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Société sur Thies info
La commune de Thiadiaye est de nouveau ébranlée par une affaire de violences familiales d’une rare gravité. Latyr S, cultivateur, marié et père de sept enfants, vient une fois de plus d’être placé devant les juges pour avoir agressé son père âgé de 72 ans.
Tout juste libéré après avoir purgé trois mois de prison pour avoir battu son propre père, Latyr S. est retombé dans ses anciens démons. Connu dans le quartier pour ses excès liés à l’alcool et à la drogue, l’homme de la quarantaine est décrit comme violent, imprévisible et dangereux.
Au mois d’octobre, alors que son père Ndane Sène se reposait paisiblement dans la cour familiale, Latyr l’aurait attaqué sans raison apparente. Le vieil homme, déjà fragile et ayant du mal à marcher, a été roué de coups malgré ses appels au secours.
En tentant d’alerter le voisinage, le septuagénaire a été rattrapé puis violemment malmené, chutant plusieurs fois. Ce sont finalement les enfants du quartier et quelques riverains qui ont pu le tirer des mains de son fils.
Face à la répétition des violences et craignant pour sa vie, Nd Sène a pris une décision extrême : fuir son propre domicile pour se réfugier à la Brigade de gendarmerie de Thiadiaye. Il y a déposé plainte, décrivant un calvaire devenu quotidien.
Latyr S. a été immédiatement interpellé, placé en garde à vue puis déféré avant d’être envoyé sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Mbour.
Jeudi dernier, l’homme comparaissait à nouveau pour des faits identiques à ceux qui l’avaient déjà conduit derrière les barreaux. À la barre, il a tenté de minimiser les accusations, tout en reconnaissant avoir agi sous l’effet de l’alcool et de la drogue.
Malgré la gravité des faits et les précédentes condamnations, Latyr S. continuait de vivre sous le même toit que son père, avec sa femme et leurs sept enfants. Selon Ndane Sène, les menaces de mort et les agressions physiques sont fréquentes et connues de toute la communauté.
Face à cette récidive flagrante, le procureur de la République a adopté une position ferme. Il a dénoncé « un comportement devenu insoutenable » et exigé une application rigoureuse de la loi.
Le verdict est attendu le jeudi 27 novembre 2025. Une décision très attendue par les habitants de Thiadiaye, lassés par cette spirale de violences.
Thiès s’est réveillée sous le choc ce matin après la découverte du corps sans vie d’un individu dans un champ situé derrière les habitations du quartier des Parcelles Assainies. La nouvelle, confirmée par des sources recueillies sur place, a rapidement semé l’inquiétude parmi les habitants de la zone.
Selon notre source, la dépouille (encore non identifiée) gisait au sol, partiellement dissimulée par les herbes hautes qui bordent ce vaste terrain abandonné. C’est un cultivateur du quartier qui aurait fait la macabre découverte aux premières heures du jour, avant d’alerter les riverains et les autorités.
Quelques minutes plus tard, les sapeurs-pompiers ainsi que les éléments de la police se sont rendus sur les lieux.
Un périmètre de sécurité a été installé, maintenant à distance une foule de curieux, visiblement choqués par la scène.
Les enquêteurs procèdent actuellement aux constats d’usage : relevés d’indices, photographies, examen externe du corps et collecte d’éventuels éléments autour du champ. À ce stade, aucune hypothèse n’est privilégiée ( ni crime, ni accident, ni malaise) et tout dépendra des résultats de l’autopsie.
Le corps sera acheminé vers la morgue de l’hôpital régional de Thiès pour une identification officielle et une autopsie destinée à déterminer les causes exactes du décès. Les habitants du quartier, encore sous le choc, appellent les autorités à sécuriser cet espace isolé souvent fréquenté par des individus de passage, surtout la nuit.
À N’Guinth Station, l’inquiétude grandit d’heure en heure.
Le canal ouvert, envahi d’herbes hautes, rempli d’animaux dangereux et désormais privé de son pont effondré, constitue une menace directe pour le poste de santé du quartier.
Le canal passe juste derrière le poste de santé, séparé seulement par un mur devenu fragile à cause des infiltrations.
Avec l’effondrement du pont et la pression des eaux, ce mur bouge, se fissure et pourrait, selon les habitants, céder à tout moment.
Les herbes hautes qui couvrent les abords du canal empêchent de voir ce qui s’y cache.
Serpents, varans et autres nuisibles circulent à quelques mètres seulement des patients, des femmes enceintes, des enfants et des personnes âgées.
« La nuit, on entend des mouvements derrière le mur, mais on ne voit rien à cause des herbes hautes », explique un habitant.
Avec le pont cassé, l’accès au poste de santé est devenu difficile pour :
les ambulances,
les pompiers,
les véhicules de service,
et même les patients en urgence.
En cas de chute d’un enfant ou d’un malade dans le canal, les secours arriveraient trop tard.
Le canal attire également des individus mal intentionnés.
Un habitant raconte :
« Un jour, un voleur suivi a sauté dedans pour se sauver… »
Si un adulte peut s’y cacher, que dire d’un enfant qui s’en approcherait par accident ?
Les habitants dépassés lancent un appel :
« On a commencé les nettoyages mais nous ne pouvons pas le faire seuls, nous appelons les autorités. »
Ils demandent :
la réhabilitation urgente du pont,
le débroussaillage total,
la sécurisation complète du canal,
la capture des animaux dangereux,
et une protection solide derrière le poste de santé.
Pour les habitants de N’Guinth Station, ce canal n’est plus un simple problème d’assainissement.
C’est désormais une menace sanitaire, sécuritaire et structurelle, prête à causer un drame si rien n’est fait.
Le commissariat d’arrondissement de Jaxaay a enregistré ce mercredi 12 novembre une affaire d’escroquerie d’une ampleur exceptionnelle. S. Dione, 31 ans, commercial pour la société TAMAN SÉNÉGAL – spécialisée dans la distribution de crédits, les transferts d’argent et les unités de valeur (Wave et Free Money) – a été conduit par son supérieur, M. Hatoum, gérant adjoint, pour répondre de détournements portant sur près de 50 millions de francs CFA.
Engagé sous contrat de prestations de service, S. Dione avait la responsabilité de deux zones cruciales pour l’entreprise : Keur Massar et Malika. Son rôle consistait notamment à manipuler, collecter et redistribuer d’importants flux financiers et des unités de valeur électroniques. Une fonction qui exige rigueur et intégrité.
Mais selon les éléments, c’est précisément cette position de confiance que le jeune homme aurait exploitée pour servir ses propres intérêts.
Tout commence trois mois plus tôt. M. Hatoum remarque une chute inexpliquée des commissions destinées à la société. Les chiffres ne collent plus : le volume des transactions déclarées par le commercial ne correspond pas aux revenus perçus.
Déterminé à comprendre ce décalage, le gérant adjoint procède à un inventaire du fonds de roulement remis à Dione. Le verdict tombe comme un couperet :
38 119 500 francs CFA, en cash et en unités de valeur, manquent.
Face au gérant, S. Dione reconnaît immédiatement les faits et signe une reconnaissance de dette. Mais il ne remboursera jamais un seul franc. TAMAN SÉNÉGAL décide alors de saisir la justice.
Le gérant de la station-service Elton de Kolda, Malang Coly, 39 ans, a été placé sous mandat de dépôt après son arrestation par la Division des investigations criminelles (DIC). Il est poursuivi pour détournement de fonds et vol au préjudice de son employeur, pour un montant estimé à 33 millions de francs CFA, selon les informations rapportées par Libération.
Tout serait parti de retards répétés dans les versements que le gérant devait effectuer auprès de la direction générale. Face à ces anomalies, la société Elton a dépêché un contrôleur à Kolda pour un audit complet des comptes et transactions de la station.
Mais à son arrivée, surprise :
Malang Coly avait tout simplement disparu.
Une disparition jugée suffisamment inquiétante pour pousser la direction à alerter immédiatement les forces de l’ordre. La DIC ouvre alors une enquête, et les premiers résultats sont accablants.
Les contrôles effectués ont révélé :
des trous dans les recettes issues des transferts d’argent,
des irrégularités dans les recharges de carburant,
et des écarts importants dans la vente directe de carburant.
Selon les enquêteurs, le gérant aurait mis en place un système de siphonnage progressif des recettes de la station.
Arrêté puis interrogé, Malang Coly reconnaît en partie les faits, mais évalue le montant détourné à 25 millions Fcfa.
Interrogé sur la destination de l’argent et ses motivations, il avance une explication atypique : Il affirme avoir remis l’argent à un “djinn” qui l’aurait « serré la main » et « envoûté ».
Selon lui, cette entité surnaturelle serait à l’origine non seulement de la disparition de l’argent, mais aussi de sa propre fuite au moment du contrôle.
Une justification qui a laissé les enquêteurs… perplexes.
Cette affaire met en lumière :
des défaillances dans la supervision des stations-service,
un manque de contrôle interne régulier,
et une vulnérabilité des circuits financiers des sociétés opérant dans les régions.
Pour Libération, ce cas rappelle la nécessité d’un renforcement de la transparence, de la formation du personnel et de la vigilance face aux comportements suspects.
Les enquêteurs n’excluent pas :
l’existence de complices,
l’implication de réseaux plus larges,
ou la présence d’autres détournements non encore détectés.
Le tribunal devra examiner prochainement l’ensemble des éléments et statuer sur la responsabilité complète du gérant.
En détention préventive, le mis en cause attend son procès.
Le dossier, considéré comme l’un des détournements internes les plus importants enregistrés récemment à Kolda, continue d’alimenter les débats locaux.
Le monde socio-économique de Thiès a connu, ce samedi, un moment fort marqué par une visite de courtoisie du président Habib Vitin auprès du président Abdoulaye Dièye. Une rencontre à haute valeur symbolique, qui s’inscrit dans une dynamique de dialogue, de partenariat et de renforcement des relations institutionnelles au service du développement territorial.
En se rendant auprès du président Abdoulaye Dièye, Habib Vitin a voulu témoigner de son estime et de son attachement aux valeurs de collaboration et d’ouverture. La discussion, franche et cordiale, a porté sur plusieurs sujets d’intérêt commun :
la gouvernance locale,
les projets de modernisation,
le soutien au mouvement associatif,
et la consolidation des initiatives citoyennes.
Les deux responsables ont insisté sur la nécessité de promouvoir un leadership ancré dans la proximité, l’écoute et la co-construction.
Au cœur de la rencontre, les deux présidents ont évoqué de potentielles synergies à mettre en place dans les prochains mois. Il s’agit notamment :
d’initiatives communautaires pour renforcer la cohésion sociale,
d’actions de développement local,
et d’un accompagnement renforcé des jeunes et des acteurs économiques.
Ils ont souligné l’importance d’un travail coordonné pour répondre aux défis contemporains.
Cette visite de courtoisie dépasse le cadre protocolaire : elle traduit une volonté claire de miser sur le dialogue et la solidarité institutionnelle. Dans un contexte marqué par des enjeux sociaux et économiques majeurs, l’échange entre Habib Vitin et Abdoulaye Dièye est perçu comme un message d’unité et d’engagement au service de la collectivité.
Ce qui devait être une nuit de détente dans la localité de Ndiaganiao s’est transformé en scène d’horreur. Lors d’une soirée « Nguel » — ces rassemblements festifs traditionnels — une dispute banale s’est enflammée jusqu'à l’irréparable. Waly Ngom, armé d’un coupe-coupe, s’en serait pris violemment à son voisin Doudou, lui infligeant plusieurs blessures graves.
La soirée battait son plein lorsque les deux hommes ont commencé à se chamailler pour une broutille, selon les témoins. D’autres relatent une tension ancienne entre les deux, liée à une histoire de limite de terrain.
Quoi qu’il en soit, les insultes montent, les esprits s’échauffent, puis Waly disparaît quelques minutes… avant de revenir avec un coupe-coupe.
La foule, affolée, tente d’intervenir, mais le premier coup atteint Doudou à l’épaule. D’autres suivent, le laissant baigner dans son sang.
Il est immédiatement transporté au service d’urgence de Thiès, dans un état critique.
Waly, maîtrisé par les habitants, est remis à la gendarmerie. L’affaire met en lumière un problème alarmant : la circulation incontrôlée des armes blanches dans les villages et petites villes, où les conflits se règlent parfois dans la violence la plus brutale.
Le tribunal de Thiès examine une affaire particulièrement sensible impliquant un homme marié, accusé d’avoir abusé d’une fille mineure. Les faits, rapportés par la famille de la victime, décrivent une situation d’emprise et de manipulation qui aurait duré plusieurs semaines.
Selon la plainte déposée par la famille, la jeune fille, âgée de moins de 16 ans, aurait été approchée à plusieurs reprises par le prévenu, qui lui offrait des cadeaux et lui faisait croire qu’il voulait « l’aider dans ses études ». Profitant de la confiance de l’adolescente, il l’aurait attirée dans une maison inoccupée avant d’abuser d’elle.
Le choc pour la famille est immense. La mère, en larmes, explique devant le tribunal :
« Ma fille ne parle plus, elle ne rit plus. Elle a peur de sortir. Ce qu’il a fait l’a détruite. »
L’accusé, lui, nie tout en bloc. Il affirme que la famille cherche simplement un « prétexte pour soutirer de l’argent ». Mais les témoignages, appuyés par des déclarations concordantes du voisinage, affaiblissent sa défense.
Le parquet requiert 5 ans d’emprisonnement ferme, considérant la gravité des faits et la vulnérabilité de la victime. Le verdict est très attendu, tant l’affaire relance un débat national : l’augmentation des agressions sexuelles sur mineurs et le besoin d’une justice plus rapide et plus stricte.
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