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Le Centre hospitalier national Dalal Jamm a réalisé avec succès sa deuxième greffe de moelle osseuse, entièrement menée par une équipe sénégalaise, renforçant l’autonomie et l’excellence du système de santé.


Dalal Jamm réussit une deuxième greffe de moelle osseuse et confirme l’expertise médicale nationale

 

Le Sénégal enregistre une nouvelle avancée majeure dans le domaine médical. L’Unité de greffe de moelle osseuse du Centre hospitalier national Dalal Jamm a mené à bien une deuxième intervention de ce type, quelques mois après une première opération réalisée avec succès à la mi-2025. Comme lors de la précédente, l’ensemble du processus a été assuré par des spécialistes sénégalais, illustrant la progression des capacités médicales nationales.

Cette nouvelle greffe a été effectuée par une équipe exclusivement féminine, placée sous la coordination de la professeure Fatou Samba Diago Ndiaye, responsable du service d’hématologie clinique. Elle était accompagnée de la professeure Seynabou Fall et de la docteure Lolita, déjà impliquées dans la première intervention, qui ont de nouveau confirmé leur maîtrise technique.

Le patient pris en charge se porte aujourd’hui très bien et a tenu à exprimer sa reconnaissance à l’ensemble du personnel soignant pour la qualité des soins et le professionnalisme dont il a bénéficié tout au long du traitement.

Cette réalisation marque une étape importante pour le système de santé sénégalais. Elle contribue à limiter les évacuations sanitaires à l’étranger, souvent coûteuses, tout en offrant aux patients une prise en charge spécialisée sur le territoire national.

La direction du Centre hospitalier national Dalal Jamm a salué cette performance, soulignant sa volonté de renforcer durablement l’unité de greffe afin d’en faire un pôle de référence pour le Sénégal et la sous-région ouest-africaine.

Au-delà de l’exploit médical, cette deuxième greffe réussie met en lumière la place croissante des compétences locales et le rôle central du leadership féminin dans la médecine spécialisée, en cohérence avec les ambitions nationales en matière de souveraineté sanitaire.



Jeudi 18 Décembre 2025 |

La Senelec annonce une indisponibilité temporaire du système Woyofal dans la nuit du 17 au 18 décembre 2025 en raison de travaux de mise à niveau.


Woyofal : interruption nocturne programmée du service de vente de crédit

 

La Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) a informé sa clientèle d’une interruption temporaire du système de vente de crédit Woyofal, prévue dans la nuit du mercredi 17 au jeudi 18 décembre 2025, entre 00h et 06h.

Dans un communiqué publié le 16 décembre 2025, l’entreprise précise que cette indisponibilité s’inscrit dans le cadre de travaux de mise à niveau visant à assurer un fonctionnement optimal du service de crédit prépayé.

Pendant cette période, aucune opération d’achat de crédit Woyofal ne pourra être effectuée, que ce soit par les clients ou par les partenaires externes en charge de l’encaissement et de la distribution.

La Senelec recommande ainsi aux usagers de prendre les dispositions nécessaires en achetant leur crédit avant l’arrêt programmé du système, afin d’éviter tout désagrément.

La société présente par ailleurs ses excuses pour les désagréments occasionnés et assure que le service sera rétabli normalement dès la fin des travaux.



Mercredi 17 Décembre 2025 |

Touché aux ischio-jambiers, Ilay Camara est officiellement forfait pour la CAN 2025 après des examens médicaux réalisés à Dakar, a annoncé la FSF.


CAN 2025 : Ilay Camara contraint de renoncer à la compétition au Maroc

 

Le sélectionneur Pape Thiaw devra se passer d’Ilay Camara lors de la Coupe d’Afrique des nations 2025. La Fédération sénégalaise de football (FSF) a confirmé, à travers un communiqué diffusé ce mardi matin, l’indisponibilité du défenseur sénégalais pour la compétition prévue au Maroc.

Âgé de 22 ans, le joueur s’est blessé aux ischio-jambiers lors de sa dernière apparition avec son club, le RSC Anderlecht. Pris en charge à Dakar, il a subi des examens médicaux approfondis afin d’évaluer la nature exacte de sa blessure.

Selon l’instance fédérale, les résultats des examens ont révélé une atteinte musculaire sérieuse. « Une IRM effectuée ce jour a mis en évidence une lésion musculaire de grade II au niveau de l’ischio-jambier droit. En conséquence, le joueur est déclaré forfait pour la CAN Maroc 2025 », précise la FSF dans son communiqué.

Ce forfait constitue un coup dur pour la sélection sénégalaise, qui devra ajuster son effectif avant le début de la compétition continentale.



Mardi 16 Décembre 2025 |

L’APPEL dénonce des décisions jugées illégales du ministère de la Communication, évoque des dysfonctionnements dans la gestion du FADP et annonce une action en justice pour réparation.


APPEL accuse le ministère de la Communication d’irrégularités et annonce une action judiciaire

 

Dans un communiqué rendu public, l’Association des Éditeurs et Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL) a vivement critiqué des agissements qu’elle qualifie d’illégaux de la part du Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique (MCTN).

L’organisation explique que ces prises de décision sont intervenues après des relevés du ministère, malgré l’annulation par la Cour suprême de deux arrêtés ministériels, jugés contraires à la Constitution et au Code de la presse. L’APPEL estime également que le ministère a agi de manière unilatérale, sans consultation préalable des acteurs du secteur des médias, rompant ainsi avec les mécanismes de dialogue jusque-là en vigueur.

Par ailleurs, l’association déplore des irrégularités dans la gestion du Fonds d’Appui et de Développement de la Presse (FADP). Elle dénonce des prélèvements qualifiés d’arbitraires sur des ressources destinées à la Commission de la Carte nationale de Presse et au CORED, utilisés pour le paiement de loyers de la Maison de la Presse, et ce, sans validation du Conseil de gestion ni fondement contractuel.

Le communiqué fait également état de 21 mois de pressions exercées sur les médias en ligne, évoquant notamment une « asphyxie fiscale », la résiliation de contrats publicitaires avec l’État et l’exclusion de la presse privée. Ces mesures auraient, selon l’APPEL, provoqué des pertes d’emplois importantes dans le secteur.

Face à cette situation, l’association réclame l’identification des entreprises de presse ayant cessé leurs activités ou subi des préjudices significatifs, ainsi qu’une évaluation des dommages par des experts qualifiés. Elle annonce enfin son intention d’engager une procédure judiciaire en vue d’obtenir réparation.



Lundi 15 Décembre 2025 |

Réuni à Abuja, la Conférence des Chefs d’État de la CEDEAO a porté le Sénégal à la présidence de la Commission pour le mandat 2026-2030.


CEDEAO : le Sénégal élu à la présidence de la Commission pour la période 2026-2030

 

Le Ministère de l’Intégration Africaine, des Affaires Étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a annoncé, dans un communiqué officiel, l’élection du Sénégal à la présidence de la Commission de l’Organisation pour la période 2026-2030.

Cette décision a été prise lors de la 68e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO, tenue le 14 décembre 2025 à Abuja.

Selon le ministère, il s’agit d’une première pour le Sénégal, fruit d’un processus de concertations approfondies menées au sein de l’espace communautaire. Le communiqué met en avant le rôle jugé déterminant du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, dont le leadership, la vision et les orientations stratégiques ont contribué à l’aboutissement favorable de la candidature sénégalaise.

Cette élection est présentée comme une reconnaissance du rôle du Sénégal au sein de la CEDEAO et plus largement en Afrique, reflétant la confiance et l’estime accordées par les États membres.

À cette occasion, le Sénégal a réaffirmé son engagement en faveur du renforcement de la CEDEAO ainsi que de la promotion de la paix, de la stabilité et de la prospérité dans l’espace ouest-africain.



Dimanche 14 Décembre 2025 |

Un camp de chirurgie infantile organisé par l’ONG AMREF se tient à l’hôpital régional de Kolda pour soigner des enfants de moins de 14 ans atteints de diverses pathologies.


Kolda : un camp de chirurgie infantile prend en charge des enfants de moins de 14 ans

 

Un camp de chirurgie destiné aux enfants de moins de 14 ans est en cours au centre hospitalier régional de Kolda, dans le sud du pays. Cette initiative est portée par l’ONG AMREF, en collaboration avec la direction régionale de la Santé, dans le but d’améliorer la prise en charge chirurgicale des plus jeunes.

Démarré vendredi, le programme cible des enfants présentant différentes pathologies, notamment des hernies, des séquelles de brûlures, des fractures ainsi que certaines affections urologiques. Selon le chirurgien pédiatre Gabriel Ngom, coordonnateur du camp, l’objectif est d’assurer la prise en charge de cinquante enfants au cours de cette activité qui se poursuit jusqu’à dimanche.

Le professeur Ngom a indiqué que seize patients avaient déjà été opérés dès la première journée. Les interventions se déroulent normalement, portées par une équipe composée de plusieurs spécialistes, ce qui permet d’assurer les opérations sans difficulté particulière.

Profitant de l’occasion, le chirurgien a invité les parents à signaler le plus tôt possible toute anomalie ou pathologie observée chez leurs enfants. Il a insisté sur l’importance d’une consultation précoce afin d’éviter des complications, soulignant que des prises en charge tardives peuvent allonger considérablement la durée et la complexité des interventions.

Il a notamment attiré l’attention sur certaines pathologies devant être opérées très tôt, comme les cas d’enfants dont les testicules ne sont pas descendues. Selon lui, ces interventions devraient idéalement être réalisées avant l’âge de neuf mois, alors que dans la région, de nombreux patients arrivent encore tardivement.

Les promoteurs du camp soulignent par ailleurs que cette initiative constitue également une opportunité de renforcer les compétences et l’expérience pratique des chirurgiens exerçant dans les régions, contribuant ainsi à l’amélioration durable de l’offre de soins spécialisés.



Dimanche 14 Décembre 2025 |

Badara Gadiaga, libéré après 150 jours de détention, exprime sa gratitude envers ses soutiens et réaffirme la nécessité de réformes dans le système judiciaire sénégalais.


Badara Gadiaga remercie ses soutiens après sa libération et appelle à des réformes judiciaires

 

Après avoir passé 150 jours en détention, Badara Gadiaga a livré ses premiers mots à sa sortie.
Il a tenu à exprimer sa profonde reconnaissance envers tous ceux qui l’ont soutenu, notamment la société civile, les guides religieux, les artistes ainsi que les médias sénégalais.

Dans sa déclaration, il a rappelé son attachement à la justice, soulignant qu’elle demeure incontournable, tout en estimant que des améliorations importantes doivent être apportées au fonctionnement du système judiciaire. Il a également adressé ses remerciements à la population sénégalaise pour les nombreuses marques de solidarité reçues durant cette période, exprimant son optimisme pour l’avenir du pays.

Libéré sous contrôle judiciaire et équipé d’un bracelet électronique sur décision du juge, Badara Gadiaga a assuré qu’il poursuivra son engagement en faveur de la justice et de la liberté d’expression.

dakaractu



Vendredi 12 Décembre 2025 |

L’Assemblée nationale adopte le budget 2026 du ministère de la Justice, destiné à moderniser les infrastructures, renforcer les effectifs et améliorer les conditions de détention et de travail.


Budget 2026 : l’Assemblée nationale valide 81,35 milliards FCFA pour moderniser la Justice

 

L’Assemblée nationale a approuvé jeudi le budget du ministère de la Justice pour l’année 2026. Ce financement, fixé à 81,35 milliards FCFA en autorisations d’engagement et 81,01 milliards FCFA en crédits de paiement, a été adopté à l’unanimité. Il vise à améliorer le fonctionnement du système judiciaire, à moderniser les infrastructures et à renforcer les conditions de travail au sein du secteur.

La plus grande part de cette enveloppe est consacrée à l’Administration pénitentiaire, qui reçoit 31,14 milliards FCFA en AE et 30,91 milliards FCFA en CP. Les crédits prévoient 13,56 milliards FCFA pour le personnel, 8,74 milliards FCFA pour les biens et services, ainsi que 6,94 milliards FCFA pour les investissements, notamment destinés à la modernisation des établissements carcéraux. L’objectif est de mieux répondre aux défis de sécurité, d’améliorer les conditions de détention et de prendre en charge la problématique de la surpopulation pénale.

Le programme Justice judiciaire bénéficie pour sa part de 26,20 milliards FCFA en AE et 26,18 milliards FCFA en CP. Une large part, soit 18,34 milliards FCFA, est allouée au personnel. Les ressources permettront également de moderniser les infrastructures des tribunaux, d’optimiser les outils de travail et de réduire les délais de traitement des dossiers, dans le but de renforcer l’efficacité et la crédibilité du service public de la justice.

Attribué de 8,14 milliards FCFA, le programme Éducation surveillée et Protection judiciaire de l’Enfant vise à améliorer les structures d’accueil, renforcer les services sociaux et assurer un accompagnement adapté aux enfants en conflit avec la loi. Un montant de 2,87 milliards FCFA, consacré aux biens et services, doit soutenir les actions de prévention et de réinsertion.

Le programme Bonne Gouvernance et Droits humains dispose d’un financement de 1,03 milliard FCFA. Ces fonds serviront à promouvoir une justice plus équitable et une administration plus transparente. Ils incluent 400,7 millions FCFA pour le personnel et 326 millions FCFA destinés aux biens et services nécessaires aux initiatives de promotion du civisme juridique.

Enfin, le programme Pilotage et Coordination, essentiel à la gestion des directions et services du ministère, est doté de 14,62 milliards FCFA en AE et 14,52 milliards FCFA en CP. Une grande partie de ces ressources est orientée vers les transferts, afin d’assurer le fonctionnement efficient des structures sous tutelle.

En complément, le compte de commerce de l’administration pénitentiaire bénéficie d’un crédit de 200 millions FCFA pour couvrir des achats indispensables au fonctionnement quotidien des établissements.

Avec ce budget 2026, le ministère de la Justice ambitionne de renforcer ses capacités humaines et matérielles, moderniser ses infrastructures et promouvoir un système judiciaire plus rapide, plus efficace et respectueux des droits fondamentaux.



Vendredi 12 Décembre 2025 |
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