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Condamné à dix ans de prison et libérable depuis juillet, A. Diallo refuse de sortir, affirmant qu’il doit encore purger cinq ans, sans preuve judiciaire.
Incarcéré depuis 2015 et condamné à dix ans de réclusion, A. Diallo aurait dû retrouver la liberté en juillet dernier. Pourtant, à la surprise du personnel pénitentiaire, il refuse de quitter sa cellule, affirmant qu’il lui reste encore cinq années à purger, une déclaration non confirmée par les documents officiels.
Les registres judiciaires consultés par l’administration pénitentiaire indiquent que la totalité de la peine a été accomplie et ne mentionnent aucune prolongation. Malgré cela, le détenu maintient sa position et poursuit son quotidien derrière les barreaux comme si de rien n’était.
Cette situation inhabituelle soulève des interrogations : s’agit-il d’une incompréhension sur la durée réelle de la peine, d’un trouble psychologique ou d’une difficulté à envisager la réinsertion après une décennie d’incarcération ? L’affaire reste sans explication claire pour l’instant.
senego
La COSYDEP constate une stagnation des résultats au Bac et recommande huit actions pour améliorer le système éducatif sénégalais.
La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP) a présenté, mardi, son analyse annuelle des résultats des examens scolaires 2025 (Bac, BFEM et CFEE). L’organisation note que les performances peinent à progresser de manière constante.
Selon Cheikh Mbow, directeur exécutif de la COSYDEP, cette étude offre une vision à la fois détaillée et globale, en s’appuyant sur les données des sept dernières années. Le Bac affiche un taux de réussite variant entre 45 % et 52 %, avec une légère hausse entre 2021 et 2023, avant un recul en 2024 et 2025. Cette stabilité autour de 50 % traduirait, selon lui, une fragilité dans la consolidation des acquis au secondaire.
Le BFEM, en revanche, connaît une progression continue, passant de 67,96 % en 2021 à 78,59 % en 2025. Pour le CFEE, les résultats présentent de fortes variations : 62,1 % en 2021, 73,80 % en 2022, un pic à 82,08 % en 2023, puis 65,53 % en 2024. Ces fluctuations pourraient être liées aux perturbations du calendrier scolaire, à la qualité inégale de l’encadrement ou à des évaluations inadaptées.
Face à ces constats, la COSYDEP appelle à renforcer la continuité entre les cycles, améliorer les conditions d’apprentissage, adapter les évaluations et stabiliser les dispositifs d’encadrement. L’organisation a formulé huit recommandations : renouveler les méthodes pédagogiques et repenser le système d’évaluation, améliorer les conditions d’étude, impliquer davantage les communautés dans la gestion scolaire, moderniser les outils d’enseignement, assurer la régularité des apprentissages, réduire les déséquilibres entre séries, anticiper les crises potentielles et organiser, durant les vacances, de larges concertations pour accélérer les réformes.
La gendarmerie de Sangalkam et les douanes de Dakar-Extérieur ont intercepté 643 kg de cocaïne à Rufisque, lors d’une opération conjointe contre le trafic de drogue.
Une opération conjointe de la Brigade territoriale de gendarmerie de Sangalkam et de la subdivision des douanes de Dakar-Extérieur a permis la saisie de 643 kilogrammes de cocaïne à Rufisque, tôt dans la matinée du lundi 4 août 2025.
Selon un communiqué commun des deux institutions, l’intervention s’est déroulée vers 5 heures, à la Cité Noflaye, suite à l’exploitation d’un renseignement signalant un trafic sophistiqué de stupéfiants dans la zone.
Les forces de l’ordre ont surpris trois individus en train de transférer une marchandise suspecte dans deux véhicules. Deux d’entre eux ont pris la fuite, tandis que le troisième a été interpellé sur place.
L’inspection des véhicules a permis de découvrir 643 kg de cocaïne, conditionnés dans des sachets d’un kilogramme et emballés dans des sacs en jute.
Cette opération illustre la coopération renforcée entre les douanes et la gendarmerie, qui affirment leur engagement commun à lutter efficacement contre la criminalité transnationale organisée, conformément aux orientations des autorités.
aps
Le tribunal a rejeté la requête de l’Association des Résidents de la Cité Touba Almadies contre le promoteur immobilier, estimant que les preuves présentées ne justifiaient pas l’urgence.
Le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, statuant en référé, a rendu une décision favorable au promoteur immobilier dans l’affaire l’opposant à l’Association des Résidents de la Cité Touba Almadies. Cette dernière l’accusait de spoliation foncière et de non-respect d’engagements contractuels liés à l’Arrêté ministériel n°8673 du 7 octobre 2008.
L’Association avait saisi la justice le 13 février 2025 pour demander la suspension de tout morcellement, vente ou construction sur les espaces publics prévus dans le plan initial de la cité (école, poste de santé, mosquée, Daara, jardins, places publiques). Elle dénonçait notamment la vente supposée du terrain du Daara à un tiers, évoquant un risque de troubles à l’ordre public. Sa requête, assortie d’une astreinte de 5 millions de FCFA par jour de retard, s’appuyait sur un dossier comprenant contrats, plans et recours administratifs.
Le tribunal a toutefois estimé que les documents fournis, tels que le récépissé de l’ARTA, l’Arrêté ministériel et le plan initial, ne démontraient pas suffisamment l’urgence ni les irrégularités invoquées. Cette décision consolide la position du promoteur dans ce différend foncier de longue date.
igfm
Le poste de santé de Daharatou appelle à l’aide pour obtenir une ambulance, du matériel médical et achever les travaux de sa maternité.

Situé à environ 25 kilomètres de Kidira, dans la région de Tambacounda, le poste de santé de Daharatou lance un appel pour renforcer ses moyens. Son infirmier chef de poste demande en priorité une ambulance médicalisée afin de faciliter les évacuations sanitaires.
Il plaide également pour la fourniture de matériel médical et bureautique, l’achèvement de la maternité, ainsi que le démarrage des travaux du logement de l’infirmier. Cette demande a été exprimée lors d’une caravane de presse tenue du 28 au 31 juillet, organisée par l’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD) avec la Direction de la Santé de la mère et de l’enfant et la Fondation Buffet.
Parmi les autres besoins cités figurent la mise en place de campagnes de supplémentation en fer pour les femmes en âge de procréer, le recrutement d’une deuxième sage-femme formée à l’échographie, la dotation d’un appareil d’échographie et la construction d’une case de santé.
La sage-femme du poste, partageant cet appel, insiste sur l’urgence de disposer d’une ambulance médicalisée et de voir la maternité enfin achevée, soulignant que cela améliorerait considérablement la prise en charge des patientes.
El Hadji Babacar Dioum, accusé dans l’affaire Kocc Barma, nie les faits et se présente comme simple hébergeur technique. Une confrontation clé avec Assane Demba est attendue.
Dès l’ouverture de son interrogatoire, El Hadji Babacar Dioum a rejeté l’ensemble des accusations portées contre lui. Selon les sources de L’Observateur, il a ouvertement déclaré : « Je ne suis pas Kocc Barma », marquant ainsi clairement sa position devant le juge d’instruction. Il s’est présenté comme un simple prestataire technique, se limitant à héberger des plateformes sans intervenir sur leur contenu.
Une stratégie de défense assumée mais risquée
Avec l’appui de ses avocats, Dioum s’est appuyé sur un argument juridique bien connu dans les affaires liées aux contenus en ligne : la distinction entre l’éditeur de contenu et l’hébergeur. Se disant totalement étranger aux vidéos et informations controversées diffusées sur les sites concernés par les plaintes, il espère ainsi échapper à toute responsabilité pénale. Toutefois, les magistrats ne semblent pas prêts à adopter cette thèse sans approfondir l’enquête.
Toujours d’après L’Observateur, cette position défensive devrait être mise à l’épreuve dans les prochains jours lors d’une confrontation déterminante entre Dioum et un autre acteur clé du dossier, El Hadji Assane Demba. Ce dernier, récemment interpellé à l’Aéroport international Blaise Diagne à la demande du juge, sera prochainement entendu. Ce face-à-face pourrait influer significativement sur la suite de la procédure judiciaire.
dakaractu
À Méouane, le maire Cheikh Sall accuse Eramet GCO de graves atteintes environnementales et sociales. L'entreprise défend son action économique et communautaire.
Le maire de Méouane, Cheikh Sall, a vivement critiqué les effets jugés néfastes de l’exploitation minière sur les populations locales et l’environnement. Il pointe particulièrement du doigt la société Eramet Grande Côte (GCO), qu’il accuse d’être à l’origine de ces dérives, malgré les efforts de l’entreprise pour justifier son impact économique et social depuis le début de ses activités en 2015.
Lors d’un forum communautaire organisé ce week-end, le maire a dénoncé “la destruction progressive de l’écosystème, la recrudescence des maladies, la disparition des cultures vivrières et l’enclavement des villages”. Il a aussi fustigé ce qu’il qualifie de “mépris manifeste” des compagnies minières envers les lois nationales et les droits des communautés riveraines.
Selon Cheikh Sall, les sociétés minières sont “prêtes à commettre des actes irréparables”. Il affirme que “la nature est blessée, les populations souffrent et les retombées économiques nous échappent”. Il a également critiqué des contrats miniers signés sans consultation locale, les qualifiant de “léonins”.
Il a cité un incident survenu au village de Gad, où une femme a été percutée mortellement par un train de GCO. Selon lui, la société aurait affirmé que la victime souffrait de troubles mentaux, ce qu’il déplore fortement. Il a aussi dénoncé l'absence de soutien médical des compagnies minières, évoquant la montée des cas d’asthme, de tuberculose et de diarrhée : “Pas une boîte de paracétamol depuis des années.”
Le maire a déclaré vouloir saisir la justice pour faire valoir les droits des populations : “La justice doit s’appliquer, même face aux multinationales.” Il appelle également l’État à revoir en profondeur sa politique minière pour garantir les droits des communautés affectées.
Eramet GCO défend son bilan
En réponse à ces accusations, la société Eramet Grande Côte a livré une série d’arguments qu’elle qualifie de “factuels et vérifiables”. Elle affirme que ses activités se déroulent exclusivement sur les dunes, à l’écart des zones agricoles et du cordon des Niayes, avec une revégétalisation systématique des terres exploitées.
En 2022, 85 hectares auraient été restitués à l’État avec l’appui des Eaux et Forêts. GCO souligne également que la campagne horticole 2024-2025 dans les Niayes devrait atteindre 245 000 tonnes, soit près du double des besoins du pays, un résultat qu’elle associe à la mobilisation conjointe de l’État et des acteurs locaux.
Sur le plan économique, GCO indique avoir généré 121,3 milliards FCFA de retombées économiques en 2024, dont 70,2 milliards en achats locaux. Elle déclare également avoir versé 27,5 milliards FCFA en impôts et taxes, ainsi que 22,3 milliards de masse salariale.
Depuis 2015, l’entreprise affirme avoir injecté plus de 114,8 milliards FCFA dans le Trésor public et précise que 77 % de ses achats sont effectués localement. De 2020 à 2025, GCO dit avoir investi 25,9 milliards FCFA dans des projets communautaires : écoles, daaras, centres de santé, réseaux d’eau, maisons communautaires, marchés et gares routières. Elle mentionne aussi la réinstallation de 577 ménages, avec des logements équipés, des terrains agricoles et des mini-forages solaires.
Parmi ses initiatives, figure également un projet touristique lancé à Lompoul en 2025, baptisé Oasis du Sénégal, pour un budget de 2 milliards FCFA.
Sécurité ferroviaire et concertation communautaire
En matière de sécurité ferroviaire, GCO a lancé en 2024 un programme baptisé Rail Safety pour sécuriser les 100 km de voie entre Mékhé et Dakar. Ce plan inclut l’installation de clôtures, la création de passages surveillés et des campagnes de sensibilisation dans les localités traversées.
Un comité départemental de sécurité ferroviaire a été mis en place en janvier 2025, sous l’égide du préfet de Tivaouane. Selon l’entreprise, ce programme a été élaboré en collaboration avec les chefs de village, les autorités religieuses, les femmes et les jeunes.
Enfin, GCO souligne son adhésion volontaire à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) depuis 2011, avec 34 réunions communautaires tenues depuis mai 2025, réunissant plus de 4 300 participants.
aps
Face à la grève persistante des travailleurs de la justice, le Barreau du Sénégal dénonce une paralysie du service public judiciaire et appelle à un retour rapide à la normale.
Le Conseil de l’Ordre des avocats du Sénégal a alerté, lundi, sur la paralysie du service public de la justice, causée par la grève observée depuis plusieurs semaines par les travailleurs du secteur judiciaire.
Déclenchée le 18 juin dernier par le SYTJUST et l’UNTJ, cette grève impacte fortement les droits des justiciables et perturbe plusieurs autres secteurs, selon un communiqué de l’Ordre transmis à l’APS.
Les deux syndicats ont toutefois annoncé une trêve de 48 heures à partir de ce mercredi, pour engager des discussions avec leur tutelle.
L’Ordre des avocats insiste sur les conséquences graves de cette situation : allongement des détentions préventives, surpopulation carcérale, atteinte au droit à un procès équitable, sans oublier les effets économiques négatifs.
Le Barreau du Sénégal indique avoir entrepris des démarches pour contribuer à une sortie de crise, sans succès jusqu’à présent. Il déplore une paralysie qui, selon lui, ne peut se prolonger davantage.
Tout en reconnaissant que le droit de grève est garanti par la Constitution, le Conseil rappelle qu’il doit être équilibré avec la continuité du service public et le droit des citoyens à accéder à la justice dans un délai raisonnable.
Il souligne également que l’État est responsable de garantir la continuité du service public, la protection des droits des citoyens, le respect des engagements et l’autorité de la loi.
Pour assurer un minimum de fonctionnement, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, avait déjà demandé, dans une circulaire datée du 18 juillet, la réquisition du personnel essentiel au sein des juridictions et parquets.
Enfin, le Conseil de l’Ordre réaffirme son attachement aux droits et libertés, et appelle à un sens des responsabilités partagé, tout en se disant disponible pour contribuer au rétablissement du service public de la justice.
aps
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