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Société sur Thies info

Les agents du commissariat d’arrondissement, déployés sur la voie publique pour vérifier la régularité des motocyclistes, ont intercepté P. K. Touré, 25 ans, soudeur métallique domicilié à Keur Massar. L’homme circulait sans casque de sécurité, sans permis de conduire et sans aucun document justifiant la régularité de la moto.


Contrôle routier à Malika : il propose un pot-de-vin, sort son iPhone et finit en garde à vue
Confronté à cette situation, le jeune conducteur a tenté une manœuvre désespérée : proposer 3 000 F CFA à l’agent de police H. Bandiaky afin d’échapper aux sanctions. Mais la tentative de corruption a été immédiatement rejetée par le policier.
 
L’affaire a pris une tournure encore plus grave lorsque Touré, visiblement frustré, a sorti son iPhone 12 Pro pour filmer la scène sans l’autorisation des agents, allant même jusqu’à enregistrer l’intérieur du poste de police. Selon les enquêteurs, ces actes constituent une collecte illégale de données à caractère personnel.
 
Conduit au poste, le mis en cause a rapidement reconnu les faits qui lui sont reprochés et a présenté ses excuses. Ses aveux, corroborés par le témoignage de l’agent Bandiaky, ont scellé sa responsabilité.
 
Au final, P. K. Touré a été placé en garde à vue pour :
 
tentative de corruption d’agent de la force publique,
 
collecte illégale de données à caractère personnel,
 
conduite sans permis,
 
défaut de documents administratifs relatifs à la moto,
 
non-port du casque de sécurité.
 
 
L’affaire a été transmise au parquet pour la suite de la procédure.
 


Vendredi 29 Août 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Le ministre de la Justice précise que 849 personnes portent un bracelet électronique au Sénégal, dont de nombreux condamnés pour délits mineurs.


Sénégal : 849 personnes portent un bracelet électronique, selon Ousmane Diagne

Devant les députés, le ministre de la Justice Ousmane Diagne a indiqué que 849 personnes sont actuellement placées sous bracelet électronique au Sénégal. Cette clarification vise à dissiper l’idée selon laquelle cette mesure ne concernerait que des responsables politiques ou anciens dignitaires impliqués dans des affaires judiciaires.

« Contrairement à ce que pense une partie de l’opinion, les autorités ou ex-dirigeants en conflit avec la justice ne sont pas les seuls à en bénéficier », a-t-il souligné. Selon le garde des Sceaux, si ces dossiers attirent davantage l’attention médiatique, de nombreux condamnés pour des délits mineurs profitent également de cette alternative à la détention.

Le ministre a rappelé que le bracelet électronique constitue une sanction judiciaire à part entière et non un privilège. Cette mise au point intervient alors que plusieurs parlementaires ont exprimé leurs réserves, estimant que ceux ayant détourné des sommes importantes ne devraient pas en bénéficier, tandis que de petits délinquants restent incarcérés.



Mardi 26 Août 2025 | | Commentaires (0)

Ce qui devait être une banale scène de rue s’est transformé en cauchemar à Thiès. Lundi dernier, le tribunal a jugé A. Keita, un ferrailleur, pour avoir agressé violemment une passante, M. Keita, qu’il accusait de l’avoir filmé à son insu.


Thiès – Une suspicion mal interprétée tourne à l’agression
Tout est parti d’un simple malentendu. Alors qu’il poussait sa brouette remplie de ferrailles, le ferrailleur a cru apercevoir le téléphone de la jeune femme pointé dans sa direction. Convaincu qu’elle l’avait filmé, il s’est emporté et a exigé la suppression immédiate des images.
 
M. Keita, surprise, a nié avoir filmé qui que ce soit et a refusé que son agresseur fouille sa galerie. Ce refus a mis A. Keita hors de lui. Pris de colère, il est passé à l’acte et l’a violemment agressée.
 
Arrêté puis inculpé, il a été placé sous liberté provisoire dans l’attente de son procès. À la barre, il a reconnu les faits, mais a tenté de justifier sa réaction par la peur d’être filmé sans son consentement. De son côté, la victime a maintenu qu’elle n’avait jamais enregistré d’images.
 
Le procureur a requis une application stricte de la loi, rappelant que nul soupçon ne peut excuser un passage à la violence. Le juge a déclaré le prévenu coupable et l’a condamné à une amende ferme de 20 000 FCfa.
 
Une sanction symbolique, mais qui réaffirme un principe essentiel : dans l’espace public, les conflits d’interprétation ne doivent jamais dégénérer en violences physiques.
 


Samedi 23 Août 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Une jeune fille du quartier Gouy Sombel, à Thiès, est au cœur d’une affaire troublante. Elle aurait partagé une vidéo à caractère sexuel obtenue via son cousin. La vidéo met en scène une amie de ce dernier, qui n’avait jamais consenti à sa diffusion.


Thiès : une sextape fuitée, l’affaire débarque au commissariat
D'après nos sources, les autorités locales ont rapidement ouvert une enquête. L’affaire a officiellement été enregistrée au commissariat de Thiès, où la jeune fille a été entendue ainsi que  les personnes impliquées
La victime, elle, est accompagnée par les services compétents pour protéger ses droits et sa vie privée.
 
Ce cas rappelle l’importance de la prudence dans le partage de contenus numériques et la gravité de la diffusion de vidéos intimes sans consentement, désormais sanctionnée par la loi.


Vendredi 22 Août 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Un fait divers digne d’un scénario de film s’est produit à Sicap Mbao, où une jeune femme a tendu un piège machiavélique à son propre petit ami.


Guet-apens à Sicap Mbao : une femme trahit son petit ami et le livre à des agresseurs armés
Selon la Police nationale, la mise en cause aurait minutieusement planifié un guet-apens. Après avoir donné rendez-vous à son compagnon, elle l’a livré à ses complices, armés de machettes, qui l’ont violemment attaqué.
 
La bande a réussi à dépouiller la victime de plus de 750 000 FCFA et de ses téléphones portables. Mais leur plan a tourné court : les cris et l’agitation ont alerté des voisins, qui sont rapidement intervenus pour porter secours.
 
Grâce à cette réaction citoyenne, les éléments du commissariat de Diamaguène Sicap Mbao ont pu procéder à l’arrestation de la femme et de l’un de ses complices. Les autres agresseurs sont activement recherchés.
 
Ce drame met en lumière la recrudescence des traquenards sentimentaux, où la confiance est instrumentalisée pour tendre des pièges à des victimes souvent sans méfiance.
 


Jeudi 21 Août 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

À Thiès, au détour d’une ruelle de Nguinth, une femme attire chaque jour des dizaines de visiteurs. Commerçants, étudiants, ménagères ou couples en crise viennent la consulter. On l’appelle simplement “Mame Astou”. Mais derrière cette image de femme respectée se cache un passé douloureux, celui d’une ancienne prostituée qui a trouvé sa rédemption dans un don inattendu.


D’une vie de honte à un don mystérieux : l’histoire d’Astou, voyante de Thiès
Une jeunesse brisée
 
Astou a grandi à Khombole. Très jeune, elle tombe enceinte d’un apprenti chauffeur qui l’abandonne aussitôt. Rejetée par sa famille, elle s’installe à Thiès, où la misère et la solitude la poussent vers la prostitution.
« J’avais 18 ans et plus rien à perdre, confie-t-elle. La rue est devenue ma maison, les bars mon refuge. »
 
Les nuits de la honte
 
Durant des années, elle arpente les trottoirs de Keur Issa et les hôtels miteux de la route de Dakar. Les clients se succèdent, parfois violents, souvent indifférents. « Je n’étais plus une personne, juste un corps qu’on consomme », dit-elle avec amertume.
C’est dans cette obscurité qu’un événement étrange bouleverse sa vie.
 
L’apparition et le “don”
 
Un soir, après avoir été battue par un client, Astou rêve de sa grand-mère disparue.
« Elle me disait : Astou, tu n’es pas née pour ça. Tu as un don, écoute les voix et les signes. »
Peu après, elle commence à ressentir des intuitions fulgurantes : maladies, malheurs, secrets… Elle perçoit ce que les autres ne voient pas. Ses compagnes de la rue deviennent ses premières consultantes.
 
De la rue au respect
 
Peu à peu, sa réputation dépasse le cercle des prostituées. Des commerçants viennent discrètement, puis des familles, des couples, et même des marabouts. Aujourd’hui, Astou a quitté la prostitution. Elle reçoit dans une petite chambre de consultation à Thiès, entourée de bougies et de cahiers de prières.
« Je ne suis pas marabout, je ne suis pas sorcière. Je transmets seulement ce que je ressens. »
 
La blessure qui ne disparaît pas
 
Malgré ce nouveau départ, elle reste hantée par son passé.
« Je revois les visages des hommes qui m’ont utilisée. Peut-être que mon don est né de cette souffrance. J’ai traversé l’enfer, et c’est ce qui m’a ouvert les yeux sur un autre monde. »
 
Astou conclut toujours ses confidences par un avertissement :
« Je dis aux jeunes filles : n’attendez pas de toucher le fond pour comprendre votre valeur. Moi, j’ai dû passer par l’humiliation pour trouver ma voie. »
 
 


Mercredi 20 Août 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Le commissariat central de Thiès a procédé à une importante arrestation dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue.
Selon la police nationale, qui a relayé l’information via sa page Facebook consultée par Thiès info, un individu a été interpellé pour détention et trafic de drogue, après un renseignement faisant état d’un circuit de crack entre Mbour et Thiès.


Thiès – Arrestation d’un trafiquant de crack : la police met la main sur "War Gaindé"
Une filature rondement menée
 
Le suspect, qui utilisait un véhicule surnommé « War Gaindé » pour ses déplacements, opérait principalement aux abords du stade Lat Dior de Thiès.
Le samedi 16 août 2025, vers 16 heures, une équipe de surveillance a été déployée sur les lieux. Après une brève filature, les policiers sont parvenus à intercepter le véhicule, une Peugeot 308, et à appréhender son conducteur.
 
La saisie
 
Lors de la fouille de sa sacoche, les enquêteurs ont découvert :
 
un sachet contenant sept pierres de crack, soit environ 35 grammes ;
 
une somme de 200 000 francs CFA en liquide.
 
 
Suite judiciaire
 
Le suspect a été présenté au parquet. Son véhicule, l’argent et la drogue ont été placés sous scellés et mis à la disposition du procureur de la République.
 
Cette opération illustre la vigilance accrue des forces de sécurité dans la lutte contre le trafic de stupéfiants dans la région de Thiès.
 


Mardi 19 Août 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Les recherches engagées depuis dimanche soir pour retrouver le corps d’un garçon de 12 ans, noyé dans un bassin de rétention d’eaux pluviales à Mont-Rolland (ouest), se poursuivaient encore lundi matin, sans succès.


Mont-Rolland : Noyade d’un garçon de 12 ans, la communauté alerte sur les dangers des bassins
Le drame s’est produit dimanche vers 19 heures. L’adolescent, qui se baignait avec des camarades, a été happé par les eaux. Alertés, les sapeurs-pompiers de Thiès et les éléments de la gendarmerie de Notto se sont aussitôt rendus sur place. Malgré plusieurs heures de fouilles, le corps n’avait pas encore été retrouvé lundi matin.
 
“Nous avons mobilisé des équipes de secours et fouillé le bassin jusqu’à la tombée de la nuit, mais nos efforts n’ont pas encore permis de localiser l’enfant”, a confié un responsable local.
 
Prières et recueillement
 
La nouvelle a plongé Mont-Rolland dans la consternation. Des veillées et prières ont été organisées par les habitants pour soutenir la famille de la victime et implorer la grâce divine. L’émotion reste vive dans la commune, où chacun exprime sa solidarité face à cette tragédie.
 
Des bassins dangereux mais vitaux
 
Ce drame met en lumière les risques que représentent les bassins de rétention et mares, devenus des lieux de baignade pour de nombreux jeunes, surtout en période de forte chaleur. En l’absence de surveillance, ces espaces peuvent se transformer en pièges mortels.
 
Des habitants témoignent avoir évité de justesse plusieurs noyades ces dernières années. “Il faut sensibiliser les familles et les communautés pour que ces espaces, indispensables à l’irrigation, ne deviennent pas des lieux de mort”, souligne l’un d’eux.
 
Face à ces incidents, les appels à sécuriser ces zones se multiplient : clôtures, panneaux de mise en garde, surveillance et éducation des enfants sont autant de mesures nécessaires pour prévenir de nouveaux drames.
 
Les opérations de recherche se poursuivent, alors que Mont-Rolland retient son souffle dans l’attente de nouvelles sur le sort du jeune garçon.



Lundi 18 Août 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)
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