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Société sur Thies info
Un drame d’une rare violence a secoué ce samedi 4 octobre 2025 le village de Tognataba, dans la commune de Baghère (région de Sédhiou).
Le corps sans vie d’un berger, D. Ba, âgé de 56 ans, marié à trois femmes et père de 22 enfants, a été découvert au milieu de son troupeau.
Son fusil de chasse, retrouvé non loin de lui, contenait encore des cartouches non utilisées, ce qui écarte pour l’instant la thèse d’un accident.
Aucune trace de lutte n’a été observée sur place. Le corps a été retrouvé gisant dans un pâturage, tandis que les animaux erraient autour, visiblement perturbés.
Aucune bête manquante
Les premières pistes évoquaient un vol de bétail ayant mal tourné, un phénomène courant dans la région.
Mais les proches du défunt affirment qu’aucune bête ne manque dans le troupeau.
Cette précision renforce le mystère autour de la mort brutale de ce père de famille.
« D. Ba était un homme sans histoires. Il ne s’est jamais disputé avec personne », témoigne un habitant du village, encore sous le choc.
Une enquête ouverte
Le corps a été transporté à l’hôpital régional de Kolda pour autopsie, afin de déterminer les circonstances exactes du décès.
Une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour identifier d’éventuels suspects et comprendre le mobile du crime.
Pour l’instant, aucune arrestation n’a été signalée.
Stupeur et peur dans le village
Dans le village de Tognataba, c’est la stupeur.
Les habitants peinent à réaliser ce qui s’est passé.
La famille du défunt, effondrée, demande justice et espère que la lumière sera faite sur cette mort inexpliquée.
« Il est sorti pour nourrir ses bêtes comme tous les jours. On l’a retrouvé sans vie… Pourquoi ? » se lamente une de ses épouses.
Ce drame remet sur la table la question de la sécurité des éleveurs dans les zones reculées du sud du pays, où plusieurs meurtres similaires ont été enregistrés ces dernières années.
Le mystère demeure entier à Tognataba.
Les enquêteurs poursuivent leurs investigations pour retrouver le ou les auteurs de ce meurtre qui bouleverse toute la région de Sédhiou.
Les habitants de Fass n’ont jamais connu pareille intensité de violences. Depuis trois jours, des affrontements répétés opposent le groupe local Lébougui à la faction JAD, dans ce qui est décrit comme une escalade sans précédent.
Les scènes de bagarre se succèdent, provoquant panique et exodes temporaires dans certains quartiers. Les forces de l’ordre ont été déployées et ont utilisé des gaz lacrymogènes pour tenter de disperser les groupes, mais la situation reste extrêmement tendue. Plusieurs témoins rapportent des jets de pierres, des incendies et des violences ciblées entre les factions.
Pour l’heure, aucune victime officielle n’a été annoncée, mais des riverains signalent des blessés et d’importants dégâts matériels. Les autorités locales appellent à la retenue et promettent une intervention plus musclée si la situation venait à perdurer.
Cette crise marque un tournant dans l’histoire récente de Rufisque, où la rivalité entre factions de quartiers voisins semble atteindre un point critique. La population, elle, espère un retour rapide au calme et dénonce ces violences qui perturbent la vie quotidienne.
Enterré jeudi dans un cimetière , un homme présenté comme présumé homosexuel suscite la colère d’une partie des habitants.
À Touba, l’enterrement d’un homme présumé homosexuel, survenu jeudi, a provoqué une vive polémique.
Le défunt, résidant de la cité religieuse, a été inhumé selon les rites musulmans dans l’un des cimetières de la localité. Peu après la cérémonie, des informations sur sa vie privée ont commencé à circuler, alimentant la colère de plusieurs habitants.
Dans cette ville considérée comme le cœur spirituel du mouridisme, certains estiment que l’inhumation d’une personne soupçonnée d’homosexualité constitue une atteinte à la sacralité des lieux.
La situation a suscité de fortes tensions dans certains quartiers, poussant les autorités religieuses à intervenir pour appeler au calme et à la retenue.
L’affaire a rapidement pris de l’ampleur sur les réseaux sociaux, où elle continue de susciter des débats autour de la tolérance, de la foi et du respect des défunts.
Pour l’heure, aucune mesure officielle n’a été prise, mais la situation demeure suivie de près par les autorités locales.
Face à la rentrée scolaire, le désespoir d’un père a tourné au drame judiciaire.
La rentrée scolaire ne sera pas joyeuse pour O. Sène et son fils. Pour pouvoir payer les frais d’inscription, ce père de famille a tenté une solution illégale qui lui a coûté cher.
En septembre dernier, O. Sène s’est introduit chez une dame sous prétexte que son téléphone était éteint. Il a demandé à emprunter l’appareil pour passer un appel urgent… et ne l’a jamais rendu. Il a rapidement revendu le téléphone sur le marché noir de Mbour pour 35 000 FCfa.
La victime a porté plainte immédiatement. La police, après enquête, a retrouvé le voleur et récupéré le téléphone. Jugé pour vol, O. Sène a été condamné à six mois de prison ferme.
Cette affaire illustre les risques liés au désespoir et rappelle que les solutions illégales entraînent des conséquences lourdes, non seulement pour les auteurs, mais aussi pour leurs proches.
L’affaire Ngoné Saliou Diop franchit une nouvelle étape. Après l’audition des plaignants samedi, la journaliste est convoquée ce lundi à la Division spéciale de la cybercriminalité (DSC).
Selon Seneweb, cette convocation fait suite à une plainte déposée pour propos offensants tenus le 30 septembre dernier lors d’une émission sur la plateforme Sans Limites.

Les déclarations, jugées injurieuses et discriminatoires envers la communauté pulaar, ont suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux.
Le procureur Ibrahima Ndoye a confié le dossier à la DSC après la plainte déposée par Me Abou Alassane Diallo, pour le compte du Collectif pour la Défense de la Cohésion Nationale, qui regroupe plusieurs organisations dont ARP Tabital Pulaagu, Kisal Deeyirde Pulaagu et le MEEF.
Cette affaire remet au cœur du débat la responsabilité des acteurs médiatiques et les limites du discours public dans l’espace numérique sénégalais.
Affaire à suivre ce lundi…
Ce samedi aux environs de 18 heures, Mahmadan Sèye, âgé de 7 ans, a tragiquement perdu la vie par noyade près du marché de Nguiranène, à Touba. L’enfant, qui revenait de l’école, a été surpris par les eaux en furie causées par les récentes pluies.
L’enfant revenait de son école coranique lorsqu’il s’est aventuré dans une zone inondée, connue pour abriter des poissons vivants. Selon des témoins, il aurait tenté de pêcher avant de glisser et de disparaître dans les eaux.
Alertés, les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus et ont repêché le corps sans vie de l’enfant, transporté ensuite à la morgue de l’hôpital Matlabul Fawzeini de Touba.
Ce drame relance les inquiétudes sur les dangers que représentent les zones inondées pour les enfants, surtout en période de fortes pluies. Les autorités locales appellent à une vigilance accrue pour éviter de nouvelles tragédies.
Le mouvement citoyen Baol Debout continue de se mobiliser pour réclamer justice pour Lissa Tine, une jeune femme originaire de Réfane, disparue depuis le 14 avril 2019. La disparition de Lissa Tine a suscité une vive indignation dans plusieurs localités du Baol, notamment à Réfane, Touba Toul, Lambaye et Bambey.
Selon les témoignages, Lissa Tine s’était rendue à Dakar sur demande de son ex-mari, Modou Yade, et n’a plus donné signe de vie depuis. Malgré des investigations et des témoignages de proches, le procureur de la République avait classé le dossier sans suite, une décision qui a été vivement critiquée par les populations locales.
Chronologie des événements récents
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Avril 2019 : Disparition de Lissa Tine après son déplacement à Dakar pour une rencontre avec Modou Yade.
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Mai 2025 : Organisation de manifestations à Réfane et dans les villages voisins pour réclamer des réponses.
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Mai 2025 : Arrestation de quatre jeunes originaires de Réfane après la destruction du magasin de Modou Yade, accusés d’incendie volontaire et de destruction de biens.
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Mai 2025 : Arrestation de deux journalistes de Réfane TV, Thianar Diouf et Khadim Tine, suite à une convocation pour une interview avec Modou Yade.
Les revendications
Les habitants dénoncent une justice à deux vitesses et exigent des actions concrètes pour élucider la disparition de Lissa Tine. Modou Diouf, président de Baol Debout, a appelé le procureur à s’autosaisir de l’affaire afin de rétablir la confiance des populations dans la justice.
Baol Debout continue de mobiliser la population pour que justice soit rendue et que les responsables de cette disparition soient traduits devant la justice.
Un drame a frappé la région de Sédhiou ce samedi 4 octobre 2025 : D. Ba, 56 ans, berger respecté et père de 22 enfants, a été retrouvé mort au milieu de son troupeau dans le village de Tognataba, commune de Baghère.
Alertée vers 9 heures, la Brigade de proximité de gendarmerie de Tanaff s’est rendue sur les lieux après que le fils de la victime ait fait la macabre découverte. Marié à trois épouses, D. Ba avait pour habitude de surveiller son bétail en forêt jusqu’à minuit. Mais dans la nuit de vendredi à samedi, il ne rentra jamais.
Les constats médicaux révèlent deux blessures par balle : une au ventre et l’autre au flanc arrière droit. Le fusil de chasse calibre 12 mm du berger, retrouvé sur place, contenait sept cartouches de recharge et deux cartouches intactes.
Alors que les premières hypothèses évoquaient un vol de bétail, la famille insiste : aucun bœuf ne manque à l’appel. Ce mystère plane désormais sur les raisons de ce meurtre, et l’enquête se poursuit pour faire toute la lumière sur ce drame rural qui choque la communauté.
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