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Le tribunal a rejeté la requête de l’Association des Résidents de la Cité Touba Almadies contre le promoteur immobilier, estimant que les preuves présentées ne justifiaient pas l’urgence.


Litige foncier à la Cité Touba Almadies : la justice tranche en faveur du promoteur Cheikh Amar

 

Le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, statuant en référé, a rendu une décision favorable au promoteur immobilier dans l’affaire l’opposant à l’Association des Résidents de la Cité Touba Almadies. Cette dernière l’accusait de spoliation foncière et de non-respect d’engagements contractuels liés à l’Arrêté ministériel n°8673 du 7 octobre 2008.

L’Association avait saisi la justice le 13 février 2025 pour demander la suspension de tout morcellement, vente ou construction sur les espaces publics prévus dans le plan initial de la cité (école, poste de santé, mosquée, Daara, jardins, places publiques). Elle dénonçait notamment la vente supposée du terrain du Daara à un tiers, évoquant un risque de troubles à l’ordre public. Sa requête, assortie d’une astreinte de 5 millions de FCFA par jour de retard, s’appuyait sur un dossier comprenant contrats, plans et recours administratifs.

Le tribunal a toutefois estimé que les documents fournis, tels que le récépissé de l’ARTA, l’Arrêté ministériel et le plan initial, ne démontraient pas suffisamment l’urgence ni les irrégularités invoquées. Cette décision consolide la position du promoteur dans ce différend foncier de longue date.

igfm



Mardi 5 Août 2025 |

Le poste de santé de Daharatou appelle à l’aide pour obtenir une ambulance, du matériel médical et achever les travaux de sa maternité.


Le poste de santé de Daharatou réclame une ambulance et l’achèvement de sa maternité

 

Situé à environ 25 kilomètres de Kidira, dans la région de Tambacounda, le poste de santé de Daharatou lance un appel pour renforcer ses moyens. Son infirmier chef de poste demande en priorité une ambulance médicalisée afin de faciliter les évacuations sanitaires.

Il plaide également pour la fourniture de matériel médical et bureautique, l’achèvement de la maternité, ainsi que le démarrage des travaux du logement de l’infirmier. Cette demande a été exprimée lors d’une caravane de presse tenue du 28 au 31 juillet, organisée par l’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD) avec la Direction de la Santé de la mère et de l’enfant et la Fondation Buffet.

Parmi les autres besoins cités figurent la mise en place de campagnes de supplémentation en fer pour les femmes en âge de procréer, le recrutement d’une deuxième sage-femme formée à l’échographie, la dotation d’un appareil d’échographie et la construction d’une case de santé.

La sage-femme du poste, partageant cet appel, insiste sur l’urgence de disposer d’une ambulance médicalisée et de voir la maternité enfin achevée, soulignant que cela améliorerait considérablement la prise en charge des patientes.



Mardi 5 Août 2025 |

El Hadji Babacar Dioum, accusé dans l’affaire Kocc Barma, nie les faits et se présente comme simple hébergeur technique. Une confrontation clé avec Assane Demba est attendue.


Affaire Kocc Barma : El Hadji Babacar Dioum nie toute implication et affirme n’être qu’un hébergeur

 

Dès l’ouverture de son interrogatoire, El Hadji Babacar Dioum a rejeté l’ensemble des accusations portées contre lui. Selon les sources de L’Observateur, il a ouvertement déclaré : « Je ne suis pas Kocc Barma », marquant ainsi clairement sa position devant le juge d’instruction. Il s’est présenté comme un simple prestataire technique, se limitant à héberger des plateformes sans intervenir sur leur contenu.

Une stratégie de défense assumée mais risquée

Avec l’appui de ses avocats, Dioum s’est appuyé sur un argument juridique bien connu dans les affaires liées aux contenus en ligne : la distinction entre l’éditeur de contenu et l’hébergeur. Se disant totalement étranger aux vidéos et informations controversées diffusées sur les sites concernés par les plaintes, il espère ainsi échapper à toute responsabilité pénale. Toutefois, les magistrats ne semblent pas prêts à adopter cette thèse sans approfondir l’enquête.

Toujours d’après L’Observateur, cette position défensive devrait être mise à l’épreuve dans les prochains jours lors d’une confrontation déterminante entre Dioum et un autre acteur clé du dossier, El Hadji Assane Demba. Ce dernier, récemment interpellé à l’Aéroport international Blaise Diagne à la demande du juge, sera prochainement entendu. Ce face-à-face pourrait influer significativement sur la suite de la procédure judiciaire.

dakaractu



Mardi 5 Août 2025 |

À Méouane, le maire Cheikh Sall accuse Eramet GCO de graves atteintes environnementales et sociales. L'entreprise défend son action économique et communautaire.


Exploitation minière à Méouane : le maire dénonce des impacts graves, Eramet GCO se défend

 

Le maire de Méouane, Cheikh Sall, a vivement critiqué les effets jugés néfastes de l’exploitation minière sur les populations locales et l’environnement. Il pointe particulièrement du doigt la société Eramet Grande Côte (GCO), qu’il accuse d’être à l’origine de ces dérives, malgré les efforts de l’entreprise pour justifier son impact économique et social depuis le début de ses activités en 2015.

Lors d’un forum communautaire organisé ce week-end, le maire a dénoncé “la destruction progressive de l’écosystème, la recrudescence des maladies, la disparition des cultures vivrières et l’enclavement des villages”. Il a aussi fustigé ce qu’il qualifie de “mépris manifeste” des compagnies minières envers les lois nationales et les droits des communautés riveraines.

Selon Cheikh Sall, les sociétés minières sont “prêtes à commettre des actes irréparables”. Il affirme que “la nature est blessée, les populations souffrent et les retombées économiques nous échappent”. Il a également critiqué des contrats miniers signés sans consultation locale, les qualifiant de “léonins”.

Il a cité un incident survenu au village de Gad, où une femme a été percutée mortellement par un train de GCO. Selon lui, la société aurait affirmé que la victime souffrait de troubles mentaux, ce qu’il déplore fortement. Il a aussi dénoncé l'absence de soutien médical des compagnies minières, évoquant la montée des cas d’asthme, de tuberculose et de diarrhée : “Pas une boîte de paracétamol depuis des années.”

Le maire a déclaré vouloir saisir la justice pour faire valoir les droits des populations : “La justice doit s’appliquer, même face aux multinationales.” Il appelle également l’État à revoir en profondeur sa politique minière pour garantir les droits des communautés affectées.

Eramet GCO défend son bilan

En réponse à ces accusations, la société Eramet Grande Côte a livré une série d’arguments qu’elle qualifie de “factuels et vérifiables”. Elle affirme que ses activités se déroulent exclusivement sur les dunes, à l’écart des zones agricoles et du cordon des Niayes, avec une revégétalisation systématique des terres exploitées.

En 2022, 85 hectares auraient été restitués à l’État avec l’appui des Eaux et Forêts. GCO souligne également que la campagne horticole 2024-2025 dans les Niayes devrait atteindre 245 000 tonnes, soit près du double des besoins du pays, un résultat qu’elle associe à la mobilisation conjointe de l’État et des acteurs locaux.

Sur le plan économique, GCO indique avoir généré 121,3 milliards FCFA de retombées économiques en 2024, dont 70,2 milliards en achats locaux. Elle déclare également avoir versé 27,5 milliards FCFA en impôts et taxes, ainsi que 22,3 milliards de masse salariale.

Depuis 2015, l’entreprise affirme avoir injecté plus de 114,8 milliards FCFA dans le Trésor public et précise que 77 % de ses achats sont effectués localement. De 2020 à 2025, GCO dit avoir investi 25,9 milliards FCFA dans des projets communautaires : écoles, daaras, centres de santé, réseaux d’eau, maisons communautaires, marchés et gares routières. Elle mentionne aussi la réinstallation de 577 ménages, avec des logements équipés, des terrains agricoles et des mini-forages solaires.

Parmi ses initiatives, figure également un projet touristique lancé à Lompoul en 2025, baptisé Oasis du Sénégal, pour un budget de 2 milliards FCFA.

Sécurité ferroviaire et concertation communautaire

En matière de sécurité ferroviaire, GCO a lancé en 2024 un programme baptisé Rail Safety pour sécuriser les 100 km de voie entre Mékhé et Dakar. Ce plan inclut l’installation de clôtures, la création de passages surveillés et des campagnes de sensibilisation dans les localités traversées.

Un comité départemental de sécurité ferroviaire a été mis en place en janvier 2025, sous l’égide du préfet de Tivaouane. Selon l’entreprise, ce programme a été élaboré en collaboration avec les chefs de village, les autorités religieuses, les femmes et les jeunes.

Enfin, GCO souligne son adhésion volontaire à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) depuis 2011, avec 34 réunions communautaires tenues depuis mai 2025, réunissant plus de 4 300 participants.

aps



Mardi 5 Août 2025 |

Face à la grève persistante des travailleurs de la justice, le Barreau du Sénégal dénonce une paralysie du service public judiciaire et appelle à un retour rapide à la normale.


Grève des travailleurs de la justice : le Barreau du Sénégal alerte sur une paralysie prolongée du service public

 

Le Conseil de l’Ordre des avocats du Sénégal a alerté, lundi, sur la paralysie du service public de la justice, causée par la grève observée depuis plusieurs semaines par les travailleurs du secteur judiciaire.

Déclenchée le 18 juin dernier par le SYTJUST et l’UNTJ, cette grève impacte fortement les droits des justiciables et perturbe plusieurs autres secteurs, selon un communiqué de l’Ordre transmis à l’APS.

Les deux syndicats ont toutefois annoncé une trêve de 48 heures à partir de ce mercredi, pour engager des discussions avec leur tutelle.

L’Ordre des avocats insiste sur les conséquences graves de cette situation : allongement des détentions préventives, surpopulation carcérale, atteinte au droit à un procès équitable, sans oublier les effets économiques négatifs.

Le Barreau du Sénégal indique avoir entrepris des démarches pour contribuer à une sortie de crise, sans succès jusqu’à présent. Il déplore une paralysie qui, selon lui, ne peut se prolonger davantage.

Tout en reconnaissant que le droit de grève est garanti par la Constitution, le Conseil rappelle qu’il doit être équilibré avec la continuité du service public et le droit des citoyens à accéder à la justice dans un délai raisonnable.

Il souligne également que l’État est responsable de garantir la continuité du service public, la protection des droits des citoyens, le respect des engagements et l’autorité de la loi.

Pour assurer un minimum de fonctionnement, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, avait déjà demandé, dans une circulaire datée du 18 juillet, la réquisition du personnel essentiel au sein des juridictions et parquets.

Enfin, le Conseil de l’Ordre réaffirme son attachement aux droits et libertés, et appelle à un sens des responsabilités partagé, tout en se disant disponible pour contribuer au rétablissement du service public de la justice.

aps



Mardi 5 Août 2025 |

Le président Bassirou Diomaye Faye a reçu en audience le jeune Pape Natago Mbaye, premier récipiendaire de la médaille Gaindé de la performance, saluant son parcours exemplaire.


Le président Diomaye Faye honore le parcours inspirant du bachelier Pape Natago Mbaye

 

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a reçu en audience ce lundi 4 août le bachelier Pape Natago Mbaye, en présence de sa famille. Cette rencontre fait suite à la remise de la toute première médaille Gaindé de la performance décernée à ce jeune sénégalais.

À cette occasion, le chef de l’État a salué « le parcours exemplaire » de Pape Natago Mbaye, qu’il considère comme un symbole de résilience et de courage.

Bassirou Diomaye Faye a profité de cette audience pour inviter la jeunesse sénégalaise à s’inspirer de ce modèle de persévérance et de dignité, véritable source d’espoir pour l’avenir du pays.



Lundi 4 Août 2025 |

Lors d’une rencontre sur la réforme du service public, le Premier ministre Ousmane Sonko a exposé sa vision d’un État transformé, plus éthique, efficace et proche des citoyens.


Ousmane Sonko plaide pour une refondation éthique et structurelle de l’État

 

Le Premier ministre Ousmane Sonko a mis en avant la nécessité d’une transformation structurelle de l’État, dans le cadre du Plan de redressement économique et social. Il s’exprimait lors d’une rencontre consacrée à la réforme du service public, qualifiée de « très importante » car touchant un pilier essentiel de l’action gouvernementale.

Dès l’ouverture de son intervention, il a tenu à élargir la définition du service public : « Ce n’est pas seulement l’administration classique. C’est toute activité d’intérêt général menée par ou sous le contrôle de l’État. » Pour lui, ce service constitue un lien essentiel entre les citoyens et la République.

Le chef du gouvernement a mis l’accent sur des priorités clés : l’accès à une alimentation suffisante, à des soins de santé, à une éducation de qualité, à des infrastructures fiables et à une protection sociale digne. Selon lui, améliorer ces secteurs revient à améliorer concrètement le quotidien des populations.

Tout en reconnaissant certains acquis, il invite à ne plus se contenter d’une comparaison avec les pays les moins avancés : « Nous sommes au-dessus de la moyenne en Afrique, mais comparons-nous à ceux qui nous précèdent. »

Ousmane Sonko a appelé à l’émergence d’une nouvelle culture administrative fondée sur l’éthique, la transparence, la performance et la responsabilité, en rupture avec les réflexes hérités de l’époque coloniale.

Il a également abordé la question de la corruption dans l’administration, qu’il considère comme un frein majeur au développement. Il reconnaît que « la majorité des agents sont intègres », mais alerte sur une tolérance croissante envers les dérives : « Quand un chauffeur paie pour passer la visite technique, ce sont 20 morts qu’on déplore plus tard sur la route. »

Le Premier ministre a aussi dénoncé l’enrichissement illicite dans la fonction publique : « On ne peut pas devenir milliardaire en étant fonctionnaire. Pourtant, ce phénomène s’est banalisé. » Il a pointé les fortes disparités de rémunération au sein de l’État, où certains directeurs généraux perçoivent des salaires largement supérieurs à celui du président de la République.

Dans une perspective de réforme durable, Ousmane Sonko a insisté sur plusieurs chantiers prioritaires : la refonte de la formation des agents publics, la moralisation de la vie publique – notamment par une loi sur la protection des lanceurs d’alerte –, et une amélioration des relations entre administration et citoyens.

Il a par ailleurs critiqué les pratiques de recrutement basées sur le clientélisme ou les relations familiales, au détriment des concours publics : « Depuis les années 2000, les concours sont devenus rares, au profit d’une frénésie de recrutements non fondés sur des critères objectifs. »

Enfin, le Premier ministre a appelé à une réforme en profondeur de la gestion des ressources humaines, à une communication publique plus dynamique, et à une lutte ferme contre les surfacturations, qu’il considère comme des fuites massives dans les finances de l’État.

À travers cette vision, Ousmane Sonko entend refonder l’administration publique sur des bases éthiques et performantes, pour faire du service public un levier essentiel de souveraineté et de développement.

aps



Lundi 4 Août 2025 |

L’IREF de Thiès prévoit 500 000 plants pour 2025, avec des actions majeures pour restaurer les écosystèmes forestiers.


Thiès lance sa campagne de reboisement 2025 avec 500 000 plants et un ambitieux programme régional

 

La région de Thiès a donné le coup d’envoi de la campagne nationale de reboisement 2025 lors de la 42e édition de la Journée de l’arbre, organisée à Keur Moussa, village de recasement des déplacés de l’Aéroport de Diass. À cette occasion, le lieutenant-colonel Elhadji Malick Dione, inspecteur régional des eaux et forêts, a annoncé un objectif de production de 500 000 plants.

Parmi les actions prévues, figurent 90 hectares de plantations massives, 60 hectares de plantations conservatoires, ainsi que 150 kilomètres de plantations linéaires. Le choix de Keur Moussa comme site de lancement régional s'inscrit dans une dynamique de restauration écologique, face à la dégradation croissante des écosystèmes due au climat et à l'activité humaine.

Le thème retenu cette année — « Reboisement, souveraineté alimentaire et développement territorial durable » — illustre l’urgence de préserver les ressources forestières pour renforcer la résilience locale. L’adjoint au gouverneur, Ababacar Sadikh Niang, a souligné l’impact de la sécheresse, de la déforestation et de la désertification, qui mettent en péril la sécurité alimentaire et accentuent la pauvreté.

Parmi les innovations notables de l’IREF, figure un championnat de reboisement impliquant les 3 006 ASC de la région. Chaque structure recevra 100 plants, dont 40 fruitiers, avec un suivi du taux de survie sur deux ans. L’objectif global de cette initiative est de reboiser 300 600 plants.

Cette édition met à l’honneur deux arbres emblématiques : le manguier, représentant une filière horticole dynamique au Sénégal, et le baobab, porteur de valeurs culturelles et religieuses, dont le fruit — le bouye — est reconnu pour ses multiples bienfaits nutritionnels.

El Hadj Malick Dione a appelé à l’implication de toutes les forces vives de la région, y compris les entreprises minières, pour réussir cette campagne de reboisement et consolider les efforts en faveur d’un développement durable.

aps



Lundi 4 Août 2025 |
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