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Société sur Thies info
La Cité ouvrière de Thiès, à 70 kilomètres de Dakar, est sous le choc. Un homme jusque-là perçu comme un père de famille irréprochable vient de tomber de son piédestal. A.B. Ndoye, couturier bien connu du quartier, a été arrêté et placé sous mandat de dépôt. Il est accusé d’avoir à plusieurs reprises abusé de sa propre fille biologique, Madjiguène Nd., âgée de 17 ans.
L’affaire a éclaté le 27 novembre, lorsque B. Th., l’ex-épouse de l’accusé, a porté plainte et s’est constituée partie civile. La seconde épouse de Ndoye, S.F.G., aurait alerté la mère de la jeune fille après avoir entendu des confidences troublantes de l’adolescente pendant les vacances.
Madjiguène aurait confié à sa belle-mère avoir été victime de comportements inappropriés de la part de son père. Choquée, cette dernière a incité la mère biologique à parler à sa fille pour clarifier la situation.
De retour chez sa mère le 24 octobre, Madjiguène a déclaré avoir été exposée à des actes sexuels non consentis à plusieurs reprises, dans l’appartement familial et dans une chambre louée par son père.
Sa mère l’a immédiatement conduite à la maternité de l’hôpital régional de Thiès. Le médecin-gynécologue, Dr Coura Sylla, a constaté une lésion intime ancienne, confirmant le témoignage de la jeune fille.
Sur la base de ces éléments, A.B. Ndoye a été interpellé. Placé en garde à vue, il a nié les faits, évoquant un conflit avec son ex-épouse. Les enquêteurs ont procédé à des confrontations et à une perquisition des lieux cités par la victime. La configuration des espaces correspondrait aux déclarations de la jeune fille.
Si les charges sont confirmées, il pourrait être poursuivi pour comportements inappropriés envers mineure et atteinte à la pudeur, des faits passibles de lourdes sanctions.
Le Commissariat d’arrondissement des Parcelles Assainies a procédé, le 2 novembre 2025, à l’interpellation d’un individu accusé de « collecte de données à caractère obscène et menaces de diffusion ».
Cette arrestation fait suite à une plainte déposée le 24 octobre par une femme se disant victime de chantage et d’intimidation.
Selon la version rapportée par la police, tout a commencé lorsqu’un homme a contacté la victime par téléphone, prétextant une erreur de numéro.
De fil en aiguille, une relation amoureuse se serait installée entre eux, jusqu’à une première rencontre à la plage BCEAO.
Lors de ce rendez-vous, la jeune femme aurait refusé les avances sexuelles de son interlocuteur, déclenchant des tensions au sein du duo.
Quelques jours plus tard, le suspect aurait invité la victime à la Patte d’Oie, lui promettant une somme d’argent.
Mais sur place, il aurait de nouveau tenté d’obtenir des rapports sexuels.
Face au refus de la femme, l’homme aurait refusé de lui remettre l’argent, dans le but de la contraindre à céder.
Ce comportement aurait profondément choqué la victime, qui a pris ses distances.
La situation s’est aggravée lorsque l’homme a recontacté la victime pour lui annoncer qu’il détenait des vidéos d’elle à caractère obscène.
Selon le récit de la plaignante, il lui aurait menacé de les publier sur les réseaux sociaux si elle ne se rendait pas chez lui.
Le mis en cause aurait ajouté que ces vidéos lui provenaient d’un tiers avec lequel la femme aurait eu une relation passée.
Interpellé par les enquêteurs, le suspect a reconnu détenir les vidéos, affirmant toutefois les avoir obtenues dans un groupe WhatsApp où elles circulaient déjà.
Après audition, il a été déféré devant le parquet pour chantage et détention de contenus obscènes.
Le Tribunal des flagrants délits de Pikine Guédiawaye a rendu son verdict dans l’affaire de M D Sène, 23 ans, et de sa mère, K Sène. Les deux femmes ont été condamnées à six mois de prison avec sursis et à une amende de 100 000 FCFA chacune pour inhumation irrégulière, après la découverte d’un fœtus masculin sans vie derrière leur domicile.
Le 26 octobre dernier, les forces de l’ordre se sont rendues au domicile des prévenues, situé au quartier Afia 5 de Yeumbeul Sud, suite à une alerte citoyenne. Sur place, un fœtus masculin sans vie a été découvert, enterré dans la cour de la maison.
Les deux femmes étaient initialement suspectées d’infanticide et d’avortement clandestin, mais le déroulement de l’enquête a permis de clarifier les circonstances.
M D S et sa mère étaient poursuivies pour :
-
Avortement clandestin
-
Violation des règles d’inhumation
Le tribunal a relaxé les prévenues du chef d’avortement clandestin, le procureur ayant indiqué que l’enfant n’avait jamais respiré, et que les faits ne pouvaient donc pas être qualifiés de meurtre.
En revanche, elles ont été reconnues coupables d’avoir enfreint les règles relatives aux sépultures, justifiant la peine prononcée.
À la barre, M D S a affirmé qu’elle ignorait sa grossesse, souffrant de retards fréquents de règles et ne présentant aucun signe apparent, malgré le fait qu’elle soit déjà mère.
Elle a expliqué qu’un jour, en soulevant une lourde bassine pendant le ménage, elle avait ressenti de violentes douleurs. Le lendemain, elle a subi des saignements et l’expulsion d’un sac contenant du liquide et du sang. Sa mère, pensant à une fausse couche spontanée, a enterré le sac derrière la maison.
L’avocate des prévenues a plaidé l’absence de volonté d’interrompre la grossesse, qualifiant l’événement d’avortement spontané. Le tribunal a suivi cet argument et a relaxé les deux femmes du chef d’avortement clandestin, tout en maintenant leur condamnation pour violation des règles d’inhumation.
Dans un geste marquant en faveur de l’éducation, l’entreprise Les Ciments du Sahel a remis, jeudi, des fournitures et équipements scolaires d’une valeur de 162 305 523 FCFA à une quinzaine d’établissements de la commune de Diass, située dans le département de Mbour. Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre de la politique de Responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE), vise à soutenir l’éducation et à contribuer au développement local.
« Pour cette année, les fournitures et les équipements scolaires représentent un montant de 162 millions 305 523 FCFA », a indiqué Alioune Sarr, conseiller environnement et chargé de la RSE des Ciments du Sahel. « Nous intervenons dans une quinzaine d’établissements auxquels nous fournissons la totalité du matériel nécessaire pour toute l’année scolaire », a-t-il précisé.
Depuis sa création, l’entreprise ne cesse d’investir dans la commune. « En 20 ans d’existence, nous avons construit plus de 50 salles de classe, huit blocs administratifs, des logements pour enseignants ainsi que des cases pour les tout-petits », a rappelé M. Sarr. Selon lui, ces actions reflètent l’engagement des Ciments du Sahel dans le développement économique et social de Diass.
Pour les bénéficiaires, cet appui constitue un véritable levier pour l’éducation. Pape Mor Gningue, directeur de l’école du village de Kirène, a exprimé sa gratitude au nom des établissements. « Cet appui représente un véritable investissement sur le capital humain. Il permet aux enfants d’avoir accès à un matériel scolaire complet et de qualité, renforçant ainsi leurs chances de réussite », a-t-il souligné.
Le directeur d’école a également lancé un appel aux parents : « Il est important que les familles veillent au suivi et à l’encadrement des enfants à la maison, afin que cet investissement profite pleinement à leur apprentissage. »
Cette initiative des Ciments du Sahel illustre l’impact concret que peut avoir le secteur privé dans le domaine éducatif, notamment dans les communes rurales et périurbaines, et souligne l’importance de partenariats durables entre entreprises et collectivités pour le développement du pays.
Les habitants du quartier Darou Marnane, à Touba, sont encore sous le choc. Ce lundi, aux premières heures de la matinée, une femme qui se rendait au marché a été violemment agressée par un individu non identifié.
Selon des témoins, la victime, une commerçante d’une quarantaine d’années, quittait son domicile peu avant 6 heures pour rejoindre le marché local lorsque son agresseur lui a barré la route dans une ruelle sombre. L’homme l’aurait frappée à plusieurs reprises avec un objet tranchant avant de prendre la fuite, la laissant grièvement blessée.
Alertés par ses cris, des riverains ont accouru et transporté la victime à l’hôpital Matlaboul Fawzaïni où elle reçoit actuellement des soins intensifs. Son pronostic vital serait engagé selon une source médicale.
La Brigade spéciale de Touba a ouvert une enquête. Les gendarmes multiplient les patrouilles et les recoupements pour identifier et interpeller l’agresseur, dont le mobile reste pour l’instant inconnu.
Cette attaque relance le débat sur la sécurité dans les quartiers périphériques de Touba, notamment à l’aube, où les agressions ciblant des femmes se rendant au marché deviennent de plus en plus fréquentes.
La Brigade de Recherches (BR) de la compagnie de gendarmerie de Mbour a récemment mis fin aux agissements d’un réseau criminel opérant entre le Mali et le Sénégal. Selon des informations exclusives de Seneweb, quatre ressortissants maliens ont été arrêtés le 25 octobre pour avoir organisé un faux kidnapping afin d’extorquer de l’argent à la famille d’une victime, dont le fils était complice.
L’enquête a révélé que I. Coulibaly, fils biologique de la victime A. Coulibaly, avait collaboré avec K. Sidibé, chef du gang, ainsi que M. Konaté, K. Diarra et S. Camara pour simuler son propre kidnapping. Les escrocs ont ainsi réussi à soutirer de l’argent à son père en exploitant les liens familiaux.
L’un des mis en cause, se faisant passer pour un certain M. Mballo, contacte A. Coulibaly pour l’informer que son fils se trouve au Maroc et risque d’être en danger s’il ne verse pas 1 500 000 francs CFA. Pris de panique, A. Coulibaly envoie d’abord 750 000 francs CFA. Quelques jours plus tard, K. Sidibé le menace à nouveau via WhatsApp, l’incitant à envoyer 500 000 francs supplémentaires.
La supercherie est découverte lorsqu’I. Coulibaly contacte son père depuis un numéro espagnol pour simuler la poursuite de son kidnapping. Alerté, A. Coulibaly sollicite son fils aîné D. Coulibaly, basé en Espagne, qui révèle que l’appel prétendument espagnol provient en réalité du Sénégal.
A. Coulibaly dépose alors plainte à Dakar auprès de la Section de recherches de Colobane. La piste mène à Malicounda, où le réseau est localisé et interpellé par la Brigade de recherches de Mbour. Les quatre escrocs, dont I. Coulibaly, sont déférés au Tribunal de Grande Instance de Mbour et placés sous mandat de dépôt.
Cette affaire met en lumière les méthodes sophistiquées des réseaux d’escroquerie transnationaux et l’exploitation des liens familiaux pour parvenir à leurs fins criminelles.
À Thiès, un incident grave s’est produit lorsqu’un père de famille, F.D., a porté des coups à un enfant de 10 ans pour défendre son épouse. Selon les faits rapportés, la dispute avait éclaté entre l’enfant et le fils de F.D. La femme de ce dernier serait intervenue pour séparer les deux enfants, mais la situation a rapidement dégénéré.
Dans un geste de violence, F.D. a cogné la tête de l’enfant contre un poteau électrique. La victime a été transportée à l’hôpital, où son incapacité temporaire de travail (ITT) a été estimée à 15 jours. Les parents de l’enfant ont immédiatement porté plainte auprès de la police pour coups et blessures volontaires.
Interrogé devant le tribunal d’instance de Thiès, F.D. a reconnu les faits tout en minimisant sa responsabilité, affirmant que l’enfant se serait cogné tout seul en tentant de fuir la correction et qu’il se battait avec son fils.
Le procureur de la République, estimant les faits établis, a requis l’application stricte de la loi. Le juge a finalement déclaré F.D. coupable et l’a condamné à une amende de 20 000 F CFA.
Cette affaire rappelle la nécessité de protéger les enfants et de résoudre les conflits familiaux sans recourir à la violence.
Le dimanche 26 octobre 2025, le village de Keur Amar Mané, près de Thiès, a été le théâtre d’une tragédie effroyable. Un jeune élève de terminale, A. Faye, accompagné de deux enfants de 13 et 8 ans, s’est rendu à un ziar annuel lorsqu’une panne de moto a changé le cours de sa journée.
Selon les premières informations, A. Faye aurait rencontré un jardinier, Cheikhouna, alors qu’il cherchait à obtenir un peu d’essence pour son véhicule. Devant le refus de l’homme, une dispute a éclaté, qui a rapidement dégénéré. Dans un accès de colère, le jeune élève a noyé le jardinier dans un bassin avant de jeter son corps dans un puits voisin.
Deux jours après le drame, rongé par la culpabilité, A. Faye a avoué les faits à ses parents, qui ont immédiatement alerté la gendarmerie. Le corps de Cheikhouna a été retrouvé dans le puits et transporté à l’Hôpital Général Idrissa Pouye pour autopsie.
Les enquêteurs de Thiès ont procédé à l’interpellation du jeune auteur présumé, qui a été déféré devant le parquet et placé sous mandat de dépôt. Les deux enfants qui accompagnaient A. Faye ont également été entendus par les autorités pour éclairer le déroulé des faits.
La nouvelle a profondément choqué les habitants de Keur Amar Mané. Cheikhouna, décrit comme un homme discret et travailleur, laisse derrière lui une famille endeuillée et un village traumatisé. Pour la population locale, cette tragédie illustre la fragilité des relations humaines et les conséquences dramatiques d’un geste irréfléchi.
Au-delà de l’acte criminel, l’affaire soulève des questions sur la gestion de la colère et le soutien à la jeunesse dans des situations de stress ou de conflit. Comment un simple différend autour d’une bouteille d’essence a-t-il pu provoquer une issue aussi fatale ? C’est le genre de question que se posent aujourd’hui les familles, les enseignants et les autorités locales.
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