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Société sur Thies info
Arona Ngaïdo, déjà poursuivi pour « coups et blessures volontaires » sur son frère A. Kane, est de nouveau au centre d’une affaire judiciaire à Matam. Selon le journal L’Observateur, l’homme avait été mis en liberté provisoire jeudi dernier, en attendant sa comparution devant le tribunal de grande instance, après avoir ligoté et battu son frère au sang, l’accusant de vol.
À peine de retour chez lui, Arona Ngaïdo s’en est pris à trois de ses voisins, S. Konté, A. A. Kane et S. Konté. Convaincu qu’ils étaient responsables de sa détention précédente, il les a accusés d’avoir alerté la gendarmerie. Armé d’une machette, il a tenté de les agresser physiquement, provoquant un échange de coups avant que les victimes ne réussissent à le maîtriser.
Les victimes, conscientes de la dangerosité du mis en cause, se sont rendues à la gendarmerie de Semme pour déposer plainte. Lors de sa convocation, Arona Ngaïdo a reconnu les faits et a expliqué que sa réaction était motivée par une volonté de vengeance contre ses voisins, qu’il tenait pour responsables de son incarcération.
Après sa garde à vue, le cultivateur a été déféré au parquet de Matam lundi dernier, où un mandat de dépôt a été prononcé à son encontre. L’affaire est désormais en cours d’instruction, et le suspect restera détenu en attendant son procès.
Le Tribunal de grande instance de Mbour a rendu, ce lundi, son verdict dans une affaire de mœurs qui a secoué la localité de Thiadiaye. Deux individus, un commerçant et un jeune homme, ont été reconnus coupables d’« actes contre nature ».

Le principal accusé, I. Niane, commerçant bien connu dans la zone, a écopé de trois ans de prison ferme. Son coaccusé, N. S., âgé de 18 ans, a pour sa part été condamné à trois mois d’emprisonnement.
Selon les informations , les faits remontent à plusieurs semaines. Originaire de Touba, le jeune N. S. aurait été placé sous l’influence de Niane, décrit comme un homme manipulateur recourant à des pratiques mystiques pour attirer sa victime. Sous cette emprise, le commerçant aurait entretenu avec lui des rapports sexuels à plusieurs reprises.
Lors du procès, une vidéo compromettante a été produite devant la barre, confirmant la nature de leur relation. Le procureur, évoquant « l’influence néfaste et dégradante » exercée par le commerçant sur le jeune homme, a requis des peines exemplaires.
La défense, de son côté, a tenté d’obtenir la clémence du tribunal en invoquant de prétendus troubles psychologiques chez Niane — un argument rejeté par la cour.
Au terme des débats, le tribunal a reconnu la culpabilité des deux prévenus, estimant que les faits étaient suffisamment établis par les éléments du dossier, notamment la vidéo versée aux débats.
Plus de trente ans après leurs premiers versements, les membres du Collectif des souscripteurs spoliés de la SN-HLM de Thiès continuent de réclamer justice. Malgré des manifestations répétées, des sit-in et des points de presse, leur rêve d’accéder enfin à leurs parcelles demeure un mirage.
Selon lui, toutes les autorités compétentes ont été saisies :
« Le maire de Thiès-Est nous a reçus et est même descendu sur le site. Nous avons écrit au président de la République, au ministre de l’Urbanisme, au directeur de l’Urbanisme, au directeur régional des Domaines de Thiès, au gouverneur, à tous les maires de la ville et à tous les responsables politiques… Mais aucune suite. Seul le Premier ministre Ousmane Sonko nous a répondu, en nous mettant en rapport avec le ministre de l’Urbanisme, qui, jusqu’à présent, ne nous a jamais reçus. »
Un combat vieux de trois décennies
Créé en 2018, le collectif se bat pour corriger une injustice née au début des années 1990. À l’époque, plusieurs citoyens avaient cotisé auprès de la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN-HLM) pour obtenir des parcelles à Thiès.
Mais, un jour, la direction générale de la SN-HLM leur annonce qu’elle ne leur doit rien. Motif : leurs versements auraient été détournés par un ancien chef d’agence à Thiès, aujourd’hui décédé.
« Son successeur nous a demandé de reverser les mêmes montants, ce que beaucoup ont fait, espérant voir la situation régularisée. Mais rien n’a changé », confie Alioune Ndiaye, amer.
Plus de 156 millions de francs CFA en jeu
Selon le collectif, les souscripteurs ont versé au total 156 798 710 F CFA dans les caisses de la SN-HLM.
« Jusqu’à présent, aucun engagement n’a été respecté », martèle son président, qui appelle les autorités à rétablir les victimes dans leurs droits.
Un grave accident s’est produit dans la nuit du dimanche au lundi à Mékhé, dans le département de Tivaouane. Deux motos Jakarta sont entrées en collision à vive allure, provoquant la mort d’un jeune homme de 25 ans et blessant grièvement un autre, âgé d’une vingtaine d’années.
Le drame est survenu vers 23h30, à l’intersection entre la Route nationale n°2 (RN2) et la voie reliant Mékhé à Mérina Dakhar, Pékesse et Thilmakha. Selon les premiers éléments recueillis sur place, l’accident aurait été causé par un croisement dangereux entre les deux engins roulant à grande vitesse.
Les sapeurs-pompiers de Mékhé, alertés par les habitants, sont intervenus pour évacuer les victimes. Le corps sans vie du conducteur décédé a été déposé à la morgue du centre de santé local, tandis que le blessé a été pris en charge en urgence par le personnel médical.
Mais un fait étrange retient particulièrement l’attention des forces de l’ordre. D’après plusieurs témoins présents au moment du drame, la moto du défunt aurait disparu peu après la collision. Une disparition jugée suspecte par les enquêteurs, qui cherchent à savoir s’il s’agit d’un vol ou d’une tentative de camoufler des preuves.
Une enquête est ouverte pour faire la lumière sur les circonstances exactes de cet accident mortel et sur la disparition inexpliquée de l’un des engins impliqués.
La Section de Recherches (SR) de Ziguinchor a mis fin, le 30 septembre, aux agissements d’une bande impliquée dans une attaque violente sur Bacary Yafaye Coly, gérant d’un multiservices près de la gare routière de Bignona. Cinq individus ont été arrêtés pour « association de malfaiteurs, vol avec violence de nuit avec usage de moyen de locomotion, coups et blessures volontaires et recel ».

Les mis en cause sont Lassana Traoré, chauffeur ; Amadou Ibrahima Diadhiou alias « Era », gérant de bar ; Cheikh Abdou Khadre Koté alias « Pékin », soudeur ; Justine Clémence Coly, commerçante ; et Adama Traoré, gérant de boulangerie. Cheikh Koté et Lassana Traoré sont les principaux auteurs, Justine Coly est poursuivie pour complicité, tandis qu’Amadou Diadhiou et Adama Traoré sont accusés de recel.
Les faits se sont déroulés le 29 septembre, aux alentours de 21h. Alors que M. Coly s’apprêtait à fermer sa boutique, la bande, alertée par un complice surnommé « Crado », a tendu un guet-apens. Cheikh Koté a maîtrisé la victime et lui a aspergé le visage de gaz neutralisant, tandis que ses complices, arrivés à moto, lui ont arraché un sac contenant 17 millions FCFA et ses téléphones portables.
Suite à cette attaque, la SR a rapidement déployé un dispositif à Ziguinchor, permettant les premières interpellations dans la boîte de nuit « Nopanik ». Les investigations ont conduit à la saisie d’une moto utilisée pour le forfait et à la récupération de 3,7 millions FCFA chez plusieurs complices. L’enquête a également révélé que les malfaiteurs avaient dépensé près de 1,5 million FCFA dans des bars et boîtes de nuit de Ziguinchor, dont « Le Privé » et « Sia Night-Club ».
Trois complices restent activement recherchés : « Crado », Abdoulaye Badji alias « Nguirisse » et un ami de ce dernier. L’enquête se poursuit pour identifier toutes les ramifications de cette affaire.
Dans le quartier Guinaw-Rails à Pikine, un incident familial a tourné au drame le dimanche 28 septembre. Kh. Camara, mère de famille, venait de rentrer après une longue journée de travail lorsqu’elle a surpris son fils, F. Faye, assis sans rien faire. Excédée, elle lui a administré une correction.
Son aîné, M. Barry, présent sur les lieux, est intervenu pour défendre son petit frère, en lui conseillant de ne plus écouter ses parents. Une dispute éclate alors avec leur sœur, qui tente de raisonner l’aîné. Mais M. Barry, dans un accès de colère, l’insulte, provoquant l’intervention de sa mère.
Selon le témoignage de la victime devant le tribunal de flagrants délits de Pikine-Guédiawaye, « il s’est retourné contre moi, les yeux injectés de colère, et m’a frappée avec une barre de fer au bras droit ».
Lorsque le père, T. Barry, chauffeur de profession, est intervenu pour maîtriser son fils, ce dernier l’a repoussé avant de se diriger vers la cuisine. Là, il a saisi une machette en criant qu’il allait tuer sa mère. Les voisins ont finalement pu le maîtriser.
Devant le tribunal, M. Barry a nié les faits tout en reconnaissant être en possession de la machette. Il a été condamné à deux ans de prison ferme pour coups et blessures volontaires à ascendant, détention d’armes sans autorisation et menace de mort.
Le village de Samakoung est en deuil après le décès tragique de Yafaye Mandiang, mère de quatre enfants et seconde épouse de B. Sonko, des suites d’une violente dispute conjugale.
Les faits remontent au 9 octobre 2025, lorsqu’une altercation familiale aurait dégénéré en un passage à tabac. Grièvement blessée, la victime a été évacuée vers le Centre hospitalier régional de Ziguinchor, où elle est décédée quelques jours plus tard aux urgences.
Des habitants indiquent que les violences conjugales dans ce ménage ne sont pas une nouveauté. Il y a environ cinq mois, une précédente altercation avait déjà nécessité une intervention et des tensions persistantes avaient été signalées.
Selon les témoignages, Yafaye avait alors cherché à quitter le foyer, mais elle était rentrée suite aux pressions familiales.
Après le drame, B. Sonko, suspect principal, a pris la fuite. Les autorités sénégalaises, en particulier la gendarmerie de la région, l’accusent de s’être réfugié en Gambie, de l’autre côté de la frontière.
Des recherches sont en cours pour localiser et interpeller le présumé meurtrier.
La communauté locale est sous le choc : c’est une femme, mère, qui disparaît brusquement, laissant quatre enfants orphelins. Plusieurs voix s’élèvent pour réclamer plus de protection juridique, des mécanismes d’alerte et de prise en charge des victimes, surtout en zones rurales.
Matar Diouf, plus connu sous le nom de Matar Ndiaye et reconnu comme le tambour-major du lutteur Ada Fass, a été déféré au tribunal de Dakar pour des accusations de viol sur une mineure de 15 ans. L’affaire remonte à la fin du mois de septembre, lorsqu’une plainte a été déposée par la mère de l’adolescente, qui accuse également l’accusé d’avoir détourné sa fille.
Selon les investigations menées par les autorités, la jeune fille aurait rencontré l’accusé à plusieurs reprises. Les enquêteurs estiment que Matar Diouf aurait abusé d’elle à trois occasions distinctes. Face à ces accusations graves, le suspect nie catégoriquement les faits, se bornant à reconnaître une simple relation amicale avec la victime.
Toutefois, les éléments à charge se sont révélés suffisamment sérieux pour justifier son placement en garde à vue. Les investigations ont notamment mis au jour un certificat médical attestant de déchirures anciennes de l’hymen de l’adolescente, considéré par les enquêteurs comme une preuve accablante.
Présenté devant le tribunal à l’issue de sa garde à vue, Matar Diouf fait désormais face à la procédure judiciaire. Cette affaire a suscité une vive émotion au sein de la communauté et jette une lumière crue sur les questions de protection des mineurs dans le milieu de la lutte sénégalaise.
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