Le Portail de Thiès sur le Web
|
|







L’ambassade des États-Unis félicite Youssou Ndour et Mamadou Dia pour leur entrée à l’Académie des Oscars. Une reconnaissance mondiale pour la culture sénégalaise.
Youssou Ndour et Mamadou Dia rejoignent désormais l’Académie des arts et des sciences du cinéma, l’institution à l’origine des célèbres Oscars. Une invitation saluée par l’ambassade des États-Unis au Sénégal, qui y voit une consécration du talent sénégalais à l’échelle internationale.
Une reconnaissance mondiale saluée par Washington
Dans un message de félicitations, l’ambassade a exprimé sa fierté :
« Youssou Ndour et Mamadou Dia font désormais partie d’un groupe restreint d’artistes récompensés pour leur influence exceptionnelle dans l’industrie cinématographique. »
Cette reconnaissance consacre leur impact culturel et leur rayonnement artistique au sein d’une institution qui récompense l’excellence mondiale dans le domaine du cinéma.
L’Académie salue une contribution indélébile
Dans un communiqué conjoint, Bill Kramer, PDG de l’Académie, et Janet Yang, sa présidente, ont déclaré que les nouveaux membres, dont les deux artistes sénégalais, avaient apporté :
« une contribution indélébile à notre communauté cinématographique mondiale. »
Un pas de plus pour la culture sénégalaise
L’ambassade américaine a également souligné que cette distinction marquait :
« une étape importante pour la créativité et la narration sénégalaises sur la scène internationale. »
Cette nomination reflète le rayonnement croissant du cinéma et de la culture sénégalaise, confirmant l’évolution du pays dans le paysage artistique mondial.
À Soussoum, 24 personnes arrêtées après des affrontements entre habitants et forces de l’ordre. Les populations rejettent un projet d’exploitation de basalte jugé illégitime.
La tension est montée d’un cran dans le village de Soussoum, situé dans la commune de Ndiaganiao, où les populations locales s’opposent fermement à l’exploitation d’une carrière de basalte par deux entreprises : Transfavo (40 hectares) et Elikane (43 hectares). Ces sociétés détiennent des autorisations d’exploitation délivrées en 2023 par l’ex-ministre des Mines Omar Sarr.
Des délibérations jugées irrégulières
Le conflit a éclaté à la suite de délibérations municipales contestées, menées avant la tenue de l’audience publique obligatoire. Lors de cette audience, les populations avaient exprimé un refus catégorique de céder leurs terres, considérées comme leur unique moyen de subsistance. La mairie aurait néanmoins poursuivi le projet, en évoquant une décision provenant de “la haute autorité”.
Arrestations et violences sur le terrain
Depuis plusieurs jours, la présence des engins d’exploitation sur le site a provoqué des échauffourées, des interventions musclées des forces de l’ordre, et un dialogue rompu entre autorités et habitants. La zone vit au rythme de la contestation, des arrestations et d’actes de vandalismes.
Un bilan provisoire fait état de 24 personnes interpellées par la gendarmerie. Certaines auraient été arrêtées directement à leur domicile, selon plusieurs témoignages. Me Boucounta Diallo et Me Faty assurent actuellement la défense des mis en cause, qui devraient être présentés au procureur dans les prochaines heures.
La version de l’entreprise
Interrogé par Dakaractu, Arona Ba, représentant de Transfavo, a affirmé :
« Nous avons obtenu nos permis légalement du ministre Omar Sarr. Une étude d’impact environnemental a été réalisée, et plusieurs habitants ont signé avec nous. »
Il précise que sur les 40 hectares attribués, seuls 17 sont réellement exploitables, les 23 hectares restants étant utilisés par les populations dans le cadre d’un accord tacite. Il déplore toutefois la destruction de matériel lourd estimé à un milliard de francs CFA, et accuse des acteurs politiques d’instrumentaliser la population locale.
Un nouveau Ndingler ?
Ce conflit rappelle le litige foncier de Ndingler, remettant en question l’équilibre fragile entre développement industriel et droits des communautés rurales. À Soussoum, les conséquences sont déjà lourdes : familles divisées, matériels incendiés et une commune plongée dans l’incertitude.
Délogées depuis 2006, 386 familles attendent toujours leur recasement dans le cadre du Plan Jaxaay. Malgré les promesses étatiques, rien n’a changé près de 20 ans plus tard.
Les sinistrés des inondations de 2006 ont de nouveau manifesté vendredi, escortés par la police, pour rappeler à l’État du Sénégal ses engagements non tenus.
Ils sont 386 familles, soit environ 3.000 personnes, toujours en attente d’un recasement promis depuis près de deux décennies.
Déguerpies en 2006 des zones inondables de la banlieue, ces familles devaient être relogées sur les sites prévus à Jaxaay ou Tawfekh Yakaar, dans le cadre du Plan Jaxaay initié pour lutter contre les inondations. Mais depuis lors, rien : ni logement, ni perspective concrète.
En lieu et place des habitations annoncées, les sinistrés n’ont trouvé que des terrains à l’abandon ou des chantiers inachevés. Pire encore, des occupants venus d’ailleurs, parfois sous la bannière « Oubi Deuk », ont pris possession des lieux en invoquant la crise du logement.
Malgré la pression et l’inaction prolongée de l’État, les sinistrés, regroupés au sein du collectif « Djot sa Akhe » (littéralement être dans ses droits), ont toujours opté pour une démarche légale et pacifique. Mais leur patience s’effrite, surtout après la rencontre de juillet 2024 avec le ministre de l’Urbanisme, Moussa Balla Fofana.
Ce dernier leur avait pourtant assuré, d’un ton résolu, que le gouvernement prendrait toutes les mesures nécessaires sans délai, en accord avec la devise de l’État : « Jub, Jubeul, Jubenti » (justice, équité, intégrité). Il s’était engagé à régler le problème rapidement.
Depuis cette audience, plus rien.
Qu’est-il advenu de ces promesses ?
C’est désormais la question que posent à haute voix ces familles, lassées du silence officiel, et qui menacent de passer à l’action pour faire valoir leurs droits par elles-mêmes.
senego
Depuis ce matin, le marché central de Thiès est quasiment impraticable à cause des fortes précipitations qui se sont abattues sur la ville. Les alentours du marché, en particulier la zone qui mène vers la gouvernance, sont envahis par des eaux stagnantes qui transforment les ruelles commerçantes en zones marécageuses. La situation devient de plus en plus insoutenable pour les vendeurs, les commerçantes, mais aussi pour les clients.

Le Sénégal bénéficie d’un appui du Japon de 2 milliards FCFA pour renforcer le déminage en Casamance. Il reste 1,28 million m² à sécuriser dans 36 localités.
Invité de l’émission matinale Salam Sénégal, Pape Magaye Diop, directeur du Centre national d’actions anti-mines du Sénégal (CNAMS), a fait le point sur les avancées du déminage en Casamance. Il a annoncé l’acquisition de deux machines de dernière génération, grâce à un appui du Japon estimé à 2 milliards de FCFA, destiné à renforcer les capacités opérationnelles sur le terrain.
Ces équipements devraient permettre d’accélérer le déminage des zones encore contaminées. À ce jour, environ 1,281 million de mètres carrés restent à traiter, répartis sur 75 zones dangereuses dans 36 localités.
La région de Kolda est désormais considérée comme exempte de mines, mais des zones à risque persistent à Sédhiou, en particulier dans le département de Goudomp, ainsi qu’à Ziguinchor, notamment dans le nord de Sindian, à Bignona.
Pape Magaye Diop a souligné que le coût élevé du déminage constitue le principal obstacle. Il a salué les contributions des partenaires internationaux, notamment les États-Unis, l’Union européenne et le Japon, et a appelé à davantage de soutien.
Il a également rappelé que l’État du Sénégal a investi 15 milliards de FCFA dans le programme de déminage dans le cadre du Plan Diomaye pour la Casamance, avec pour objectif de sécuriser les zones prioritaires et de faciliter le retour des populations déplacées.
Trois personnes ont été interpellées aux Parcelles Assainies pour une escroquerie impliquant faux marabout, mercure et usurpation d’identité policière.
Le commissariat d’arrondissement des Parcelles Assainies U15 a procédé à l’arrestation de trois personnes impliquées dans une affaire d’escroquerie complexe, mêlant pratiques occultes et usurpation de fonction. Selon des informations relayées par la Division Communication de la police et recueillies par Seneweb, les mis en cause sont poursuivis pour association de malfaiteurs, escroquerie, charlatanisme, détention et trafic de mercure, faux et usage de faux, ainsi qu’usurpation de fonction.
L’opération a été menée suite à l’exploitation d’un renseignement, qui a permis de découvrir un stratagème élaboré. La victime, sollicitée par un ami, a été mise en relation avec un prétendu marabout qui lui aurait promis de multiplier ses fonds. Elle lui a ainsi remis 10 millions de FCFA, avec la garantie de les transformer en 100 millions de FCFA.
Le scénario s’est poursuivi avec l’intervention de quatre individus se faisant passer pour des policiers, munis de fausses cartes professionnelles. Ces derniers ont confisqué l’argent ainsi qu’une certaine quantité de mercure, prétendument nécessaire au marabout, en simulant une arrestation, renforçant ainsi l’illusion d’une véritable opération policière.
L’enquête a connu un tournant décisif grâce à un téléphone portable oublié par l’un des protagonistes sur les lieux de la transaction. Cet élément a permis d’identifier deux des suspects, rapidement interpellés. Le troisième a été appréhendé dans la foulée de l’enquête.
Tous trois sont actuellement en garde à vue. Les autorités poursuivent les investigations pour évaluer l’ampleur de leurs activités frauduleuses et déterminer s’il existe d’autres victimes de ce réseau bien organisé.
Le FDSUT prévoit un budget de 64 milliards de FCFA pour connecter 1540 localités sénégalaises à Internet d’ici 2029, face aux inégalités d’accès.
Le Fonds de développement du service universel des télécommunications (FDSUT) estime à 64 milliards de francs CFA les ressources nécessaires pour connecter 1540 localités au Sénégal d’ici à 2029. L’annonce a été faite ce dimanche par sa coordinatrice, Ndèye Fatou Ndiaye Diop Blondin.
S’exprimant lors d’une randonnée pédestre à Dakar regroupant les agents du FDSUT et des acteurs du numérique, elle a rappelé que de nombreuses zones restent encore non connectées. « C’est une occasion pour renouveler notre plaidoyer et rappeler les missions du FDSUT afin d’atteindre l’objectif fixé », a-t-elle indiqué.
La responsable a insisté sur l’enjeu d’un accès équitable aux services numériques de base, soulignant que le travail engagé devrait produire des résultats en phase avec la vision du président Diomaye en matière de digitalisation, d’emplois et de modernisation des services publics.
L’événement sportif visait également à promouvoir le bien-être au sein des équipes, tout en mettant en lumière les actions du Fonds. « Cette journée a voulu associer numérique et sport, à travers une ambiance conviviale mêlant marche, danse, chants et messages de sensibilisation », a expliqué Ndèye Fatou Ndiaye Diop Blondin.
Elle a salué la réussite de l’initiative, tout en appelant à poursuivre les efforts de sensibilisation sur l’importance du service universel au Sénégal.
Une récente enquête de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie, réalisée avec l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes, révèle un fort déséquilibre : en 2024, près de 44 % des ménages dakarois ont accès à Internet à domicile, contre seulement 3 % en milieu rural.
Mené 2-0 à la pause, le Nigeria s’impose face au Maroc (3-2) et remporte une dixième CAN féminine, confirmant sa domination sur le continent.
Le Nigeria a une fois de plus affirmé son hégémonie sur le football féminin africain. Ce samedi à Rabat, les Super Falcons ont remporté la finale de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine 2024 en s’imposant face au Maroc sur le score de 3 à 2, au terme d’un match palpitant.
Menées 2-0 à la mi-temps, les Nigérianes ont su renverser la situation en seconde période, démontrant sang-froid, expérience et solidité mentale. Une remontée spectaculaire qui leur permet de décrocher un dixième sacre continental, consolidant un palmarès déjà impressionnant.
En face, les Lionnes de l’Atlas, bien lancées après une première période maîtrisée, ont une nouvelle fois échoué en finale, comme en 2023. Malgré des progrès indéniables et une belle prestation initiale, elles ont cédé face à l’expérience du Nigeria dans les moments cruciaux.
Cette finale intense a mis en lumière l’ascension continue du Maroc sur la scène féminine, tout en rappelant la constance des Super Falcons, toujours aussi redoutables. Le Nigeria confirme ainsi son statut de référence du football féminin en Afrique, tandis que le Maroc, malgré le soutien de son public, devra encore attendre pour décrocher un premier titre continental.
aps
Actualité à Thiès
Thiès : Le mouvement "Thiès d’abord" soutient l’éducation et les sinistrés des inondations
Cambriolage au lycée Ndiawdoune de Saint-Louis : du matériel administratif emporté
Actualités
Îles Canaries : arrestation de 16 sénégalais soupçonnés d’actes de barbarie en mer
Ousmane Sonko attendu à Milan pour présenter le Plan de redressement économique et social à la diaspora
Service Commercial: 772150237 - Email: seyelatyr@hotmail.com