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Société sur Thies info
À l’occasion de la levée du corps de Abdou Aziz Mbaye, président des communicateurs traditionnels du Sénégal, plusieurs personnalités du monde médiatique et religieux ont tenu à lui rendre hommage. Parmi elles, Khadim Samb, communicateur et producteur bien connu, a livré un témoignage fort sur l’intégrité et la droiture du défunt, notamment concernant la gestion des fonds alloués aux communicateurs durant la pandémie de Covid-19.
Durant la crise sanitaire, le gouvernement avait débloqué des fonds d’appui à la communication sociale pour sensibiliser les populations sur les gestes barrières et les mesures de prévention. Ces ressources, souvent sources de polémique dans plusieurs secteurs, avaient été confiées à des responsables de groupements professionnels, dont Abdou Aziz Mbaye pour les communicateurs traditionnels.
Selon Khadim Samb, le défunt avait tenu une comptabilité rigoureuse, veillant à ce que chaque franc soit utilisé pour les activités prévues.
« Il disait toujours : “Ce que l’État nous confie appartient au peuple. Nous devons rendre compte.” »
Khadim Samb a aussi ajouté : « Quand certains réclamaient leurs parts sans justifier de missions effectuées, il refusait catégoriquement, préférant se faire des ennemis plutôt que de trahir sa conscience. »
Ce témoignage intervient alors que plusieurs affaires de mauvaise gestion de fonds liés au Covid-19 avaient éclaté dans d’autres secteurs, ternissant l’image de certaines structures. Mais pour Khadim Samb, Abdou Aziz Mbaye demeure un modèle de probité et de patriotisme.
« C’était un homme d’honneur. Il a porté haut la dignité des communicateurs traditionnels. Aujourd’hui, il part avec la bénédiction de tout un corps qui lui doit respect et reconnaissance. »
La cérémonie, tenue à Tivaouane, a réuni des autorités religieuses, des responsables culturels et plusieurs figures de la communication. Tous ont salué la droiture, la discrétion et la fidélité à ses principes d’Abdou Aziz Mbaye, dont la disparition laisse un vide dans le monde de la parole et du message traditionnel sénégalais.
Une affaire glaçante mêlant charlatanisme, viols et vidéos compromettantes secoue la Zone franche industrielle de Keur Massar. La brigade territoriale, dirigée par l’adjudant-chef Abdou Fama Guèye, a mis fin aux agissements de P. S. Seck, un prétendu marabout originaire de Linguère accusé d’avoir violé plusieurs femmes venues le consulter.
Une restauratrice piégée sous prétexte de “bains mystiques”
Tout commence en août 2024. A. D., restauratrice à Keur Mbaye Fall, traverse une période difficile après que son époux, M. D., a pris une seconde épouse. Convaincue que cette coépouse use de pratiques mystiques pour nuire à son mariage, A. D. cherche de l’aide spirituelle.
Un voisin courtier, A. M., lui recommande alors P. S. Seck, présenté comme un guérisseur aux pouvoirs redoutables.
La restauratrice accepte de le rencontrer dans une chambre louée à Darou Thioub. Le charlatan prétend devoir “consulter ses djinns” avant d’entamer le travail mystique. S’ensuivent plusieurs séances de “bains mystiques” censés lever le mauvais sort. Mais sous l’effet de substances et de manipulations, la jeune femme est contrainte à des rapports sexuels — filmés à son insu par un complice, Y. Sagna.
Les vidéos circulent et le chantage commence
Quelques semaines plus tard, le cauchemar prend une tournure encore plus humiliante : l’un des enregistrements intimes se retrouve entre les mains d’un chauffeur de “taxi-clando”, M. B., client régulier du restaurant de la victime. Choqué, ce dernier finit par lui avouer avoir vu les vidéos circuler.
Effondrée mais déterminée, la restauratrice informe son mari. Ensemble, ils se rendent à la brigade territoriale de la Zone franche industrielle pour déposer plainte.
Une enquête qui met au jour un vaste réseau d’abus
Les gendarmes n’ont pas tardé à remonter la piste du faux marabout et de son complice. L’analyse de leurs téléphones portables met au jour l’ampleur du scandale : plus de 75 vidéos et photos obscènes impliquant différentes femmes, souvent filmées dans des situations dégradantes.
Si plusieurs victimes ont été identifiées, seules deux ont accepté de témoigner dans le cadre de l’enquête, par peur de la stigmatisation.
Déféré au tribunal de Pikine-Guédiawaye
Ce lundi 20 octobre, P. S. Seck, maçon de profession reconverti en faux marabout, et son complice Y. Sagna ont été déférés devant le tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye.
Ils sont poursuivis pour viol, charlatanisme, collecte et diffusion illicites de données à caractère personnel.
Les autorités appellent les populations à la vigilance face à la recrudescence des cas de charlatanisme servant de couverture à des actes criminels.
Une tragédie a frappé Sédhiou : le Lieutenant Ndour, officier du service régional des Eaux et Forêts, a été retrouvé sans vie dans sa chambre. Selon Sudfm, ce sont des proches, inquiets de son silence et de ses appels restés sans réponse, qui ont donné l’alerte.
Le corps a immédiatement été transféré à la morgue de l’hôpital régional de Sédhiou, où une autopsie sera effectuée pour déterminer les circonstances exactes de ce décès. Pour l’instant, les autorités restent très discrètes sur les causes possibles.
Le Lieutenant Ndour était reconnu pour son engagement dans la protection des ressources forestières et hydriques de la région. Sa disparition soudaine laisse collègues, amis et famille dans une profonde tristesse.
La population locale, encore sous le choc, espère que l’enquête permettra de clarifier cette tragédie et de rendre justice à un fonctionnaire apprécié de tous.
Un drame a secoué, hier, l’hôpital régional de Ndiarème, suscitant l’émotion et l’indignation parmi les patients et le personnel. Une femme en travail a été contrainte d’accoucher à l’entrée de l’établissement, faute de prise en charge immédiate. Le nouveau-né, né dans des conditions précaires, n’a pas survécu.
D’après le témoin, la patiente, en travail, est restée plusieurs minutes à l’entrée de l’hôpital avant qu’une salle ne soit enfin dégagée. Les proches et les autres patients ont assisté impuissants à la naissance tragique. Cet incident met en lumière, selon nos sources, de graves lacunes dans la prise en charge des urgences obstétricales dans la région : manque de personnel, infrastructures insuffisantes et absence de moyens de transport pour les cas critiques.
La direction de l’hôpital, contactée, a indiqué attendre le rapport officiel avant d’ouvrir toute enquête et de déterminer les responsabilités. Mais la population locale et les associations de défense des droits des patients dénoncent déjà cette situation : « Une mère ne doit jamais accoucher à l’entrée d’un hôpital. Des mesures urgentes doivent être prises pour éviter que de tels drames se reproduisent », a déclaré un membre de la famille.
Ce drame tragique rappelle une fois de plus l’urgence de renforcer les capacités des maternités régionales et d’assurer une prise en charge rapide et sécurisée des femmes enceintes, même en situation critique.
Dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 octobre 2025, un meurtre a secoué le quartier École 8 de Ngaye Mékhé. La victime, surnommée « Ndabé », a été mortellement agressée par un jeune récemment sorti de prison, identifié comme Badara. L’auteur présumé a été rapidement interpellé par la police.
Un nouveau drame a frappé la commune de Ngaye Mékhé dans la nuit du 18 au 19 octobre 2025. Dans le quartier École 8, une violente altercation entre deux hommes a tourné au drame. La victime, connue sous le surnom de « Ndabé », a été mortellement agressée par Badara, un jeune récemment sorti de prison.
Selon des témoins, la bagarre aurait éclaté pour des raisons encore indéterminées. Badara aurait asséné plusieurs coups à son adversaire avant de le laisser sans vie sur place. Après les faits, le suspect a pris la fuite mais a été rapidement retrouvé et interpellé au marché aux poissons par les policiers de Ngaye Mékhé, quelques heures seulement après le drame.
Le corps de la victime a été évacué pour autopsie afin de déterminer les causes exactes du décès. Quant à l’auteur présumé, il est actuellement en garde à vue en attendant les suites de l’enquête. Les autorités locales appellent à la vigilance et au calme dans le quartier.
Une vive polémique secoue la localité de Bambilor, près de Mbour, où la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) est accusée d’avoir arraché de force 25 hectares de terres aux héritiers de l’homme d’affaires défunt Diallo Pithie. Selon les héritiers, les terres leur appartiennent légalement depuis plus de 40 ans, mais des gendarmes étaient présents lors de l’opération, aggravant les tensions.
D’après les informations recueillies, la CDC aurait entrepris une expulsion sur le terrain, délogeant les gardiens et empêchant les héritiers d’accéder à leurs cultures. La famille affirme posséder des documents légaux attestant de leur propriété depuis les années 1980, signés par la mairie locale.
Selon la famille, cette opération viserait à intégrer les terres dans un projet immobilier lancé en 2019, destiné à livrer plus de 4 400 parcelles, dont seulement un millier ont été attribuées jusqu’à présent.
Abou Diallo, héritier principal, accuse la CDC de chercher à spolier les terres de manière illégale. Assi Diallo, fille du défunt, témoigne : « Nos cultures, papayes, arachides et citronniers, sont détruites de nuit par des tracteurs. Nous voulons défendre l’héritage de notre père, quitte à risquer notre vie. »
La famille dénonce une action arbitraire et réclame l’intervention urgente de l’État et des autorités judiciaires pour mettre fin à ce qu’elle considère comme une spoliation foncière flagrante.
Pour l’instant, la CDC n’a pas fourni de réaction officielle face à ces accusations. La famille espère que le président de la République et la justice pourront trancher rapidement ce dossier sensible.
Le quartier Darou Salam, situé dans la commune de Thiès-Est, a vécu ce week-end une forte mobilisation citoyenne à l’occasion de la Journée d’investissement humain.
Sous la direction des conseils de quartier, les habitants se sont unis pour une cause essentielle : réhabiliter et assainir l’école élémentaire Darou Salam 2, un établissement fréquenté par 999 élèves issus d’une communauté de plus de 6 000 ménages.
Dès le lever du jour, des dizaines de volontaires — enseignants, élèves, femmes et jeunes des ASC — ont pris part à une vaste opération de nettoyage, désensablement, peinture et reboisement au sein de l’école.
Cette initiative citoyenne a permis de redonner vie à l’établissement, au cœur d’un quartier qui compte plus de 6 000 ménages.
« Nous avons fait notre part. Maintenant, il appartient aux autorités d’assainir et de moderniser l’école pour en faire un cadre d’excellence », a déclaré le président des conseils de quartier de Darou Salam.
Mais au-delà de l’entretien, les habitants de Darou Salam ont exprimé une demande pressante : la construction d’un lycée public dans le quartier.
Aujourd’hui, les collégiens et lycéens de Darou Salam doivent parcourir plusieurs kilomètres pour rejoindre les établissements de Thiès, une situation jugée injuste et pénalisante pour les familles.
« Nos enfants quittent très tôt la maison pour aller au lycée dans d’autres quartiers, parfois à pied. Darou Salam mérite son propre lycée », plaide le Directeur de l'ecole.
« Nous avons la population, les élèves, et la volonté. Il ne manque que la décision politique. »
Les conseils de quartier appellent ainsi la mairie de Thiès-Est, le Conseil départemental et le ministère de l’Éducation nationale à inscrire la construction d’un lycée à Darou Salam dans leurs priorités budgétaires de 2026.
La Journée d’investissement humain a rappelé à Darou Salam la valeur de l’unité communautaire et du travail collectif.
Les habitants espèrent désormais que leur engagement sera accompagné par des mesures concrètes des autorités pour transformer l’école Darou Salam 2 en établissement d’excellence et pour offrir un lycée à cette population dynamique de plus de 6 000 ménages.
La Brigade de gendarmerie territoriale de Saraya a procédé à l’arrestation de Seydou Coulibaly, plus connu sous le surnom de « Baba », âgé de 24 ans et domicilié à Batankhoto, dans la commune de Bembou. L’individu est poursuivi pour exercice illégal de la médecine, vente illicite de médicaments et mise en danger de la vie d’autrui.
Selon les informations recueillies, Seydou Coulibaly, formé comme aide-soignant, se faisait passer pour médecin auprès de la population locale. Il proposait des consultations et administrait des traitements sans aucune autorisation ni compétence reconnue, mettant ainsi en péril la santé des habitants de la région.
Des alertes émises par des habitants inquiets face à ses pratiques douteuses ont conduit les forces de l’ordre à ouvrir une enquête. Celle-ci a permis de déterminer l’étendue de ses activités et de procéder à son arrestation. Seydou Coulibaly a été placé en garde à vue ce vendredi à 16h30, le temps que les investigations se poursuivent.
Cette affaire souligne une fois de plus les risques liés aux pratiques médicales illégales, particulièrement dans les zones rurales où le manque d’infrastructures sanitaires peut pousser certains individus à se substituer aux professionnels de santé.
Les autorités compétentes supervisent désormais l’enquête afin de recenser toutes les victimes potentielles et d’évaluer la gravité des faits. Les habitants de Saraya et des communes environnantes sont invités à rester vigilants et à signaler toute activité suspecte dans le domaine médical.
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