Le drame est survenu le lundi 6 octobre, lorsque le septuagénaire a été retrouvé pendu dans sa chambre, dans des circonstances jugées étranges par ses proches. Selon les premiers éléments recueillis sur place, le défunt avait été découvert debout, dos au mur, le cou noué à l’aide d’un morceau de tissu accroché à la grille extérieure de la fenêtre.
Une position inhabituelle et un dispositif jugé fragile avaient immédiatement semé le doute dans l’esprit des voisins et de la famille, convaincus qu’il ne pouvait s’agir d’un suicide. Certains évoquaient même une mise en scène, réclamant une enquête approfondie.
Mais les conclusions du rapport médico-légal établi à l’hôpital de Mbour ont levé toute ambiguïté :
« Le décès est consécutif à une pendaison », indique le document cité par L’Observateur.
Ces résultats confirment donc les premiers constats de la gendarmerie de Nguékhokh, écartant pour l’instant toute piste criminelle.
Selon des sources proches de l’enquête, Mbaye Sy, ancien élément de la Police nationale reconverti dans l’immobilier, vivait seul et aurait traversé une période de profonde détresse morale. Les enquêteurs cherchent désormais à comprendre les raisons intimes qui ont pu pousser cet homme, décrit comme calme et discret, à commettre l’irréparable.
Une enquête est toujours en cours pour éclaircir les dernières zones d’ombre autour de ce drame qui laisse la communauté de Nguékhokh sous le choc.