appartement dans un quartier résidentiel de Thiès pour y organiser ses rencontres tarifées en toute discrétion.
La police, qui avait placé l’annonce sous surveillance depuis plusieurs jours, a procédé à une descente sur les lieux, mettant la main sur plusieurs indices accablants : préservatifs, numéraires, téléphones portables contenant des conversations explicites, ainsi qu’un carnet avec des noms de clients et des plannings de rendez-vous.
A. Fall a été placée en garde à vue et entendue pour proxénétisme, incitation à la débauche, diffusion d’images obscènes et exploitation de mineures, car certains soupçons portent également sur l’âge de certaines filles figurant sur ses publications.
Les enquêteurs cherchent désormais à déterminer si elle agissait seule ou si un réseau
Une tendance inquiétante : Cette affaire remet en lumière le phénomène croissant de la prostitution digitalisée, où les réseaux sociaux deviennent des vitrines pour des activités illégales difficilement détectables. De plus en plus de jeunes femmes s’y livrent, attirées par des gains rapides, mais souvent manipulées ou exploitées dans des cercles criminels organisés.
Réactions dans la ville : Dans certains quartiers de Thiès, l’affaire a créé l’émoi. Des parents s’inquiètent de la facilité avec laquelle leurs enfants peuvent tomber sur ce genre de contenus en ligne. D’autres appellent à des mesures fermes contre les réseaux sociaux utilisés à des fins illicites, ainsi qu’à une campagne de sensibilisation contre l’exploitation sexuelle des jeunes filles.
Le dossier a été transmis au parquet de Thiès, et A. Fall pourrait être jugée pour plusieurs infractions, passibles de peines de prison ferme selon le Code pénal sénégalais.
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