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COMMUNIQUÉ GUEUM SA BOPP « LES JAMBAARS » SOUTIENT LA CAUSE DES ÉTUDIANTS
03/12/2025
Thiès : Babacar Diop lance les grands travaux
23/11/2025
Thiès : Deux Nouvelles Machines d’Imagerie Médicale Modernisent l’Hôpital Régional Amadou Sakhir Ndiéguéne
23/11/2025
Réforme hospitalière : Dr Fatou Mbaye Sylla explique les enjeux de la nouvelle réorganisation après 26 ans d’attente
17/11/2025
Deux Hommes de Valeur se Rencontrent à Thiès : Abdoulaye Dièye et Habib Vitin scellent une vision commune pour la Ville
16/11/2025
Le Sénégal a interrompu les extraditions vers la France en attendant la remise de deux citoyens sénégalais réclamés par sa justice, a annoncé la ministre Yassine Fall lors de l’examen du budget 2026.
Lors de la présentation du budget 2026 de son ministère devant les députés, la ministre de la Justice, Yassine Fall, a annoncé que le Sénégal suspendait provisoirement toutes les extraditions à destination de la France. Cette mesure restera en vigueur tant que Paris ne répondra pas aux deux demandes sénégalaises visant des ressortissants du pays, dont le journaliste Madiambal Diagne, dirigeant du Groupe Avenir Communication.
Yassine Fall a rappelé que l’accord d’extradition liant les deux États permet à la France de solliciter régulièrement la remise de personnes résidant au Sénégal, le plus souvent des citoyens français, parfois binationaux. Entre 2024 et 2025, une vingtaine de requêtes ont été adressées par Paris, dont trois ont reçu une réponse favorable de la part de la justice sénégalaise. Quatre autres demandes ont été refusées.
Selon la garde des Sceaux, le Sénégal n’a pas donné suite à dix requêtes françaises en raison du blocage concernant les deux extraditions demandées par Dakar. Elle affirme que toutes les explications nécessaires ont été fournies aux autorités françaises et que la position sénégalaise restera inchangée tant que les demandes en attente ne seront pas satisfaites.
La ministre a insisté sur l’application du principe de réciprocité : douze requêtes françaises sont désormais concernées par cette suspension. Les personnes recherchées par la justice française et présentes au Sénégal pourront toujours être interpellées si nécessaire, mais elles ne seront plus transférées vers la France.
En parallèle, Yassine Fall a détaillé les prévisions budgétaires pour 2026 : 81,35 milliards de francs CFA en autorisations d’engagement et 81,01 milliards en crédits de paiement pour le ministère de la Justice.
Le budget 2026 du ministère de la Justice s’élève à 81,35 milliards FCFA en autorisations d’engagement et 81,01 milliards en crédits de paiement, répartis entre l’administration pénitentiaire, la justice judiciaire, la protection de l’enfance, les droits humains et la coordination.
L’Assemblée nationale a examiné jeudi le budget du ministère de la Justice pour l’année 2026, arrêté à 81,35 milliards FCFA en autorisations d’engagement et à 81,01 milliards FCFA en crédits de paiement.
Le programme dédié à l’administration pénitentiaire bénéficiera de 31,14 milliards FCFA en AE et 30,91 milliards en CP. Cette enveloppe couvre notamment 13,56 milliards pour le personnel, 8,74 milliards pour les biens et services, 1,89 milliard en transferts, ainsi que 6,94 milliards en investissements.
Le volet Justice judiciaire est doté de 26,20 milliards FCFA en AE et 26,18 milliards en CP, dont 18,34 milliards consacrés au personnel, 3,41 milliards aux biens et services, 1,56 milliard aux transferts et près de 2,88 milliards pour les investissements.
Le programme Éducation surveillée et Protection judiciaire de l’Enfant recevra 8,14 milliards FCFA, répartis entre 2,67 milliards pour le personnel, 2,87 milliards pour les biens et services, 900 millions en transferts et 1,70 milliard dédié aux investissements.
Le programme Bonne Gouvernance et Droits humains dispose d’une enveloppe de 1,03 milliard FCFA, dont 400,7 millions pour le personnel, 326 millions pour les biens et services, et 312 millions en transferts.
Enfin, le programme Pilotage et Coordination est financé à hauteur de 14,62 milliards FCFA en AE et 14,52 milliards en CP, comprenant 3,54 milliards dédiés au personnel, 608,9 millions pour les biens et services, plus de 8,12 milliards en transferts et 2,33 milliards destinés aux investissements.
Le compte de commerce de l’administration pénitentiaire est doté de 200 millions FCFA, destinés à l’acquisition de biens et services.
Le Président Bassirou Diomaye Faye a reçu une délégation émiratie pour discuter de projets prioritaires dans l’agriculture, la formation, la digitalisation et une future centrale énergétique de 200 MW.
Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a accueilli ce mardi une délégation des Émirats Arabes Unis dirigée par Dr Thani Bin Ahmed Al Zeyoudi, ministre du Commerce extérieur. Cette rencontre s’inscrit dans la volonté de renforcer les partenariats stratégiques entre Dakar et Abu Dhabi.
Les deux parties ont passé en revue plusieurs domaines de coopération, notamment l’agriculture, la formation des agents publics, la modernisation numérique de l’administration et le développement des énergies renouvelables. Ces axes ont été identifiés comme essentiels pour soutenir la transformation économique du Sénégal.
Les échanges ont aussi porté sur un projet d’envergure : la conception et la réalisation d’une centrale énergétique de 200 mégawatts. Cette initiative illustre la détermination commune d’investir dans des infrastructures innovantes et de contribuer à la Vision Sénégal 2050, orientée vers une croissance moderne et durable.
La députée Aïssata Tall Sall exhorte le ministre de l’Intérieur à préserver un équilibre républicain, favoriser le dialogue et garantir les libertés publiques lors de l’exécution de ses missions.
Lors de l’examen du budget 2026 du ministère de l’Intérieur à l’Assemblée nationale, la députée Aïssata Tall Sall a invité le ministre Mouhamadou Bamba Cissé à veiller à un exercice équilibré et rigoureux de ses responsabilités, qui reflètent le caractère régalien de l’État.
Intervenant au nom du groupe parlementaire de l’opposition, elle a souligné que les missions du ministère doivent concilier plusieurs exigences : centralisation, déconcentration, respect de la laïcité et protection des libertés publiques. Selon elle, cet équilibre est essentiel pour garantir un fonctionnement harmonieux des institutions.
Aïssata Tall Sall a encouragé le ministre à privilégier le dialogue comme première approche, notamment dans le cadre des opérations de réorganisation de l’espace public menées par ses services. Elle l’a également exhorté à maintenir une neutralité totale vis-à-vis des formations politiques et à préserver une communication transparente avec les acteurs du processus électoral.
Pour conclure, elle a rappelé au ministre l’héritage institutionnel laissé par ses prédécesseurs, citant l’exemple de Valdiodio Ndiaye, premier titulaire de ce portefeuille après l’indépendance, avant de lui adresser ses encouragements.
Le ministère de la Famille présente un budget 2026 de 134,6 milliards FCFA en engagements et 122,8 milliards en crédits de paiement, marqué par une baisse liée au transfert de programmes. Les priorités porteront sur le genre, la protection familiale et le soutien aux groupes vulnérables.
Le ministère de la Famille, de l’Action sociale et des Solidarités a présenté un budget 2026 fixé à 134 654 619 331 francs CFA en autorisations d’engagement et 122 810 621 884 francs CFA en crédits de paiement, selon les conclusions de la commission des finances de l’Assemblée nationale.
Mady Danfakha, président de cette commission, a expliqué que les crédits de paiement enregistrent une diminution de 54,4 milliards de francs CFA par rapport à l’année précédente. Ce recul est principalement lié au transfert de plusieurs programmes, notamment celui consacré à la modernisation des axes et territoires frontaliers, désormais rattaché à un autre département ministériel.
La ministre Maïmouna Dièye a rappelé que la direction générale de l’action sociale — responsable de l’accompagnement des personnes âgées et des publics en difficulté — est rattachée depuis septembre au ministère de la Famille, suite au réaménagement gouvernemental.
Pour 2026, le ministère entend concentrer ses actions sur la promotion du genre, le soutien économique aux femmes, ainsi que sur la protection de la famille, de l’enfance et des groupes vulnérables, conformément aux priorités annoncées.
Une embarcation partie du Sénégal et transportant 89 migrants a été arrêtée au large de Nouadhibou après une semaine d’errance. Quatre personnes ont perdu la vie dans des conditions dramatiques. Les autorités poursuivent les investigations pour retrouver les organisateurs.
Une embarcation transportant 89 migrants sénégalais, dont un mineur, a été interceptée au large de Nouadhibou après avoir dérivé en mer pendant sept jours. L’errance s’est soldée par quatre décès, dont deux personnes originaires de Touba.
Partis de la zone de Carrefour Diaroumé, dans la région de Sédhiou, les voyageurs avaient d’abord transité par la Gambie avant d’embarquer pour un trajet clandestin censé les conduire vers l’Europe. Pour cette traversée, chacun aurait versé entre 50 000 et 800 000 FCFA à un réseau de recruteurs dont les identités ont été relevées mais ne sont pas divulguées ici.
Les conditions de navigation se sont rapidement dégradées, provoquant une situation dramatique à bord. Deux passagers auraient été emportés par une mer agitée. Un autre a été découvert sans vie après avoir passé la nuit dans un contenant à carburant dont les émanations lui auraient été fatales. Une quatrième personne est décédée lors de sa prise en charge à Nouadhibou.
L’enquête menée par la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants a permis d’identifier plusieurs membres de l’équipage, qui ont reconnu avoir participé au pilotage de la pirogue. Ils affirment avoir été recrutés par les organisateurs présumés, toujours en fuite. Les personnes arrêtées en Mauritanie n’ont pas été remises aux autorités sénégalaises.
Les 89 survivants ont été conduits à Rosso, où ils ont été confiés au chef de l’antenne régionale de la structure chargée de la lutte contre ce type de trafic. Les membres de l’équipage interpellés ont, quant à eux, été présentés ce lundi au parquet compétent à Dakar.
Le directeur général des Douanes du Sénégal rappelle la nécessité d’un dialogue permanent avec les opérateurs économiques pour améliorer la performance, moderniser les procédures et favoriser un environnement des affaires plus compétitif.
Lors du lancement de la troisième édition des Journées de l’entreprise, le directeur général des Douanes du Sénégal, le colonel Babacar Mbaye, a mis en avant l’importance d’une relation continue et constructive entre son administration et les opérateurs économiques. Il estime qu’une douane moderne repose sur un climat de confiance, d’échanges permanents et d’objectifs partagés.
Dirigeant cette rencontre de deux jours, organisée sous le thème « Le rôle de la Douane dans la performance des entreprises », il a rappelé que cet espace constitue une plateforme essentielle pour exprimer les attentes, éclaircir les points de divergence et proposer des solutions communes. Selon lui, la performance collective et la souveraineté économique se construisent progressivement, grâce à la coopération entre les entreprises et l’administration douanière.
Le président du Conseil national du patronat (CNP), présent à la cérémonie, a insisté sur la nécessité d’adapter le cadre réglementaire afin de soutenir un environnement des affaires plus moderne, attractif et résilient. Il a salué les efforts des Douanes dans la prise en compte des nouveaux défis liés au contexte international, à la sécurité et aux échanges transfrontaliers.
Il a également souligné l’importance d’une évolution technologique continue, notamment à travers la dématérialisation des procédures, pour garantir plus de transparence et améliorer la qualité des services. Concernant les échanges internationaux, il a recommandé un renforcement de la coopération régionale afin de faciliter l’interconnexion entre les différents systèmes douaniers.
De son côté, Malang Diedhiou, directeur de la Facilitation et du Partenariat avec les entreprises, a estimé que les acteurs économiques ont besoin d’un accompagnement plus adapté pour exploiter pleinement les opportunités offertes par les marchés nationaux et internationaux. Il a expliqué que cette troisième édition des Journées de l’entreprise vise précisément à renforcer ce partenariat, en favorisant un cadre d’échanges capable de soutenir un environnement économique plus compétitif.
Opération nocturne réussie à Kaolack : cinq individus ont été arrêtés après plusieurs agressions avec intimidation au Marché Central. Les victimes ont été secourues et leurs biens récupérés.
Le Commissariat central de Kaolack a conduit, dans la nuit du 6 au 7 décembre 2025, une opération de sécurisation qui s’est soldée par l’interpellation de cinq individus impliqués dans une série d’agressions avec intimidation et retenue forcée.
Les informations recueillies indiquent que le groupe avait mis en place un stratagème minutieux. Les victimes – deux femmes et leur chauffeur, ainsi qu’un conducteur de moto – étaient attirées dans un appartement privé situé au Marché Central, à proximité du magasin de prêt-à-porter UNO. Une fois à l’intérieur, elles étaient contraintes de remettre argent, téléphones et autres effets personnels.
Alertée par une source anonyme, la Brigade de Recherches du Commissariat central a déployé rapidement ses équipes. Grâce à une intervention coordonnée, les cinq individus ont été arrêtés en un laps de temps très court.
Une opération menée en plusieurs étapes
Les arrestations ont été réalisées en trois phases successives :
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Deux suspects ont été appréhendés près de l’ancien Bar Napoléon.
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Deux autres ont été interceptés directement dans l’appartement où les faits se déroulaient.
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Un cinquième individu, qui tentait de quitter les lieux à bord d’un véhicule, a été stoppé au Point Noiro.
La fouille du véhicule a permis de retrouver une pièce d’identité, tandis que trois téléphones appartenant aux victimes ont été récupérés lors des contrôles corporels.
Des victimes traumatisées
Le conducteur de moto présentait un état de choc et plusieurs égratignures au visage. Les auditions effectuées par les enquêteurs ont confirmé les faits dénoncés et la nature des violences subies.
Suite de la procédure
Les cinq individus ont été placés en garde à vue dans l’attente des prochaines étapes judiciaires.
dakaractu
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