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Un crime d’une rare violence a secoué le village de Sinthiou Ngoye, dans la commune de Maka Colibantang (Tambacounda).
Dimanche dernier, Sankoum Diop, récemment rapatrié d’Italie et souffrant de troubles psychiatriques, a porté un coup fatal de hache à son petit frère consanguin âgé de seulement 4 ans


Drame à Maka Colibantang : un jeune homme souffrant de troubles mentaux tue son petit frère de 4 ans à coups de hache
Selon les premiers éléments, le drame s’est produit devant la demeure familiale, en l’absence des autres membres de la famille, qui se trouvaient à l’intérieur de la maison. Profitant de ce moment, le jeune homme s’est saisi de l’arme et a frappé l’enfant, qui est décédé sur le coup.

Alertés, les gendarmes de la brigade de Maka Colibantang se sont immédiatement rendus sur les lieux, mais n’ont pu que constater le décès. Le corps de la victime a été transporté par les sapeurs-pompiers à la morgue du centre hospitalier régional de Tambacounda, en vue d’une autopsie.

L’auteur présumé, qui n’a ni tenté de fuir ni opposé de résistance, a été interpellé et placé en garde à vue avant d’être déféré ce mardi au parquet.

Des sources proches de l’enquête indiquent que Sankoum Diop avait déjà été interné au centre psychiatrique de Djinkoré, situé à 7 km de Tambacounda. Sa prise en charge psychiatrique antérieure n’aura malheureusement pas empêché la tragédie.


Mardi 12 Août 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

À chaque saison des pluies, dans plusieurs quartiers de Thiès, une pratique aussi ancienne que risquée refait surface : certains habitants profitent des fortes averses pour vider leurs fosses septiques directement dans la rue ou dans les caniveaux.


Thiès – L’hivernage, prétexte dangereux pour vider les fosses septiques
Sous prétexte que l’eau de pluie « emportera tout », ces déversements libèrent des eaux chargées de matières fécales et de bactéries, contaminant l’environnement immédiat. Les flaques stagnantes deviennent alors des foyers idéaux pour la prolifération des moustiques, aggravant les risques de paludisme et de dengue. Pire encore, le ruissellement transporte ces eaux souillées vers les nappes phréatiques, exposant les populations à des maladies hydriques comme le choléra ou la typhoïde.

Au-delà de l’incivisme, c’est l’absence de contrôle et de gestion efficace des eaux usées qui alimente ce phénomène. Faute de services d’assainissement accessibles et abordables, certaines familles considèrent encore cette méthode comme « pratique » et « gratuite », ignorant ou minimisant ses conséquences sanitaires.

Les autorités municipales et les services d’hygiène tirent régulièrement la sonnette d’alarme, mais les campagnes de sensibilisation restent insuffisantes. Une politique ferme combinant éducation citoyenne, renforcement de l’assainissement public et sanctions pourrait inverser la tendance.

En attendant, chaque pluie devient non seulement un soulagement pour les cultures, mais aussi une menace invisible qui se répand dans les rues de Thiès.


Dimanche 10 Août 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Un drame s’est produit ce vendredi 8 août 2025, en pleine mi-journée, sur la route des Niayes, à hauteur du village de Ngadiaga, dans la commune de Notto-Gouye-Diama (département de Tivaouane), à proximité de l’échangeur de l’autoroute à péage Dakar–Tivaouane–Saint-Louis, un axe réputé dangereux et très fréquenté.


Ngadiaga – Un cultivateur tué sur la route des Niayes par un camion-citerne des ICS
La victime, un cultivateur d’une quarantaine d’années, domicilié à Beureup Ba, marié et père d’un enfant, a été mortellement percutée par un camion-citerne transportant du carburant pour le compte des Industries Chimiques du Sénégal (ICS). Le choc, d’une extrême violence, ne lui a laissé aucune chance : il est décédé sur le coup.

Alertés, les sapeurs-pompiers ont acheminé le corps sans vie à la morgue du centre hospitalier régional Ahmadou Sakhir Ndiéguène de Thiès, après les constatations effectuées par la brigade de gendarmerie de Notto-Gouye-Diama.

Le chauffeur du poids lourd a été interpellé et placé en garde à vue. Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances exactes de ce nouvel accident sur cet axe meurtrier.


Samedi 9 Août 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Pour Siméon Gomis, rien ne justifie que l'on s’en prenne à sa femme, même dans une banale dispute de voisinage. Mais sa réaction a franchi toutes les limites.


Mbour : Six mois ferme pour Siméon Gomis après avoir roué sa voisine de coups
Les faits remontent au 21 juillet dernier à Saly Portudal. Ce jour-là, une vive altercation éclate entre son épouse et la voisine, Amy Collé Sarr, autour d’une affaire de jouets d’enfants. Au lieu d’apaiser les tensions, Siméon Gomis s’invite brutalement dans la dispute… et s’en prend violemment à Amy Collé.

Selon le rapport médical présenté devant le tribunal, la victime souffrait de blessures sérieuses nécessitant 15 jours d’incapacité temporaire de travail (ITT). C’est munie de ce certificat et soutenue par sa plainte déposée au commissariat urbain de Saly, qu’elle a obtenu justice.

Jugé ce mardi au tribunal de grande instance de Mbour, Siméon Gomis a été sévèrement taclé par le procureur de la République, qui l’a qualifié d’"irresponsable". Il a été reconnu coupable de violences volontaires aggravées et condamné à six mois de prison ferme.

Un verdict qui résonne comme un avertissement à tous ceux qui croient pouvoir régler les conflits domestiques par la violence.


Mercredi 6 Août 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (1)

Jugés à Mbour après une soirée de débauche, huit jeunes connaîtront des lendemains bien différents.


Chemsex à Saly : prison pour les garçons, relaxe pour les filles
Ce mardi, le tribunal de grande instance de Mbour a tranché dans une affaire aussi troublante que révélatrice. Huit jeunes, quatre garçons et quatre filles, âgés de moins de 21 ans en moyenne, ont comparu pour usage et détention de drogue. À la clé : des peines de prison pour les hommes et une relaxe totale pour leurs compagnes.

Les faits remontent à un week-end du mois de juillet, dans une résidence cossue de Saly. Les huit jeunes avaient loué un appartement pour “faire la fête”. Selon les éléments recueillis par L’Observateur, la soirée a rapidement viré au chemsex – une pratique consistant à consommer drogues et alcool en grande quantité pour intensifier les rapports sexuels.

Alertée par les voisins, excédés par le vacarme et les comportements suspects, la police du commissariat urbain de Saly a fait irruption dans l'appartement. Sur place : un véritable chaos. Des restes de cocaïne et de chanvre indien ont été saisis.

Une défense bien rodée, un verdict inégal

Devant le juge, les quatre jeunes filles – M. Fall, B. Leclercq, M.D. Mbaye et B. Badji – ont adopté une ligne de défense commune : tout appartenait à leurs compagnons. Elles auraient uniquement été présentes sans toucher aux substances interdites.

Le tribunal a suivi leur version. Elles ont été relaxées. En revanche, leurs partenaires – P. Guèye, Th. Ndao, A. Babou et O. Cissé – ont écopé de peines allant de 15 jours à un mois de prison ferme, pour détention et usage de drogue.

Entre insouciance, excès et justice à deux vitesses ?

Ce verdict a suscité de vives réactions, tant sur les réseaux sociaux que dans les milieux judiciaires. Certains y voient une justice à deux vitesses, d'autres une conséquence logique du manque de preuves contre les jeunes femmes.

Mais au-delà des condamnations, cette affaire met surtout en lumière une réalité préoccupante : la banalisation des drogues dures dans certains cercles juvéniles, et l’émergence de pratiques à haut risque dans des lieux pourtant touristiques comme Saly.

Un signal d’alarme pour la jeunesse sénégalaise ?

Avec cette affaire, un tabou est brisé. Le chemsex, encore marginal au Sénégal, semble gagner du terrain. Il interpelle sur la santé mentale et sexuelle des jeunes, mais aussi sur la nécessité d’un accompagnement préventif, tant familial que sociétal.

Les autorités doivent-elles renforcer les contrôles dans les zones balnéaires ? Les établissements scolaires doivent-ils intégrer l’éducation sur les risques liés aux drogues et aux addictions sexuelles ? Autant de questions qu’il devient urgent de poser.


Mercredi 6 Août 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Un violent accident de la circulation s’est produit ce mardi après-midi au niveau du rond-point Champ de Course, communément appelé Hersant, à Thiès. Le drame met en cause une moto Jakarta qui aurait tenté une dangereuse manœuvre de dépassement par la droite d’un camion de gros tonnage.


Thiès – Grave accident au rond-point Champ de Course (Hersant)
Selon les premiers témoignages recueillis sur place, le conducteur de la moto, en voulant se faufiler entre le trottoir et le poids lourd, a perdu le contrôle. La moto a violemment heurté le flanc du camion.

Le passager, un jeune homme qui était à l’arrière, a été grièvement blessé, notamment au niveau de la jambe. Les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus pour évacuer la victime vers l’hôpital régional de Thiès. Son état est jugé sérieux, mais stable selon une source médicale.

Le conducteur de la moto a quant à lui été légèrement touché. Une enquête a été ouverte par les services de la police pour déterminer les circonstances exactes de l’accident.

Cet énième accident relance le débat sur les comportements à risque des conducteurs de motos Jakarta dans les zones urbaines, souvent accusés de manœuvres imprudentes mettant en danger leur vie et celle de leurs passagers.


Mercredi 6 Août 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Une découverte bouleversante a eu lieu ce matin à la Cité Ouvrière de Thiès. Un nourrisson, âgé d’environ un mois, a été retrouvé abandonné dans un bâtiment inoccupé par une dame du quartier.


Thiès – Cité Ouvrière : Un nourrisson abandonné retrouvé sain et sauf dans un bâtiment
Selon les premiers témoignages, c’est en début de matinée que la résidente, alertée par des pleurs inhabituels, s’est rendue sur les lieux. En inspectant les alentours, elle a découvert le bébé, soigneusement enveloppé dans une couverture, mais laissé seul dans un couloir sombre d’un immeuble en construction.

Immédiatement, les secours ont été contactés. Les sapeurs-pompiers, accompagnés d’une équipe de la police nationale, sont intervenus rapidement. Après une évaluation sanitaire sur place, les services de secours ont confirmé que l’enfant était sain et sauf, bien qu’un peu affaibli par l’exposition.

Le nourrisson a été pris en charge pour des examens médicaux plus approfondis. Une enquête a été ouverte par la police afin d’identifier les circonstances de cet abandon et retrouver les parents de l’enfant.
Ce fait divers suscite une vive émotion dans le quartier, où les habitants s’interrogent sur les raisons d’un tel acte.
 



Mardi 5 Août 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Keur Massar Nord, banlieue de Dakar – Une affaire de mort suspecte secoue la commune depuis samedi dernier. Mariama C., une jeune femme d’origine guinéenne, est décédée des suites d’une péritonite, après avoir vécu un véritable calvaire. Ce qui interpelle particulièrement, c’est que son époux a pris la fuite plusieurs jours avant sa mort, laissant sa femme agoniser seule à leur domicile.


Drame à Keur Massar Nord : Mariama, une Guinéenne de 30 ans, meurt après des violences – son mari avait fui avant sa mort

Selon les informations rapportées par le journal Les Échos, tout aurait basculé au début du mois de juillet. Une violente dispute conjugale aurait éclaté entre Mariama et son mari, Baldé. Dans un accès de rage, celui-ci l’aurait rouée de coups, provoquant de graves blessures et hématomes visibles.

Depuis cette agression, Mariama s’est progressivement affaiblie. Les douleurs se sont intensifiées, mais aucune assistance médicale ne lui a été fournie. Son époux, au lieu d’assumer ses responsabilités, a déserté le foyer conjugal quelques jours plus tard, laissant sa compagne dans un état critique.

Le 20 juillet, Mariama rend l’âme seule, après deux semaine d’agonie laissant dérriére elle 3 enfants dont deux fillettes et un garçon. 
Le voisinage, choqué, alerte les autorités. Le corps est évacué vers le district sanitaire de Keur Massar, puis transféré à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff (ex-CTO) pour une autopsie, qui conclut à une péritonite aiguë.

Bien que la cause immédiate du décès soit médicale, les habitants de Keur Massar Nord ne cachent pas leur conviction :

« Elle est morte des suites de ses blessures. Baldé l’a battue, il l’a abandonnée, il savait ce qu’il faisait », déclare une voisine.

La disparition prématurée du mari, avant même le décès de sa femme, alimente la thèse d’une fuite délibérée, peut-être pour échapper à la justice. Les autorités ont ouvert une enquête et l’homme est activement recherché pour violences conjugales ayant entraîné la mort ou non-assistance à personne en danger. Pour l'instant, les enfants sont avec sa voisine en attendant que sa famille se manifeste.

Mariama a été enterrée samedi dernier, dans la tristesse et la colère. Ce drame relance le débat sur la protection des femmes, notamment celles venues de l’étranger, souvent isolées et sans soutien familial.

 

 


Lundi 4 Août 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)
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