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Un père de famille a été arrêté suite à une dénonciation l’accusant d’avoir vi0lé sa fille lorsqu’elle avait 9 ans. Si l’épouse et la fille de l’homme ont nié en bloc ces accusations devant la police, les examens médicaux réalisés sur la jeune fille viennent toutefois corroborer la thèse de violences subies dans l’enfance.


Thiès : Arrestation d’un père de famille pour vi@l, malgré les dénégations de son épouse et de sa fille
Selon les premiers éléments de l’enquête, c’est un proche de la famille qui a porté les faits à la connaissance des autorités. La police a aussitôt ouvert une enquête et procédé à l’interpellation du père. Durant l’audition, la mère et l’adolescente ont rejeté toute accusation, évoquant une "fausse rumeur" destinée à nuire.
 
Cependant, les examens médicaux demandés par le parquet ont révélé des traces physiques anciennes, compatibles avec des viols subis plusieurs années auparavant. Ces résultats viennent contredire les dénégations de la famille et renforcent les soupçons de maltraitance.
 
Le père, placé en garde à vue, continue de nier les accusations. L’enquête cherche désormais à établir la vérité sur la nature des blessures et leur origine.
 
Cette affaire relance un débat sensible au Sénégal : comment protéger efficacement les enfants victimes de viols domestiques, alors que la pression sociale, la peur du scandale ou la volonté de préserver l’unité familiale poussent souvent à nier les faits ?
 
Le parquet de Thiès devrait très prochainement statuer sur la mise en examen du père de famille, qui pourrait être poursuivi pour viols sur mineur et inceste.
 
 


Mardi 16 Septembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Un jeune homme qui rentrait d’une soirée dansante, tombe dans une embuscade tendue par deux individus armés circulant à moto.


Agression sanglante à Médina Fass : un jeune échappe à la mort, ses agresseurs arrêtés
Dans une ruelle sombre et mal éclairée, les assaillants surgissent et le surprennent. L’un d’eux sort un couteau et tente de le dépouiller. Pris de panique mais refusant de se laisser faire, la victime se débat et tente d’arracher l’arme des mains de son agresseur. La lutte est violente, acharnée. Mais la lame finit par lacérer son visage et ses doigts.
 
Les cris déchirent le silence du quartier. Des passants, alertés par le tumulte, accourent. L’effet de groupe se fait sentir : un des assaillants, M. G., est rattrapé et copieusement lynché par la foule en furie. Il ne doit son salut qu’à l’arrivée rapide de la police, qui le conduit d’abord à l’hôpital avant de le placer en garde à vue.
 
Son complice, I. S., profite de la confusion pour prendre la fuite. Mais son répit est de courte durée : les agents du poste de police de Sicap Mbao, qui disposent déjà d’éléments d’identification, le retrouvent quelques heures plus tard… endormi dans une chambre de son domicile.
 
Les deux hommes ont été présentés au parquet. Ils sont poursuivis pour vol en réunion avec violence, usage d’arme blanche et complicité. M. G., sorti récemment de prison pour des faits similaires, est déjà bien connu des services de police.
 
Quant à la victime, elle a été transportée d’urgence à l’hôpital où elle a reçu des soins pour ses blessures au visage et aux mains. Elle reste traumatisée, mais ses jours ne sont plus en danger.
 
Cette agression relance une fois de plus le débat sur l’insécurité grandissante dans certains quartiers périphériques de Dakar, où la recrudescence des attaques à main armée, souvent perpétrées par de jeunes récidivistes, inquiète les populations.
 


Mardi 16 Septembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Une affaire de bigamie secoue actuellement Dakar. Une femme, mariée légalement à Mbour, est accusée d’avoir contracté un second mariage avec un tradipraticien de la capitale, qui l’avait soignée.


Dakar : une femme accusée de bigamie après un mariage avec un tradipraticien
Selon nos informations, la femme vivait à Mbour avec son mari depuis plusieurs années. Pour des problèmes de santé persistants, elle s’est rendue à Dakar où elle a consulté un tradipraticien reconnu pour ses soins traditionnels. Au fil des consultations, un lien particulier s’est créé entre eux, et le praticien aurait célébré avec elle un mariage coutumier, sans que son mari de Mbour en soit informé.
 
Les habitants du quartier confirment que la femme passait beaucoup de temps chez le tradipraticien. “On la voyait souvent venir et repartir, mais personne n’imaginait que cela allait aboutir à un mariage,” raconte un voisin sous couvert d’anonymat.
 
Alerté par des proches, le mari légal de Mbour a porté plainte pour bigamie, déclenchant une enquête des autorités dakaroises. La femme a reconnu avoir été mariée au tradipraticien, invoquant des conflits dans son mariage à Mbour et le lien de confiance établi avec le praticien.
 
Le tradipraticien, de son côté, affirme que le mariage a été célébré selon les rites traditionnels et nie toute intention de nuire à l’union précédente.
 
Selon le Code pénal sénégalais, la bigamie est passible de sanctions, et l’affaire soulève un débat sur les mariages coutumiers et les relations entre tradipraticiens et patients.
 
L’enquête se poursuit pour déterminer la responsabilité de chacun et vérifier la légalité du mariage célébré à Dakar.
 


Mardi 16 Septembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Un héritier spirituel de Maodo


Serigne Abdou Aziz Sy « Dabakh » : 40 ans de califat sous le sceau de l’unité

Né en 1904, Serigne Abdou Aziz Sy, affectueusement appelé Mame Abdou, incarne la bonté et l’ouverture. Fils d’El Hadji Malick Sy et de Mame Safiétou Niang, il grandit dans un environnement marqué par l’enseignement religieux. Enfant, il s’initie aux sciences islamiques auprès de son père et de maîtres comme Serigne Hady Touré, fidèle disciple de Maodo.

Son éducation, rigoureuse et profondément ancrée dans la tradition tidiane, fait de lui un érudit respecté.


De disciple à khalife

Après le rappel à Dieu de ses frères aînés, Serigne Babacar Sy (25 mars 1957) et Serigne Mansour Sy (29 mars 1957), il devient le troisième khalife de Cheikh El Hadji Malick Sy.

Son califat sera placé sous le signe de l’unité et de la fraternité, guidé par le verset coranique :
« Et cramponnez-vous tous ensemble au câble d’Allah et ne soyez pas divisés… » (Aal-i-Imraan, 103).

Dès ses débuts, il s’attelle à renforcer la cohésion entre confréries, familles religieuses et même avec les communautés chrétiennes.


« 40 ans, zéro faute »

De 1957 à 1997, Mame Abdou dirige la Tidjaniyya avec clairvoyance. Ses contemporains résument son califat en une formule restée célèbre :
« 40 ans, zéro faute ».

Sans distinction entre le religieux et le politique, il interpelle gouvernements et présidents sur la nécessité de justice, d’éducation et de préservation des valeurs. Son franc-parler, allié à une sagesse rare, en a fait un repère moral pour tout le pays.


Un savant respecté dans le monde islamique

Savant discret mais érudit, Mame Abdou se distingue lors du congrès islamique de 1965 à La Mecque, où il impressionne par sa maîtrise de la langue arabe. Ses écrits – notamment sur le Prophète (PSL), sur Cheikh Ahmad At-Tidiane et ses nombreux tawassul – témoignent de son savoir et de sa dévotion.


Le chantre de l’unité

Toujours humble, il se définissait avant tout comme disciple et non maître. Sa maxime devenue populaire, « tappé xol yi » (ouvrir les cœurs), symbolise sa mission : rapprocher les âmes, apaiser les tensions, bâtir la fraternité.

Ses nombreuses visites dans les foyers religieux – de Touba à Ndiassane, de Niassène à Diamalaye, de Thiénaba à Halwar, jusqu’au foyer de la chrétienté à Dakar – lui valent un respect unanime.


Un héritage vivant

Le 14 septembre 1997, Mame Abdou est rappelé à Dieu à l’âge de 93 ans. Mais son héritage spirituel demeure : son diwaan (recueil de ses œuvres), ses discours et surtout son exemple d’humilité et de tolérance continuent de guider des générations entières.

Qu’Allah déverse sur lui Ses pluies de grâces.



Dimanche 14 Septembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Un couple non-voyant vit depuis plusieurs semaines ce qu’il décrit comme « un cauchemar sans fin ». Selon leurs témoignages, leurs colocataires auraient installé des caméras miniatures dans leur logement afin de les filmer à leur insu, y compris lors de moments intimes.


Un couple non-voyant accuse ses colocataires de les filmer à leur insu : « un cauchemar sans fin »

« Ma femme et moi vivons un cauchemar permanent. Nos colocataires nous filment en pleine intimité, et cela s’est produit à plusieurs reprises », confie le mari, visiblement bouleversé. Ces actes, expliquent-ils, les ont plongés dans un profond sentiment de vulnérabilité et de peur constante. « Nous ne comprenons pas pourquoi ils font ça. Nous sommes non-voyants et totalement dépendants de notre environnement. Cela nous rend encore plus exposés », ajoute-t-il.
 

Le couple exprime également son inquiétude quant à l’usage possible de ces vidéos. « Nous ignorons ce qu’ils cherchent à faire avec ces images et cela nous angoisse énormément », explique-t-il. Selon eux, la situation a un impact direct sur leur vie quotidienne, générant stress, peur et isolement.
 

Face à cette situation, ils ont décidé de porter plainte et sollicitent l’intervention rapide de la justice. Ils lancent également un appel à la solidarité du public pour mettre fin à ce qu’ils considèrent comme un harcèlement cruel et inhumain. « Nous espérons que notre histoire servira à alerter les autorités et à protéger d’autres personnes vulnérables », conclut le mari.
 

Cette affaire soulève des questions sur la sécurité et le respect de la vie privée, particulièrement pour les personnes en situation de handicap, qui peuvent se retrouver exposées à des violations graves et traumatisantes.



Samedi 13 Septembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Un scénario digne d’un film noir s’est joué dans une petite boutique de Thiaroye. Alpha D., 25 ans, policier adjoint volontaire (Pav) en désertion depuis dix jours, et son complice Cheikh Tidiane D. ont tenté d’extorquer de l’argent à un jeune boutiquier de 17 ans. Armés d’un faux pistolet et d’un macaron, ils pensaient impressionner leur victime. Mais leur plan a vite volé en éclats.


Fausse mission, vrai procès : deux ans de prison pour un Pav déserteur

Le piège tendu

Le 16 août, Alpha D. entre dans l’échoppe de Boubacar B., se présentant comme policier en mission. Il accuse le jeune commerçant de vendre des cigarettes illégalement et exige 150.000 FCFA pour “étouffer l’affaire”, menaçant de l’embarquer aussitôt au commissariat. Cheikh Tidiane D., son acolyte, renforce la pression en peul, exhortant la victime à céder.

L’arme de la peur

Le patron du boutiquier, mis au courant, dépêche son frère Fallou B. pour vérifier. Quand ce dernier réclame une carte professionnelle, Alpha ne peut rien produire. En guise de légitimité, il dégaine un pistolet… qui n’est qu’une arme factice. La mascarade prend fin quand un voisin, agent pénitentiaire, intervient et fait tomber les imposteurs, conduits manu militari au commissariat de Thiaroye.

La chute judiciaire

L’enquête révèle qu’Alpha est bien Pav, mais en désertion et sans autorisation de service. Devant le tribunal, il admet avoir sorti le pistolet “juste pour faire peur” et reconnu avoir réclamé de l’argent, tout en niant toute intention d’extorsion. Son complice, lui, plaide l’innocence.

Le procureur Mahécor Diouf, parlant d’un “plan soigneusement ourdi pour soutirer de l’argent”, requiert deux ans ferme. Le tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye tranche : Alpha D. est reconnu coupable d’extorsion de fonds et d’usurpation de fonction, Cheikh Tidiane D. de complicité. Verdict : deux ans de prison, dont trois mois ferme.



Samedi 13 Septembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

À Kawsara Fall, un quartier de Guédiawaye, un drame s’est joué au mois d’août dernier. M. D. G., une jeune femme de 19 ans, a reconnu avoir étouffé à mort son bébé immédiatement après avoir accouché seule dans sa chambre.


Guédiawaye : une jeune femme avoue avoir étouffé son nouveau-né

Les faits

Originaire de Touba, la jeune femme vivait avec sa mère, technicienne de surface, qui s’absentait souvent en semaine. Profitant de l’absence de celle-ci, elle a accouché seule dans sa chambre, sans assistance ni suivi médical. Selon les informations rapportées par L’Observateur, après avoir nettoyé l’enfant et coupé le cordon ombilical, elle l’a placé sur son lit et l’a étouffé.

C’est une voisine qui, alertée par la situation, a découvert le drame et prévenu le quartier. La police a été saisie et le corps du nourrisson récupéré. L’autopsie a confirmé une mort par strangulation mécanique.

Les témoignages

Interrogée, la mère de l’accusée a affirmé n’avoir jamais soupçonné la grossesse de sa fille. « Elle avait changé d’habitudes vestimentaires, mais je pensais qu’il ne s’agissait que d’une coquetterie », a-t-elle expliqué aux enquêteurs.

Placée face aux résultats de l’autopsie et aux témoignages, la jeune fille a fini par avouer les faits. Elle a reconnu avoir agi seule, sans complicité.

La procédure judiciaire

Arrêtée, M. D. G. a été déférée devant le parquet du tribunal de Pikine-Guédiawaye. Elle devrait être poursuivie pour infanticide, un crime lourdement sanctionné par le Code pénal sénégalais.

Un drame qui interroge

Ce fait divers tragique met en lumière la persistance des grossesses cachées et non déclarées, souvent dues à la peur du jugement social et familial. Il soulève également des questions sur le manque d’accompagnement psychologique et sanitaire des jeunes femmes confrontées à des grossesses non désirées.



Samedi 13 Septembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

La Police nationale a annoncé, sur sa page Facebook officielle, l’interpellation d’un individu le 8 septembre 2025, à Grand Dakar, par les éléments du commissariat de la zone.


Grand Dakar : un individu arrêté avec des bijoux volés d’une valeur de plus de 2 millions FCFA
Selon le communiqué, l’homme a été intercepté par des agents de la Brigade de recherche lors d’une patrouille dans le secteur. Les policiers ont découvert en sa possession deux chaînes, sept boucles d’oreilles et une bague en métaux jaunes. Incapable d’en justifier la provenance, il a été conduit au poste.
 
Après expertise, un spécialiste a confirmé qu’il s’agissait bien d’or. Durant ses interrogatoires, le mis en cause a fini par avouer qu’il avait reçu ces bijoux d’une jeune fille rencontrée deux semaines plus tôt sur Snapchat. Selon ses déclarations, cette dernière lui aurait proposé de dérober les bijoux de sa propre mère, à l’occasion du Maouloud, pour ensuite les lui remettre afin qu’il les revende à Dakar.
 
L’enquête a également permis d’identifier la victime, qui a évalué le butin à plus de 2 000 000 FCFA. À l’issue de sa garde à vue, l’individu a été déféré devant le parquet pour complicité de vol, tandis que les investigations se poursuivent pour retrouver la jeune fille impliquée dans cette affaire.


Vendredi 12 Septembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)
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