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Société sur Thies info
À Kawsara Fall, un quartier de Guédiawaye, un drame s’est joué au mois d’août dernier. M. D. G., une jeune femme de 19 ans, a reconnu avoir étouffé à mort son bébé immédiatement après avoir accouché seule dans sa chambre.
Les faits
Originaire de Touba, la jeune femme vivait avec sa mère, technicienne de surface, qui s’absentait souvent en semaine. Profitant de l’absence de celle-ci, elle a accouché seule dans sa chambre, sans assistance ni suivi médical. Selon les informations rapportées par L’Observateur, après avoir nettoyé l’enfant et coupé le cordon ombilical, elle l’a placé sur son lit et l’a étouffé.
C’est une voisine qui, alertée par la situation, a découvert le drame et prévenu le quartier. La police a été saisie et le corps du nourrisson récupéré. L’autopsie a confirmé une mort par strangulation mécanique.
Les témoignages
Interrogée, la mère de l’accusée a affirmé n’avoir jamais soupçonné la grossesse de sa fille. « Elle avait changé d’habitudes vestimentaires, mais je pensais qu’il ne s’agissait que d’une coquetterie », a-t-elle expliqué aux enquêteurs.
Placée face aux résultats de l’autopsie et aux témoignages, la jeune fille a fini par avouer les faits. Elle a reconnu avoir agi seule, sans complicité.
La procédure judiciaire
Arrêtée, M. D. G. a été déférée devant le parquet du tribunal de Pikine-Guédiawaye. Elle devrait être poursuivie pour infanticide, un crime lourdement sanctionné par le Code pénal sénégalais.
Un drame qui interroge
Ce fait divers tragique met en lumière la persistance des grossesses cachées et non déclarées, souvent dues à la peur du jugement social et familial. Il soulève également des questions sur le manque d’accompagnement psychologique et sanitaire des jeunes femmes confrontées à des grossesses non désirées.
La Police nationale a annoncé, sur sa page Facebook officielle, l’interpellation d’un individu le 8 septembre 2025, à Grand Dakar, par les éléments du commissariat de la zone.
Le daral de Ndiassane n’est pas un simple marché à bétail. Implanté dans une cité religieuse à forte symbolique, il a longtemps été un point névralgique du commerce du bétail dans la région de Thiès. Chaque semaine, des éleveurs venus du Walo , du Cayor, du Djolof, du Fouta et parfois même de Mauritanie, s’y donnaient rendez-vous pour vendre moutons, chèvres et bovins.
Pendant des années, le daral traînait une mauvaise réputation : vols nocturnes, agressions, escroqueries. Les maquignons, parfois ruinés par les pertes, menaçaient de boycotter le marché.
Face à cette situation, les autorités ont réagi. Désormais, des gendarmes patrouillent régulièrement, et un dispositif de contrôle filtre les entrées et sorties. Les voleurs de bétail, qui faisaient la loi, sont désormais beaucoup plus discrets.
Un éleveur, confie :
« Avant, si tu laissais tes moutons sans surveillance une heure, tu pouvais perdre deux ou trois bêtes. Aujourd’hui, c’est fini. On peut même dormir ici sans crainte. »
La sécurité est donc un acquis, mais elle n’a pas suffi à ramener la clientèle.
Les allées clairsemées du marché
En parcourant le daral un jour ordinaire, on est frappé par le silence inhabituel. Là où l’on entendait autrefois les cris des vendeurs et les négociations bruyantes, on ne perçoit plus que les bêlements des moutons attachés.
Awa Ndiaye, venue de Mbour avec deux vaches, témoigne avec amertume :
« J’ai payé le transport, nourri mes bêtes sur la route. Mais depuis le matin, aucun acheteur sérieux. Les prix qu’on me propose sont trop bas. Je vais rentrer perdante. »
Les raisons d’un déclin
Plusieurs facteurs expliquent cette chute de fréquentation :
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La crise économique : le pouvoir d’achat des familles s’est effondré, et acheter un mouton ou une vache est devenu un luxe.
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La concurrence d’autres darals : ceux de Tivaouane, Thiès, et même de Dahra Djoloff attirent davantage d’acheteurs grâce à leur localisation stratégique.
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La hausse du prix de l’aliment de bétail : conséquence, les prix de vente explosent, décourageant les clients.
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Un manque de modernisation : absence d’abreuvoirs, de zones d’abattage modernes et d’abris, ce qui fait fuir certains acheteurs qui privilégient des marchés mieux organisés.
Des pistes pour relancer le daral
Les commerçants réclament une revalorisation du marché. Certains proposent d’organiser des foires spéciales du bétail avant les grands événements religieux comme le Gamou ou la Tabaski, pour attirer la clientèle.
D’autres plaident pour un accompagnement de l’État : subventions de l’aliment de bétail, infrastructures modernes, routes mieux entretenues.
Selon un vieux maquignon, ce marché peut renaître :
« Ndiassane est une cité religieuse, un lieu de confiance. Si on améliore les conditions et qu’on communique bien, les acheteurs reviendront. Mais pour l’instant, on a la sécurité… sans clients. »
En attendant un souffle nouveau
Aujourd’hui, le daral de Ndiassane survit grâce à la ténacité de quelques éleveurs qui refusent de l’abandonner. Mais beaucoup de regards se tournent vers l’avenir : Ndiassane peut-elle retrouver son daral d’antan, lieu de vie, de commerce et de prospérité ?
Tout dépendra de la capacité des autorités, des éleveurs et des commerçants à réinventer ce marché pour l’adapter aux réalités économiques actuelles.
L’affaire dite du « cabinet Dr Thermos » continue de défrayer la chronique dans le quartier huppé du Plateau à Dakar. Mohamed Thermos, 75 ans, médecin de famille bien connu et installé depuis plusieurs décennies, a été placé sous mandat de dépôt. Il doit comparaître ce vendredi devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour « attentat à la pudeur avec violence » sur une mineure.
Selon des révélations du journal Libération, la jeune C.C.D., âgée de 16 ans, s’était rendue au cabinet du docteur pour récupérer un simple certificat médical. La visite a viré au cauchemar : elle accuse le praticien d’avoir eu des gestes déplacés et des attouchements sur sa personne. En état de choc, l’adolescente s’est aussitôt réfugiée auprès de sa nounou, avant d’alerter ses parents.
Transportée à l’Hôpital Principal, un certificat médical est venu confirmer une lésion physique jugée compatible avec son témoignage.
Tentative d’étouffer l’affaire
Face à ces accusations, Mohamed Thermos nie catégoriquement les faits. Mais ses dénégations semblent fragilisées par plusieurs éléments. Le père de la victime affirme que le médecin aurait tenté d’organiser une « médiation » discrète pour régler l’affaire hors des tribunaux. Une démarche perçue comme une tentative d’étouffer le scandale.
D’autres accusations émergent
L’affaire prend une tournure encore plus grave avec les révélations de la sœur aînée de la victime, résidant en France. Celle-ci affirme avoir déjà été, elle aussi, la cible d’une tentative d’attouchement de la part du même praticien, alors qu’elle était adolescente.
Ces nouveaux témoignages jettent une lumière inquiétante sur ce médecin septuagénaire, dont le cabinet, jusque-là réputé pour son sérieux, se retrouve désormais au centre d’un séisme judiciaire et moral.
Une affaire suivie de près
À Dakar, l’émotion est vive, tant dans le voisinage du Plateau que dans l’opinion publique. Beaucoup voient dans cette affaire un révélateur du tabou entourant les abus sexuels, souvent dissimulés derrière le prestige social ou la confiance accordée à certaines figures respectées.
Le procès prévu ce vendredi s’annonce explosif. Si les faits sont avérés, Mohamed Thermos risque une lourde peine pour des actes jugés d’autant plus graves qu’ils viseraient des mineures.
Madinatou Salam (anciennement Keur Samba Laobé) est au cœur d’un litige foncier complexe. Des parcelles de terre et notamment des maisons dites « offertes » par le défunt guide religieux Cheikh Béthio Thioune à ses disciples sont aujourd’hui contestées par les héritiers de la localité.
Des parcelles attribuées sans fondement légal
Depuis 2007, plus de 1 500 parcelles d’environ 300 m² ont été loties et attribuées à des talibés, souvent accompagnées d’actes administratifs. Toutefois:
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Aucun arrêté officiel ne viendrait annuler les lotissements antérieurs établis au nom de Serigne Béthio.
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Ces pratiques sont dénoncées par les défenseurs des locaux, comme étant des actes de « prédateurs fonciers », au risque de constituer un délit majeur
Une mobilisation forte et des revendications claires
Le collectif pour l’émergence de Madinatou Salam a interpellé les autorités sans succès. Le groupe s’est même tourné vers le Président Bassirou Diomaye Faye, rappelant l’urgence de la situation .
El Hadj Mor Guèye, connu sous le nom de Sope Nabi, vient une nouvelle fois de marquer les esprits à travers un acte de haute portée spirituelle et sociale. L’homme d’affaires et guide religieux a pris en charge le voyage de 50 personnes à destination des lieux saints de l’islam, pour accomplir la Oumra à la Mecque.

Les faits se sont déroulés le 8 septembre dernier, dans le département de Koussanar, région de Tambacounda. Un drame qui illustre, une nouvelle fois, les failles de l’accompagnement et de la surveillance des personnes atteintes de troubles mentaux au Sénégal.
Un suivi psychiatrique régulier, mais…
Un suivi psychiatrique régulier, mais…
Habibou D. avait entrepris, comme à l’accoutumée, le long voyage Dakar–Tambacounda pour conduire son fils, Thierno Shakir D., suivi pour des troubles psychiatriques depuis plus de deux ans, au centre psychiatrique de Djinkoré. Père et fils étaient arrivés la veille. Après la consultation, le père s’absente un instant pour acheter les médicaments prescrits. C’est à ce moment que tout bascule.
Une fuite inattendue
Profitant de l’absence de son père, Thierno Shakir quitte discrètement le centre et parvient à embarquer dans un bus à destination de Dakar. Très vite, le personnel de transport remarque son comportement instable et l’absence de ticket. Il est alors contraint de descendre à Lycounda, un petit village isolé.
La rencontre fatale avec Aissatou C.
Errant sur la route, Thierno croise Aissatou C., assise au bord du chemin dans le village de Saré Gayo, à trois kilomètres de Koussanar. Brusquement, il l’agresse et la contraint à un rapport sexuel. Ses cris de détresse alertent un jeune garçon du village. Ce dernier, témoin direct de la scène, mobilise le voisinage qui parvient à arracher la victime des mains de son agresseur.
Un discours délirant
Maîtrisé puis livré à la gendarmerie, Thierno Shakir reconnaît les faits. Ses propos témoignent de son état mental instable : il dit avoir voulu « assouvir sa curiosité de coucher avec une femme » et se présente comme « Adam », en mission divine.
Déféré malgré la maladie
Selon L’Observateur (édition du 10 septembre), le jeune homme a été placé en garde à vue puis déféré au parquet du tribunal de grande instance de Tambacounda. Une décision qui soulève un vif débat : fallait-il l’inculper comme un criminel ordinaire ou le réorienter vers un cadre médical adapté ?
Le silence assourdissant autour des victimes et des familles
Au-delà du choc vécu par la victime, qui a échappé de justesse à un drame irréparable, ce fait divers met en lumière la détresse des familles qui, souvent démunies, se battent seules pour encadrer leurs proches souffrant de troubles psychiatriques. Habibou D., le père, se retrouve aujourd’hui dans une situation paradoxale : il avait voulu soigner son fils, mais se voit désormais mêlé à une affaire criminelle.
Une question de société
Cet incident relance les interrogations sur :
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La sécurité des malades mentaux laissés à eux-mêmes lors des déplacements.
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L’insuffisance des structures psychiatriques régionales, obligeant les familles à parcourir des centaines de kilomètres.
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La protection des tiers et la prise en compte des risques que peuvent représenter certains patients en rupture de traitement.
L’aube d’hier, lundi, a été marquée par un drame qui a plongé l’unité 6 des Parcelles Assainies dans la stupeur. Vers 5h30, un jeune homme de 23 ans, Daouda Traoré, a été retrouvé sans vie dans une chambre de l’auberge Lamnaye. Son décès, survenu dans des circonstances encore non élucidées, alimente depuis lors toutes les spéculations.
La découverte macabre
C’est dans la chambre n°2, située au premier étage de l’établissement, que les policiers du commissariat de Golf Sud, dirigés par le commissaire Mame A. Ba, et les sapeurs-pompiers ont fait la macabre découverte. Le défunt gisait sur le dos, vêtu d’un pantalon jean et d’une chemise noire, le visage marqué par des traces de sang provenant du nez et de la bouche.
L’identification du corps a été rendue possible grâce à son passeport et aux déclarations de ses proches. Originaire de Thiaroye, Daouda Traoré n’était pas seul au moment du drame.
Le témoignage glaçant de la partenaire
Selon les premiers éléments de l’enquête, S. Ba, 32 ans, domiciliée à la Cité Biagui, a raconté aux policiers que le défunt l’avait sollicitée pour une relation intime dans cette auberge. Peu avant de passer à l’acte, il aurait avalé une substance non identifiée.
Rapidement, son état s’est dégradé : violentes quintes de toux, vomissements de sang, puis effondrement. Terrifiée, S. Ba a aussitôt alerté le gérant de l’auberge ainsi que l’ami du défunt, L. Barro, 21 ans, élève en classe de Terminale, qui l’attendait au bar. Ensemble, ils ont découvert Daouda en pleine agonie.
Une enquête ouverte
Face à la gravité de la situation, les enquêteurs ont requis l’intervention des sapeurs-pompiers, qui ont procédé à l’évacuation du corps vers la morgue de l’hôpital Dalal Jamm. Sur ordre du procureur de la République, une autopsie devra déterminer les causes exactes du décès.
À ce stade, plusieurs hypothèses sont envisagées :
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ingestion volontaire d’un produit à effet recherché (aphrodisiaque, excitant, drogue) ;
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intoxication accidentelle liée à une substance dangereuse ;
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possibilité, bien que moins probable, d’un acte criminel.
Des questions en suspens
Le décès brutal de Daouda Traoré soulève de nombreuses interrogations. Quelle était la nature exacte de la substance avalée ? Était-elle obtenue auprès de son entourage ou de tiers ? Était-ce une habitude ou une première expérience malheureuse ?
Seules les conclusions de l’autopsie et de l’enquête permettront d’apporter des réponses.
Un drame qui relance le débat sur les auberges
Ce fait divers remet également en lumière la fréquentation des auberges par de jeunes adultes en quête de discrétion. Ces lieux, souvent considérés comme des espaces de liberté, sont parfois le théâtre de drames liés à la consommation de substances illicites ou à des situations mal encadrées.
Pour l’heure, les enquêteurs privilégient la piste d’un malaise consécutif à l’ingestion d’une substance suspecte. Mais la population, elle, reste dans l’attente d’éclaircissements, entre émotion et inquiétude.
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