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Un dossier à la fois explosif et révélateur des tensions entre commerçants a été examiné ce jeudi devant le Tribunal de grande instance de Thiès.
Le prévenu, M. Djité, un commerçant bien connu du marché central, comparaissait pour vol et destruction de biens appartenant à autrui, des faits portant sur une somme colossale de 14 millions de francs CFA.


Tribunal de Thiès : 2 ans ferme requis contre un commerçant accusé de vol de 14 millions F CFA
Tout serait parti d’un conflit de voisinage commercial.
Selon la partie civile, K. Dioum, également commerçant, M. Djité lui aurait demandé de déplacer sa cantine, adossée au mur de son propre magasin, afin de procéder à des travaux de réfection.
Mais K. Dioum aurait catégoriquement refusé, estimant que sa cantine était installée en toute légalité.

Ce refus aurait déclenché une série d’événements rocambolesques.
Dans la nuit, M. Djité serait revenu sur les lieux, accompagné d’un complice, pour démanteler la cantine en question.
Selon le témoignage du vigile du marché, M. Sow, le prévenu lui aurait alors assuré avoir l’autorisation du propriétaire des lieux, B. Dioum, afin de mener les travaux.

Le lendemain matin, la stupéfaction a été totale.
Le propriétaire B. Dioum a découvert la cantine complètement détruite, avec la marchandise réduite en miettes.
Alerté, il a immédiatement interrogé le vigile, qui a révélé le nom de M. Djité comme étant l’auteur de cette opération nocturne.

Dans sa plainte déposée à la police, K. Dioum affirme avoir perdu 14 millions de francs CFA, en plus de documents importants, dont des papiers de terrain qu’il aurait laissés dans la cantine avant les faits.
Un huissier de justice a été commis pour constater les dégâts et appuyer la procédure judiciaire.

Arrêté, M. Djité a été inculpé et placé sous mandat de dépôt.
Devant la barre, il a nié catégoriquement les accusations, soutenant qu’il n’avait fait que déplacer une table gênant l’accès à son magasin, sans jamais s’en prendre à la cantine de son voisin.
Mais son explication n’a pas convaincu le tribunal.

Le témoin principal, le vigile M. Sow, a maintenu sa version initiale : le commerçant aurait bien démonté la structure dans la nuit, affirmant vouloir créer une deuxième porte sur la façade du magasin.

Pour l 'avocat de la partie civile, le préjudice subi par son client est énorme : destruction de matériel, perte de marchandises et disparition d’une importante somme d’argent.
Il a ainsi réclamé 20 millions de francs CFA de dédommagement au titre de réparation du dommage matériel et moral.

Le procureur de la République, estimant que les éléments du dossier sont « clairs et accablants », a requis deux (2) ans de prison ferme à l’encontre du prévenu.
Il a également souligné le caractère « prémédité » de l’acte et la « gravité du préjudice financier et moral » causé à la victime.

La défense a, pour sa part, plaidé la bonne foi de son client et demandé la clémence du tribunal, soutenant qu’aucune preuve tangible ne démontre la disparition de la somme évoquée.

L’affaire a été mise en délibéré, et le verdict est attendu dans les prochains jours.
Un jugement qui sera scruté de près par la communauté commerçante de Thiès, tant ce dossier illustre les rivalités économiques et les conflits de propriété fréquents dans les marchés urbains du pays.


Vendredi 7 Novembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

La Cité ouvrière de Thiès, à 70 kilomètres de Dakar, est sous le choc. Un homme jusque-là perçu comme un père de famille irréprochable vient de tomber de son piédestal. A.B. Ndoye, couturier bien connu du quartier, a été arrêté et placé sous mandat de dépôt. Il est accusé d’avoir à plusieurs reprises abusé de sa propre fille biologique, Madjiguène Nd., âgée de 17 ans.


Affaire A.B. Ndoye à Thiès : un couturier écroué pour abus sur sa fille

L’affaire a éclaté le 27 novembre, lorsque B. Th., l’ex-épouse de l’accusé, a porté plainte et s’est constituée partie civile. La seconde épouse de Ndoye, S.F.G., aurait alerté la mère de la jeune fille après avoir entendu des confidences troublantes de l’adolescente pendant les vacances.

Madjiguène aurait confié à sa belle-mère avoir été victime de comportements inappropriés de la part de son père. Choquée, cette dernière a incité la mère biologique à parler à sa fille pour clarifier la situation.

De retour chez sa mère le 24 octobre, Madjiguène a déclaré avoir été exposée à des actes sexuels non consentis à plusieurs reprises, dans l’appartement familial et dans une chambre louée par son père.

Sa mère l’a immédiatement conduite à la maternité de l’hôpital régional de Thiès. Le médecin-gynécologue, Dr Coura Sylla, a constaté une lésion intime ancienne, confirmant le témoignage de la jeune fille.

Sur la base de ces éléments, A.B. Ndoye a été interpellé. Placé en garde à vue, il a nié les faits, évoquant un conflit avec son ex-épouse. Les enquêteurs ont procédé à des confrontations et à une perquisition des lieux cités par la victime. La configuration des espaces correspondrait aux déclarations de la jeune fille.

Si les charges sont confirmées, il pourrait être poursuivi pour comportements inappropriés envers mineure et atteinte à la pudeur, des faits passibles de lourdes sanctions.

 

 



Jeudi 6 Novembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Le Commissariat d’arrondissement des Parcelles Assainies a procédé, le 2 novembre 2025, à l’interpellation d’un individu accusé de « collecte de données à caractère obscène et menaces de diffusion ».
Cette arrestation fait suite à une plainte déposée le 24 octobre par une femme se disant victime de chantage et d’intimidation.


Parcelles Assainies : Un homme arrêté pour chantage à la diffusion de vidéos intimes

Selon la version rapportée par la police, tout a commencé lorsqu’un homme a contacté la victime par téléphone, prétextant une erreur de numéro.
De fil en aiguille, une relation amoureuse se serait installée entre eux, jusqu’à une première rencontre à la plage BCEAO.
Lors de ce rendez-vous, la jeune femme aurait refusé les avances sexuelles de son interlocuteur, déclenchant des tensions au sein du duo.

Quelques jours plus tard, le suspect aurait invité la victime à la Patte d’Oie, lui promettant une somme d’argent.
Mais sur place, il aurait de nouveau tenté d’obtenir des rapports sexuels.
Face au refus de la femme, l’homme aurait refusé de lui remettre l’argent, dans le but de la contraindre à céder.
Ce comportement aurait profondément choqué la victime, qui a pris ses distances.

La situation s’est aggravée lorsque l’homme a recontacté la victime pour lui annoncer qu’il détenait des vidéos d’elle à caractère obscène.
Selon le récit de la plaignante, il lui aurait menacé de les publier sur les réseaux sociaux si elle ne se rendait pas chez lui.
Le mis en cause aurait ajouté que ces vidéos lui provenaient d’un tiers avec lequel la femme aurait eu une relation passée.

Interpellé par les enquêteurs, le suspect a reconnu détenir les vidéos, affirmant toutefois les avoir obtenues dans un groupe WhatsApp où elles circulaient déjà.
Après audition, il a été déféré devant le parquet pour chantage et détention de contenus obscènes.



Mercredi 5 Novembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Le Tribunal des flagrants délits de Pikine Guédiawaye a rendu son verdict dans l’affaire de M D Sène, 23 ans, et de sa mère, K Sène. Les deux femmes ont été condamnées à six mois de prison avec sursis et à une amende de 100 000 FCFA chacune pour inhumation irrégulière, après la découverte d’un fœtus masculin sans vie derrière leur domicile.


Six mois avec sursis pour inhumation irrégulière

Le 26 octobre dernier, les forces de l’ordre se sont rendues au domicile des prévenues, situé au quartier Afia 5 de Yeumbeul Sud, suite à une alerte citoyenne. Sur place, un fœtus masculin sans vie a été découvert, enterré dans la cour de la maison.

Les deux femmes étaient initialement suspectées d’infanticide et d’avortement clandestin, mais le déroulement de l’enquête a permis de clarifier les circonstances.

 

M D S et sa mère étaient poursuivies pour :

  • Avortement clandestin

  • Violation des règles d’inhumation

Le tribunal a relaxé les prévenues du chef d’avortement clandestin, le procureur ayant indiqué que l’enfant n’avait jamais respiré, et que les faits ne pouvaient donc pas être qualifiés de meurtre.

En revanche, elles ont été reconnues coupables d’avoir enfreint les règles relatives aux sépultures, justifiant la peine prononcée.

À la barre, M D S a affirmé qu’elle ignorait sa grossesse, souffrant de retards fréquents de règles et ne présentant aucun signe apparent, malgré le fait qu’elle soit déjà mère.

Elle a expliqué qu’un jour, en soulevant une lourde bassine pendant le ménage, elle avait ressenti de violentes douleurs. Le lendemain, elle a subi des saignements et l’expulsion d’un sac contenant du liquide et du sang. Sa mère, pensant à une fausse couche spontanée, a enterré le sac derrière la maison.

 

L’avocate des prévenues a plaidé l’absence de volonté d’interrompre la grossesse, qualifiant l’événement d’avortement spontané. Le tribunal a suivi cet argument et a relaxé les deux femmes du chef d’avortement clandestin, tout en maintenant leur condamnation pour violation des règles d’inhumation.



Mardi 4 Novembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Dans un geste marquant en faveur de l’éducation, l’entreprise Les Ciments du Sahel a remis, jeudi, des fournitures et équipements scolaires d’une valeur de 162 305 523 FCFA à une quinzaine d’établissements de la commune de Diass, située dans le département de Mbour. Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre de la politique de Responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE), vise à soutenir l’éducation et à contribuer au développement local.


Diass : Les Ciments du Sahel investissent plus de 162 millions de FCFA dans le matériel scolaire

« Pour cette année, les fournitures et les équipements scolaires représentent un montant de 162 millions 305 523 FCFA », a indiqué Alioune Sarr, conseiller environnement et chargé de la RSE des Ciments du Sahel. « Nous intervenons dans une quinzaine d’établissements auxquels nous fournissons la totalité du matériel nécessaire pour toute l’année scolaire », a-t-il précisé.

Depuis sa création, l’entreprise ne cesse d’investir dans la commune. « En 20 ans d’existence, nous avons construit plus de 50 salles de classe, huit blocs administratifs, des logements pour enseignants ainsi que des cases pour les tout-petits », a rappelé M. Sarr. Selon lui, ces actions reflètent l’engagement des Ciments du Sahel dans le développement économique et social de Diass.

Pour les bénéficiaires, cet appui constitue un véritable levier pour l’éducation. Pape Mor Gningue, directeur de l’école du village de Kirène, a exprimé sa gratitude au nom des établissements. « Cet appui représente un véritable investissement sur le capital humain. Il permet aux enfants d’avoir accès à un matériel scolaire complet et de qualité, renforçant ainsi leurs chances de réussite », a-t-il souligné.

Le directeur d’école a également lancé un appel aux parents : « Il est important que les familles veillent au suivi et à l’encadrement des enfants à la maison, afin que cet investissement profite pleinement à leur apprentissage. »

Cette initiative des Ciments du Sahel illustre l’impact concret que peut avoir le secteur privé dans le domaine éducatif, notamment dans les communes rurales et périurbaines, et souligne l’importance de partenariats durables entre entreprises et collectivités pour le développement du pays.


Diass : Les Ciments du Sahel investissent plus de 162 millions de FCFA dans le matériel scolaire

Diass : Les Ciments du Sahel investissent plus de 162 millions de FCFA dans le matériel scolaire


Mardi 4 Novembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Les habitants du quartier Darou Marnane, à Touba, sont encore sous le choc. Ce lundi, aux premières heures de la matinée, une femme qui se rendait au marché a été violemment agressée par un individu non identifié.


Touba – Agression à Darou Marnane : une femme grièvement blessée

Selon des témoins, la victime, une commerçante d’une quarantaine d’années, quittait son domicile peu avant 6 heures pour rejoindre le marché local lorsque son agresseur lui a barré la route dans une ruelle sombre. L’homme l’aurait frappée à plusieurs reprises avec un objet tranchant avant de prendre la fuite, la laissant grièvement blessée.

Alertés par ses cris, des riverains ont accouru et transporté la victime à l’hôpital Matlaboul Fawzaïni où elle reçoit actuellement des soins intensifs. Son pronostic vital serait engagé selon une source médicale.

La Brigade spéciale de Touba a ouvert une enquête. Les gendarmes multiplient les patrouilles et les recoupements pour identifier et interpeller l’agresseur, dont le mobile reste pour l’instant inconnu.

Cette attaque relance le débat sur la sécurité dans les quartiers périphériques de Touba, notamment à l’aube, où les agressions ciblant des femmes se rendant au marché deviennent de plus en plus fréquentes.



Lundi 3 Novembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

La Brigade de Recherches (BR) de la compagnie de gendarmerie de Mbour a récemment mis fin aux agissements d’un réseau criminel opérant entre le Mali et le Sénégal. Selon des informations exclusives de Seneweb, quatre ressortissants maliens ont été arrêtés le 25 octobre pour avoir organisé un faux kidnapping afin d’extorquer de l’argent à la famille d’une victime, dont le fils était complice.


Mbour : La Brigade de Recherches démantèle un réseau d’escroquerie familiale

L’enquête a révélé que I. Coulibaly, fils biologique de la victime A. Coulibaly, avait collaboré avec K. Sidibé, chef du gang, ainsi que M. Konaté, K. Diarra et S. Camara pour simuler son propre kidnapping. Les escrocs ont ainsi réussi à soutirer de l’argent à son père en exploitant les liens familiaux.

 

L’un des mis en cause, se faisant passer pour un certain M. Mballo, contacte A. Coulibaly pour l’informer que son fils se trouve au Maroc et risque d’être en danger s’il ne verse pas 1 500 000 francs CFA. Pris de panique, A. Coulibaly envoie d’abord 750 000 francs CFA. Quelques jours plus tard, K. Sidibé le menace à nouveau via WhatsApp, l’incitant à envoyer 500 000 francs supplémentaires.

 

La supercherie est découverte lorsqu’I. Coulibaly contacte son père depuis un numéro espagnol pour simuler la poursuite de son kidnapping. Alerté, A. Coulibaly sollicite son fils aîné D. Coulibaly, basé en Espagne, qui révèle que l’appel prétendument espagnol provient en réalité du Sénégal.

 

A. Coulibaly dépose alors plainte à Dakar auprès de la Section de recherches de Colobane. La piste mène à Malicounda, où le réseau est localisé et interpellé par la Brigade de recherches de Mbour. Les quatre escrocs, dont I. Coulibaly, sont déférés au Tribunal de Grande Instance de Mbour et placés sous mandat de dépôt.

Cette affaire met en lumière les méthodes sophistiquées des réseaux d’escroquerie transnationaux et l’exploitation des liens familiaux pour parvenir à leurs fins criminelles.



Lundi 3 Novembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

À Thiès, un incident grave s’est produit lorsqu’un père de famille, F.D., a porté des coups à un enfant de 10 ans pour défendre son épouse. Selon les faits rapportés, la dispute avait éclaté entre l’enfant et le fils de F.D. La femme de ce dernier serait intervenue pour séparer les deux enfants, mais la situation a rapidement dégénéré.


Thiès : un homme frappe un enfant pour défendre son épouse, condamné à une amende

Dans un geste de violence, F.D. a cogné la tête de l’enfant contre un poteau électrique. La victime a été transportée à l’hôpital, où son incapacité temporaire de travail (ITT) a été estimée à 15 jours. Les parents de l’enfant ont immédiatement porté plainte auprès de la police pour coups et blessures volontaires.

Interrogé devant le tribunal d’instance de Thiès, F.D. a reconnu les faits tout en minimisant sa responsabilité, affirmant que l’enfant se serait cogné tout seul en tentant de fuir la correction et qu’il se battait avec son fils.

Le procureur de la République, estimant les faits établis, a requis l’application stricte de la loi. Le juge a finalement déclaré F.D. coupable et l’a condamné à une amende de 20 000 F CFA.

Cette affaire rappelle la nécessité de protéger les enfants et de résoudre les conflits familiaux sans recourir à la violence.



Lundi 3 Novembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)
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