Thiesinfo

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a reçu en audience ce lundi 4 août le bachelier Pape Natago Mbaye, en présence de sa famille. Cette rencontre fait suite à la remise de la toute première médaille Gaindé de la performance décernée à ce jeune sénégalais.

À cette occasion, le chef de l’État a salué « le parcours exemplaire » de Pape Natago Mbaye, qu’il considère comme un symbole de résilience et de courage.

Bassirou Diomaye Faye a profité de cette audience pour inviter la jeunesse sénégalaise à s’inspirer de ce modèle de persévérance et de dignité, véritable source d’espoir pour l’avenir du pays.

Le Premier ministre Ousmane Sonko a mis en avant la nécessité d’une transformation structurelle de l’État, dans le cadre du Plan de redressement économique et social. Il s’exprimait lors d’une rencontre consacrée à la réforme du service public, qualifiée de « très importante » car touchant un pilier essentiel de l’action gouvernementale.

Dès l’ouverture de son intervention, il a tenu à élargir la définition du service public : « Ce n’est pas seulement l’administration classique. C’est toute activité d’intérêt général menée par ou sous le contrôle de l’État. » Pour lui, ce service constitue un lien essentiel entre les citoyens et la République.

Le chef du gouvernement a mis l’accent sur des priorités clés : l’accès à une alimentation suffisante, à des soins de santé, à une éducation de qualité, à des infrastructures fiables et à une protection sociale digne. Selon lui, améliorer ces secteurs revient à améliorer concrètement le quotidien des populations.

Tout en reconnaissant certains acquis, il invite à ne plus se contenter d’une comparaison avec les pays les moins avancés : « Nous sommes au-dessus de la moyenne en Afrique, mais comparons-nous à ceux qui nous précèdent. »

Ousmane Sonko a appelé à l’émergence d’une nouvelle culture administrative fondée sur l’éthique, la transparence, la performance et la responsabilité, en rupture avec les réflexes hérités de l’époque coloniale.

Il a également abordé la question de la corruption dans l’administration, qu’il considère comme un frein majeur au développement. Il reconnaît que « la majorité des agents sont intègres », mais alerte sur une tolérance croissante envers les dérives : « Quand un chauffeur paie pour passer la visite technique, ce sont 20 morts qu’on déplore plus tard sur la route. »

Le Premier ministre a aussi dénoncé l’enrichissement illicite dans la fonction publique : « On ne peut pas devenir milliardaire en étant fonctionnaire. Pourtant, ce phénomène s’est banalisé. » Il a pointé les fortes disparités de rémunération au sein de l’État, où certains directeurs généraux perçoivent des salaires largement supérieurs à celui du président de la République.

Dans une perspective de réforme durable, Ousmane Sonko a insisté sur plusieurs chantiers prioritaires : la refonte de la formation des agents publics, la moralisation de la vie publique – notamment par une loi sur la protection des lanceurs d’alerte –, et une amélioration des relations entre administration et citoyens.

Il a par ailleurs critiqué les pratiques de recrutement basées sur le clientélisme ou les relations familiales, au détriment des concours publics : « Depuis les années 2000, les concours sont devenus rares, au profit d’une frénésie de recrutements non fondés sur des critères objectifs. »

Enfin, le Premier ministre a appelé à une réforme en profondeur de la gestion des ressources humaines, à une communication publique plus dynamique, et à une lutte ferme contre les surfacturations, qu’il considère comme des fuites massives dans les finances de l’État.

À travers cette vision, Ousmane Sonko entend refonder l’administration publique sur des bases éthiques et performantes, pour faire du service public un levier essentiel de souveraineté et de développement.

aps

La région de Thiès a donné le coup d’envoi de la campagne nationale de reboisement 2025 lors de la 42e édition de la Journée de l’arbre, organisée à Keur Moussa, village de recasement des déplacés de l’Aéroport de Diass. À cette occasion, le lieutenant-colonel Elhadji Malick Dione, inspecteur régional des eaux et forêts, a annoncé un objectif de production de 500 000 plants.

Parmi les actions prévues, figurent 90 hectares de plantations massives, 60 hectares de plantations conservatoires, ainsi que 150 kilomètres de plantations linéaires. Le choix de Keur Moussa comme site de lancement régional s'inscrit dans une dynamique de restauration écologique, face à la dégradation croissante des écosystèmes due au climat et à l'activité humaine.

Le thème retenu cette année — « Reboisement, souveraineté alimentaire et développement territorial durable » — illustre l’urgence de préserver les ressources forestières pour renforcer la résilience locale. L’adjoint au gouverneur, Ababacar Sadikh Niang, a souligné l’impact de la sécheresse, de la déforestation et de la désertification, qui mettent en péril la sécurité alimentaire et accentuent la pauvreté.

Parmi les innovations notables de l’IREF, figure un championnat de reboisement impliquant les 3 006 ASC de la région. Chaque structure recevra 100 plants, dont 40 fruitiers, avec un suivi du taux de survie sur deux ans. L’objectif global de cette initiative est de reboiser 300 600 plants.

Cette édition met à l’honneur deux arbres emblématiques : le manguier, représentant une filière horticole dynamique au Sénégal, et le baobab, porteur de valeurs culturelles et religieuses, dont le fruit — le bouye — est reconnu pour ses multiples bienfaits nutritionnels.

El Hadj Malick Dione a appelé à l’implication de toutes les forces vives de la région, y compris les entreprises minières, pour réussir cette campagne de reboisement et consolider les efforts en faveur d’un développement durable.

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Dans la nuit de jeudi à vendredi, une importante opération de sécurisation a été menée entre Touba et Mbacké, dans la région de Diourbel. Cette quatrième intervention conjointe des forces de l’ordre, organisée dans le cadre de l’initiative “Karangué Baol”, a permis l’interpellation de 72 individus pour divers délits, selon les précisions du commissaire principal Younouss Diédhiou, chef du service régional de la sécurité publique.

Au total, 29 moyens roulants, dont 25 véhicules et 4 motos, ont été saisis et placés en fourrière. Cette action d’envergure a mobilisé une centaine d’agents provenant des commissariats de Diourbel, Bambey et Mbacké, du Groupement mobile d’intervention (GMI), ainsi que de la Brigade régionale des stupéfiants (BRS).

Pour assurer une couverture efficace, quatorze postes de contrôle ont été déployés, dont neuf à Touba et cinq à Mbacké. Cinq équipes de patrouille ont également été engagées dans le dispositif.

Cette opération entre dans le cadre des préparatifs sécuritaires du Grand Magal de Touba, prévu le 13 août prochain, un événement religieux majeur qui attire chaque année des millions de fidèles.

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Le président Bassirou Diomaye Faye a invité les Sénégalais, ce vendredi, à s’unir derrière leur gouvernement pour soutenir le plan de redressement économique et social récemment dévoilé.

S’exprimant depuis le Grand Théâtre de Dakar lors de la présentation du plan baptisé Jubanti Komm, le chef de l’État a affirmé que ce projet vise en priorité le bien-être du peuple. « J’appelle le peuple sénégalais à se mettre derrière son gouvernement, à soutenir ce plan », a-t-il lancé, rappelant que les premiers bénéficiaires seront les citoyens eux-mêmes.

Ce plan, a-t-il ajouté, répond également aux questions soulevées par les partenaires du Sénégal, souvent préoccupés par la manière dont les autorités comptent faire face aux difficultés existantes. « À chaque rencontre, ils nous demandent : comment allez-vous redresser le pays ? », a rapporté le président, soulignant que ce programme constitue une réponse concrète et chiffrée à ces préoccupations.

Bassirou Diomaye Faye a assuré que la dynamique de redressement est déjà en cours. Il a cité notamment la réactivation du comité national de la dette publique, outil d’alerte pour une gestion budgétaire plus claire, ainsi que les efforts de transparence dans les finances publiques et la réduction des dépenses de l’État.

Le chef de l’État a par ailleurs mis en avant les actes posés dans le cadre de la reddition des comptes, notamment la suppression du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE). Il a indiqué que les fonds ainsi libérés ont permis l’engagement de 2000 enseignants.

Concernant le HCCT, il a révélé que l’État payait encore des loyers pour un immeuble déjà acquis en 2014, ce qui a engendré une perte estimée à trois milliards de francs CFA rien qu’en 2024. « Ce plan nous rappelle la nécessité de compter sur nos propres forces pour surmonter les défis », a-t-il insisté.

Enfin, le président Faye a salué le travail accompli par le Premier ministre Ousmane Sonko dans la préparation de ce plan, le qualifiant de réponse structurée et mesurable aux défis économiques du pays.

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À partir de l’année scolaire 2025-2026, les élèves sénégalais du CM2 à la Terminale participeront à un tout nouveau Concours national de mathématiques, de sciences et de technologies. Cette initiative a été annoncée par le président de la République lors de la cérémonie du Concours général 2025.

Cette mesure s’inscrit dans une volonté de transformation profonde du système éducatif et de la formation professionnelle. Le chef de l’État entend ainsi renforcer l’enseignement des disciplines scientifiques pour bâtir un capital humain qualifié, essentiel à un Sénégal souverain, équitable et prospère.

Pour atteindre cet objectif, le président appelle à une implication collective de l’ensemble des acteurs : élèves, enseignants, familles, encadreurs, acteurs économiques, et même figures artistiques. Il souhaite que chaque jeune développe une réelle passion pour les mathématiques, les sciences, les technologies et le numérique, tout en découvrant un métier qui le motive.

Ce concours ne vise pas uniquement l’excellence académique : il devra aussi servir de levier pour favoriser l’emploi et soutenir l’industrialisation du pays. Le président a clairement établi le lien entre la formation scientifique de la jeunesse et la capacité du pays à transformer ses ressources naturelles et assurer sa souveraineté économique.

Selon lui, seule une telle orientation éducative permettra de créer de manière durable des opportunités professionnelles pour les jeunes générations. À travers ce concours, c’est une nouvelle dynamique éducative tournée vers l’innovation, la performance et la compétitivité que l’État sénégalais souhaite instaurer.

rts

Un exemple de courage et de persévérance a été mis à l’honneur ce jeudi par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à l’occasion de la remise des prix du Concours général. À cette occasion, le chef de l’État a décerné, pour la première fois, la Médaille Gaïndé de la performance à Pape Natango Mbaye, un élève en situation de handicap ayant décroché son baccalauréat scientifique (S2) avec la mention Bien, au lycée Ngane Saër dans la commune de Kaolack.

Une distinction dédiée à l’excellence et à la résilience

Créée en 2025, la Médaille Gaïndé de la performance vise à distinguer des Sénégalais ayant accompli des performances remarquables, marqué par une capacité de dépassement de soi et un impact positif sur la société. Pape Natango Mbaye devient ainsi le premier lauréat de cette nouvelle distinction, illustrant parfaitement les valeurs qu’elle entend mettre en lumière.

« Malgré un handicap physique, il a brillamment poursuivi ses études, rédigeant ses épreuves avec ses pieds », a indiqué le ministère de l’Éducation nationale dans un communiqué. Une prouesse saluée comme un symbole de détermination et de ténacité.

Par cette récompense, le président Diomaye Faye adresse un message clair à la jeunesse : l’excellence est accessible à tous, quelles que soient les difficultés rencontrées. Baptisée « Gaïndé », en référence au lion, symbole national du Sénégal, cette médaille incarne la force, le courage et la détermination de citoyens qui font rayonner la Nation.

« Ce jeune incarne une rare force morale, un sens du sacrifice et un engagement exemplaire », affirme le ministère. Sa réussite est perçue comme la preuve qu’une école inclusive, équitable et exigeante est possible.

Une inspiration pour toute une génération

Premier au classement dans son centre d’examen, Pape Natango Mbaye devient une source d’inspiration pour la jeunesse. Son parcours, relayé massivement sur les réseaux sociaux, suscite une vive admiration et émotion à travers le pays.

Il sera officiellement décoré lors de la cérémonie du Concours général, qui met à l’honneur les élèves les plus méritants du Sénégal.

À travers cette distinction symbolique, le pays réaffirme son engagement envers une éducation ouverte à tous, où chaque réussite est célébrée, et où le mérite ne connaît aucune limite.

Le Commissariat Central de Kolda a réalisé une opération majeure dans le cadre de la lutte contre la criminalité et le trafic de stupéfiants. Le 28 juillet 2025, cinq personnes ont été arrêtées pour association de malfaiteurs, trafic de chanvre indien et détention illégale d’armes blanches.

L’opération a débuté lors d’une mission de sécurisation menée par la Brigade de Recherches, au cours de laquelle deux individus ont été surpris en train de consommer du chanvre indien. Refusant de révéler leur adresse, ils ont néanmoins pu être localisés grâce à un renseignement anonyme.

Les policiers se sont alors rendus dans une maison du quartier Gadapara, où ils ont trouvé trois autres personnes en train de fumer. L’un des occupants a tenté de justifier leur présence en affirmant qu’il s’agissait de simples amis de passage.

Cependant, la fouille des lieux a permis de découvrir un ensemble d’objets compromettants, notamment :

• 1 kg de chanvre indien,

• Trois cornets et deux ficelles de drogue,

• Du matériel de conditionnement (papiers, deux paires de ciseaux),

• Deux motos Jakarta,

• Deux machettes,

• Et une somme de 287.500 FCFA, soupçonnée de provenir de la vente de drogue.

Les cinq individus ont été placés en garde à vue, tandis que l’enquête se poursuit pour remonter la filière et identifier les fournisseurs potentiels, dans une région connue comme zone de transit vers les pays frontaliers.