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Dans un quartier paisible de Thiès, l'affaire défraie la chronique : une dame d’environ soixante-dix ans, identifiée par les initiales A.A.F, est au cœur d’un scandale financier qui secoue un groupe de femmes réunies autour d’une tontine.

Selon les membres de cette association informelle d'épargne, A.A.F avait la charge de garder les fonds collectés pour la ronde hebdomadaire. Mais à la dernière rencontre, surprise et stupeur : elle n’a pas pu remettre l'argent. La somme détournée serait d’environ 800 000 FCFA, voire plus, car une autre enveloppe dont elle détenait la garde n’a pas encore été comptée.
Face à l’insistance des femmes, A.A.F a tenté d’expliquer la situation. D’une voix tremblante, elle a confié qu’elle avait égaré sa pochette contenant les fonds. « J’avais oublié ma pochette en partant à Aiglon. Dedans, il y avait 800 000 francs CFA et une autre enveloppe. Je ne sais même pas combien elle contient, je n'ai pas encore eu le temps de la compter... », a-t-elle déclaré, visiblement confuse.
Pour calmer la tension grandissante, elle a ajouté :
« Laissez-moi un peu de temps. Je vais tout vous rembourser. Je suis un peu souffrante ces jours-ci… »
Un argument qui n’a pas suffi à apaiser les victimes, bien que beaucoup hésitent à saisir la justice à cause de son âge avancé.
« Elle est vieille. Ce n’est pas facile de porter plainte contre une maman de cet âge, mais elle nous a fait beaucoup de mal », confie, amère, une des participantes à la tontine.
Pour l’instant, aucune plainte n’a été déposée officiellement, mais certaines voix appellent à une solution rapide et à un suivi communautaire, afin d’éviter que ce type de détournement ne se reproduise.
Face à l’insistance des femmes, A.A.F a tenté d’expliquer la situation. D’une voix tremblante, elle a confié qu’elle avait égaré sa pochette contenant les fonds. « J’avais oublié ma pochette en partant à Aiglon. Dedans, il y avait 800 000 francs CFA et une autre enveloppe. Je ne sais même pas combien elle contient, je n'ai pas encore eu le temps de la compter... », a-t-elle déclaré, visiblement confuse.
Pour calmer la tension grandissante, elle a ajouté :
« Laissez-moi un peu de temps. Je vais tout vous rembourser. Je suis un peu souffrante ces jours-ci… »
Un argument qui n’a pas suffi à apaiser les victimes, bien que beaucoup hésitent à saisir la justice à cause de son âge avancé.
« Elle est vieille. Ce n’est pas facile de porter plainte contre une maman de cet âge, mais elle nous a fait beaucoup de mal », confie, amère, une des participantes à la tontine.
Pour l’instant, aucune plainte n’a été déposée officiellement, mais certaines voix appellent à une solution rapide et à un suivi communautaire, afin d’éviter que ce type de détournement ne se reproduise.
Jeudi 31 Juillet 2025 | Lat Soukabé Fall
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Une tentative d’enlèvement a semé la panique hier soir à Thiès, aux environs de 19 heures, non loin de la station d’essence située à côté du marché Moussanté.

Selon des témoins, un groupe d’enfants marchait au bord de la route, portant des pots, quand une voiture blanche de marque Ford s’est brusquement arrêtée. L’un des occupants a tenté de faire monter de force un des enfants à l’intérieur du véhicule.
Mais grâce aux cris du garçon et à la réaction rapide des passants, l’enlèvement a été évité de justesse. Pris de panique, les occupants de la voiture ont immédiatement pris la fuite avant l’arrivée des forces de l’ordre.
L’incident a profondément choqué les habitants du quartier, qui demandent une surveillance renforcée dans cette zone très fréquentée, notamment en fin de journée. Une enquête est attendue pour retrouver les auteurs de cette tentative aussi audacieuse et inquiétante.
Mais grâce aux cris du garçon et à la réaction rapide des passants, l’enlèvement a été évité de justesse. Pris de panique, les occupants de la voiture ont immédiatement pris la fuite avant l’arrivée des forces de l’ordre.
L’incident a profondément choqué les habitants du quartier, qui demandent une surveillance renforcée dans cette zone très fréquentée, notamment en fin de journée. Une enquête est attendue pour retrouver les auteurs de cette tentative aussi audacieuse et inquiétante.
La Brigade régionale des stupéfiants de Thiès a encore frappé fort en mettant fin à une opération illicite sur la plage de Mballing, dans le département de Mbour. Selon les informations fournies par la police, les unités locales de lutte contre le trafic de drogue, placées sous l'autorité de l'OCRTIS (Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants), ont saisi sept colis contenant du chanvre indien, pour un poids total de 196 kilogrammes.
À l’arrivée des forces de l’ordre, les présumés trafiquants ont réussi à prendre la fuite, abandonnant la marchandise sur place. Une enquête a été immédiatement ouverte en vue d’identifier les individus en cavale, mais également de remonter la piste de potentiels complices impliqués dans ce réseau.
Cette nouvelle saisie confirme l’intensification des efforts des autorités dans la lutte contre le trafic de stupéfiants dans la région de Thiès, zone régulièrement ciblée par les trafiquants en raison de sa position stratégique.
Cette nouvelle saisie confirme l’intensification des efforts des autorités dans la lutte contre le trafic de stupéfiants dans la région de Thiès, zone régulièrement ciblée par les trafiquants en raison de sa position stratégique.

Le tribunal des flagrants délits de Mbour a été le théâtre d’un procès révélateur des dessous sombres de la traite humaine entre le Nigeria et le Sénégal. À la barre, une femme d'origine nigériane répondait des accusations de proxénétisme et d’exploitation de trois jeunes filles, toutes issues de son propre pays.

Selon les éléments du dossier, la prévenue aurait organisé l’arrivée des victimes sur le territoire sénégalais en finançant leur voyage, avant de les contraindre à se prostituer à Mbour dans des conditions extrêmement dures. L'une
Selon les éléments du dossier, la prévenue aurait organisé l’arrivée des victimes sur le territoire sénégalais en finançant leur voyage, avant de les contraindre à se prostituer à Mbour dans des conditions extrêmement dures. L'une des jeunes filles a brisé le silence à l’audience, révélant l’enfer vécu au quotidien.
Interrogée à son tour, la mise en cause n’a pas nié les faits, mais a tenté de les justifier en évoquant sa situation familiale.
Cette affaire remet sur la table la question de l’exploitation sexuelle des femmes migrantes en situation irrégulière, souvent attirées par de fausses promesses et livrées à des réseaux sans scrupules. Elle met également en lumière la nécessité d’un renforcement de la coopération régionale pour lutter contre les filières de traite transfrontalière.
Selon les éléments du dossier, la prévenue aurait organisé l’arrivée des victimes sur le territoire sénégalais en finançant leur voyage, avant de les contraindre à se prostituer à Mbour dans des conditions extrêmement dures. L'une des jeunes filles a brisé le silence à l’audience, révélant l’enfer vécu au quotidien.
« Elle nous obligeait à lui verser 20 000 francs CFA par jour, quoi qu’il arrive. Même lorsque nous étions malades ou très fatiguées, il fallait aller dans la rue pour chercher cet argent. Si l’une de nous refusait de sortir ou de travailler, elle nous battait. »La victime a également évoqué un climat de peur et d’intimidation permanent, où toute tentative de désobéissance se soldait par des violences physiques et des menaces. Elle a déclaré que leur passeport avait été confisqué dès leur arrivée, les privant ainsi de toute liberté de mouvement.
Interrogée à son tour, la mise en cause n’a pas nié les faits, mais a tenté de les justifier en évoquant sa situation familiale.
« J’ai quatre enfants au Nigeria. Je dois les nourrir, les envoyer à l’école. J’ai dépensé 2 500 000 francs CFA pour faire venir ces filles au Sénégal. Elles doivent me rembourser cet argent. Je ne les ai pas forcées à venir. »Une défense qui n’a pas convaincu le procureur, qui a rappelé la gravité des charges retenues contre elle, insistant sur le caractère organisé et lucratif de son activité. Il a requis une peine de cinq ans de prison ferme, assortie d'une interdiction définitive du territoire sénégalais.
« Ce que cette dame a fait est inacceptable. Elle a organisé un véritable trafic humain sous couvert d’une dette qu’elle prétend devoir recouvrer. Elle a exploité la vulnérabilité de ces jeunes filles, en les transformant en machines à sous. La justice doit envoyer un signal fort. »Le tribunal, après avoir écouté les différentes parties, a décidé de mettre l’affaire en délibéré. Le verdict est attendu le lundi 29 juillet prochain.
Cette affaire remet sur la table la question de l’exploitation sexuelle des femmes migrantes en situation irrégulière, souvent attirées par de fausses promesses et livrées à des réseaux sans scrupules. Elle met également en lumière la nécessité d’un renforcement de la coopération régionale pour lutter contre les filières de traite transfrontalière.
Dans les rues discrètes de Thiès, un phénomène discret mais croissant attire l’attention des autorités et des acteurs sociaux : la prostitution déguisée, souvent dissimulée derrière des activités anodines ou numériques. Si autrefois la prostitution se pratiquait à visage découvert dans certaines zones tolérées, elle prend aujourd’hui des formes nouvelles, plus subtiles, plus numériques.

Des réseaux sociaux au lieu de la rue De jeunes femmes, souvent âgées de 17 à 30 ans, utilisent Facebook, TikTok, Snapchat ou WhatsApp pour proposer des services érotiques en ligne. Des discussions flirtent rapidement avec des propositions tarifées, parfois déguisées en simple "compagnie" ou "massage à domicile". Les gains peuvent atteindre 50 000 francs CFA par jour, selon des témoignages recueillis anonymement. "Ce ne sont plus des filles de rue, mais des profils bien habillés sur Instagram. Elles se vendent avec élégance, mais l’objectif est le même", confie un résident du quartier Cité Pilot. Les faux salons de beauté et de massage Dans certains quartiers résidentiels récents, des salons de beauté ou de massage apparaissent sans autorisation ni réelle activité professionnelle.
Ces établissements ne proposent parfois qu’un service apparent : le reste se déroule à huis clos. Cette forme de prostitution déguisée reste difficile à prouver, sauf lors de descentes ciblées. Un cadre légal clair, mais difficile à appliquer. Au Sénégal, la prostitution est légale et encadrée, à condition que la travailleuse du sexe : soit âgée de 21 ans minimum, soit enregistrée auprès des services sanitaires, détienne un carnet de santé régulièrement mis à jour. Toute forme de proxénétisme, sollicitation publique, ou activité déguisée est illégale.
Or, les prostituées en ligne ne respectent souvent aucune de ces règles, ce qui les expose à des poursuites… mais aussi à des abus. Un enjeu de santé et de société Cette évolution silencieuse inquiète : Les autorités sanitaires, face au risque d’IST non contrôlées ; Les familles, souvent ignorantes de la double vie de certaines jeunes ; Les ONG, qui alertent sur la précarité économique et les risques d’exploitation sexuelle des mineures. Appel à une réponse concertée Les acteurs locaux – autorités municipales, leaders religieux, services sociaux – appellent à une réponse collective, mêlant : Éducation sexuelle et sensibilisation dans les établissements scolaires, Renforcement des contrôles sur les établissements suspects, Encadrement numérique, pour surveiller les pratiques sur les réseaux.
Témoignage anonyme : "C’est devenu un métier comme un autre pour certaines filles. C’est discret, rapide, et bien payé. Mais elles ne réalisent pas qu’elles jouent avec leur santé et leur dignité." La prostitution déguisée à Thiès ne crie pas haut et fort sa présence, mais elle avance à pas feutrés, alimentée par les réseaux sociaux et les failles économiques. Face à cela, le silence social devient complice. Il est temps d’ouvrir le débat, sans jugement mais avec lucidité.
Ces établissements ne proposent parfois qu’un service apparent : le reste se déroule à huis clos. Cette forme de prostitution déguisée reste difficile à prouver, sauf lors de descentes ciblées. Un cadre légal clair, mais difficile à appliquer. Au Sénégal, la prostitution est légale et encadrée, à condition que la travailleuse du sexe : soit âgée de 21 ans minimum, soit enregistrée auprès des services sanitaires, détienne un carnet de santé régulièrement mis à jour. Toute forme de proxénétisme, sollicitation publique, ou activité déguisée est illégale.
Or, les prostituées en ligne ne respectent souvent aucune de ces règles, ce qui les expose à des poursuites… mais aussi à des abus. Un enjeu de santé et de société Cette évolution silencieuse inquiète : Les autorités sanitaires, face au risque d’IST non contrôlées ; Les familles, souvent ignorantes de la double vie de certaines jeunes ; Les ONG, qui alertent sur la précarité économique et les risques d’exploitation sexuelle des mineures. Appel à une réponse concertée Les acteurs locaux – autorités municipales, leaders religieux, services sociaux – appellent à une réponse collective, mêlant : Éducation sexuelle et sensibilisation dans les établissements scolaires, Renforcement des contrôles sur les établissements suspects, Encadrement numérique, pour surveiller les pratiques sur les réseaux.
Témoignage anonyme : "C’est devenu un métier comme un autre pour certaines filles. C’est discret, rapide, et bien payé. Mais elles ne réalisent pas qu’elles jouent avec leur santé et leur dignité." La prostitution déguisée à Thiès ne crie pas haut et fort sa présence, mais elle avance à pas feutrés, alimentée par les réseaux sociaux et les failles économiques. Face à cela, le silence social devient complice. Il est temps d’ouvrir le débat, sans jugement mais avec lucidité.
Dans un quartier périphérique de Thiès, Arame, aujourd’hui âgée de 28 ans, s'assoit à l'ombre d’un manguier. Son regard est fatigué, mais digne. Mariée de force à 15 ans, elle est aujourd’hui mère de six enfants. Son quotidien est rythmé par les cris des plus jeunes, les tâches ménagères, et des douleurs physiques persistantes qui ne la quittent plus.

"Je n’étais qu’une enfant. Je ne savais même pas ce que signifiait être épouse ou mère. Mais mes parents ont décidé pour moi. Ils pensaient que c’était mieux que je me marie jeune, pour ne pas ‘déshonorer’ la famille", raconte-t-elle d’une voix douce. Arame a quitté l’école en classe de 4e. À peine un an plus tard, elle était enceinte de son premier enfant. Sans suivi médical adéquat, l’accouchement a été long, difficile et traumatisant. Depuis, son corps souffre de séquelles : douleurs pelviennes, fatigue chronique, problèmes gynécologiques."J’ai eu mes six enfants en moins de 10 ans.
Mon corps est usé. Parfois, je n’arrive même plus à me lever du lit." Un phénomène encore trop répandu. Le mariage précoce reste une réalité dans plusieurs régions du Sénégal, notamment à Thiès, malgré les lois en vigueur. Selon l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), plus de 30% des filles sont mariées avant l’âge de 18 ans. Pour l’imam du quartier, le phénomène est aussi lié à des traditions et à une méconnaissance des conséquences : > "Nous pensons parfois que marier tôt nos filles les protège. Mais en réalité, cela les expose à des souffrances énormes, surtout sur le plan de la santé et de l’éducation." --- Des conséquences dramatiques Le docteur Diouf, gynécologue dans un hôpital à Thiès, confirme que les cas comme celui de Arame sont fréquents : "Le corps d’une adolescente n’est pas prêt pour porter une grossesse.
On observe des complications : fistules obstétricales, fausses couches, dépressions post-partum, et parfois même des décès." En plus des problèmes de santé, le mariage précoce prive les filles de leur droit fondamental à l’éducation, les enfermant souvent dans un cycle de pauvreté. --- Des voix s’élèvent Des ONG locales, comme Voix des Filles de Thiès, mènent des campagnes de sensibilisation pour retarder l’âge du mariage et encourager la scolarisation des filles. Aminata, éducatrice communautaire, est catégorique :"Chaque fille a le droit de grandir, d’étudier, de choisir son destin. Ce n’est qu’ainsi qu’on pourra briser le cercle du mariage précoce." L'espoir malgré tout Aujourd’hui, malgré ses douleurs, Arame veut que ses filles aient un avenir différent. Elle les envoie toutes à l’école et participe activement aux réunions de sensibilisation dans le quartier. "Je ne veux pas que mes filles vivent ce que j’ai vécu. Elles doivent avoir le choix. Le mariage viendra, mais au bon moment, quand elles seront prêtes."
Mon corps est usé. Parfois, je n’arrive même plus à me lever du lit." Un phénomène encore trop répandu. Le mariage précoce reste une réalité dans plusieurs régions du Sénégal, notamment à Thiès, malgré les lois en vigueur. Selon l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), plus de 30% des filles sont mariées avant l’âge de 18 ans. Pour l’imam du quartier, le phénomène est aussi lié à des traditions et à une méconnaissance des conséquences : > "Nous pensons parfois que marier tôt nos filles les protège. Mais en réalité, cela les expose à des souffrances énormes, surtout sur le plan de la santé et de l’éducation." --- Des conséquences dramatiques Le docteur Diouf, gynécologue dans un hôpital à Thiès, confirme que les cas comme celui de Arame sont fréquents : "Le corps d’une adolescente n’est pas prêt pour porter une grossesse.
On observe des complications : fistules obstétricales, fausses couches, dépressions post-partum, et parfois même des décès." En plus des problèmes de santé, le mariage précoce prive les filles de leur droit fondamental à l’éducation, les enfermant souvent dans un cycle de pauvreté. --- Des voix s’élèvent Des ONG locales, comme Voix des Filles de Thiès, mènent des campagnes de sensibilisation pour retarder l’âge du mariage et encourager la scolarisation des filles. Aminata, éducatrice communautaire, est catégorique :"Chaque fille a le droit de grandir, d’étudier, de choisir son destin. Ce n’est qu’ainsi qu’on pourra briser le cercle du mariage précoce." L'espoir malgré tout Aujourd’hui, malgré ses douleurs, Arame veut que ses filles aient un avenir différent. Elle les envoie toutes à l’école et participe activement aux réunions de sensibilisation dans le quartier. "Je ne veux pas que mes filles vivent ce que j’ai vécu. Elles doivent avoir le choix. Le mariage viendra, mais au bon moment, quand elles seront prêtes."
Un accident s’est produit au niveau du rond-point du Stade Lat Dior à Thiès, faisant un mort — un vendeur — et plusieurs blessés.

Face à la polémique qui enfle autour des conditions d’installation de la foire située à proximité, les responsables rejettent en bloc les accusations. Ils affirment que les allégations selon lesquelles « la foire ne dispose pas de toilettes » ou que « les conditions sont mauvaises » sont infondées. Baye Kara, l’un des responsables, précise : « Certains disent que les conditions ne sont pas bonnes ici, ce qui est totalement faux. Ce qui s’est passé, c’est la volonté de Dieu. » Du côté des riverains et des témoins, la cause de ces drames serait plutôt liée à l’emplacement même de la foire. « La place d’une foire, ce n’est pas ici », estime Sidi Sow, un habitant du quartier. Yacine Thiam, vendeuse installée au bord de la route, abonde dans le même sens : « Ce genre d’accidents arrive souvent ici. Même moi qui travaille ici, je ne me sens pas en sécurité. » Ce nouveau drame relance ainsi le débat sur la pertinence de maintenir une foire à proximité d’un axe aussi fréquenté et dangereux.
« Cela fait bientôt quatre ans que je suis mariée. Au début, je croyais que j’allais construire un foyer paisible, avec de l’amour et du respect, mais très tôt, tout s’est transformé en cauchemar.

Dès la première année de mariage, j’ai commencé à subir des maltraitances de la part de ma belle-mère et de la famille de mon mari. Pourtant, nous sommes parents, nous partageons les mêmes liens de sang et de respect, mais au lieu de trouver du soutien, j’ai trouvé la douleur. À bout de force, j’en ai parlé à ma mère. Elle est venue pour essayer de calmer la situation, pensant qu’avec le dialogue, les choses s’arrangeraient. Mais depuis ce jour, tout est devenu encore pire. La haine est devenue plus forte, les humiliations plus fréquentes. Chaque jour, je me bats pour garder mon sang-froid et supporter ce qu’on me fait subir.
Mon mari, lui, est à l’étranger. Il n’est pas là pour voir ce que je vis. Quand j’essaie de lui ouvrir mon cœur, de lui raconter mes souffrances, il ne garde rien pour lui. Il rapporte tout à sa mère. Au lieu de me protéger, il alimente leur colère contre moi. Je me sens trahie, abandonnée. Il m’arrive de rester des heures à pleurer seule dans ma chambre. Parfois, je pense à en finir avec ma vie, tellement je me sens prisonnière de cet enfer. Je n’en peux plus de vivre dans la peur, l’humiliation et la solitude. Je suis fatiguée, épuisée moralement et physiquement.
Tout ce que je veux, c’est qu’on me laisse vivre en paix. Je ne demande pas la richesse ni les honneurs, juste un foyer où je peux me sentir en sécurité, respectée et aimée. Mais aujourd’hui, ce rêve semble si loin… À toutes celles et ceux qui liront mon histoire, sachez que derrière chaque sourire d’une femme mariée, il y a parfois une douleur qu’elle cache pour ne pas briser son foyer ou être jugée. Soutenez vos sœurs, vos filles, vos amies. Écoutez-les. Aidez-les à retrouver confiance et force pour se relever.”
Mon mari, lui, est à l’étranger. Il n’est pas là pour voir ce que je vis. Quand j’essaie de lui ouvrir mon cœur, de lui raconter mes souffrances, il ne garde rien pour lui. Il rapporte tout à sa mère. Au lieu de me protéger, il alimente leur colère contre moi. Je me sens trahie, abandonnée. Il m’arrive de rester des heures à pleurer seule dans ma chambre. Parfois, je pense à en finir avec ma vie, tellement je me sens prisonnière de cet enfer. Je n’en peux plus de vivre dans la peur, l’humiliation et la solitude. Je suis fatiguée, épuisée moralement et physiquement.
Tout ce que je veux, c’est qu’on me laisse vivre en paix. Je ne demande pas la richesse ni les honneurs, juste un foyer où je peux me sentir en sécurité, respectée et aimée. Mais aujourd’hui, ce rêve semble si loin… À toutes celles et ceux qui liront mon histoire, sachez que derrière chaque sourire d’une femme mariée, il y a parfois une douleur qu’elle cache pour ne pas briser son foyer ou être jugée. Soutenez vos sœurs, vos filles, vos amies. Écoutez-les. Aidez-les à retrouver confiance et force pour se relever.”
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