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Lors de l’hommage national rendu à Amadou Mahtar Mbow, le président Bassirou Diomaye Faye a salué la vie et l’héritage du premier Africain à diriger l’Unesco, qu’il a décrit comme une source d’inspiration pour le Sénégal et l’Afrique.


Hommage national : Bassirou Diomaye Faye salue le parcours exemplaire d’Amadou Mahtar Mbow, de l’école coranique à l’Unesco

 

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a rendu un vibrant hommage à Amadou Mahtar Mbow, soulignant que la trajectoire de cet intellectuel et homme de culture sénégalais, de l’école coranique à l’Unesco, demeure une source d’inspiration pour le Sénégal et pour l’Afrique.

Dans son discours prononcé mardi, lors de la cérémonie d’hommage national dédiée à M. Mbow, décédé en septembre 2024 à l’âge de 103 ans, le chef de l’État a rappelé le rôle déterminant qu’a joué le défunt dans la promotion du savoir, de la culture et de la dignité africaine.

“De l’excellence de son daara d’enfance, véritable lieu de discipline, à l’école sénégalaise, il a bâti les fondements de sa foi, la rigueur du savoir et la sagesse des anciens”, a déclaré Bassirou Diomaye Faye.

Le président est revenu sur le parcours exceptionnel de celui qui fut le premier Africain à diriger l’Unesco, insistant sur son engagement moral et politique au service de l’humanité.

Évoquant son passage dans l’armée française durant la Seconde Guerre mondiale, M. Faye a rappelé que cette expérience avait forgé chez lui la conviction que la liberté n’est pas un privilège, mais un impératif moral.

À la tête de l’Unesco, Amadou Mahtar Mbow s’est illustré, selon le président, comme “le porte-étendard des peuples privés de voix et de reconnaissance”, incarnant un leadership profondément humaniste et visionnaire.

Bassirou Diomaye Faye a conclu en appelant les intellectuels africains à poursuivre cette œuvre en faisant entendre la voix du continent dans un monde encore marqué par les fractures héritées de la colonisation.



Mardi 28 Octobre 2025 |

Les estimations de la DAPSA annoncent une production d’arachide dépassant 900 000 tonnes pour la campagne 2024-2025. Une performance portée par les réformes agricoles et la mobilisation des producteurs.


Campagne arachidière 2024-2025 : le Sénégal en route vers un record de plus de 900 000 tonnes

 

Les premières estimations techniques de la Direction de l’Analyse, de la Prévision et des Statistiques Agricoles (DAPSA) laissent entrevoir une production record de plus de 900 000 tonnes d’arachide pour la campagne 2024-2025. Ce chiffre symbolique marque une étape importante dans la relance du secteur agricole sénégalais.

Cette progression résulte d’une mobilisation coordonnée entre l’État et les producteurs, soutenue par la vision du ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage, Dr Mabouba Diagne. En visite dans la région de Goudiry, le ministre s’est félicité des résultats obtenus et a salué les initiatives citoyennes issues du programme “Souxali Sa Gokh”, qui encouragent les communautés rurales à prendre part activement à la production agricole.

Parmi les exemples cités figure celui du Colonel Ismaïla Sarr, ancien officier supérieur de la gendarmerie devenu agriculteur modèle. Sur une superficie de 50 hectares à Koar, il cultive diverses spéculations — arachide, maïs, mil, sorgho, pastèque, bissap, melon et gombo — avec l’appui du MASAE et de l’ISRA. Son exploitation, structurée et performante, symbolise la nouvelle génération d’agriculteurs patriotes et modernes que le gouvernement souhaite promouvoir.

Afin de renforcer cette dynamique, le ministre a annoncé plusieurs mesures :

  • la création d’une CUMA (Coopérative d’Utilisation de Matériel Agricole) autour du Colonel Sarr pour faciliter le partage d’équipements ;

  • son agrément comme multiplicateur de semences certifiées ;

  • le lancement d’une antenne “Allô Tracteurs” à Goudiry pour améliorer l’accès à la mécanisation.

Le ministère prévoit également la mise en place d’une Brigade de la Souveraineté Alimentaire, en collaboration avec le ministère des Forces Armées, afin d’impliquer les anciens militaires dans la production agricole et la gestion durable des ressources hydriques.

Dr Mabouba Diagne a résumé cette orientation en une phrase : « La souveraineté ne se décrète pas, elle se construit dans les champs. »

Grâce à des conditions climatiques favorables, une meilleure disponibilité d’intrants et une organisation renforcée des producteurs, le Sénégal semble plus que jamais engagé sur la voie de l’autosuffisance et de la souveraineté alimentaires, piliers du Plan national de transformation agricole.



Lundi 27 Octobre 2025 |

Lors du Salon international des médias d’Afrique, le SG du SYNPICS, Moustapha Cissé, a appelé à une presse régie par des règles justes et à la prise en compte des urgences du secteur, dont le déblocage du FADP et du budget du CORED.


le SG du SYNPICS  plaide pour des règles claires et équitables dans la gestion des médias sénégalais

 

Le secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS), Moustapha Cissé, a lancé lundi un appel pour que les médias sénégalais soient régis par des règles claires et équitables, tout en soulignant la nécessité de répondre à certaines urgences du secteur.

S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture de la première édition du Salon international des médias d’Afrique (SIMA), tenue à Dakar, il a estimé que ce moment de célébration ne devait pas occulter les défis auxquels fait face la presse.

Parmi ces urgences, il a cité la levée de la suspension des conventions de partenariat entre plusieurs médias et des structures publiques, ainsi que l’autorisation de la distribution du Fonds d’appui et de développement de la presse (FADP).

Le ministère de tutelle exige désormais que les entreprises de presse soient en règle avec le fisc et présentent un bilan financier annuel pour bénéficier de ce fonds.

Moustapha Cissé a également plaidé pour le déblocage du budget du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie (CORED), la revalorisation de la carte nationale de presse, et un meilleur financement de l’audiovisuel public.

Dénonçant le “silence administratif” du ministère sur ces questions, il a rappelé que la presse constitue à la fois “un pilier de la République”, “un miroir de la société” et “un levier de souveraineté”.

“La presse ne demande pas de privilèges, elle exige des conditions dignes pour exercer sa mission. Elle ne cherche pas à contourner les règles, mais demande qu’elles soient claires, équitables et appliquées”, a-t-il affirmé.

Selon lui, le SIMA doit servir de cadre pour rebâtir la confiance entre les médias et les institutions, en favorisant de meilleures conditions de travail et en renforçant la solidarité entre les pays africains.

Le SG du SYNPICS souhaite que le salon devienne “une étape d’un processus plus large et fraternel”, plutôt qu’un simple événement ponctuel.

Il a également profité de l’occasion pour réclamer l’attribution de locaux au SYNPICS dans la Maison de la presse, précisant que ce lieu avait initialement été conçu pour abriter le siège du syndicat sous la présidence d’Abdoulaye Wade, sans que cela ne se concrétise.

La première édition du SIMA, organisée par la Maison de la presse avec l’appui du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, se poursuit jusqu’au 30 octobre, autour du thème : “L’Afrique face aux nouveaux enjeux des médias”.



Lundi 27 Octobre 2025 |

La commune de Ngaye Mékhé a lancé la distribution de 4 000 poubelles dans le cadre d’un projet de gestion des déchets financé par l’AFD, en partenariat avec Saint-Dié-des-Vosges, pour promouvoir une économie verte et un environnement plus propre.


Ngaye Mékhé : la mairie distribue 4 000 poubelles pour renforcer la propreté urbaine

 

La municipalité de Ngaye Mékhé a lancé, ce dimanche, une opération de distribution de 4 000 poubelles destinées aux ménages des différents quartiers de la commune. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un projet de gestion durable des déchets solides, soutenu par l’Agence française de développement (AFD).

Selon le maire Maguette Wade, ce programme, mené conjointement avec la commune française de Saint-Dié-des-Vosges, bénéficie de l’appui des gouvernements sénégalais et français. Il a pour objectif principal de promouvoir une économie verte et circulaire tout en améliorant le cadre de vie des habitants.

Le maire a précisé que le projet a déjà permis la construction d’une décharge conforme aux normes, l’acquisition d’un tracteur, de deux bennes à ordures, ainsi que de matériel de pré-collecte. Il a également contribué à la formation et au renforcement des capacités des acteurs locaux impliqués dans la gestion des déchets.

Le programme comprend en outre la mobilisation d’assistants techniques et l’organisation de missions d’échanges entre les deux communes partenaires, afin de partager les meilleures pratiques en matière de gouvernance environnementale.

Pour Maguette Wade, cette distribution de bacs à ordures représente une étape clé vers une propreté durable et une gestion plus efficace des déchets à Ngaye Mékhé.



Lundi 27 Octobre 2025 |

À Kharakhena, dans le département de Saraya, la Brigade régionale des stupéfiants de Kédougou a arrêté un individu en possession de Tramadol et de Kush. Une perquisition a permis de découvrir 60 sachets supplémentaires de drogue.


Kédougou : un trafiquant interpellé avec du Tramadol et du Kush à Kharakhena

 

La Brigade régionale des stupéfiants (BRS) de Kédougou, relevant de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), a mené une opération fructueuse le 24 octobre 2025 à Kharakhena, dans le département de Saraya.

Les agents ont interpellé un individu soupçonné de trafic de substances psychotropes, à la suite d’un renseignement opérationnel indiquant qu’il écoulait du Tramadol et du Kush, une drogue synthétique très répandue dans la région.

Lors de son arrestation, les enquêteurs ont découvert sur lui 480 comprimés de Tramadol, 10 sachets de Kush, ainsi qu’une somme d’argent suspecte, considérée comme provenant de la vente de drogue.

Une perquisition à son domicile a ensuite permis de saisir 60 sachets supplémentaires de Kush, confirmant l’importance de son activité illicite.

Le suspect a été placé en garde à vue pour trafic de drogue et détention de produits psychotropes. L’enquête se poursuit sous la supervision du parquet compétent afin d’identifier d’éventuels complices.

dakaractu



Dimanche 26 Octobre 2025 |

Invité de l’émission En Vérité sur la RSI, le ministre de l’Environnement, Dr Abdourahmane Diouf, a salué la posture d’unité du président Bassirou Diomaye Faye et appelé les Sénégalais à dépasser les divisions pour construire une nation apaisée.


Dr Abdourahmane Diouf salue l’appel à l’unité du président Bassirou Diomaye Faye et prône la réconciliation nationale

 

Lors de son passage dans l’émission En Vérité sur la RSI, le ministre de l’Environnement, Dr Abdourahmane Diouf, a tenu un discours d’unité et de réconciliation, saluant la volonté du président Bassirou Diomaye Faye de rassembler tous les Sénégalais autour d’un projet national commun.

Le ministre a rappelé que le Chef de l’État a clairement affirmé n’être pas le président d’un parti, mais celui de toute la République, symbole d’un leadership tourné vers l’équilibre et la paix.

Abordant les questions de justice, Dr Diouf a insisté sur la nécessité du pardon sans impunité : « Les questions de justice sont importantes, mais il faut aussi savoir pardonner. Pardonner ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de justice. Cependant, la justice ne doit jamais servir à éliminer un Sénégalais au profit d’un autre. »

Le leader du parti Awalé a mis en garde contre la profondeur des fractures sociales observées dans le pays, estimant qu’il est « grand temps de dépasser la haine et les divisions ». Il a encouragé le président Faye à poursuivre la voie du dialogue et du rassemblement.

Dans un appel solennel, Abdourahmane Diouf a exhorté le Chef de l’État à refuser toute forme de justice partisane : « Il ne doit pas accepter que le pays sombre dans la division ni cautionner une justice des vainqueurs. Sans réconciliation, il sera impossible de bâtir une nation solide et de parler de développement. »

Le ministre a conclu en réaffirmant que la paix et la concorde demeurent les fondements d’un Sénégal fort et uni : « Heureusement, le Président est un homme de paix et de dialogue. Le peuple doit l’accompagner dans ce vaste chantier de réconciliation nationale. »

rts



Dimanche 26 Octobre 2025 |

Le pool d’avocats de l’ancien président Macky Sall tiendra une conférence de presse ce jeudi à Mermoz pour évoquer l’affaire dite « dette cachée ».


Affaire « dette cachée » : les avocats de Macky Sall annoncent une conférence de presse à Mermoz

 

Le collectif d’avocats représentant l’ancien président Macky Sall s’adressera à la presse ce jeudi 23 octobre à 16h, depuis le siège de l’APR à Mermoz.

Cette rencontre, à laquelle prendront part les conseils sénégalais et internationaux de l’ancien chef de l’État, sera consacrée à l’affaire dite « dette cachée ». Les avocats devraient y apporter des précisions sur les aspects judiciaires et les développements récents entourant ce dossier.



Jeudi 23 Octobre 2025 |

À Matam, plus d’un million d’hectares de terres sont touchés par la dégradation due aux feux de brousse et aux coupes illicites, selon l’IREF.


Matam : un million d’hectares de terres dégradées à cause des feux de brousse et de la déforestation

 

La région de Matam fait face à une dégradation alarmante de ses terres, conséquence directe des feux de brousse, de l’érosion et des coupes illicites de bois. Selon le commandant Daouda Ndiogou, inspecteur régional des eaux et forêts, près d’un million d’hectares sont aujourd’hui affectés sur une superficie totale de plus de 29 000 km².

Ces précisions ont été données à l’issue d’une formation de trois jours organisée dans le cadre du projet LOGMe II, consacrée au renforcement des capacités des communautés agropastorales de la région. Les participants y ont appris diverses techniques de restauration et de conservation des sols, ainsi que des méthodes de réhabilitation des terres dégradées.

Le commandant Ndiogou a alerté sur les conséquences écologiques et sociales de cette dégradation, soulignant qu’elle entraîne la baisse de la fertilité des sols, l’exode rural et la pauvreté. Il a insisté sur la nécessité de promouvoir des méthodologies durables pour freiner ce phénomène destructeur.

Durant la formation, les acteurs communautaires ont été initiés à des approches concrètes comme la pose de cordons pierreux ou le système Zaï, deux techniques efficaces pour récupérer les terres abîmées. Les sessions comprenaient des cours théoriques, des activités de reboisement et des exercices pratiques sur le terrain.

Le projet LOGMe II, mis en œuvre par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), concerne quatre communes de la région : Ranérou, Vélingara Ferlo, Louguéré Thioly et Wouro Sidy. Cette initiative vise à doter les communautés locales des outils nécessaires pour lutter durablement contre la dégradation des terres et préserver l’écosystème de Matam.

aps



Jeudi 23 Octobre 2025 |
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