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L'Actualité au Sénégal

le SG du SYNPICS plaide pour des règles claires et équitables dans la gestion des médias sénégalais


Rédigé le Lundi 27 Octobre 2025 à 14:33 | Lu 33 fois Rédigé par


Lors du Salon international des médias d’Afrique, le SG du SYNPICS, Moustapha Cissé, a appelé à une presse régie par des règles justes et à la prise en compte des urgences du secteur, dont le déblocage du FADP et du budget du CORED.


 

Le secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS), Moustapha Cissé, a lancé lundi un appel pour que les médias sénégalais soient régis par des règles claires et équitables, tout en soulignant la nécessité de répondre à certaines urgences du secteur.

S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture de la première édition du Salon international des médias d’Afrique (SIMA), tenue à Dakar, il a estimé que ce moment de célébration ne devait pas occulter les défis auxquels fait face la presse.

Parmi ces urgences, il a cité la levée de la suspension des conventions de partenariat entre plusieurs médias et des structures publiques, ainsi que l’autorisation de la distribution du Fonds d’appui et de développement de la presse (FADP).

Le ministère de tutelle exige désormais que les entreprises de presse soient en règle avec le fisc et présentent un bilan financier annuel pour bénéficier de ce fonds.

Moustapha Cissé a également plaidé pour le déblocage du budget du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie (CORED), la revalorisation de la carte nationale de presse, et un meilleur financement de l’audiovisuel public.

Dénonçant le “silence administratif” du ministère sur ces questions, il a rappelé que la presse constitue à la fois “un pilier de la République”, “un miroir de la société” et “un levier de souveraineté”.

“La presse ne demande pas de privilèges, elle exige des conditions dignes pour exercer sa mission. Elle ne cherche pas à contourner les règles, mais demande qu’elles soient claires, équitables et appliquées”, a-t-il affirmé.

Selon lui, le SIMA doit servir de cadre pour rebâtir la confiance entre les médias et les institutions, en favorisant de meilleures conditions de travail et en renforçant la solidarité entre les pays africains.

Le SG du SYNPICS souhaite que le salon devienne “une étape d’un processus plus large et fraternel”, plutôt qu’un simple événement ponctuel.

Il a également profité de l’occasion pour réclamer l’attribution de locaux au SYNPICS dans la Maison de la presse, précisant que ce lieu avait initialement été conçu pour abriter le siège du syndicat sous la présidence d’Abdoulaye Wade, sans que cela ne se concrétise.

La première édition du SIMA, organisée par la Maison de la presse avec l’appui du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, se poursuit jusqu’au 30 octobre, autour du thème : “L’Afrique face aux nouveaux enjeux des médias”.