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Les faits se sont déroulés le 8 septembre dernier, dans le département de Koussanar, région de Tambacounda. Un drame qui illustre, une nouvelle fois, les failles de l’accompagnement et de la surveillance des personnes atteintes de troubles mentaux au Sénégal.

Un suivi psychiatrique régulier, mais…


Tambacounda : un patient psychiatrique agresse une femme à Saré Gayo

Un suivi psychiatrique régulier, mais…

Habibou D. avait entrepris, comme à l’accoutumée, le long voyage Dakar–Tambacounda pour conduire son fils, Thierno Shakir D., suivi pour des troubles psychiatriques depuis plus de deux ans, au centre psychiatrique de Djinkoré. Père et fils étaient arrivés la veille. Après la consultation, le père s’absente un instant pour acheter les médicaments prescrits. C’est à ce moment que tout bascule.

Une fuite inattendue

Profitant de l’absence de son père, Thierno Shakir quitte discrètement le centre et parvient à embarquer dans un bus à destination de Dakar. Très vite, le personnel de transport remarque son comportement instable et l’absence de ticket. Il est alors contraint de descendre à Lycounda, un petit village isolé.

La rencontre fatale avec Aissatou C.

Errant sur la route, Thierno croise Aissatou C., assise au bord du chemin dans le village de Saré Gayo, à trois kilomètres de Koussanar. Brusquement, il l’agresse et la contraint à un rapport sexuel. Ses cris de détresse alertent un jeune garçon du village. Ce dernier, témoin direct de la scène, mobilise le voisinage qui parvient à arracher la victime des mains de son agresseur.

Un discours délirant

Maîtrisé puis livré à la gendarmerie, Thierno Shakir reconnaît les faits. Ses propos témoignent de son état mental instable : il dit avoir voulu « assouvir sa curiosité de coucher avec une femme » et se présente comme « Adam », en mission divine.

Déféré malgré la maladie

Selon L’Observateur (édition du 10 septembre), le jeune homme a été placé en garde à vue puis déféré au parquet du tribunal de grande instance de Tambacounda. Une décision qui soulève un vif débat : fallait-il l’inculper comme un criminel ordinaire ou le réorienter vers un cadre médical adapté ?

Le silence assourdissant autour des victimes et des familles

Au-delà du choc vécu par la victime, qui a échappé de justesse à un drame irréparable, ce fait divers met en lumière la détresse des familles qui, souvent démunies, se battent seules pour encadrer leurs proches souffrant de troubles psychiatriques. Habibou D., le père, se retrouve aujourd’hui dans une situation paradoxale : il avait voulu soigner son fils, mais se voit désormais mêlé à une affaire criminelle.

Une question de société

Cet incident relance les interrogations sur :

  • La sécurité des malades mentaux laissés à eux-mêmes lors des déplacements.

  • L’insuffisance des structures psychiatriques régionales, obligeant les familles à parcourir des centaines de kilomètres.

  • La protection des tiers et la prise en compte des risques que peuvent représenter certains patients en rupture de traitement.



Mercredi 10 Septembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

L’aube d’hier, lundi, a été marquée par un drame qui a plongé l’unité 6 des Parcelles Assainies dans la stupeur. Vers 5h30, un jeune homme de 23 ans, Daouda Traoré, a été retrouvé sans vie dans une chambre de l’auberge Lamnaye. Son décès, survenu dans des circonstances encore non élucidées, alimente depuis lors toutes les spéculations.


Décès mystérieux à l’auberge Lamnaye : un jeune homme succombe après avoir ingéré une substance suspecte

La découverte macabre

C’est dans la chambre n°2, située au premier étage de l’établissement, que les policiers du commissariat de Golf Sud, dirigés par le commissaire Mame A. Ba, et les sapeurs-pompiers ont fait la macabre découverte. Le défunt gisait sur le dos, vêtu d’un pantalon jean et d’une chemise noire, le visage marqué par des traces de sang provenant du nez et de la bouche.

L’identification du corps a été rendue possible grâce à son passeport et aux déclarations de ses proches. Originaire de Thiaroye, Daouda Traoré n’était pas seul au moment du drame.


Le témoignage glaçant de la partenaire

Selon les premiers éléments de l’enquête, S. Ba, 32 ans, domiciliée à la Cité Biagui, a raconté aux policiers que le défunt l’avait sollicitée pour une relation intime dans cette auberge. Peu avant de passer à l’acte, il aurait avalé une substance non identifiée.

Rapidement, son état s’est dégradé : violentes quintes de toux, vomissements de sang, puis effondrement. Terrifiée, S. Ba a aussitôt alerté le gérant de l’auberge ainsi que l’ami du défunt, L. Barro, 21 ans, élève en classe de Terminale, qui l’attendait au bar. Ensemble, ils ont découvert Daouda en pleine agonie.


Une enquête ouverte

Face à la gravité de la situation, les enquêteurs ont requis l’intervention des sapeurs-pompiers, qui ont procédé à l’évacuation du corps vers la morgue de l’hôpital Dalal Jamm. Sur ordre du procureur de la République, une autopsie devra déterminer les causes exactes du décès.

À ce stade, plusieurs hypothèses sont envisagées :

  • ingestion volontaire d’un produit à effet recherché (aphrodisiaque, excitant, drogue) ;

  • intoxication accidentelle liée à une substance dangereuse ;

  • possibilité, bien que moins probable, d’un acte criminel.


Des questions en suspens

Le décès brutal de Daouda Traoré soulève de nombreuses interrogations. Quelle était la nature exacte de la substance avalée ? Était-elle obtenue auprès de son entourage ou de tiers ? Était-ce une habitude ou une première expérience malheureuse ?

Seules les conclusions de l’autopsie et de l’enquête permettront d’apporter des réponses.


Un drame qui relance le débat sur les auberges

Ce fait divers remet également en lumière la fréquentation des auberges par de jeunes adultes en quête de discrétion. Ces lieux, souvent considérés comme des espaces de liberté, sont parfois le théâtre de drames liés à la consommation de substances illicites ou à des situations mal encadrées.

Pour l’heure, les enquêteurs privilégient la piste d’un malaise consécutif à l’ingestion d’une substance suspecte. Mais la population, elle, reste dans l’attente d’éclaircissements, entre émotion et inquiétude.



Mardi 9 Septembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Dakar, Corniche Ouest. Ce vendredi, vers 16 heures, la routine habituelle des passants a été interrompue par une scène choquante. Ce qui n’était au départ qu’une banale dispute entre rabatteurs de clients a fini en tragédie, laissant derrière lui un mort et un quartier sous le choc.


Corniche Ouest : Une querelle de rabatteurs vire au drame sanglant

Depuis plusieurs jours, la tension était perceptible au « marché malien », situé à l’angle de la rue Escarfait et de la rue Raffenel. Les rabatteurs, souvent en concurrence pour attirer les acheteurs, se disputent régulièrement le même terrain. Mais rarement ces querelles franchissent la ligne rouge.

Cette fois-ci, tout a basculé.
Selon les premiers témoignages, Bacary Diallo, 29 ans, de nationalité malienne, en est venu aux mains avec son rival, un jeune rabatteur ivoirien. Dans la confusion, Diallo aurait ramassé des briques et frappé violemment son adversaire à la tête. Le coup s’est avéré fatal.

Le corps de la victime, dont l’identité n’a pas encore été formellement établie, gisait sur la chaussée lorsque les secours sont arrivés. Ses camarades, encore sous le choc, ont confié aux enquêteurs que ce genre d’altercation était fréquent dans le milieu. « Mais jamais on n’avait vu ça », souffle l’un d’eux.

À la surprise générale, l’auteur présumé du meurtre n’a pas tenté de fuir. Au contraire, Bacary Diallo a reconnu son acte devant ses compagnons, qui ont aussitôt alerté une patrouille de police. Il a été arrêté sur place, sans opposer de résistance.

Les autorités ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de ce drame et tenter d’identifier la victime.



Lundi 8 Septembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Dans la nuit du 7 septembre 2025, le calme de la localité de Niague a été brisé par un incident tragique qui continue de susciter débats et interrogations.


Drame nocturne à Niague : un jeune agresseur tué lors d’une tentative de vol de moto

Aux environs de minuit, M. Badiane, un jeune homme de 24 ans, s’est retrouvé en panne au bord de la route avec sa moto. Alors qu’il tentait de la réparer, il a été surpris par deux individus armés de pierres et de bâtons, qui, selon les premiers témoignages, voulaient s’emparer de son engin. Pris au piège et redoutant pour sa vie, le jeune motocycliste aurait alors brandi le seul outil qu’il avait en main : un tournevis.

Dans la confusion, il a porté un coup fatal à l’un de ses agresseurs, Cheikh Ibrahima Fall Guèye, âgé de 23 ans. Le second, profitant de la panique, a réussi à s’échapper dans l’obscurité, abandonnant son compagnon grièvement blessé.

Alertés par des riverains, les éléments de la gendarmerie de Niague se sont rendus rapidement sur les lieux. Ils y ont découvert le corps sans vie de Cheikh Ibrahima Fall Guèye, avant de placer M. Badiane en garde à vue.

Une ligne fragile entre défense et responsabilité pénale

Devant les enquêteurs, le mis en cause a plaidé la légitime défense, affirmant qu’il n’avait nullement l’intention de donner la mort mais seulement de se protéger. Pourtant, le parquet a retenu contre lui les faits de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, un chef d’accusation passible de lourdes peines.

Une enquête toujours en cours

Les investigations se poursuivent pour déterminer les circonstances exactes de l’altercation et surtout retrouver le complice en fuite. Ce dernier reste pour l’instant introuvable, mais les enquêteurs espèrent que l’autopsie, les témoignages de riverains et l’exploitation des réseaux de proximité permettront d’éclairer cette affaire aux contours complexes.

À Niague, l’émotion est vive. Tandis que certains habitants expriment leur compassion envers le jeune motocycliste qu’ils estiment avoir agi en état de survie, d’autres rappellent que nul n’a le droit d’ôter la vie, quelle que soit la situation.



Dimanche 7 Septembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

À Thiès, la solidarité a encore pris le visage d’un enfant du terroir. Le milieu international sénégalais Pape Matar Sarr, sociétaire de Tottenham en Premier League, a tenu à venir en aide aux populations durement touchées par les dernières inondations. Accompagné de sa famille et de ses proches, le joueur a offert un lot important de denrées alimentaires destiné aux sinistrés, un geste qui a profondément marqué les bénéficiaires.


Une remise symbolique en mairie

La cérémonie de remise s’est tenue à l’Hôtel de ville, en présence du maire Dr Babacar Diop. Ce dernier a tenu à saluer la générosité du footballeur :

« Pape Matar Sarr est plus qu’un joueur, c’est un véritable ambassadeur de Thiès et du Sénégal. Dans la victoire comme dans les moments difficiles, il pense toujours à sa communauté. »

Les denrées seront acheminées vers les quartiers les plus touchés, où des centaines de familles attendent encore un soutien face aux dégâts causés par les pluies.

La fondation, un outil d’impact social

Cette initiative entre dans le cadre des actions de la Fondation Pape Matar Sarr, créée pour canaliser l’engagement social du joueur. Active dans les domaines de l’éducation, du sport et de l’action humanitaire, la fondation multiplie les projets en faveur des jeunes et des familles vulnérables. Pour beaucoup d’observateurs, elle s’impose déjà comme un acteur incontournable dans la région de Thiès.

Entre football et engagement citoyen

Si la solidarité occupe une place importante dans la vie de Pape Matar Sarr, le terrain reste son premier défi. Interrogé sur son prochain match avec Tottenham, le champion d’Afrique s’est montré déterminé :

« Je le prépare comme il se doit. Le football reste ma passion et mon métier. Mais aider les miens fait aussi partie de qui je suis. »

Un modèle pour la jeunesse

À seulement 21 ans, Pape Matar Sarr incarne à la fois la réussite sportive et la fidélité à ses origines. En posant ce geste fort envers les sinistrés de Thiès, il envoie un message clair : la réussite n’a de valeur que lorsqu’elle se partage.

Pour les jeunes qui le suivent, il demeure un exemple vivant de persévérance, de discipline et de solidarité.



Lundi 1 Septembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Moins de deux semaines après sa libération conditionnelle sous bracelet électronique, D. Diop, 24 ans, replonge dans la délinquance. Ce menuisier domicilié à Rufisque, déjà condamné à 15 mois de prison pour cambriolage, a été arrêté par la brigade de recherches de Keur Massar à Bountou Pikine.


Rufisque – D. Diop arrêté avec son bracelet électronique pour agression et trafic de drogue

Une récidive rapide

Le 19 août dernier, D. Diop bénéficiait d’un placement sous bracelet électronique. Mais au lieu de saisir cette opportunité pour reprendre une vie normale, il est rapidement retourné à ses activités criminelles. Il n’aura fallu que dix jours pour qu’il soit interpellé à nouveau, cette fois pour agression et trafic de drogue.

  Opération coup de poing à Bountou Pikine

Ces dernières semaines, la zone de Bountou Pikine est devenue un foyer d’insécurité, avec une série d’agressions signalées sur la RN01. En réponse, la légion de gendarmerie de Dakar, dirigée par le colonel Malick Faye, a lancé une vaste opération de sécurisation, en collaboration avec la BR de Dakar et une unité du GIGN.

Dans la nuit de vendredi à samedi, les forces de l’ordre ont ciblé un champ connu sous le nom de "Aly Mango", situé près du carrefour de Bountou Pikine. Cette zone servait de repaire à plusieurs individus impliqués dans des actes délictueux.

   Saisies et interpellations

L’intervention a permis l’arrestation de 20 suspects, dont D. Diop, toujours équipé de son bracelet électronique. Lors des fouilles, les gendarmes ont saisi :

  • 3 machettes

  • 3 cornets de chanvre indien

  • 1 carton de diluant cellulosique

  • Plusieurs pochettes contenant des téléphones portables volés présumés

   De lourdes charges

Les suspects ont été placés en garde à vue pour :

  • Association de malfaiteurs

  • Agressions

  • Vagabondage

  • Détention, usage et trafic de chanvre indien

  • Détention, vente et usage de diluant cellulosique

  • Détention d’arme de 5e catégorie sans autorisation administrative

Une enquête est en cours pour démanteler d’éventuels réseaux plus vastes liés à ces agissements.



Dimanche 31 Août 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Dans la nuit du 26 août, aux environs de 2 heures du matin, la brigade de proximité de Diogo a mené une opération qui s’est soldée par une importante saisie de drogue.


Diogo : Saisie de 5 kg de chanvre indien, deux trafiquants arrêtés, un en fuite
Au cours d’un contrôle de routine, les gendarmes ont intercepté un véhicule suspect à bord duquel se trouvaient trois individus. Lors de la vérification des identités et de la fouille, l’un des passagers a profité de la confusion pour prendre la fuite.
 
La perquisition du véhicule a permis la découverte de 5 kilogrammes de chanvre indien soigneusement dissimulés. Le chauffeur, identifié sous le nom de G. Niang, ainsi que son passager A. Ba, cultivateur de profession, ont été immédiatement arrêtés et placés en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Diogo.
 
Le troisième complice, A. Sène, également cultivateur, est activement recherché par les enquêteurs.
 
Le véhicule ayant servi au transport de la drogue a été immobilisé, tandis que la marchandise prohibée a été mise sous scellés. Les deux suspects arrêtés seront présentés devant le tribunal de grande instance de Thiès pour répondre des faits de trafic de stupéfiants.
 
Cette nouvelle arrestation illustre la détermination des forces de l’ordre à lutter contre le trafic de drogue dans la zone de Diogo et ses environs.


Dimanche 31 Août 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Un drame s’est produit à Rufisque dans la matinée du vendredi 28 août 2025. Âgé de seulement 19 ans, A. M. Baldé, pêcheur domicilié à Darou Rahmane, a été interpellé aux environs de 8 heures au niveau du jardin public situé près de la compagnie de gendarmerie. Il est accusé d’avoir mortellement agressé un individu du nom de Bara Fall.


Rufisque : Un jeune pêcheur de 19 ans tue un homme lors d’une bagarre au jardin public
Un coup fatal avec un tesson de bouteille
 
Selon les informations rapportées par Libération, le jeune pêcheur aurait reconnu les faits au cours de son audition. Il a avoué avoir porté un coup fatal à la victime à l’aide d’un tesson de bouteille, à la suite d’une altercation qui a rapidement dégénéré en bagarre.
 
L’arme du crime a été retrouvée en sa possession et placée sous scellés par les enquêteurs pour les besoins de l’enquête.
 
Enquête en cours
 
Le présumé meurtrier a été placé en garde à vue dans les locaux du commissariat de Rufisque. Pour l’heure, les circonstances exactes de la dispute qui a conduit à ce drame restent à élucider.
 
Cette affaire suscite une vive émotion au sein des habitants de Rufisque, choqués par ce nouvel épisode de violence qui met en lumière la banalisation des rixes mortelles dans les espaces publics.
 
Rufisque sous le choc
 
Alors que la famille de la victime pleure la disparition brutale de Bara Fall, les riverains du jardin public demandent davantage de sécurité dans ces lieux fréquentés par les jeunes. Plusieurs témoignages recueillis sur place dénoncent la multiplication des bagarres et l’absence de médiation sociale pour canaliser les tensions.
 
L’enquête se poursuit et le jeune Baldé devrait être présenté prochainement au parquet pour répondre de son acte devant la justice.
 


Samedi 30 Août 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)
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