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Société sur Thies info
Un père de famille a été arrêté suite à une dénonciation l’accusant d’avoir vi0lé sa fille lorsqu’elle avait 9 ans. Si l’épouse et la fille de l’homme ont nié en bloc ces accusations devant la police, les examens médicaux réalisés sur la jeune fille viennent toutefois corroborer la thèse de violences subies dans l’enfance.
Un jeune homme qui rentrait d’une soirée dansante, tombe dans une embuscade tendue par deux individus armés circulant à moto.
Une affaire de bigamie secoue actuellement Dakar. Une femme, mariée légalement à Mbour, est accusée d’avoir contracté un second mariage avec un tradipraticien de la capitale, qui l’avait soignée.

Un héritier spirituel de Maodo
Né en 1904, Serigne Abdou Aziz Sy, affectueusement appelé Mame Abdou, incarne la bonté et l’ouverture. Fils d’El Hadji Malick Sy et de Mame Safiétou Niang, il grandit dans un environnement marqué par l’enseignement religieux. Enfant, il s’initie aux sciences islamiques auprès de son père et de maîtres comme Serigne Hady Touré, fidèle disciple de Maodo.
Son éducation, rigoureuse et profondément ancrée dans la tradition tidiane, fait de lui un érudit respecté.
De disciple à khalife
Après le rappel à Dieu de ses frères aînés, Serigne Babacar Sy (25 mars 1957) et Serigne Mansour Sy (29 mars 1957), il devient le troisième khalife de Cheikh El Hadji Malick Sy.
Son califat sera placé sous le signe de l’unité et de la fraternité, guidé par le verset coranique :
« Et cramponnez-vous tous ensemble au câble d’Allah et ne soyez pas divisés… » (Aal-i-Imraan, 103).
Dès ses débuts, il s’attelle à renforcer la cohésion entre confréries, familles religieuses et même avec les communautés chrétiennes.
« 40 ans, zéro faute »
De 1957 à 1997, Mame Abdou dirige la Tidjaniyya avec clairvoyance. Ses contemporains résument son califat en une formule restée célèbre :
« 40 ans, zéro faute ».
Sans distinction entre le religieux et le politique, il interpelle gouvernements et présidents sur la nécessité de justice, d’éducation et de préservation des valeurs. Son franc-parler, allié à une sagesse rare, en a fait un repère moral pour tout le pays.
Un savant respecté dans le monde islamique
Savant discret mais érudit, Mame Abdou se distingue lors du congrès islamique de 1965 à La Mecque, où il impressionne par sa maîtrise de la langue arabe. Ses écrits – notamment sur le Prophète (PSL), sur Cheikh Ahmad At-Tidiane et ses nombreux tawassul – témoignent de son savoir et de sa dévotion.
Le chantre de l’unité
Toujours humble, il se définissait avant tout comme disciple et non maître. Sa maxime devenue populaire, « tappé xol yi » (ouvrir les cœurs), symbolise sa mission : rapprocher les âmes, apaiser les tensions, bâtir la fraternité.
Ses nombreuses visites dans les foyers religieux – de Touba à Ndiassane, de Niassène à Diamalaye, de Thiénaba à Halwar, jusqu’au foyer de la chrétienté à Dakar – lui valent un respect unanime.
Un héritage vivant
Le 14 septembre 1997, Mame Abdou est rappelé à Dieu à l’âge de 93 ans. Mais son héritage spirituel demeure : son diwaan (recueil de ses œuvres), ses discours et surtout son exemple d’humilité et de tolérance continuent de guider des générations entières.
Qu’Allah déverse sur lui Ses pluies de grâces.
Un couple non-voyant vit depuis plusieurs semaines ce qu’il décrit comme « un cauchemar sans fin ». Selon leurs témoignages, leurs colocataires auraient installé des caméras miniatures dans leur logement afin de les filmer à leur insu, y compris lors de moments intimes.
« Ma femme et moi vivons un cauchemar permanent. Nos colocataires nous filment en pleine intimité, et cela s’est produit à plusieurs reprises », confie le mari, visiblement bouleversé. Ces actes, expliquent-ils, les ont plongés dans un profond sentiment de vulnérabilité et de peur constante. « Nous ne comprenons pas pourquoi ils font ça. Nous sommes non-voyants et totalement dépendants de notre environnement. Cela nous rend encore plus exposés », ajoute-t-il.
Le couple exprime également son inquiétude quant à l’usage possible de ces vidéos. « Nous ignorons ce qu’ils cherchent à faire avec ces images et cela nous angoisse énormément », explique-t-il. Selon eux, la situation a un impact direct sur leur vie quotidienne, générant stress, peur et isolement.
Face à cette situation, ils ont décidé de porter plainte et sollicitent l’intervention rapide de la justice. Ils lancent également un appel à la solidarité du public pour mettre fin à ce qu’ils considèrent comme un harcèlement cruel et inhumain. « Nous espérons que notre histoire servira à alerter les autorités et à protéger d’autres personnes vulnérables », conclut le mari.
Cette affaire soulève des questions sur la sécurité et le respect de la vie privée, particulièrement pour les personnes en situation de handicap, qui peuvent se retrouver exposées à des violations graves et traumatisantes.
Un scénario digne d’un film noir s’est joué dans une petite boutique de Thiaroye. Alpha D., 25 ans, policier adjoint volontaire (Pav) en désertion depuis dix jours, et son complice Cheikh Tidiane D. ont tenté d’extorquer de l’argent à un jeune boutiquier de 17 ans. Armés d’un faux pistolet et d’un macaron, ils pensaient impressionner leur victime. Mais leur plan a vite volé en éclats.
Le piège tendu
Le 16 août, Alpha D. entre dans l’échoppe de Boubacar B., se présentant comme policier en mission. Il accuse le jeune commerçant de vendre des cigarettes illégalement et exige 150.000 FCFA pour “étouffer l’affaire”, menaçant de l’embarquer aussitôt au commissariat. Cheikh Tidiane D., son acolyte, renforce la pression en peul, exhortant la victime à céder.
L’arme de la peur
Le patron du boutiquier, mis au courant, dépêche son frère Fallou B. pour vérifier. Quand ce dernier réclame une carte professionnelle, Alpha ne peut rien produire. En guise de légitimité, il dégaine un pistolet… qui n’est qu’une arme factice. La mascarade prend fin quand un voisin, agent pénitentiaire, intervient et fait tomber les imposteurs, conduits manu militari au commissariat de Thiaroye.
La chute judiciaire
L’enquête révèle qu’Alpha est bien Pav, mais en désertion et sans autorisation de service. Devant le tribunal, il admet avoir sorti le pistolet “juste pour faire peur” et reconnu avoir réclamé de l’argent, tout en niant toute intention d’extorsion. Son complice, lui, plaide l’innocence.
Le procureur Mahécor Diouf, parlant d’un “plan soigneusement ourdi pour soutirer de l’argent”, requiert deux ans ferme. Le tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye tranche : Alpha D. est reconnu coupable d’extorsion de fonds et d’usurpation de fonction, Cheikh Tidiane D. de complicité. Verdict : deux ans de prison, dont trois mois ferme.
À Kawsara Fall, un quartier de Guédiawaye, un drame s’est joué au mois d’août dernier. M. D. G., une jeune femme de 19 ans, a reconnu avoir étouffé à mort son bébé immédiatement après avoir accouché seule dans sa chambre.
Les faits
Originaire de Touba, la jeune femme vivait avec sa mère, technicienne de surface, qui s’absentait souvent en semaine. Profitant de l’absence de celle-ci, elle a accouché seule dans sa chambre, sans assistance ni suivi médical. Selon les informations rapportées par L’Observateur, après avoir nettoyé l’enfant et coupé le cordon ombilical, elle l’a placé sur son lit et l’a étouffé.
C’est une voisine qui, alertée par la situation, a découvert le drame et prévenu le quartier. La police a été saisie et le corps du nourrisson récupéré. L’autopsie a confirmé une mort par strangulation mécanique.
Les témoignages
Interrogée, la mère de l’accusée a affirmé n’avoir jamais soupçonné la grossesse de sa fille. « Elle avait changé d’habitudes vestimentaires, mais je pensais qu’il ne s’agissait que d’une coquetterie », a-t-elle expliqué aux enquêteurs.
Placée face aux résultats de l’autopsie et aux témoignages, la jeune fille a fini par avouer les faits. Elle a reconnu avoir agi seule, sans complicité.
La procédure judiciaire
Arrêtée, M. D. G. a été déférée devant le parquet du tribunal de Pikine-Guédiawaye. Elle devrait être poursuivie pour infanticide, un crime lourdement sanctionné par le Code pénal sénégalais.
Un drame qui interroge
Ce fait divers tragique met en lumière la persistance des grossesses cachées et non déclarées, souvent dues à la peur du jugement social et familial. Il soulève également des questions sur le manque d’accompagnement psychologique et sanitaire des jeunes femmes confrontées à des grossesses non désirées.
La Police nationale a annoncé, sur sa page Facebook officielle, l’interpellation d’un individu le 8 septembre 2025, à Grand Dakar, par les éléments du commissariat de la zone.
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