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Eramet Grande Côte a remis 1 000 hectares à l’État du Sénégal, un acte salué comme une mesure de justice environnementale et sociale par le ministre Birame Soulèye Diop.


Eramet Grande Côte restitue 1 000 hectares à l’État du Sénégal dans un geste de justice environnementale

 

Eramet Grande Côte, filiale sénégalaise du groupe minier français Eramet, a officiellement restitué 1 000 hectares de terres situées dans la commune de Ngaye Meckhé (ouest) à l’État du Sénégal. La remise, jugée symbolique, a été saluée par le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop, comme un acte de justice environnementale et sociale.

La cérémonie de restitution s’est tenue mercredi à Diamniadio, en présence du directeur général d’Eramet Grande Côte, Frédéric Zanclan, qui a remis les documents fonciers au ministre. Selon ce dernier, cette initiative illustre une volonté commune de réduire les litiges fonciers récurrents entre entreprises, autorités publiques et communautés locales.

Pour Birame Soulèye Diop, la remise de ces terres ouvre la voie à de nouvelles opportunités agricoles et pastorales au profit des populations locales. Il a également souligné que la réhabilitation préalable des terrains prouvait que l’exploitation minière peut coexister avec la préservation de l’environnement.

Organisée en marge de la huitième édition du Salon international des mines, cette restitution s’inscrit dans la contribution d’Eramet Grande Côte à la sécurité alimentaire nationale. Le ministre a salué l’attitude responsable de la société minière, estimant qu’elle favorisait la cohésion entre l’administration, les collectivités territoriales et les populations.

Frédéric Zanclan a rappelé que cette opération s’ajoute aux 85 hectares déjà restitués il y a trois ans, témoignant de l’engagement de l’entreprise pour la protection de l’environnement. Il a précisé que les terres, initialement peu fertiles, ont été reboisées, passant de 85 à près de 300 plantes par hectare après réhabilitation.

Le directeur général des Eaux et Forêts, Babacar Dione, a confirmé la plantation de nombreux arbres sur les zones concernées et salué les efforts d’Eramet Grande Côte. Le maire de Ngaye Meckhé, Magatte Wade, a pour sa part encouragé les autres entreprises minières à adopter la même approche, estimant qu’elle devrait s’étendre à d’autres régions comme Kédougou et la Falémé.



Jeudi 6 Novembre 2025 |

Le Sénégal investit plus de 180 milliards FCFA dans le Projet d’appui à la souveraineté alimentaire (PASS), soutenu par le FIDA, pour renforcer la production locale, la durabilité et la résilience agricole dans dix régions.


Le Sénégal mobilise plus de 180 milliards FCFA pour renforcer sa souveraineté alimentaire

 

Le gouvernement du Sénégal a mobilisé une enveloppe de 180 milliards 388 millions 170 mille francs CFA pour la mise en œuvre du Projet d’appui à la souveraineté alimentaire (PASS), qui bénéficiera à environ 2,6 millions de personnes, a annoncé le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Mabouba Diagne.

S’exprimant mercredi, le ministre a précisé que ce financement global, estimé à 275 millions d’euros, provient de plusieurs partenaires : 90 millions d’euros du FIDA, 62 millions du Fonds OPEP et 97 millions du Fonds italien pour le climat. Ce soutien financier permettra d’étendre le programme à dix régions, avec l’intégration de Matam parmi les bénéficiaires.

Selon M. Diagne, le projet touchera 220 000 ménages agricoles, représentant 880 000 bénéficiaires directs et 2,6 millions de bénéficiaires directs et indirects. Il a salué la capacité du Sénégal à mobiliser des ressources d’envergure pour renforcer sa souveraineté alimentaire et accroître sa résilience face aux chocs économiques et climatiques.

L’objectif principal du PASS est d’améliorer la production agricole, la productivité, la durabilité et la résilience climatique des chaînes de valeur prioritaires, tout en augmentant les revenus des producteurs vulnérables, notamment les femmes et les jeunes.

Le ministre a également indiqué que, grâce à un futur financement de la Banque européenne d’investissement, le montant total du projet dépassera les 300 millions de dollars, soit plus de 171 milliards FCFA, permettant d’inclure les régions de Saint-Louis et Ziguinchor.

“Le PASS constitue l’un des leviers centraux de la feuille de route agricole nationale”, a déclaré Mabouba Diagne, soulignant qu’il s’inscrit dans la vision gouvernementale consistant à produire davantage, transformer localement et commercialiser efficacement.

De son côté, Matteo Marchisio, représentant du FIDA au Sénégal, a rappelé que le projet soutient une production résiliente et durable, la souveraineté semencière, la maîtrise de l’eau et la création de 12 coopératives agricoles communautaires (CAC) modernes, touchant plus de 1 000 jeunes entrepreneurs.

Il a ajouté que le PASS est un programme transversal, fédérant tous les acteurs impliqués dans la souveraineté alimentaire, “car la bataille pour l’autonomie alimentaire se gagne sur toute la chaîne de valeur, et pas uniquement dans les champs”.

aps

 



Mercredi 5 Novembre 2025 |

Le CNG de lutte introduit de nouvelles règles pour limiter les reports de combats liés aux blessures et responsabiliser les lutteurs avant la saison.


Lutte sénégalaise : le CNG impose de nouvelles règles pour encadrer les blessures avant combat

 

Le Comité national de gestion (CNG) de la lutte a annoncé de nouvelles mesures pour mieux encadrer les cas de blessures survenant avant les combats. Dans une circulaire datée du 3 novembre 2025, l’instance dirigeante entend mettre fin aux reports fréquents qui perturbent la saison et génèrent des tensions entre promoteurs et lutteurs.

Ces décisions font suite à plusieurs combats reportés, notamment ceux opposant Balla Gaye 2 à Eumeu Sène, Ama Baldé à Modou Lô ou encore Zarco à Bébé Diène. Le duel entre Reug Reug et Boy Niang 2, prévu initialement le 1er janvier 2025, illustre le plus récent cas, laissant le promoteur Makane Mbengue face à une situation délicate.

Selon la nouvelle réglementation, tout lutteur blessé reste engagé envers le promoteur avec lequel il a signé. Il lui sera donc interdit de combattre pour un autre avant d’avoir respecté cet engagement, une mesure visant à renforcer la discipline et la responsabilité des athlètes.

En revanche, son adversaire ne sera pas pénalisé : il pourra signer un nouveau combat avec le même promoteur. Si le duel initial n’est pas reprogrammé dans un délai de trois mois, il sera alors libre de conclure un contrat avec un autre promoteur.

rts

 



Mardi 4 Novembre 2025 |

Depuis 2004, le Sénégal a obtenu 380 milliards FCFA du Fonds mondial pour la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme, selon le ministre de la Santé, Ibrahima Sy.


Le Sénégal a reçu près de 380 milliards FCFA du Fonds mondial pour renforcer son système de santé  depuis 2004 (ministre)

Depuis 2004, le Sénégal a bénéficié d’un appui financier de près de 380 milliards FCFA (soit plus de 574 millions de dollars) du Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme, a annoncé le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Ibrahima Sy.

Prenant la parole à la réunion de haut niveau sur l’alignement des financements du Fonds mondial aux systèmes nationaux de gestion des finances publiques — organisée à Dakar du 4 au 7 novembre —, le ministre a salué un partenariat basé sur la confiance, la transparence et la performance.

Pour le cycle 2024-2026, un nouvel accord de financement d’un montant de 81 millions d’euros a été signé, dont 40,1 millions déjà décaissés, a précisé M. Sy. Ces ressources visent à renforcer les capacités nationales et à améliorer l’accès équitable aux soins sur l’ensemble du territoire.

Le ministre a rappelé les résultats significatifs enregistrés grâce à ces fonds : plus de 36 000 patients sous traitement antirétroviral, 100 % des tuberculeux séropositifs bénéficiant d’un traitement ARV, et 94 % des femmes enceintes séropositives sous traitement préventif.

Concernant la tuberculose, plus de 17 000 cas ont été diagnostiqués et pris en charge, tandis que la lutte contre le paludisme a permis la distribution de 11,2 millions de moustiquaires imprégnées et la réalisation de tests parasitologiques sur 95 % des cas suspects en 2025.

Le soutien du Fonds mondial a également contribué au renforcement des services de santé communautaire, à travers l’intégration de ces programmes à la santé maternelle et infantile.

Enfin, le ministre a souligné la mise en place de sept centrales d’oxygène et de six incinérateurs modernes, symboles d’un système de santé plus solide et résilient, engagé dans une dynamique de développement durable.



Mardi 4 Novembre 2025 |

Les mareyeurs de Tivaouane protestent contre l’augmentation des taxes de salubrité, jugée excessive pour les livraisons aux usines. Ils appellent à une révision à la baisse.


Tivaouane : les mareyeurs dénoncent la hausse des taxes de salubrité sur leurs activités

 

Les mareyeurs du département de Tivaouane, notamment ceux de Diogo-sur-Mer, Mboro-sur-Mer et Fass Boye, ont exprimé leur mécontentement face à la hausse des taxes de salubrité imposées à leurs activités.

Selon Abdoulaye Niang, président du regroupement des mareyeurs de Fass Boye et vice-président de l’Union des mareyeurs du Sénégal (UMS), cette taxe, initialement fixée à 500 francs CFA, est désormais portée à 1 500 francs CFA pour la vente sur le marché local.

S’il juge cette augmentation encore “raisonnable”, il estime en revanche excessive l’application d’un prélèvement de 1,5 % par kilogramme sur les livraisons supérieures à deux tonnes destinées aux usines de transformation.

M. Niang a ainsi demandé une révision à la baisse de cette taxe, en particulier pour les livraisons industrielles, et a appelé le ministre concerné à intervenir en faveur des mareyeurs.

Il a précisé que les professionnels affiliés à la CAPS et à l’ANAMS soutiennent la mesure, mais a rappelé que plusieurs mareyeurs rencontrent encore des difficultés de remboursement des camions frigorifiques obtenus à crédit auprès de la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide (DER).



Mardi 4 Novembre 2025 |

Air Sénégal annonce le lancement de la ligne Dakar-Bruxelles dès le 9 décembre 2025, avec trois vols hebdomadaires et un tarif aller-retour à partir de 354 000 FCFA.


Air Sénégal ouvre une nouvelle ligne Dakar-Bruxelles à partir du 9 décembre 2025

 

La compagnie nationale Air Sénégal a annoncé le lancement officiel de la ligne Dakar-Bruxelles à compter du 9 décembre 2025. Cette nouvelle destination s’inscrit dans la stratégie d’expansion du réseau intercontinental de la compagnie et vise à renforcer la connectivité entre l’Afrique de l’Ouest et l’Europe.

Selon le communiqué reçu, Air Sénégal proposera trois vols par semaine, opérés les mardi, jeudi et samedi, afin d’offrir plus de flexibilité à ses passagers. Le tarif aller-retour est fixé à partir de 354 000 FCFA TTC (environ 540 euros), avec une franchise bagage de 23 kg.

Avec cette ouverture, Bruxelles devient la deuxième destination européenne desservie par Air Sénégal, après Paris Charles de Gaulle. La compagnie souligne que cette nouvelle liaison répond à une forte demande des voyageurs et contribuera à renforcer les échanges culturels et économiques entre le Sénégal et la Belgique.

« Cette ligne illustre notre volonté d’offrir de nouveaux choix de mobilité aux voyageurs tout en consolidant notre hub de Diass. Nous sommes fiers de pouvoir connecter la capitale de l’Europe à l’Afrique de l’Ouest », a déclaré Tidiane Ndiaye, Directeur Général d’Air Sénégal.

Grâce à son hub stratégique à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD), les passagers en provenance de Banjul, Nouakchott, Conakry ou Bamako pourront désormais rejoindre Bruxelles avec un temps de transit réduit, précise la compagnie aérienne.



Lundi 3 Novembre 2025 |

Le président Bassirou Diomaye Faye plaide à Dakar pour une intégration de l’enseignement supérieur africain afin de promouvoir l’autonomie scientifique du continent.


Bassirou Diomaye Faye appelle à une intégration panafricaine de l’enseignement supérieur pour renforcer l’autonomie des savoirs

 

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a lancé un appel fort en faveur d’une intégration panafricaine de l’enseignement supérieur, estimant qu’elle constitue une étape essentielle vers l’autonomisation des savoirs sur le continent.

Prenant la parole lors de l’ouverture de la 19ᵉ Assemblée générale de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), couplée à la 5ᵉ Semaine mondiale de la francophonie scientifique, le chef de l’État a insisté sur la nécessité d’une approche globale de l’éducation et de la recherche.

“L’autonomisation des savoirs doit commencer par l’enseignement à tous les niveaux, y compris dans l’enseignement supérieur et la recherche”, a déclaré le président Faye à Dakar, avant d’ajouter :
“Au-delà de l’intégration politique et économique, il nous faut penser à une intégration de l’enseignement supérieur et des savoirs africains.”

Une vision pour une Afrique intellectuellement souveraine

Le président a souligné que l’intégration africaine, notamment en Afrique de l’Ouest francophone, doit passer par la mise en place de programmes communs de formation, de recherche et d’innovation à l’échelle régionale. Il a aussi encouragé les États africains à investir massivement dans la science et la technologie, considérées comme des piliers de l’autonomie intellectuelle.

Héritage et continuité du savoir africain

Bassirou Diomaye Faye a rappelé que la circulation du savoir faisait partie intégrante de la tradition ouest-africaine, citant en exemple les anciens centres intellectuels que furent l’université Khaly Amar Fall de Pire au Sénégal, Chinguetti en Mauritanie — surnommée “la Sorbonne du désert” — et Tombouctou, jadis berceau du savoir africain aux XVe et XVIe siècles.

Selon lui, ces foyers de connaissance témoignent d’une longue tradition de promotion des sciences et de partage du savoir, dont l’Afrique contemporaine doit s’inspirer.

Un plaidoyer pour la coopération francophone

Le président Faye a salué le rôle de l’AUF dans la promotion de la recherche, de l’inclusion et de la coopération scientifique au sein de l’espace francophone. Il a rappelé que le Sénégal, membre fondateur de la Francophonie institutionnelle, abrite depuis 1974 le siège de l’Agence universitaire de la Francophonie.

Pour conclure, il a affirmé que “le lien du savoir est sans doute le plus solide à côté des liens du sang, car il se fonde sur la volonté naturelle de partage et d’ouverture à l’autre”.



Lundi 3 Novembre 2025 |

La saison 2025-2026 de rugby débute ce dimanche au Camp général Mountaga Diallo à Bel Air avec le championnat national de rugby à VII élite, GOOR7’s, réunissant quinze équipes réparties en trois zones.


Lancement de la saison 2025-2026 de rugby au Sénégal : coup d’envoi du championnat GOOR7’s à Bel Air

 

La saison 2025-2026 de rugby au Sénégal sera officiellement lancée ce dimanche au Camp général Mountaga Diallo à Bel Air, avec le début du championnat national de rugby à VII élite, baptisé GOOR7’s, selon un communiqué de la Fédération sénégalaise de rugby reçu par l’APS.

Cette nouvelle saison du ballon ovale se déroulera jusqu’au 22 décembre 2025 et réunira quinze équipes réparties en trois zones géographiques :

  • Zone Dakar : ASFA, S’en Fout le Score, Requins XV, Panthères de Yoff, Jambars XV, Dragons VP et Pikine INSEPS ;

  • Zone Centre : KRAC de Thiès, Koutal, Gandiaye et Jang RC ;

  • Zone Sud : Acanton, Kadiakéne Mlomp et Casamaçaise RC.

Chaque équipe disputera quatre matchs dans sa zone. À l’issue de ces rencontres, huit formations se qualifieront pour le tournoi final national : cinq issues de la Zone Dakar, deux de la Zone Centre et une de la Zone Sud.

La première journée de la Zone Dakar opposera notamment ASFA, S’en Fout le Score, Jambars XV et Dragons VP.

En plus du championnat à VII élite, la commission d’organisation des compétitions nationales a prévu d’autres tournois : le championnat à XV, la Coupe du Sénégal et le championnat féminin.

Ces compétitions seront complétées par le championnat à VII U18, pour filles et garçons, en préparation des Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026, prévus du 31 octobre au 13 novembre.



Samedi 1 Novembre 2025 |
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