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Société sur Thies info
Un drame familial d’une rare violence s’est produit dans un contexte de mariage arrangé. Une jeune femme enceinte, répudiée par son mari, a perdu son enfant lors d’un accouchement à domicile avant de succomber quelques heures plus tard.
Selon des sources proches de la famille, le mariage avait été arrangé par la mère de la victime, divorcée de son père. L’union, conclue sans réelle stabilité conjugale, aurait rapidement connu des tensions. Malgré sa grossesse, la jeune femme a été répudiée et contrainte de retourner vivre chez sa famille.
Privée d’un suivi médical régulier et affaiblie tant physiquement que psychologiquement, la victime a accouché à domicile dans des conditions difficiles. L’enfant n’a pas survécu à la naissance. L’état de santé de la mère s’est ensuite brutalement détérioré, conduisant à son décès peu après l’accouchement.
Ce drame relance le débat sur la vulnérabilité des femmes enceintes répudiées, particulièrement dans le cadre de mariages arrangés. Des acteurs de la société civile dénoncent l’absence de mécanismes de protection efficaces pour les femmes confrontées à la rupture conjugale durant la grossesse.
Au-delà du choc émotionnel, cette affaire met en lumière les risques sanitaires et sociaux liés aux accouchements non assistés et aux pressions familiales. Elle pose également la question des responsabilités morales et sociales des familles impliquées dans l’organisation de mariages sans garanties suffisantes pour la sécurité des épouses.
Une enquête sociale pourrait permettre de mieux comprendre les circonstances exactes de ce double décès et d’identifier les manquements éventuels. En attendant, cette tragédie rappelle l’urgence de renforcer la sensibilisation sur les droits des femmes, l’accès aux soins maternels et la protection des personnes les plus vulnérables.
Pour offrir un avenir meilleur à sa famille, il a tout sacrifié. Un père de famille, acculé par la pauvreté, a vendu une partie de son troupeau pour la somme de trois millions de francs CFA, fruit de plusieurs années de labeur. Cet argent devait financer le voyage clandestin de ses cinq enfants, dont deux mineurs, vers l’Europe, avec l’espoir qu’ils trouvent du travail en Espagne et puissent, un jour, sortir le reste de la famille de la misère.
Le départ a eu lieu le samedi 6 décembre 2025, depuis Banjul, en Gambie. Entassés dans une pirogue de fortune, les passagers se sont lancés sur l’Atlantique, affrontant des jours d’angoisse, de faim et de lutte contre des flots impitoyables.
Mais le rêve européen s’est transformé en cauchemar. Après plusieurs jours en mer, l’embarcation a échoué au large des côtes mauritaniennes. Les migrants ont été interceptés puis ramenés à terre, mettant brutalement fin à leur périple.
Pour cette famille, le bilan est lourd. Plus de bœufs, plus d’argent, et désormais un profond traumatisme : celui d’avoir frôlé la mort, d’avoir vu ses enfants risquer leur vie dans les eaux sombres de l’Atlantique. Le père, dévasté, se retrouve aujourd’hui sans ressources, face à une réalité encore plus cruelle qu’avant le départ.
Ce drame humain illustre une fois de plus le désespoir qui pousse de nombreuses familles à tout risquer, y compris la vie de leurs enfants, dans l’espoir d’un avenir meilleur au-delà des frontières.
Les services judiciaires de Thiès ont été saisis, ce mercredi 24 décembre 2025, d’une affaire présumée d’extorsion de fonds impliquant M. Boye, âgé de 25 ans. Le mis en cause a été présenté au parquet, où il fait face à des poursuites pour collecte illicite de données à caractère personnel et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs, au préjudice de K. Diallo et Y. Maïga. Les faits se sont déroulés à Diogo.
D’après les investigations menées, K. Diallo avait l’habitude de filmer ses relations intimes avant d’effacer les vidéos. Elle ignorait cependant que ces fichiers demeuraient stockés dans la corbeille de son téléphone portable. Profitant d’un accès à l’appareil, M. Boye aurait découvert plusieurs contenus à caractère intime, rapporte Seneweb.
Il lui est reproché d’avoir récupéré ces vidéos avant de contacter les personnes concernées afin d’exercer un chantage. Pour éviter la diffusion des images sur les réseaux sociaux, les victimes auraient versé des sommes importantes au mis en cause.
L’affaire a été révélée à la suite d’une plainte déposée par K. Diallo et Y. Maïga auprès de la brigade de proximité de Diogo, conduisant à l’arrestation de M. Boye.
Les services judiciaires de Thiès ont été saisis, ce mercredi 24 décembre 2025, d’une affaire présumée de sextorsion impliquant un jeune homme de 25 ans, identifié sous le nom de M. Boye. Le mis en cause a été déféré au parquet pour collecte illicite de données à caractère personnel et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs, des faits commis au préjudice de K. Diallo et Y. Maïga, à Diogo.
Selon les éléments de l’enquête, K. Diallo avait pour habitude d’enregistrer des vidéos de ses relations intimes avant de les supprimer. Elle ignorait toutefois que ces fichiers restaient conservés dans la corbeille de son téléphone portable. Profitant d’un accès à l’appareil, M. Boye aurait découvert plusieurs contenus à caractère intime.
Il est accusé d’avoir récupéré ces vidéos à l’insu des personnes concernées, avant de les contacter pour exercer un chantage. Craignant la diffusion de ces images sur les réseaux sociaux, les victimes auraient versé d’importantes sommes d’argent afin d’éviter leur publication.
L’affaire a éclaté à la suite d’une plainte déposée par K. Diallo et Y. Maïga auprès de la brigade de proximité de Diogo. Les investigations menées ont conduit à l’interpellation de M. Boye.
Placé sous mandat de dépôt, le prévenu devra comparaître le 2 janvier 2026 devant le tribunal des flagrants délits de Thiès, où il répondra des faits qui lui sont reprochés.
La chambre criminelle du tribunal de grande instance de Thiès a examiné, ce mercredi 24 décembre 2025, une affaire de vol aggravé ayant viré au drame dans le village de Keur Madaro, dans le département de Thiès. Le parquet a requis 15 ans de réclusion criminelle contre A. Bâ, poursuivi pour vol en réunion commis la nuit, avec usage d’armes et violences, des faits ayant coûté la vie à l’un de ses présumés complices.
Les faits remontent au mois de mars 2021. Selon l’acte d’accusation, un groupe d’individus se serait rendu de nuit à Keur Madaro à bord d’un véhicule, avec pour objectif de dérober une somme d’argent appartenant à un commerçant du village, P. Guèye.
Arrivés à destination, deux hommes seraient descendus du véhicule, pendant que leurs complices restaient en retrait. Armés d’un fusil artisanal et d’une machette, ils auraient escaladé le mur de la concession avant de frapper à la porte du commerçant. À l’ouverture, ce dernier aurait été surpris et menacé afin de remettre l’argent qu’il était supposé conserver dans sa chambre.
Refusant de céder, le commerçant aurait opposé une vive résistance, déclenchant une altercation violente. Les cris et le tumulte ont alerté le voisinage, qui est rapidement intervenu. Une bagarre générale s’en est suivie.
Les deux assaillants ont été grièvement blessés. Évacués vers une structure sanitaire, l’un d’eux, M. Bâ, a succombé à ses blessures. Le second, A. Bâ, après avoir reçu des soins, a été interpellé puis placé à la disposition de la gendarmerie dans le cadre de l’enquête.
À la barre, l’accusé a formellement nié toute tentative de vol. Il a soutenu avoir connu le défunt lors d’un précédent séjour carcéral et affirmé que leur déplacement à Keur Madaro visait uniquement à se rendre ensemble à un événement religieux à Thiès.
Selon sa version, ils auraient été agressés sans raison par des habitants du village, qui les auraient violemment passés à tabac, sans qu’aucune intention criminelle ne les anime.
Entendu comme témoin, le chef du village de Madaro, M. Niang, a indiqué avoir été informé des faits tard dans la nuit par les forces de sécurité. À son arrivée, il a constaté la présence de deux hommes blessés, allongés au sol.
Il a également rapporté que le commerçant P. Guèye lui avait clairement affirmé que deux individus armés s’étaient introduits dans son domicile pour lui soutirer de l’argent.
Estimant que les éléments du dossier sont suffisamment probants, que l’usage d’armes est établi et que le décès de l’un des assaillants est directement lié à la tentative de vol, le ministère public a requis 15 ans de réclusion criminelle contre A. Bâ.
La chambre criminelle a mis l’affaire en délibéré. Le verdict est attendu dans les prochains jours.
L’affaire du double homicide du danseur Aziz Dabala et de son poulain Waly connaît un nouveau développement majeur. Convoquée ce mercredi devant le juge d’instruction du 2ᵉ cabinet près le tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye, Nabou Leye a vu son contrôle judiciaire révoqué, avant d’être placée de nouveau sous mandat de dépôt.
Interpellée lors de la phase initiale de l’enquête, Nabou Leye avait d’abord été incarcérée, puis remise en liberté sous contrôle judiciaire, une mesure assortie de plusieurs obligations. Toutefois, à la suite de nouveaux éléments versés au dossier, le magistrat instructeur a estimé nécessaire de revenir sur cette décision, entraînant son retour en détention.
Cette décision intervient après une audition approfondie, au cours de laquelle la mise en cause a été confrontée à des déclarations jugées compromettantes pour la suite de la procédure.
Le principal suspect dans cette affaire, Modou Lo, actuellement détenu, a récemment mis en cause Nabou Leye, ainsi que l’artiste Tarba Mbaye, les désignant comme étant les véritables auteurs du crime. Ces accusations, formulées dans un contexte d’instruction avancée, ont conduit les autorités judiciaires à réorienter partiellement l’enquête et à élargir le cercle des personnes impliquées.
Les enquêteurs s’attachent désormais à vérifier la cohérence de ces déclarations, à les confronter aux éléments matériels déjà collectés, ainsi qu’aux témoignages antérieurs.
Suite à ces mises en cause, Tarba Mbaye a été entendu par les services d’enquête spécialisés. À l’issue de son audition, il a été libéré sous convocation, restant toutefois à la disposition de la justice.
Selon des sources proches du dossier, son dossier pourrait être transmis au juge d’instruction, qui décidera soit d’une mise en examen, soit d’un classement partiel, soit de nouvelles mesures coercitives en fonction des résultats des investigations complémentaires.
L’instruction se poursuit avec une série d’actes judiciaires attendus, notamment :
des confrontations entre les différents protagonistes,
l’exploitation de données techniques et téléphoniques,
et l’audition de témoins clés.
L’objectif reste de déterminer avec précision le rôle de chacun, d’identifier d’éventuelles complicités, et d’établir les responsabilités pénales dans ce dossier complexe.
Ce double meurtre, qui a profondément marqué le milieu artistique sénégalais, continue de susciter émotion et interrogations. Les familles des victimes attendent des réponses claires, tandis que les personnes mises en cause bénéficient, jusqu’à preuve du contraire, de la présomption d’innocence.
L’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) de Ziguinchor a réalisé un important coup de filet dans la lutte contre le trafic de drogue en Casamance. Un homme identifié sous le nom de A. Dédhiou, tailleur de profession et âgé de 41 ans, a été interpellé en possession de 40 kilogrammes de chanvre indien.
Les faits se sont déroulés dans la nuit du 22 décembre 2025, aux environs de 4 heures du matin, à Tenghory, un quartier de la commune de Bignona, dans la région de Ziguinchor. Selon les éléments de l’enquête, le mis en cause convoyait 50 blocs de chanvre indien à bord d’une moto lorsqu’il a été intercepté par les agents de l’OCRTIS, qui avaient exploité un renseignement précis.
Interrogé après son arrestation, A. Dédhiou est rapidement passé aux aveux. Il a déclaré que la cargaison de drogue était destinée à un individu identifié comme C. Camara, présenté comme son complice. D’après ses déclarations, ce dernier devait l’attendre à Tenghory pour réceptionner la marchandise.
À l’issue de la procédure, A. Dédhiou a été placé sous mandat de dépôt. Il est poursuivi pour détention, usage et trafic de drogue, ainsi que pour mise en danger de la vie d’autrui, des chefs d’accusation lourds prévus par la législation sénégalaise.
Selon des informations rapportées par le journal L’Observateur, l’enquête concernant le principal mis en cause est désormais bouclée. En revanche, C. Camara, le présumé destinataire de la drogue, demeure en fuite. Les forces de sécurité ont lancé un avis de recherche et poursuivent activement les investigations pour mettre la main sur lui.
Cette opération illustre une nouvelle fois la détermination des autorités à endiguer le trafic de stupéfiants dans le sud du pays, une zone régulièrement utilisée comme couloir pour l’acheminement de la drogue.
Depuis plusieurs mois, la Section de recherches (SR) de Dakar mène une enquête approfondie sur une vaste opération d’escroquerie ciblant des clients de la Sonatel. Selon Libération, des individus se faisaient passer pour des agents de l’opérateur de télécommunications afin de soutirer de l’argent à leurs victimes, en usant de menaces de coupure de ligne pour défaut de paiement.
Le mode opératoire, simple mais redoutablement efficace, reposait sur des appels téléphoniques frauduleux. Les escrocs contactaient leurs cibles en prétendant l’existence de factures impayées. Le 24 novembre dernier, le domicile de D. Diouf a ainsi été pris pour cible alors que cette dernière était absente.
En ligne avec son employée de maison, les malfaiteurs ont appliqué leur stratégie habituelle : obtenir des informations sur la personne chargée du règlement des factures. Une fois ces renseignements recueillis, ils ont convaincu l’employée que sa patronne avait donné instruction de leur remettre l’argent conservé dans sa chambre.
Tombée dans le piège, l’employée a remis la somme de 10 millions de francs CFA à un taximan chargé de convoyer l’argent jusqu’à Kaolack.
Alertée, D. Diouf a porté plainte, permettant aux enquêteurs de la SR de remonter rapidement la piste. Les investigations ont d’abord conduit au taximan, puis à l’individu qui lui avait confié l’argent. Cette avancée a débouché sur une série d’arrestations.
Parmi les personnes interpellées figure Baye Bitèye, un charlatan installé à Taïba Niassène, arrêté sur place avant d’être transféré à Dakar. Son audition a permis aux enquêteurs d’identifier l’ensemble des membres du réseau, dont l’un serait basé à Ziguinchor.
Baye Bitèye a été déféré vendredi dernier devant le parquet pour association de malfaiteurs, escroquerie, usurpation de fonction et usage de faux. L’enquête se poursuit afin d’interpeller les autres membres du gang encore en fuite.
Victime collatérale de cette affaire, la Sonatel, dont l’image a été sérieusement écornée, s’est constituée partie civile.
Le rapport du médecin-légiste sur le décès de Binetou Guèye est sans équivoque. Il conclut à une « mort violente », écartant définitivement toute hypothèse accidentelle. L’examen médico-légal révèle une plaie transfixiante, attestant que la victime a été abattue d’une balle tirée à bout portant, provoquant un fracas osseux irréversible.
Au-delà du tir mortel, l’autopsie met en évidence une importante hémorragie interne. Selon le médecin-légiste, cité par L’Observateur dans son édition de ce mercredi 24 décembre, ces lésions seraient consécutives à une violente bastonnade subie par la victime avant le coup fatal. Ces éléments confortent la thèse de violences conjugales répétées, soutenue depuis le début par la famille de la défunte.
L’époux de la victime, P. M. Diop, avait dans un premier temps plaidé un accident lié à une mauvaise manipulation de l’arme. Une version aujourd’hui balayée par les preuves scientifiques, mais aussi par les témoignages recueillis par les enquêteurs.
Il ressort de l’enquête que Binetou Guèye aurait tenté de se réfugier chez ses beaux-parents, avant d’être renvoyée de force dans sa chambre, où elle a finalement été tuée.
Dans le cadre de cette affaire, cinq personnes ont été placées en garde à vue :
l’époux, poursuivi pour meurtre et détention illégale d’arme,
ses parents,
un ami,
et une femme présentée comme sa compagne.
Ils sont poursuivis pour complicité présumée, non-dénonciation de crime et tentative de dissimulation de preuves.
Restitué à sa famille, le corps de Binetou Guèye devrait être inhumé ce mercredi au cimetière de Yeumbeul, selon le quotidien du Groupe Futurs Médias.
L’enquête se poursuit afin d’établir avec précision l’ensemble des responsabilités dans ce drame qui relance le débat sur les violences faites aux femmes au Sénégal.
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