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« Les charrettes d’âne viennent à notre secours car les voitures ne passent pas régulièrement. Nous sommes obligés de nous abonner en payant chaque mois 2 000 F CFA par maison pour évacuer nos ordures, surtout en cette période d’hivernage. »
— Ndeye Maguette, habitante de Thiès (quartier H.L.M).


Thiès : Quand les charrettes d’âne remplacent les camions-bennes
À Thiès, pendant l’hivernage, la gestion des ordures devient un véritable casse-tête. Faute de service de collecte régulier, ce sont les charrettes d’âne qui sillonnent les quartiers, remplaçant les camions absents. Pour beaucoup de familles, c’est la seule solution pour éviter que les déchets ne s’accumulent devant leurs portes, attirant moustiques et maladies.

Mais ce service improvisé a un prix : 2 000 F CFA par mois et par foyer, un coût parfois lourd pour des ménages déjà fragilisés. Et pourtant, sans ces charrettes, les rues se transformeraient vite en dépotoirs à ciel ouvert, aggravant les risques sanitaires, surtout sous les pluies incessantes.
 


Samedi 12 Juillet 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Un fait divers pour le moins surprenant secoue la région de Thiès. Un jeune étudiant, inscrit en deuxième année à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), a réussi à escroquer plusieurs habitants en leur vendant le même terrain avant de disparaître avec une somme estimée à 6 millions de francs CFA.


Thiès : un étudiant escroque plusieurs personnes en vendant le même terrain et prend la fuite avec 6 millions F CFA

D’après les premières informations recueillies, B. Faye, le principal mis en cause, aurait affirmé être l’héritier légitime d’un terrain de 300 m² situé dans un village de la région. Pour appuyer ses dires, l’étudiant aurait confectionné de faux papiers de délibération qu’il reproduisait à volonté. Ces documents, supposés authentiques, lui ont permis de vendre le même terrain à plusieurs acquéreurs, chacun déboursant environ 500 000 F CFA pour finaliser la transaction.

Au total, le jeune escroc a réussi à soutirer près de 6 millions de francs CFA avant de prendre la poudre d’escampette. Depuis, il reste introuvable, laissant derrière lui des victimes désemparées et un litige foncier particulièrement complexe.



Vendredi 11 Juillet 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

On ne choisit pas toujours où l’on apprend à regarder la mort en face. Certains fuient les cimetières. D’autres y trouvent un refuge, un gagne-pain ou un devoir moral. Moi, j’y ai offert mes nuits — bénévolement — dans un vieux cimetière de Thiès.


Confession d’un ancien gardien bénévole de cimetière à Thiès: "on ne s’habitue jamais aux Morts"
Veiller les morts – Témoignage d’un veilleur de cimetière à Thiès

Veiller les morts

Je n’étais pas payé. J’étais juste là pour aider. Balayer les allées, remettre de l’ordre entre les tombes, accueillir ceux qui venaient enterrer un proche. Et parfois, la nuit, je restais pour veiller. Pour surveiller que personne ne profane, que personne ne vole.

Au début, c’était pour rendre service. Je me disais : « Après tout, les morts ne demandent rien. » Mais on ne sait jamais ce qu’un cimetière garde sous la poussière.

Les nuits au milieu des tombes

Quand le jour s’éteint, le cimetière de Thiès devient un autre monde. Le vent souffle entre les tableaux. Les chiens errants rôdent. Les ombres s’allongent. Et moi, seul, j’allumais ma petite lampe, je m’asseyais sur un vieux banc de ciment.

Parfois, j’écoutais la radio sur mon téléphone. Parfois, je parlais tout bas. À qui ? À personne, ou peut-être à ceux qui reposaient là. Je leur disais : « Laissez-moi tranquille, je veille sur vous, laissez-moi tranquille. »

Ce qu’on laisse derrière soi

On pense qu’on s’habitue aux morts. Mais on ne s’habitue jamais à leur silence. Ni aux pleurs des vivants au petit matin. Ni à la fatigue qui vous ronge quand vous rentrez chez vous, poussiéreux, l’odeur du sable encore sur vos chaussures.

J’ai fini par partir. Un soir, j’ai déposé ma lampe, fermé le portail en fer forgé et tourné le dos aux tombes. Pour réapprendre à marcher parmi les vivants.

— Témoignage recueilli à Thiès


Jeudi 10 Juillet 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Un rapport d’Oxfam révèle que quatre milliardaires africains possèdent plus de richesse que la moitié de la population du continent. Le document sera présenté avant la réunion de l’UA à Malabo.


Afrique : 4 milliardaires détiennent plus de richesse que 750 millions de personnes, selon Oxfam

 

Dans un rapport inédit qui sera officiellement publié ce jeudi, la confédération d’organisations non gouvernementales Oxfam alerte sur l’ampleur des inégalités économiques en Afrique. Selon ce document, quatre milliardaires africains concentrent à eux seuls une fortune de 57,4 milliards de dollars, soit davantage que celle de 750 millions de personnes, l’équivalent de la moitié de la population du continent.

Intitulé « La crise de l’inégalité en Afrique et la montée des ultra-riches », le rapport dénonce l’aggravation de ces disparités, causée notamment par des systèmes fiscaux inéquitables, le poids croissant de la dette et l’inaction des décideurs politiques. Oxfam met en garde contre les conséquences de ces inégalités : l’accès limité à l’éducation, la santé et la protection sociale pour des centaines de millions d’Africains.

Le document propose aussi des recommandations concrètes aux États africains pour réorienter leurs politiques vers une croissance plus équitable. Il appelle par ailleurs la communauté internationale à engager une réforme en profondeur du système financier mondial, afin de mieux lutter contre les dettes excessives et les flux financiers illicites.

Le lancement de ce rapport coïncidera avec la réunion de coordination semestrielle de l’Union africaine, prévue du 10 au 13 juillet à Malabo, en Guinée-équatoriale.

D’après le classement Forbes 2025, les quatre milliardaires concernés sont :

  • Aliko Dangote (Nigéria) – 23,9 milliards de dollars

  • Johann Rupert (Afrique du Sud) – 14 milliards

  • Nicky Oppenheimer (Afrique du Sud) – 10,4 milliards

  • Nassef Sawiris (Égypte) – 9,6 milliards


    aps



Jeudi 10 Juillet 2025 | | Commentaires (0)

À 24 ans, Mamadou Diallo, né et grandi à Lyon, a décidé de poser ses valises pour trois mois à Thiès, la « capitale du rail » au Sénégal. Son objectif : vivre une immersion totale pour mieux comprendre ses racines.


Thiès : le retour aux sources d’un jeune de la diaspora
« Je connaissais Thiès seulement à travers les histoires de mes parents et des séjours trop courts. Cette fois, je voulais vraiment vivre comme un local. »
Installé chez son oncle dans le quartier de Sofraco, Mamadou partage son quotidien entre cours de wolof, visites familiales et découvertes artisanales. Il s’intéresse particulièrement au travail du cuir et à la menuiserie métallique, deux savoir-faire emblématiques de la région.
En parallèle, il s’implique avec une association de jeunes thiessois qui sensibilisent les habitants à la gestion des déchets et au recyclage créatif.
« Je suis impressionné par l’esprit de solidarité ici. Ça me donne envie de créer des projets qui lient la diaspora et les jeunes sur place. »
Son rêve : développer un programme pour aider les jeunes à créer des micro-entreprises locales, en s’appuyant sur les idées et les ressources de la diaspora.
Avant son retour en France, Mamadou adresse un message aux jeunes Sénégalais nés à l’étranger :
« Venez vivre ici quelques mois, pas juste pour les vacances. Vous verrez le pays autrement et vous pourrez apporter quelque chose de concret. »
 


Mardi 8 Juillet 2025 | LA REDACTION | Commentaires (0)

À seulement 18 ans, Fagueye Gueye, élève en série S2 au prestigieux Lycée Malick Sy, s’est illustrée brillamment en décrochant la première place au centre du Collège Saint Gabriel (jury 1099) lors des épreuves du baccalauréat. Une performance remarquable qui reflète l’excellence académique thiessoise et suscite déjà l’admiration de toute une région.


Fagueye Gueye sacrée première du Centre Saint Gabriel : une fierté pour le Lycée Malick Sy de Thiès
Fagueye Gueye, Major du Centre Saint Gabriel à Thiès

Fagueye Gueye : Une Étoile Montante du Lycée Malick Sy

Thiès — Fagueye Gueye, élève en série S2 au Lycée Malick Sy, vient d'être consacrée première du centre du Collège Saint Gabriel (jury 1099), une distinction qui souligne son excellence académique dans l’un des centres les plus compétitifs de Thiès.

🎓 Origine scolaire

Fagueye Gueye est scolarisée au Lycée Malick Sy, établissement prestigieux qui s’illustre chaque année par ses performances au baccalauréat et au Concours Général.

🔬 Spécialité

Elle évolue en série S2 (Sciences expérimentales), une filière exigeante combinant mathématiques, physique-chimie, SVT, et philosophie.

🏆 Résultat

Elle est sortie première de son centre d’examen au Collège Saint Gabriel. Son succès repose sur une discipline constante, un soutien familial fort, et un encadrement pédagogique de qualité.

🎯 Perspectives

Son profil la rend éligible à des bourses nationales et internationales. Elle pourrait intégrer des classes préparatoires ou universités d’élite telles que l’ESP, l’UCAD, ENSEA, ou poursuivre ses études à l'étranger (France, Canada, Maroc).

📺 Témoignage en vidéo
🌍 Impact sur Thiès et la région
  • Motivation pour les plus jeunes : Son exemple inspire de nombreux collégiens thiessois à viser l’excellence.
  • Image de l’éducation locale : Thiès confirme sa place dans le trio de tête des villes éducatives après Dakar et Saint-Louis.
  • Répercussions familiales et communautaires : Être premier du centre est un honneur souvent récompensé localement.
  • Opportunités supplémentaires : Ces réussites facilitent les partenariats avec des ONG et institutions éducatives.
  • Dynamique régionale renforcée : Thiès continue de rivaliser sur les taux de mention et attire des familles en quête d’excellence.

Fagueye Gueye incarne une jeunesse brillante et déterminée. Elle représente l’élite montante de Thiès, ville carrefour de savoir et de mérite au Sénégal.



Mardi 8 Juillet 2025 | LA REDACTION | Commentaires (0)

La tristesse est immense à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. La communauté universitaire pleure la disparition brutale de l’une de ses membres, Ndeye Thioro Cissé NDIAYE, étudiante en Sciences Juridiques et Politiques, promotion 35.


THIÈS: Disparition de Ndeye Thioro Cissé NDIAYE

Selon un communiqué de la Commission sociale des étudiants, le drame est survenu dans la soirée du dimanche 6 juillet 2025. La jeune étudiante, originaire de Thiès (quartier Diakhao), a trouvé la mort par noyade à la plage de l’Hydrobase.

Son inhumation est prévue ce lundi 7 juillet, à 11 heures, au cimetière de Diakhao, sa localité d’origine.

Cette tragédie a plongé ses camarades, enseignants et tout le personnel de l’Université Gaston Berger dans une profonde consternation. D’après les premiers témoignages, la défunte s’était rendue à la plage en compagnie d’amis pour se détendre après une journée de révision, avant qu’un accident de baignade ne survienne.

Face à ce drame, la Commission sociale des étudiants exprime sa vive émotion et sa solidarité envers la famille et les proches de Ndeye Thioro. Elle appelle également à une plus grande vigilance et à des actions concrètes pour renforcer la sécurité et la prévention des risques liés aux baignades.

Une cérémonie de prières et un moment de recueillement auront lieu sur le campus afin d’honorer sa mémoire et de soutenir sa famille et ses camarades dans cette épreuve douloureuse.



Lundi 7 Juillet 2025 | LA REDACTION | Commentaires (0)

Chaque été, la ville de Thiès retrouve une partie de ses enfants partis vivre à l’étranger. De la France au Canada, en passant par l’Italie ou l’Espagne, ils sont nombreux à revenir chaque année passer les vacances en famille, renouer avec leurs racines et partager des moments précieux avec leurs proches.


Ces Thiessois de la diaspora revenus passer l’été en famille

Retrouver ses proches et ses racines

Pour ces Thièssois de la diaspora, le retour est bien plus qu’un simple séjour : c’est un moment de retrouvailles. Mariages, baptêmes, cérémonies religieuses et fêtes familiales ponctuent l’été, offrant à chacun l’occasion de resserrer les liens avec la famille élargie et le quartier.

 

Un coup de pouce pour l’économie locale

Ce retour temporaire profite aussi à l’économie locale. Argent envoyé toute l’année, cadeaux, travaux de rénovation, achats au marché, sorties et transports : les commerçants, artisans et chauffeurs constatent chaque été une hausse significative de leurs revenus grâce à cette présence.

 

 Des liens qui perdurent

Pour certains enfants de la diaspora, ces vacances sont parfois une première rencontre avec la terre d’origine de leurs parents. Apprendre quelques mots de wolof, jouer avec des cousins, découvrir la ville : autant de moments qui renforcent le lien avec Thiès, génération après génération.

 

 Des défis à améliorer

Cependant, ces séjours ne sont pas toujours simples : coupures d’électricité ou d’eau, routes impraticables pendant l’hivernage, flambée des prix, ou décalage culturel peuvent parfois ternir le séjour.

 

 Un attachement fort

Malgré tout, le retour des Thiéssois de la diaspora reste une tradition précieuse et attendue. Une preuve de l’attachement à la ville et aux familles restées au pays.

 



Lundi 7 Juillet 2025 | LA REDACTION | Commentaires (0)
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