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COMMUNIQUÉ GUEUM SA BOPP « LES JAMBAARS » SOUTIENT LA CAUSE DES ÉTUDIANTS
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Société sur Thies info
L’affaire, jugée vendredi dernier devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, met en lumière une dérive inquiétante : la banalisation du chanvre indien parmi une frange de plus en plus jeune de la population estudiantine.
Deux camarades de l’Université Cheikh Anta Diop, O.A. Ly et B.S. Kane, étudiants respectivement en philosophie et sociologie, se sont retrouvés au cœur d’un dossier qui aurait pu briser leur avenir académique.
Devant la barre, O.A. Ly n’a pas tenté de nier. Oui, il consommait. Oui, il avait été retrouvé avec du chanvre indien. Et oui, il en prenait selon ses propres mots — pour “mieux se concentrer dans ses révisions”.
« J’étais en retard sur mes cours, j’avais besoin d’un stimulant », a-t-il expliqué calmement, sous le regard sévère du président du tribunal.
Son aveu, presque banal dans le ton, a eu l’effet d’un électrochoc dans la salle. Un étudiant censé représenter l’élite académique du pays, expliquant sans gêne qu’il fume pour “booster” ses performances : une tendance que les autorités judiciaires observent de plus en plus.
Le second prévenu, B.S. Kane, a lui vécu une véritable descente aux enfers pour une histoire presque dérisoire.
Il affirme avoir simplement emprunté un sac à son ami pour l’assortir à sa tenue. Sauf que dans ce sac se trouvait… un joint appartenant à O.A. Ly.
Arrêté avec l’objet compromettant, le jeune étudiant en sociologie a été catégorique :
« Je ne savais même pas qu’il y avait ça dans le sac. »
Un scénario qui aurait pu sembler invraisemblable… mais l’enquête et les auditions ont fini par confirmer sa version.
En s’adressant au principal mis en cause, le magistrat a tenu un discours ferme, presque paternel, mais sans concession :
« Les gens se battent pour obtenir des bourses, et vous les utilisez pour acheter de la drogue. Et regardez ce que votre comportement a entraîné pour votre ami ! »
Une remarque qui a fait hocher la tête à plusieurs dans l’assistance : au-delà du délit, c’est la responsabilité morale d’un étudiant envers ses proches et son avenir qui était ici en question.
Le représentant du ministère public a plaidé l’application stricte de la loi, rappelant la toxicomanie croissante dans les milieux universitaires et les trafics internes qui se multiplient ces dernières années.
La défense, de son côté, a insisté sur la jeunesse, le contexte académique, l’absence d’antécédents judiciaires et la volonté de repartir sur de nouvelles bases.
Dans sa délibération, le tribunal a tranché :
O.A. Ly : condamné à trois jours de prison ferme, une peine symbolique mais marquante.
B.S. Kane : relaxé, faute d’éléments prouvant qu’il avait connaissance du joint retrouvé sur lui.
Une affaire qui, malgré son issue relativement clémente, rappelle une réalité brutale : un simple geste, une “expérience” ou un oubli peut suffire à plonger un étudiant dans la spirale judiciaire.
Une affaire d’escroquerie automobile secoue la station balnéaire de Saly-Portudal. Ce qui n’était au départ qu’un simple contrat de location s’est révélé être, selon les enquêteurs, la façade d’un réseau organisé de revente illicite de véhicules.
Le 26 octobre 2025, A. L. Mbaye, gérant d’un parking automobile à Saly, accueille un client comme tant d’autres. L’homme, présenté sous le nom de Ch. Fall, loue deux véhicules — une Kia Sportage et une Citroën Élysée — pour une durée de 30 jours. Un acompte de 950 000 FCFA est versé, le solde de 250 000 FCFA devant être réglé plus tard.
Mais le 25 novembre, jour de restitution, le client se volatilise. Plus de réponses aux appels, plus de traces. Le gérant comprend vite qu’il ne s’agit pas d’un simple retard : il saisit immédiatement le Commissariat Urbain de Saly.
Avec l’appui du corps urbain et de la brigade de recherches, les policiers regroupent les indices et remontent progressivement la piste. Rapidement, les deux voitures sont repérées dans des zones reculées de Saly. Surprise : elles sont entre les mains de deux femmes qui se disent propriétaires.
M. N. Fall indique avoir acheté la Citroën Élysée auprès de son frère, Ch. Fall, pour 1 500 000 FCFA, avant de la revendre à Mb. A. Aidara pour 2 700 000 FCFA. Aidara confirme l’achat.
M. N. Dieye déclare pour sa part avoir acquis la Kia Sportage auprès du même Ch. Fall pour 4 000 000 FCFA.
Mais les enquêteurs découvrent rapidement que rien n’est conforme :
aucun acte de vente, aucune procuration légalisée, aucune trace administrative crédible. Les transactions semblent s’être faites dans l’ombre.
Au fil des auditions, les enquêteurs mettent en lumière un mode opératoire troublant :
M. N. Fall, la sœur de Ch. Fall, aurait déjà acheté et revendu plusieurs véhicules de la même manière, souvent sans documents en règle.
Ces éléments renforcent les soupçons d’un réseau structuré de recel et de revente frauduleuse.
Les véhicules sont immobilisés pour les besoins de l’enquête, et les personnes retrouvées en possession des voitures sont interpellées.
À la fin de l’enquête préliminaire, les mis en cause sont déférés au parquet du Tribunal de Grande Instance de Mbour. Le procureur ordonne leur mandat de dépôt.
Pendant ce temps, celui qui apparaît comme le pivot du réseau, Ch. Fall, reste introuvable.
Un avis de recherche est déjà lancé, et les services d’enquête poursuivent les investigations pour retrouver celui que tout désigne comme le cerveau de cette affaire.
Le village de Notto, habituellement paisible, a été secoué par une violente altercation entre un berger et un cultivateur. L’affaire, jugée ce vendredi 5 décembre au tribunal de Thiès, met en lumière les tensions récurrentes entre éleveurs et agriculteurs dans cette zone du département.
Tout est parti d’un différend agricole. M. Sarr, cultivateur, découvre le troupeau de bœufs d’A. Bâ en train de dévaster son champ d’hibiscus (bissap). Conformément aux usages du village, il décide de conduire les animaux chez le chef du village afin de les mettre en fourrière.
Mais cette initiative n’a pas plu au berger.
Selon la partie civile, alors qu’il s’apprêtait à emmener les bœufs, le berger surgit derrière lui, armé d’une machette, avant de lui asséner deux coups violents : l’un au bras droit, l’autre au mollet gauche. Après l’agression, A. Bâ aurait pris la fuite avec son troupeau.
Gravement blessé, le cultivateur se rend à l’hôpital où un certificat médical atteste de 30 jours d’incapacité temporaire de travail (ITT). Il porte immédiatement plainte auprès de la gendarmerie.
Arrêté puis placé sous mandat de dépôt, A. Bâ a présenté une tout autre version devant la barre. Il affirme que c’est M. Sarr qui l’aurait attaqué en premier avec un bâton. Selon lui, c’est en tentant de se défendre que sa machette aurait été déviée, blessant accidentellement le cultivateur.
Des déclarations que la partie civile juge totalement infondées.
Lors de l’audience, le procureur a estimé que les faits étaient constants, rappelant la gravité des blessures et la disproportion des moyens utilisés par le prévenu. Il a requis l’application stricte de la loi.
Le tribunal a finalement déclaré A. Bâ coupable de coups et blessures volontaires.
Il a été condamné à :
3 mois de prison ferme,
300 000 FCFA de dommages et intérêts à verser à la partie civile (contre 500 000 FCFA initialement réclamés).
Le Commissariat d’arrondissement de Thiaroye a procédé, le 5 décembre 2025, à l’interpellation d’un individu au cœur d’un dossier mêlant tentative de viol, exploitation clandestine et mise en danger de la vie d’autrui. Les faits, d’une gravité exceptionnelle, secouent profondément le quartier de Djiddah Thiaroye Kao.
Selon les informations recueillies, l’affaire démarre après une plainte du frère aîné d’une jeune fille âgée de 13 ans. L’accusé, qui avait auparavant demandé la main de la mineure, aurait mal accepté le refus de la famille. Déterminé à imposer sa volonté, il aurait alors mis en place un stratagème pour isoler la jeune fille.
Le 20 novembre 2025, il convainc la mère de la victime de laisser celle-ci voyager avec lui, soi-disant pour la présenter à sa famille établie à Kaffrine. Les deux montent à bord d’un car en direction de Kaolack. Une fois arrivés, l’homme persuade la jeune fille de dormir dans un hôtel, prétextant que sa sœur y travaille.
C’est dans cet établissement qu’il aurait tenté de commettre l’irréparable.
D’après les déclarations de la victime, confirmées par son frère, l’individu l’aurait agressée physiquement en tentant de la contraindre. Face à sa résistance, il l'aurait giflée puis mordue à l’épaule gauche. Après avoir constaté qu’elle était encore vierge, il lui aurait ordonné de se laver et de se préparer pour le retour.
Un témoignage qui a profondément choqué les enquêteurs.
Le 5 décembre 2025, vers 20 heures, les policiers, informés de la présence du suspect à son domicile, organisent une opération. Ils le surprennent en pleine activité dans un atelier clandestin de production de sachets d’eau.
À l’intérieur, les agents découvrent un local insalubre :
– forte odeur,
– réservoir d’eau raccordé à une machine d’ensachage,
– 56 paquets de sachets d’eau de la marque « Si bon Zam Zam » disséminés au sol,
– une moto tricycle destinée à la distribution.
L’homme n’a pu fournir aucune autorisation relative à la fabrication ou à la mise en vente de l’eau conditionnée.
Interrogé, l’accusé a rejeté la tentative de viol, mais ses explications n’ont pas convaincu les limiers. Les éléments matériels retrouvés sur place, ainsi que les témoignages recueillis, ont renforcé les soupçons.
Le suspect a été placé en garde à vue. Les sachets d’eau impropres à la consommation ont été saisis et placés sous scellés.
L’enquête se poursuit et devrait déterminer les responsabilités définitives dans ce dossier mêlant agression sexuelle, exploitation illégale et risques sanitaires majeurs.
L’affaire qui secoue Tivaouane prend une nouvelle tournure dramatique. Un boutiquier originaire de Bamba Thialène, poursuivi pour viol, voit désormais son dossier éclipsé par la mort de sa plaignante. Alors que la famille de la victime s’alarme, c’est la mère de l’accusé qui a accepté de s’exprimer, apportant son point de vue sur cette affaire sensible.
Selon la mère de l’accusé, l’avocat chargé de représenter la plaignante aurait reçu 600 000 F CFA avant de disparaître sans donner aucune nouvelle.
« Il a pris l’argent et a disparu. Depuis, il n’y a aucun contact, aucune information sur le dossier. Tout le monde parle, mais personne ne dit la vérité. »
Pour elle, cette somme et l’absence de l’avocat sont des éléments qui font penser à un complot contre son fils.
La mère affirme que la jeune accusatrice avait des dettes impayées dans la boutique de son fils, et que ces dettes auraient pu être à l’origine des accusations :
« Ma fille me disait que cette jeune femme venait souvent acheter sans payer. Et maintenant, on vient accuser mon fils de viol… c’est un complot pour nous nuire. »
Selon elle, la mort de l’accusatrice renforce encore ses suspicions.
Effondrée mais déterminée, elle insiste :
« Mon fils est innocent. On veut le faire passer pour coupable sans preuve solide. La justice doit faire son travail correctement. On ne peut pas se baser sur des accusations manipulées. »
Elle réclame également que l’avocat disparue soit retrouvé et que l’affaire soit menée avec transparence, afin de protéger son fils et d’éviter des manipulations.
Dans le quartier, les habitants expriment des avis partagés : certains plaident pour que la procédure judiciaire continue malgré la mort de la plaignante, d’autres dénoncent des pressions et des manipulations qui pourraient transformer l’affaire en un scandale local.
La mère conclut :
« Tout ce que je veux, c’est que la vérité éclate. Mon fils mérite justice, et personne ne doit profiter d’un drame pour le détruire. »
Un grave accident s’est produit ce vendredi matin sur les deux voies du quartier Mbour 3 à Thiès, provoquant une vive émotion dans la zone.
Selon les premières informations recueillies, un boulanger a été mortellement fauché par un véhicule roulant à vive allure. Le choc, d’une violence extrême, n’a laissé aucune chance à la victime, qui serait décédée sur le coup.
Les sapeurs-pompiers, rapidement dépêchés sur les lieux, ont procédé à l’évacuation du corps. La police a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident, notamment la vitesse du véhicule, la position de la victime au moment du choc, ainsi que la responsabilité potentielle du conducteur.
Le drame a provoqué un attroupement massif des riverains, choqués par la scène. Plusieurs habitants rappellent que la zone est connue pour sa dangerosité, du fait de la vitesse excessive de nombreux automobilistes.
Engagé pour surveiller une maison en pleine construction, le vigile S. Diallo s’est retrouvé au cœur d’une affaire délictuelle qui secoue le quartier. Selon les éléments de l’enquête, l’homme aurait profité de la quiétude du chantier pour en faire un point de vente de chanvre indien.
Son activité a pris fin lorsque les limiers ont procédé à son interpellation. Au moment de son arrestation, ils ont découvert en sa possession sept cornets de chanvre indien. Une perquisition menée dans sa chambre a également permis de mettre la main sur une arme blanche, détenue sans aucune autorisation.
Placée sous mandat de dépôt, S. Diallo est poursuivi pour cession de chanvre indien et détention illégale d’arme.
À la barre : "Je n’avais qu’un seul cornet pour ma consommation"
Face au tribunal des flagrants délits de Thiès, l’accusé a tenté de minimiser les faits. Selon lui, il ne détenait qu’un unique cornet destiné exclusivement à son usage personnel. Une version que l’accusation a balayée.
Le procureur, estimant que les faits étaient constants et graves, a requis l’application stricte de la loi, évoquant la responsabilité particulière d’un vigile chargé d’assurer la sécurité des lieux.
Le tribunal a mis l’affaire en délibéré au 12 décembre 2025.
Suite à notre précédente publication sur l’attaque nocturne qui a semé la psychose entre Saly et Malicounda, de nouveaux éléments viennent confirmer le haut niveau d’audace et de préparation du groupe de malfaiteurs.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, entre 3h et 4h du matin, les bandits ont enchaîné trois opérations éclairs d’une précision quasi militaire, laissant derrière eux une importante perte financière et un profond sentiment d’insécurité.
Selon nos informations, il s’agit d’un gang organisé, méthodique, et manifestement bien renseigné sur ses cibles.
La première incursion se déroule à l’entrée de Saly, dans un restaurant très fréquenté, connu pour sa cave à vin et ses recettes élevées.
Les assaillants, déterminés et rapides, se dirigent directement vers la caisse sans s’attarder dans les autres espaces.
Bilan : 1.100.000 FCFA emportés, en plus de plusieurs téléphones appartenant au personnel.
Le mode opératoire — sans hésitation, sans fouille inutile — laisse penser à un repérage préalable approfondi.
Quelques minutes après, le gang remonte vers le croisement de Saly où se trouve un dépôt de boissons.
Pour neutraliser toute réaction, les malfaiteurs tirent deux coups de feu de sommation, une manœuvre d’intimidation qui a glacé le quartier.
Après une effraction nette et une fouille rapide, ils disparaissent avec 2.000.000 FCFA.
Le temps entre les deux assauts est si court que tout indique une coordination impeccable.
La série de raids se poursuit avec une troisième attaque, cette fois contre une boulangerie de Malicounda.
Même signature : intervention brève, direction précise vers les caisses, pas de violences inutiles, mais une efficacité redoutable.
Alertées, les forces de sécurité ont rapidement réagi.
La Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) a été mobilisée, quadrillant plusieurs axes et procédant à un ratissage intensif de la zone Saly–Malicounda, particulièrement fréquentée en cette période de haute activité touristique.
Malgré ce déploiement massif, aucune arrestation n’a encore été confirmée.
Le gang, très mobile et visiblement expérimenté, reste pour l’heure introuvable.
L’organisation millimétrée, la rapidité d’exécution, le choix des cibles rentables et la capacité à disparaître sans laisser de traces soulèvent plusieurs interrogations sur la structure réelle du groupe et son niveau d’implantation dans la zone.
Les commerçants, eux, oscillent entre colère et inquiétude, tandis que les forces de l’ordre resserrent l’étau.
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