|
Le Portail de Thiès sur le Web
|
|
COMMUNIQUÉ GUEUM SA BOPP « LES JAMBAARS » SOUTIENT LA CAUSE DES ÉTUDIANTS
03/12/2025
Thiès : Babacar Diop lance les grands travaux
23/11/2025
Thiès : Deux Nouvelles Machines d’Imagerie Médicale Modernisent l’Hôpital Régional Amadou Sakhir Ndiéguéne
23/11/2025
Réforme hospitalière : Dr Fatou Mbaye Sylla explique les enjeux de la nouvelle réorganisation après 26 ans d’attente
17/11/2025
Deux Hommes de Valeur se Rencontrent à Thiès : Abdoulaye Dièye et Habib Vitin scellent une vision commune pour la Ville
16/11/2025
Société sur Thies info
Le procès du braquage survenu à Thiès en 2021 continue de retenir l’attention, tant par la gravité des faits que par le nombre de personnes mises en cause. Neuf individus sont poursuivis pour leur participation présumée à cette attaque nocturne qui a viré au drame.
Selon l’acte d’accusation, les faits ont visé le domicile de A. Sall, Sénégalais vivant aux États-Unis, peu après son retour au pays. Les assaillants auraient ciblé ses biens, notamment des moutons ainsi qu’une moto-pompe, avant que l’opération ne dégénère.
L’enquête révèle que l’épouse de la victime aurait été violemment agressée, subissant des actes de torture et des abus. Alerté par les cris, O. Bassène, voisin du couple, a tenté de lui porter secours. Il a été atteint par balle lors de l’attaque et a succombé à ses blessures, faisant basculer l’affaire dans une dimension criminelle majeure.
Les investigations menées par les forces de défense et de sécurité ont permis d’identifier et d’interpeller neuf présumés malfaiteurs, dont les noms suivants figurent dans la procédure :
-
A. B. Sow, interpellé ultérieurement avec du chanvre indien en sa possession,
-
M. Ka,
-
M. Sow,
-
A. Ka,
-
A. Sow,
-
A. R. Diop,
-
D. Sow,
-
B. Diop,
-
ainsi qu’un autre suspect déjà mentionné dans le dossier.
Parmi les mis en cause figure également A. Sow, gardien du domicile, soupçonné par les enquêteurs d’avoir facilité l’attaque en fournissant des informations sur les lieux et les habitudes de la famille.
À la barre, les accusés nient toute participation à la mort de O. Bassène, affirmant ne pas être les auteurs du tir mortel. La défense conteste la responsabilité individuelle et soutient que l’auteur du coup de feu n’a pas été formellement identifié.
Le ministère public, pour sa part, estime que les faits s’inscrivent dans le cadre d’une action criminelle concertée, engageant la responsabilité pénale de l’ensemble des participants. Compte tenu de la violence des faits, du décès d’un civil venu porter secours et des sévices infligés, le procureur a requis la réclusion criminelle à perpétuité contre les principaux accusés.
Ce dossier, l’un des plus lourds jugés à Thiès ces dernières années, demeure emblématique des défis posés par le grand banditisme et de l’exigence de fermeté attendue de la justice.
À Pambal, localité de la commune de Serif Pengou, un conflit foncier secoue la population depuis dix ans. Les habitants revendiquent leurs terres dans le cadre d’une collaboration avec des investisseurs privés, précisant qu’il ne s’agissait pas d’une vente, mais d’un partenariat pour exploiter certaines parcelles.
Malheureusement, ce partenariat n’a pas permis aux habitants de cultiver leurs terrains pendant trois années consécutives, période pendant laquelle la population a été privée de ses principales sources de revenus agricoles. En compensation, les autorités avaient versé 10 millions de francs CFA aux riverains.
Cette année, certains habitants ont décidé de reprendre la culture de leurs terres, estimant agir dans le cadre de leurs droits et de l’accord initial. Cependant, cette initiative a déclenché de nouvelles tensions avec les parties prenantes du partenariat, et les habitants ont été convoqués au tribunal de Thiès. Cette convocation vise à clarifier le statut légal des parcelles et à déterminer si la reprise des cultures était conforme aux accords établis.
Les habitants dénoncent un manque de transparence dans la gestion de la collaboration et estiment que leurs droits fonciers doivent être pleinement respectés. Selon eux, la situation illustre les difficultés auxquelles les populations rurales sont confrontées lorsqu’elles collaborent avec des investisseurs, notamment en termes de suivi et de protection des droits sur leurs terres.
Actuellement, la tension reste palpable à Pambal. La population espère une intervention rapide des autorités supérieures pour régler ce conflit de longue date et garantir que leurs droits fonciers ne soient pas bafoués. Les habitants insistent sur le fait qu’ils ne cherchent pas à nuire aux investisseurs, mais réclament simplement justice et le respect de leurs terres, héritage de plusieurs générations.
Un grave accident s’est produit ce matin sur la route près de Dalal Xel, au niveau du croisement Keur Saïb Ndoye, impliquant un scooter et un taxi. Le conducteur du scooter, un électricien, a été évacué d’urgence à l’hôpital.
Selon des témoins présents sur les lieux, le taximan n’aurait pas respecté le code de la route, ce qui serait à l’origine de la collision. Les forces de l’ordre se sont rapidement rendues sur place pour sécuriser la zone et effectuer les premières constatations, tandis qu’une enquête a été ouverte pour déterminer les responsabilités exactes.
Les riverains de cette zone très fréquentée ont exprimé leur mécontentement et leur inquiétude face à la dangerosité de ce croisement. Plusieurs habitants ont souligné que des excès de vitesse sont fréquents et que des accidents se produisent régulièrement.
En conséquence, la population réclame l’installation urgente de dos d’âne et d’une meilleure signalisation afin de prévenir d’autres drames. « Ce croisement est devenu un véritable piège pour les deux-roues et les piétons. Il faut agir avant qu’il ne soit trop tard », a déclaré un habitant.
Les habitants interpellent désormais la mairie et les autorités locales pour qu’elles mettent en place des mesures de sécurité routière adaptées, notamment des ralentisseurs, une meilleure signalisation et une surveillance renforcée.
En attendant les conclusions officielles de l’enquête, cet accident rappelle une nouvelle fois la nécessité de sensibiliser les conducteurs et de sécuriser les axes routiers à risque dans la ville de Thiès.
Un grave accident de la circulation a endeuillé la commune de Méouane, dans le département de Tivaouane, dans la nuit du lundi au mardi. Le drame s’est produit à Thinou Mbarik, sur la route nationale n°2 (RN2), à hauteur du passage à niveau de Grande Côte Opérations (GCO).
Selon des informations confirmées par une source sécuritaire et relayées par l’Agence de presse sénégalaise (APS), un véhicule de marque Peugeot est entré en collision avec une charrette hippomobile. Le choc a été d’une extrême violence.
Grièvement blessé, le conducteur de la charrette a été rapidement pris en charge par les sapeurs-pompiers, puis évacué au centre de santé de Méckhé avant d’être transféré à l’hôpital Mame Abdou Aziz Dabakh. Malgré les efforts du personnel médical, la victime a succombé à ses blessures peu après son admission en service de réanimation.
Le conducteur du véhicule impliqué a été interpellé et placé en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Méckhé. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de cet accident mortel.
Cet incident relance le débat sur la cohabitation dangereuse entre véhicules motorisés et charrettes hippomobiles sur certains axes routiers du pays, notamment sur la RN2, souvent empruntée par des usagers aux modes de transport très différents.
La gendarmerie nationale sénégalaise a mis en échec une nouvelle tentative d’émigration irrégulière par voie maritime, conduisant à l’interpellation de 110 personnes qui tentaient de rejoindre l’Europe en passant par la Gambie.
Les faits se sont déroulés dans la nuit du lundi 8 au mardi 9 décembre 2025, au large des côtes de la région de Fatick. Alertées à temps, les forces de l’ordre ont mené une opération coordonnée qui a permis d’intercepter les candidats à l’exil avant leur départ effectif.
Cette intervention a été conduite par la brigade territoriale de Fimela, avec l’appui de l’Escadron de Surveillance et d’Intervention (ESI) de Fatick. Elle s’inscrit dans le cadre du dispositif renforcé de lutte contre l’émigration clandestine mis en place par les autorités sénégalaises, particulièrement dans les zones côtières jugées sensibles.
Cet énième démantèlement d’un réseau ou tentative de départ souligne la persistance du phénomène migratoire irrégulier dans le centre-ouest du pays, malgré les multiples opérations de sécurisation et les campagnes de sensibilisation. Les personnes interpellées ont été placées à la disposition des autorités compétentes pour les besoins de l’enquête.
Les éléments du poste de police de Diamaguène Sicap Mbao ont procédé à l’arrestation d’une femme accusée d’avoir dérobé trois millions de francs CFA à sa patronne. La suspecte a été placée en garde à vue.
Employée comme domestique depuis près d’un an, elle était chargée de l’entretien de la chambre de son employeuse. Des soupçons de petits larcins avaient déjà été évoqués par le passé, sans qu’aucune preuve ne permette d’engager des poursuites. La disparition récente d’une somme importante a toutefois conduit la victime à saisir la police.
L’enquête ouverte a permis de retracer les mouvements financiers de la mise en cause. Selon les enquêteurs, elle aurait utilisé son wallet électronique pour effectuer plusieurs transferts d’argent. Une partie des fonds aurait été envoyée à son compagnon, actuellement en fuite, afin de financer l’aménagement d’une chambre à coucher et d’autres projets. D’autres sommes auraient été transférées à sa sœur aînée domiciliée à Thioubène, tandis que le reste aurait servi à l’achat de vêtements et d’objets de valeur.
Le présumé complice fait désormais l’objet de recherches actives. La suspecte, quant à elle, demeure en garde à vue, tandis que les investigations se poursuivent pour récupérer l’intégralité des fonds et établir toutes les responsabilités dans cette affaire.
La justice sénégalaise franchit une nouvelle étape dans l’affaire très médiatisée de « Keur Yeurmandé ». La Chambre criminelle a en effet décidé le renvoi en jugement de Ndella Madior Diouf ainsi que des autres personnes impliquées dans ce dossier, marquant le début d’une phase cruciale pour l’enquête judiciaire.
Selon les informations officielles, le procès est fixé au 13 janvier 2026. À cette date, les mis en cause devront répondre devant la juridiction des faits qui leur sont reprochés. L’affaire avait suscité une attention particulière de l’opinion publique en raison de ses enjeux sensibles et du nombre de personnes impliquées.
Cette décision de la Chambre criminelle intervient après plusieurs mois d’investigations et de débats juridiques autour des accusations portées dans le cadre de ce dossier. Le déroulement du procès sera suivi de près par les médias et la population, impatients de connaître la suite des événements dans ce dossier qui a déjà fait couler beaucoup d’encre.
À Malicounda Extension, une affaire de vol domestique aux allures de trahison de confiance est actuellement examinée par la justice. En cause, M. Diatta, 25 ans, employée de maison depuis seulement deux mois chez A.R. Andrad, un ancien militaire français établi dans la localité.
Profitant de l’absence de ses employeurs, la jeune femme aurait dérobé 50 000 FCFA en espèces ainsi qu’une boîte à bijoux contenant plusieurs colliers en or, estimés à 1,5 million FCFA. L’ensemble sera écoulé pour seulement 100 000 FCFA. Pour ces faits, le parquet a requis deux ans de prison, dont un an ferme.
D’après les informations rapportées par L’Observateur, les faits se sont produits le 8 novembre. Ce jour-là, la famille Andrad était absente du domicile. Chargée des travaux ménagers, M. Diatta quitte la terrasse qu’elle nettoyait pour se rendre discrètement dans la chambre conjugale.
Elle fouille l’armoire, s’empare de l’argent liquide et de la boîte à bijoux, puis transporte le butin dans sa chambre. Séduite par la valeur des objets, elle décide d’agir sans délai.
Avant le retour des propriétaires, l’accusée se rend à Saly Portudal, puis au marché central de Mbour, où elle revend les bijoux pour 100 000 FCFA, une somme très inférieure à leur valeur réelle.
Les 50 000 FCFA en espèces sont aussitôt utilisés pour l’achat d’un téléphone iPhone.
Le lendemain, elle se présente à son lieu de travail comme si de rien n’était.
Mais A.R. Andrad constate rapidement le désordre dans sa chambre. À la première confrontation, M. Diatta passe aux aveux, reconnaissant l’intégralité des faits et détaillant l’usage fait du butin.
Elle est immédiatement remise à la Brigade de gendarmerie de Malicounda, puis déférée au parquet de Mbour et placée sous mandat de dépôt.
À l’audience du Tribunal d’instance, la prévenue revient sur ses déclarations. Après avoir affirmé ne plus se souvenir du receleur, elle finit par en donner le nom, sans pouvoir indiquer son adresse ni permettre son identification.
Cette situation empêche toute récupération des bijoux, auxquels la victime attachait une forte valeur sentimentale, les ayant hérités de ses parents. Malgré cette perte, l’ancien militaire a indiqué pardonner son ex-employée et n’a réclamé aucun dédommagement.
Au regard des aveux et de la gravité des faits, le parquet a requis deux ans d’emprisonnement, dont un an ferme.
Le verdict est attendu le 18 décembre.
Actualité à Thiès
Un faux agent des Douanes seme la panique à Sédhiou avant d’être arrêté
Thiès valide un budget de 8 milliards et renforce sa candidature pour la Fête nationale 2026
Actualités
Opération de sécurisation à Kédougou : cinq individus arrêtés et du matériel saisi dans des sites d’orpaillage non autorisés
Budget 2026 du ministère de l’Intérieur : plus de 220 milliards FCFA consacrés à la sécurité et à la gestion publique
Service Commercial: 772150237 - Email: seyelatyr@hotmail.com












