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Un meurtre choquant a eu lieu à Madina Ndiathbé, dans le département de Podor, impliquant deux jeunes amis âgés de 18 ans. H. Th. Bâ, jeune berger, a ôté la vie à son meilleur ami, Abdoulaye Ousmane Sow, dans des circonstances effroyables.


Podor : un jeune berger décapite son meilleur ami après une dispute

Selon Wal Fadjri, les deux adolescents se trouvaient en brousse pour conduire leurs troupeaux lorsqu’une dispute éclata. Une altercation initiale avait déjà nécessité l’intervention de passants pour les séparer, mais la tension persistait. Plus tard, alors qu’Abdoulaye effectuait sa prière du crépuscule, H. Th. Bâ l’a attaqué avec une machette, lui portant un coup fatal au cou. La violence de l’attaque a provoqué la décapitation immédiate de la victime.

Le meurtrier a pris la fuite, mais sa cavale fut de courte durée. Il a été appréhendé par la gendarmerie à Boké Dialloubé le lendemain, avant d’être transféré et déféré à la Maison d’arrêt et de correction de Saint-Louis. La victime a été enterrée le matin même à Madina Ndiathbé.

Ce drame relance le débat sur la prolifération des armes blanches dans les zones sylvopastorales du nord du Sénégal. Les machettes et autres armes tranchantes y sont couramment utilisées et parfois sources de violences graves.

Les habitants de Madina Ndiathbé restent sous le choc, peinés par la brutalité de l’acte et la perte tragique d’un jeune dont la vie a été fauchée de façon dramatique.



Samedi 25 Octobre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Veuve depuis 2022, Aissatou Diatta vit un cauchemar à Dakar. Sa belle-sœur aurait vendu la maison familiale sans son accord. Entre trahison, détresse et courage, elle raconte son combat pour la dignité.


Expulsée avec ses quatre enfants à Sicap Liberté 3 : le combat d’Aissatou Diatta pour sauver la maison familiale
À Sicap Liberté 3, quartier populaire de Dakar, la vie suit son cours entre salutations de voisins et rires d’enfants. Mais derrière une façade paisible, une histoire de douleur et d’injustice déchire une famille.
Aissatou Diatta, veuve depuis 2022, y vivait avec ses quatre enfants. Leur maison familiale, symbole de stabilité après la perte du père, s’est transformée en champ de bataille.

« On m’a proposé deux millions pour ma part… Deux millions pour une maison qui vaut vingt ! Je ne pouvais pas accepter », confie-t-elle, la voix brisée.


Avant son décès, le mari d’Aissatou se querellait souvent avec sa sœur au sujet de la maison héritée de leurs parents. Des disputes fréquentes, bruyantes, connues de tout le voisinage.
Après sa mort, les rancunes n’ont pas disparu. Au contraire, elles se sont aggravées.

« Mon mari disait toujours : “Ma sœur veut tout contrôler.” Je pensais qu’après sa mort, la famille allait nous protéger. J’avais tort », soupire Aissatou.


Tout bascula un matin. La belle-sœur d’Aissatou se présenta, accompagnée d’hommes venus la faire partir.

«Les enfants pleuraient, nos affaires étaient jetées dehors », raconte-t-elle en essuyant ses larmes.

L’objectif : la faire signer un document de cession de part. Une signature qu’elle a toujours refusée.

« Mon mari avait sa part. Moi, j’ai mes droits. Je ne laisserai pas passer ça », répète-t-elle avec détermination.


Les quatre enfants, portent aujourd’hui le poids de cette crise. Depuis l’expulsion, ils peinent à dormir, refusent de manger et craignent de retourner à la maison.


Pour Aissatou, il ne s’agit plus seulement de défendre une maison, mais de sauver ses enfants du traumatisme d’une injustice familiale.

« Je ne peux pas attendre. Mes enfants ne doivent pas payer pour ces conflits », déclare-t-elle, le regard déterminé.

« Vous n’aurez pas ce que vous voulez, pas tant que j’aurai la force de protéger mes enfants », lui a répondu Aissatou, courageuse malgré la peur.

« Pour mes enfants, je vais me battre jusqu’au bout. Nous avons le droit de rester ici », assure-t-elle.

Son histoire, malheureusement, n’est pas un cas isolé. Au Sénégal, les litiges familiaux liés à l’héritage continuent de briser des vies, souvent au détriment des femmes et des enfants.


Vendredi 24 Octobre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Tout a commencé comme une promesse. Une opportunité professionnelle, une chance de changer sa vie. D B, jeune Sénégalais, pensait avoir trouvé un emploi grâce à I. L, ressortissante bissau-guinéenne. Elle lui assurait qu’un avenir meilleur l’attendait au Sénégal.


Kidnappé par Qnet à Mbour : Le témoignage poignant d'un jeune rescapé

Mais une fois arrivé à Saly-Carrefour, dans un appartement transformé en bureau QNET, la réalité s’est imposée à lui comme un choc. On lui proposa d’acheter un produit censé lui rapporter 150 000 FCFA par semaine, mais à une condition : recruter six autres personnes.
D. B se sentit piégé. Chaque jour, il voyait ses espoirs s’éloigner, enfermé dans un système qui lui promettait richesse et liberté mais qui ne livrait que tromperie et pression.

C’est alors qu’une décision courageuse s’imposa : porter plainte. Grâce à sa démarche, les autorités locales ont pu intervenir. Une opération policière, menée a permis d’interpeller dix-huit individus impliqués et de fermer le bureau QNET. Les principaux responsables, y compris I. L et B. M, ont été arrêtés.

Mais ce n’était pas la fin de l’angoisse. D B raconte que certains jeunes, victimes de ces réseaux, sont envoyés jusqu’au Ghana, séduits par la promesse d’un emploi ou d’une formation. Le trajet est long, incertain, et parfois dangereux. Des histoires tragiques comme celles de Cheikh Touré ou Alassane Diallo montrent que les dangers sont réels et qu’il faut rester vigilant.

Aujourd’hui, D B. est libre, mais son témoignage reste un avertissement : derrière les promesses de richesse rapide, certains réseaux exploitent la vulnérabilité des jeunes. Les autorités sénégalaises sont appelées à agir pour protéger les victimes et démanteler ces filières.

 



Vendredi 24 Octobre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Une scène inhabituelle a semé la panique hier matin au marché HLM5, à Dakar. Un vendeur d’origine haoussa, identifié sous le nom de A, a été arrêté par les agents du poste de police des HLM pour vente présumée de viande de chien.


Marché HLM5 : Un vendeur haoussa arrêté pour avoir vendu de la viande de chien

Selon plusieurs témoins, c’est un client régulier qui a donné l’alerte. Après avoir acheté de la viande qu’il croyait être du mouton, il a remarqué, une fois chez lui, une odeur suspecte et une texture étrange. Intrigué, il retourne au marché et interpelle le vendeur. Très vite, d’autres commerçants accourent.

« On a vu que ce n’était pas de la viande de mouton. Les os étaient plus fins, la chair trop rouge et l’odeur très forte », témoigne F. N, vendeuse de légumes installée à proximité de l’étal.

L’attroupement a pris une tournure violente. Certains jeunes du quartier, furieux, ont voulu s’en prendre au vendeur. Il a fallu l’intervention des policiers pour éviter un lynchage.

La police a immédiatement procédé à la saisie de plusieurs kilogrammes de viande suspecte et a conduit A au poste pour audition.

Les produits ont été envoyés à la Direction des services vétérinaires pour analyses.


« Les premiers constats laissent penser qu’il s’agit bien de viande canine, mais nous attendons les résultats officiels des laboratoires », a indiqué une source policière.

 

Dans le marché, la stupeur et la colère se mêlent.

D’autres commerçants dénoncent le manque de contrôle sanitaire et appellent les autorités à agir.
 

La vente de viande de chien est strictement interdite au Sénégal. Selon les services vétérinaires, elle représente un danger sanitaire majeur, pouvant transmettre des maladies comme la rage ou d’autres zoonoses.

Pourtant, certains habitants affirment que la consommation clandestine de viande de chien existe au sein de certaines communautés étrangères vivant à Dakar.

 

Le mis en cause a été placé en garde à vue pour les chefs de “vente de denrées impropres à la consommation humaine” et “tromperie sur la marchandise”. L’enquête ouverte cherche à déterminer l’origine de la viande et à savoir si d’autres personnes sont impliquées dans ce trafic.



Vendredi 24 Octobre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

La quiétude du Marché Central de Thiès a été brutalement interrompue lorsqu’un marchand a été violemment agressé et tué à coups de couteau. Selon les premiers témoignages, l’attaque aurait eu lieu vers 17h 30, près d’un bar situé à l’entrée principale du marché.


Marché Central de Thiès :S.F, marchand de vêtements « Feugue Diaye » tué à coups de couteau

Selon des témoins, l’altercation a éclaté vers 17 h près d’un bar situé à l’entrée principale du marché. La dispute, dont les causes restent encore floues, a rapidement dégénéré. Le trainard aurait sorti un couteau et frappé S.F à deux reprises. La victime est décédée sur place malgré l’intervention rapide des passants et des secours.

La police de Thiès a immédiatement été alertée. Le jeune suspect a fondu dans la nature. 

Une enquête est en cours pour déterminer les motivations exactes de ce geste violent.

Le marché, habituellement très fréquenté en matinée, est sous le choc. « Nous avons vu la scène, c’est terrible ! Le marché n’est plus sûr, il faut que les autorités réagissent », témoigne un commerçant voisin.

Les autorités locales ont annoncé un renforcement immédiat de la sécurité autour du marché, afin de protéger commerçants et clients et de prévenir tout nouvel incident.

Cet événement dramatique rappelle l’urgence de mesures concrètes pour garantir la sécurité au Marché Central de Thiès, souvent confronté à des tensions et désordres.



Mardi 21 Octobre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

La mort tragique de Cheikh Touré, jeune gardien de but sénégalais, continue de susciter une vive émotion au Sénégal et au Ghana. Le jeune joueur, formé à l’académie Esprit Foot de Yeumbeul, avait été attiré dans un club ghanéen sous prétexte d’un essai professionnel. Mais derrière cette promesse se cachait un piège mortel orchestré par un réseau de faux recruteurs.


Affaire Cheikh Touré : le mystère autour du jeune footballeur sénégalais tué au Ghana

Selon le journal Libération, qui s’appuie sur les premiers éléments fournis par la police régionale d’Ashanti, la victime a été piégée, rançonnée, puis assassinée. Le Département régional des enquêtes criminelles (CID) d’Ashanti a confirmé avoir ouvert une enquête approfondie pour faire toute la lumière sur cette affaire.

 

Les investigations initiales révèlent que Cheikh Touré a été conduit à la morgue par un individu identifié sous le nom de Issah, qui prétendait être son frère. Or, Cheikh était fils unique, sa petite sœur étant décédée quelques années auparavant. Cette première incohérence alerte immédiatement les enquêteurs sur une possible mise en scène.

Le rapport préliminaire indique également que, le 16 octobre 2025, Issah a amené Cheikh dans un état critique à l’hôpital gouvernemental de Manhyia, présentant plusieurs blessures abdominales. Les ravisseurs avaient alors justifié son état auprès de la famille comme étant le résultat d’un « choc » lié à un accident. Les dossiers hospitaliers, cependant, montrent que Cheikh était déjà décédé à son arrivée, confirmant que l’histoire de l’accident était fabriquée.

 

Face à ces incohérences, le CID d’Ashanti a lancé un appel à témoins afin de recueillir toute information pouvant aider à identifier le mystérieux Issah. Selon les autorités ghanéennes, Issah demeure l’un des principaux suspects et pourrait fournir des réponses déterminantes sur les circonstances exactes de la mort du jeune footballeur.

« Tous les efforts sont déployés pour enquêter de manière approfondie sur cette affaire et traduire en justice les responsables de la mort de M. Touré », a déclaré un responsable de la police régionale, cité par Libération.

 

La tragédie de Cheikh Touré met en lumière un problème préoccupant : le recrutement frauduleux de jeunes sportifs africains, souvent victimes de réseaux criminels qui promettent des carrières professionnelles à l’étranger. Beaucoup de familles, séduites par la perspective d’un avenir brillant pour leurs enfants, tombent dans le piège.

Les autorités sénégalaises, en collaboration avec leurs homologues ghanéennes, suivent de près cette affaire. Des mesures renforcées pour protéger les jeunes talents sont désormais discutées dans les fédérations sportives et les structures de formation.

 

Au Sénégal, l’émotion est immense. Les proches, amis et camarades de Cheikh Touré pleurent un jeune homme prometteur dont la vie a été brutalement interrompue. Dans les réseaux sociaux et les clubs de football locaux, de nombreux messages rendent hommage à sa mémoire et appellent à ce que justice soit rendue.

Les autorités ghanéennes continuent de traquer Issah et son réseau, tandis que les enquêteurs cherchent à comprendre l’ampleur du trafic de jeunes footballeurs. Chaque information pourrait être cruciale pour retrouver les coupables et éviter que d’autres familles ne connaissent un drame similaire.



Mardi 21 Octobre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Le tribunal des flagrants délits de Dakar a été le théâtre d’une affaire qui illustre les tensions autour de la gestion des caisses dans certaines stations-service de la capitale. Vieux Cissé, pompiste âgé d’une trentaine d’années, était poursuivi pour un manquant de 900 000 francs CFA, découvert après son service à


Dakar : un pompiste condamné pour un manquant de près d’un million de francs CFA

Vieux Cissé a tenté de plaider sa bonne foi devant le juge. Selon ses explications, le déficit serait survenu au cours de ses déplacements pour le travail. « J’ai attendu le gérant sans le voir. J’ai noté le montant manquant sur le carnet », a-t-il déclaré, affirmant qu’il s’agissait d’une erreur et non d’un vol.

Le pompiste a également évoqué un second incident survenu en octobre, après deux ventes effectuées à des camions. Ces ventes auraient, selon lui, entraîné un déficit supplémentaire, qu’il attribue à des oublis ou à un « manque de vigilance » plutôt qu’à une intention frauduleuse.


Dans un effort pour démontrer sa bonne foi, Vieux Cissé a proposé au gérant Mbaye Mbow de compenser le manquant par une retenue sur salaire. Cette proposition visait à apaiser les tensions et à montrer sa volonté de réparer le préjudice.


Malgré ces explications et cette démarche, le juge n’a pas été convaincu. Vieux Cissé a été condamné à six mois de prison avec sursis et à une amende de 50 000 FCfa. En outre, il devra verser 700 000 FCfa à la partie civile, représentant le montant du préjudice estimé.


Cette affaire met en lumière la vulnérabilité des caisses dans certaines stations-service et la difficulté de faire la part entre erreur humaine et malversation. Pour les experts en gestion, elle souligne l’importance d’une comptabilité rigoureuse, d’une surveillance efficace et de procédures claires pour les ventes, notamment celles effectuées auprès de clients professionnels comme les transporteurs.

Pour Vieux Cissé, cette condamnation avec sursis offre une chance de se réhabiliter, mais elle laisse également une marque sur son dossier judiciaire et sa réputation professionnelle. Les propriétaires de stations-service, quant à eux, pourraient y voir un rappel de la nécessité de contrôles stricts et de systèmes de traçabilité plus fiables.

 



Mardi 21 Octobre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Depuis quelques années, Q Net s’est imposé dans plusieurs pays, notamment au Sénégal, comme un acteur du marketing de réseau promettant forts revenus et réussite financière rapide. Derrière ces promesses séduisantes se cache pourtant une réalité plus sombre, celle d’une arnaque bien organisée.


Q Net : Quand le rêve de richesse rapide vire à l’arnaque

Le véritable moteur de Q Net est le recrutement. Les nouveaux membres sont incités à investir dans des « packs de démarrage » coûteux et à convaincre d’autres personnes de faire de même. La plupart des gains proviennent des investissements des recrues, et non des ventes réelles de produits. C’est là que l’entreprise bascule dans le système pyramidal, interdit dans de nombreux pays.

 

Q Net séduit par ses promesses de richesse rapide et de liberté financière. Des séminaires, vidéos et témoignages montrent des jeunes qui auraient « gagné des millions en quelques mois ». Mais la réalité est beaucoup moins brillante : la majorité des participants perdent leur argent, souvent sans aucun recours légal.

 

  • Pression constante pour recruter de nouveaux membres.

  • Investissements initiaux élevés, souvent plusieurs centaines de milliers de francs CFA.

  • Promesses de revenus exponentiels sans effort concret.

  • Absence de preuves de vente réelle des produits au public.

  • Difficultés à récupérer l’argent investi.

 

Plusieurs institutions financières à travers le monde et au Sénégal ont mis en garde contre Q Net, considérant l’entreprise comme un système pyramidal déguisé. Les autorités rappellent que toute entreprise qui rémunère surtout le recrutement plutôt que la vente réelle de produits est illégale et risquée.

 

Si Q Net peut sembler séduisant pour qui rêve de gains rapides, la prudence est de mise. La promesse de richesse instantanée est souvent un leurre, et de nombreux jeunes se retrouvent piégés financièrement. Avant d’investir, il est essentiel de vérifier la légalité de l’entreprise, de comprendre son modèle économique et d’écouter les témoignages de ceux qui ont perdu de l’argent.

La richesse rapide n’existe pas sans risque : Q Net en est un exemple frappant.



Lundi 20 Octobre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)
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