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Un rapport d’Oxfam révèle que quatre milliardaires africains possèdent plus de richesse que la moitié de la population du continent. Le document sera présenté avant la réunion de l’UA à Malabo.


Afrique : 4 milliardaires détiennent plus de richesse que 750 millions de personnes, selon Oxfam

 

Dans un rapport inédit qui sera officiellement publié ce jeudi, la confédération d’organisations non gouvernementales Oxfam alerte sur l’ampleur des inégalités économiques en Afrique. Selon ce document, quatre milliardaires africains concentrent à eux seuls une fortune de 57,4 milliards de dollars, soit davantage que celle de 750 millions de personnes, l’équivalent de la moitié de la population du continent.

Intitulé « La crise de l’inégalité en Afrique et la montée des ultra-riches », le rapport dénonce l’aggravation de ces disparités, causée notamment par des systèmes fiscaux inéquitables, le poids croissant de la dette et l’inaction des décideurs politiques. Oxfam met en garde contre les conséquences de ces inégalités : l’accès limité à l’éducation, la santé et la protection sociale pour des centaines de millions d’Africains.

Le document propose aussi des recommandations concrètes aux États africains pour réorienter leurs politiques vers une croissance plus équitable. Il appelle par ailleurs la communauté internationale à engager une réforme en profondeur du système financier mondial, afin de mieux lutter contre les dettes excessives et les flux financiers illicites.

Le lancement de ce rapport coïncidera avec la réunion de coordination semestrielle de l’Union africaine, prévue du 10 au 13 juillet à Malabo, en Guinée-équatoriale.

D’après le classement Forbes 2025, les quatre milliardaires concernés sont :

  • Aliko Dangote (Nigéria) – 23,9 milliards de dollars

  • Johann Rupert (Afrique du Sud) – 14 milliards

  • Nicky Oppenheimer (Afrique du Sud) – 10,4 milliards

  • Nassef Sawiris (Égypte) – 9,6 milliards


    aps



Jeudi 10 Juillet 2025 | | Commentaires (0)

Le chroniqueur Badara Gadiaga a été placé en garde à vue ce mercredi, après son audition à la Division de lutte contre la cybercriminalité. Son avocat dénonce les accusations portées contre lui.


 

L’audition de Badara Gadiaga, ce mercredi, à la Division de lutte contre la Cybercriminalité, s’est conclue par son placement en garde à vue.

Selon son avocat, Me Souleymane Soumaré, le chroniqueur est poursuivi pour « discours contraire aux bonnes mœurs ». L’homme de loi précise que son client était initialement visé pour diffusion de fausses nouvelles et offense envers une autorité disposant des prérogatives du chef de l’État, en l’occurrence le Premier ministre.

Toutefois, lors de son interrogatoire, Badara Gadiaga a fermement contesté l’ensemble des accusations. Une réaction vidéo de ses avocats a été diffusée peu après pour commenter la situation.



Jeudi 10 Juillet 2025 | | Commentaires (0)

À 24 ans, Mamadou Diallo, né et grandi à Lyon, a décidé de poser ses valises pour trois mois à Thiès, la « capitale du rail » au Sénégal. Son objectif : vivre une immersion totale pour mieux comprendre ses racines.


Thiès : le retour aux sources d’un jeune de la diaspora
« Je connaissais Thiès seulement à travers les histoires de mes parents et des séjours trop courts. Cette fois, je voulais vraiment vivre comme un local. »
Installé chez son oncle dans le quartier de Sofraco, Mamadou partage son quotidien entre cours de wolof, visites familiales et découvertes artisanales. Il s’intéresse particulièrement au travail du cuir et à la menuiserie métallique, deux savoir-faire emblématiques de la région.
En parallèle, il s’implique avec une association de jeunes thiessois qui sensibilisent les habitants à la gestion des déchets et au recyclage créatif.
« Je suis impressionné par l’esprit de solidarité ici. Ça me donne envie de créer des projets qui lient la diaspora et les jeunes sur place. »
Son rêve : développer un programme pour aider les jeunes à créer des micro-entreprises locales, en s’appuyant sur les idées et les ressources de la diaspora.
Avant son retour en France, Mamadou adresse un message aux jeunes Sénégalais nés à l’étranger :
« Venez vivre ici quelques mois, pas juste pour les vacances. Vous verrez le pays autrement et vous pourrez apporter quelque chose de concret. »
 


Mardi 8 Juillet 2025 | LA REDACTION | Commentaires (0)

À seulement 18 ans, Fagueye Gueye, élève en série S2 au prestigieux Lycée Malick Sy, s’est illustrée brillamment en décrochant la première place au centre du Collège Saint Gabriel (jury 1099) lors des épreuves du baccalauréat. Une performance remarquable qui reflète l’excellence académique thiessoise et suscite déjà l’admiration de toute une région.


Fagueye Gueye sacrée première du Centre Saint Gabriel : une fierté pour le Lycée Malick Sy de Thiès
Fagueye Gueye, Major du Centre Saint Gabriel à Thiès

Fagueye Gueye : Une Étoile Montante du Lycée Malick Sy

Thiès — Fagueye Gueye, élève en série S2 au Lycée Malick Sy, vient d'être consacrée première du centre du Collège Saint Gabriel (jury 1099), une distinction qui souligne son excellence académique dans l’un des centres les plus compétitifs de Thiès.

🎓 Origine scolaire

Fagueye Gueye est scolarisée au Lycée Malick Sy, établissement prestigieux qui s’illustre chaque année par ses performances au baccalauréat et au Concours Général.

🔬 Spécialité

Elle évolue en série S2 (Sciences expérimentales), une filière exigeante combinant mathématiques, physique-chimie, SVT, et philosophie.

🏆 Résultat

Elle est sortie première de son centre d’examen au Collège Saint Gabriel. Son succès repose sur une discipline constante, un soutien familial fort, et un encadrement pédagogique de qualité.

🎯 Perspectives

Son profil la rend éligible à des bourses nationales et internationales. Elle pourrait intégrer des classes préparatoires ou universités d’élite telles que l’ESP, l’UCAD, ENSEA, ou poursuivre ses études à l'étranger (France, Canada, Maroc).

📺 Témoignage en vidéo
🌍 Impact sur Thiès et la région
  • Motivation pour les plus jeunes : Son exemple inspire de nombreux collégiens thiessois à viser l’excellence.
  • Image de l’éducation locale : Thiès confirme sa place dans le trio de tête des villes éducatives après Dakar et Saint-Louis.
  • Répercussions familiales et communautaires : Être premier du centre est un honneur souvent récompensé localement.
  • Opportunités supplémentaires : Ces réussites facilitent les partenariats avec des ONG et institutions éducatives.
  • Dynamique régionale renforcée : Thiès continue de rivaliser sur les taux de mention et attire des familles en quête d’excellence.

Fagueye Gueye incarne une jeunesse brillante et déterminée. Elle représente l’élite montante de Thiès, ville carrefour de savoir et de mérite au Sénégal.



Mardi 8 Juillet 2025 | LA REDACTION | Commentaires (0)

La tristesse est immense à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. La communauté universitaire pleure la disparition brutale de l’une de ses membres, Ndeye Thioro Cissé NDIAYE, étudiante en Sciences Juridiques et Politiques, promotion 35.


THIÈS: Disparition de Ndeye Thioro Cissé NDIAYE

Selon un communiqué de la Commission sociale des étudiants, le drame est survenu dans la soirée du dimanche 6 juillet 2025. La jeune étudiante, originaire de Thiès (quartier Diakhao), a trouvé la mort par noyade à la plage de l’Hydrobase.

Son inhumation est prévue ce lundi 7 juillet, à 11 heures, au cimetière de Diakhao, sa localité d’origine.

Cette tragédie a plongé ses camarades, enseignants et tout le personnel de l’Université Gaston Berger dans une profonde consternation. D’après les premiers témoignages, la défunte s’était rendue à la plage en compagnie d’amis pour se détendre après une journée de révision, avant qu’un accident de baignade ne survienne.

Face à ce drame, la Commission sociale des étudiants exprime sa vive émotion et sa solidarité envers la famille et les proches de Ndeye Thioro. Elle appelle également à une plus grande vigilance et à des actions concrètes pour renforcer la sécurité et la prévention des risques liés aux baignades.

Une cérémonie de prières et un moment de recueillement auront lieu sur le campus afin d’honorer sa mémoire et de soutenir sa famille et ses camarades dans cette épreuve douloureuse.



Lundi 7 Juillet 2025 | LA REDACTION | Commentaires (0)

Chaque été, la ville de Thiès retrouve une partie de ses enfants partis vivre à l’étranger. De la France au Canada, en passant par l’Italie ou l’Espagne, ils sont nombreux à revenir chaque année passer les vacances en famille, renouer avec leurs racines et partager des moments précieux avec leurs proches.


Ces Thiessois de la diaspora revenus passer l’été en famille

Retrouver ses proches et ses racines

Pour ces Thièssois de la diaspora, le retour est bien plus qu’un simple séjour : c’est un moment de retrouvailles. Mariages, baptêmes, cérémonies religieuses et fêtes familiales ponctuent l’été, offrant à chacun l’occasion de resserrer les liens avec la famille élargie et le quartier.

 

Un coup de pouce pour l’économie locale

Ce retour temporaire profite aussi à l’économie locale. Argent envoyé toute l’année, cadeaux, travaux de rénovation, achats au marché, sorties et transports : les commerçants, artisans et chauffeurs constatent chaque été une hausse significative de leurs revenus grâce à cette présence.

 

 Des liens qui perdurent

Pour certains enfants de la diaspora, ces vacances sont parfois une première rencontre avec la terre d’origine de leurs parents. Apprendre quelques mots de wolof, jouer avec des cousins, découvrir la ville : autant de moments qui renforcent le lien avec Thiès, génération après génération.

 

 Des défis à améliorer

Cependant, ces séjours ne sont pas toujours simples : coupures d’électricité ou d’eau, routes impraticables pendant l’hivernage, flambée des prix, ou décalage culturel peuvent parfois ternir le séjour.

 

 Un attachement fort

Malgré tout, le retour des Thiéssois de la diaspora reste une tradition précieuse et attendue. Une preuve de l’attachement à la ville et aux familles restées au pays.

 



Lundi 7 Juillet 2025 | LA REDACTION | Commentaires (0)

À Thiès comme ailleurs au Sénégal, le lavage de voitures a longtemps été assuré par des laveurs traditionnels, installés au bord des routes, sur un terrain vague ou dans la cour d’un garage. Un seau, un tuyau, un chiffon : voilà l’essentiel de leur matériel. Aujourd’hui, avec l’arrivée des salles de lavage modernes, ces petits travailleurs voient leur activité menacée.


Thiès: Laveurs traditionnels de voitures : face aux salles de lavage modernes, un métier en difficulté

Un métier accessible mais précaire

Le lavage traditionnel de voitures est une activité qui a longtemps permis à de nombreux jeunes, souvent sans formation, de gagner leur vie. Installés à des endroits stratégiques (près des marchés, des stations-service, des garages), ces laveurs proposent un service abordable, sans horaires fixes, et souvent à la convenance des clients.

Mais leur travail est souvent marqué par :

  • Un manque de protection sociale et de droits.
  • Des revenus irréguliers et très dépendants de la météo.
  • Des conditions de travail pénibles : eau souillée, produits chimiques sans protection, exposition au soleil toute la journée.

Les nouvelles salles de lavage changent la donne

Depuis quelques années, on voit fleurir à Thiès et dans d’autres villes des centres de lavage modernes. Ces structures offrent un cadre plus professionnel :
_ Des machines à haute pression.
_ Des produits spécifiques.
_ Un espace aménagé et sécurisé pour les véhicules.
_ Un accueil plus « confort » pour les clients.

Résultat : une clientèle de plus en plus attirée par la rapidité, la qualité et le standing. Pour les laveurs traditionnels, c’est une perte progressive de clients.

 

  Une concurrence jugée inégale

Beaucoup de laveurs traditionnels dénoncent une concurrence qu’ils jugent déloyale, car :

  • Ils n’ont pas les moyens d’investir dans du matériel moderne.
  • Ils ne peuvent pas accéder facilement aux financements pour développer un petit centre de lavage.
  • Ils dépendent souvent d’un simple accord oral avec le propriétaire du terrain ou du trottoir.

De leur côté, les salles de lavage modernes paient des redevances, investissent dans l’aménagement, et sont parfois soutenues par des aides ou crédits bancaires.

 

  Des pistes pour préserver ces petits métiers

Pour éviter que ces milliers de laveurs ne soient poussés vers le chômage, certaines solutions pourraient être envisagées :

1-Former et professionnaliser : aider les laveurs traditionnels à améliorer leurs pratiques (gestion de l’eau, produits écologiques, techniques modernes).
2-Soutenir l’accès au financement : proposer des microcrédits ou des coopératives pour investir dans du matériel plus performant.
3-Organiser des espaces dédiés : aménager des aires de lavage autorisées et équipées pour limiter la pollution de l’eau et sécuriser le métier.
4- Sensibiliser les clients : promouvoir une consommation responsable qui encourage aussi l’économie locale.

Les salles de lavage modernes apportent une nouvelle dynamique au secteur, mais risquent de marginaliser les laveurs traditionnels, pour qui cette activité reste souvent le seul moyen de subsistance.

La modernisation est nécessaire, mais elle ne doit pas se faire au détriment de ceux qui, faute de moyens, continuent de laver des voitures à la main pour nourrir leur famille.



Lundi 7 Juillet 2025 | LA REDACTION | Commentaires (0)

Un climat de tension inquiétant s’installe à Tivaouane, où des affrontements violents opposent désormais, presque chaque nuit, des groupes de jeunes des quartiers Keur Matar et Keur Ndiobo.


Tivaouane : Violents affrontements nocturnes entre jeunes, la population tire la sonnette d’alarme

Ces confrontations, qui surviennent à la tombée de la nuit, se déroulent avec l’usage d’armes blanches, exposant gravement la sécurité des habitants de la cité religieuse.

 

Un appel pressant à l’intervention

Face à cette escalade de violence, les populations de Tivaouane, ville de Maodo, lancent un cri d’alarme et appellent les autorités locales à intervenir de toute urgence pour prévenir un drame.

« La paix, loin d’être une option, reste une obligation », rappellent-elles avec gravité, exhortant les responsables à agir avant qu’il ne soit trop tard.

Une situation préoccupante

Pour l’heure, aucune mesure officielle n’a encore été annoncée. L’inquiétude et la peur grandissent dans les familles, qui redoutent que ces affrontements ne dégénèrent davantage.

Les habitants espèrent des actions concrètes pour restaurer le calme et sécuriser les quartiers concernés.



Dimanche 6 Juillet 2025 | LA REDACTION | Commentaires (0)
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