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Le Sénégal, champion en titre du CHAN, évoluera dans le groupe D basé à Zanzibar pour l’édition 2024, prévue du 2 au 30 août 2025 en Afrique de l’Est.

L’équipe nationale locale de football du Sénégal, détentrice du titre du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), disputera la phase de groupes de l’édition 2024 à Zanzibar (Tanzanie). Cette nouvelle édition du CHAN, qui se déroulera du 2 au 30 août 2025, est organisée conjointement par le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda.
Ce retour du tournoi en Afrique de l’Est marque une première depuis l’édition 2016 qui s’était tenue au Rwanda.
L’instance dirigeante du football africain, la CAF, a dévoilé ce jeudi la répartition des stades pour les différentes phases du tournoi :
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Match d’ouverture : 2 août 2025 au stade Benjamin Mkapa à Dar es Salaam (Tanzanie)
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Match pour la troisième place : au stade Mandela de Kampala (Ouganda)
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Finale : 30 août 2025 au stade Kasarani de Nairobi (Kenya)
Répartition des groupes et villes hôtes :
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Groupe A – Nairobi, Kenya : Kenya, Maroc, Angola, RD Congo, Zambie
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Groupe B – Dar es Salaam, Tanzanie : Tanzanie, Madagascar, Mauritanie, Burkina Faso, République Centrafricaine
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Groupe C – Kampala, Ouganda : Ouganda, Niger, Guinée, Afrique du Sud, Algérie
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Groupe D – Zanzibar, Tanzanie : Sénégal, Congo, Soudan, Nigeria
Les Lions locaux joueront donc leurs matchs dans le stade Amaan de Zanzibar, une enceinte qui avait déjà accueilli avec succès la finale de la Coupe de la Confédération CAF en mai dernier, opposant Simba FC (Tanzanie) à AS Berkane (Maroc).
La Coalition Sénégal-Palestine dénonce l’agression d’Israël contre l’Iran du 13 juin 2025 et appelle le Sénégal à rompre ses relations diplomatiques avec l’État hébreu.

La Coalition Sénégal-Palestine a vivement dénoncé l’attaque lancée par Israël contre l’Iran le 13 juin 2025, en réaction à une série de bombardements antérieurs sur la bande de Gaza. Dans un communiqué rendu public à Dakar le 18 juin, l’organisation a condamné cette escalade militaire, la qualifiant de violation grave du droit international.
Selon les déclarations de la coalition, l’intervention israélienne s’inscrit dans une logique d’agression continue, après des actes décrits comme génocidaires à Gaza, visant à « éradiquer le peuple palestinien ». Le communiqué précise qu’au moins 400 morts ont été recensés côté iranien à la suite de cette attaque.
La coalition affirme qu’Israël agit comme un État au-dessus des lois, décidant unilatéralement de la paix ou de la guerre au Moyen-Orient. Elle dénonce une longue série d’hostilités contre les voisins de l’État hébreu, qu’elle considère comme une menace persistante à la stabilité régionale.
L’organisation va plus loin en citant les propos d’un officier américain, le colonel Nathan McCormack, qui aurait comparé la stratégie d’Israël à celle d’une "secte de la mort", dirigée par un gouvernement accusé d’extrémisme et d’irrespect pour la vie humaine.
La coalition rappelle que, malgré l’intensification du conflit israélo-iranien, la situation dramatique à Gaza reste une tragédie qui se poursuit dans l’indifférence de la communauté internationale. Elle affirme que le peuple palestinien est victime d’une guerre injuste dont le seul tort serait « d’avoir existé avant l’arrivée de l’oppresseur ».
Face à cette situation, la Coalition Sénégal-Palestine lance un appel à :
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La cessation immédiate des hostilités contre l’Iran et la Palestine ;
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La rupture des relations diplomatiques entre le Sénégal et Israël, conformément aux principes de justice, de paix et de souveraineté des peuples.
Le chef de l’État sénégalais participera au Sommet de la CEDEAO à Abuja le 22 juin 2025, pour discuter des enjeux sécuritaires, économiques et institutionnels dans la sous-région.
Dans le cadre de ses engagements diplomatiques, le président de la République se rendra à Abuja, capitale fédérale du Nigéria, le 22 juin 2025, pour prendre part au Sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Ce rendez-vous régional est d’une importance capitale, compte tenu des nombreux défis que traversent plusieurs pays membres, notamment sur les plans sécuritaire, économique et institutionnel. Il permettra d’évaluer les actions déjà engagées et de fixer de nouvelles orientations pour renforcer la coopération entre les États, ainsi que pour promouvoir la paix, la stabilité et l’intégration économique au sein de la CEDEAO.
La participation du président à cette réunion de haut niveau traduit l’attachement du Sénégal à une Afrique de l’Ouest unie, stable et prospère, reposant sur la démocratie et une gouvernance efficace.
À Thiès, la FAO initie une trentaine de journalistes à la sécurité sanitaire des aliments dans le cadre d’un projet régional couvrant le Sénégal, le Mali et le Burkina Faso.
La ville de Thiès accueille depuis lundi une session de formation sur la sécurité sanitaire des aliments, organisée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a constaté l’APS. Cette initiative s’adresse à une trentaine de journalistes spécialisés dans les questions de santé.
Cette formation s’inscrit dans un projet régional de la FAO qui cible le Sénégal, le Mali et le Burkina Faso. L’objectif est d’améliorer les mécanismes de gestion des urgences sanitaires en lien avec la sécurité des aliments, en mettant particulièrement l’accent sur les denrées vendues dans l’espace public.
Selon Mamadou Ndiaye, vétérinaire et consultant en sécurité sanitaire des aliments au bureau sous-régional de la FAO, cette session représente une opportunité d’interaction directe avec les professionnels des médias. Elle vise à étendre la sensibilisation auprès du grand public à travers une meilleure diffusion de l’information.
À la fin de l’atelier, un plan d’action sera mis en place afin de permettre aux journalistes non présents de bénéficier indirectement des connaissances acquises. Viviane Diatta, secrétaire générale de l’Association des journalistes en santé, population et développement, l’a souligné tout en rappelant que la sécurité alimentaire constitue l’un des enjeux majeurs en matière de santé publique.
À Thiès, 192 candidats ont entamé les épreuves du bac technique dans un centre unique. Un taux de présence élevé et une logistique bien huilée marquent cette session 2025.
Dans l’Académie de Thiès, les épreuves du baccalauréat technique ont officiellement débuté ce lundi, avec 192 candidats inscrits dans un centre unique, selon les informations recueillies auprès des autorités locales.
C’est au centre Monseigneur François Xavier Ndione, affecté au jury 1.109, que tous les candidats de la région se sont réunis. Lors d’une visite sur les lieux, le gouverneur adjoint chargé des affaires administratives, Georges Faye, a souligné que toutes les mesures nécessaires avaient été prises pour garantir un bon déroulement de l’examen.
« Cette année, nous enregistrons une baisse de 18 candidats par rapport à l’édition précédente, mais on observe une forte participation féminine », a-t-il indiqué, tout en regrettant le faible engouement pour les filières scientifiques.
M. Faye a réaffirmé l’engagement de l’administration à mener des campagnes de sensibilisation auprès des élèves et des familles pour les encourager à s’orienter vers les séries scientifiques, essentielles selon lui pour tout projet de développement durable. « Sans sciences, il ne peut y avoir de véritable progrès », a-t-il insisté.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf, avait récemment rappelé que les candidats au bac technique représentent à peine 2 % des effectifs globaux du baccalauréat général, soulignant l’importance de revaloriser ces filières.
Pour sa part, la secrétaire générale de l’inspection d’académie de Thiès, Khady Sow Diop, a salué la coordination entre les autorités académiques et administratives dans la préparation de l’examen. « Le centre a été entièrement aménagé : nettoyage effectué, infirmerie fonctionnelle, et sécurité assurée par les forces de l’ordre », a-t-elle précisé.
Au final, seuls trois absents ont été enregistrés, dont deux garçons et une fille, ce qui porte le taux de présence à 98,44 %. Une performance notable qui reflète le sérieux accordé à cet examen par les candidats et les autorités.
Un accord entre le FONGIP et le CMIA prévoit 800 milliards FCFA pour soutenir les PME, femmes et jeunes dans le cadre de l’Agenda Sénégal 2050. Un levier économique majeur.
Le 28 mai dernier, le Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP) et le Conseil Mondial des Investissements pour l’Afrique (CMIA) ont signé un accord stratégique d’un montant colossal de 800 milliards de francs CFA. Répartie sur les cinq années à venir, cette enveloppe vise à élargir l’accès au financement pour les petites et moyennes entreprises, les jeunes entrepreneurs et les groupements féminins, en soutien à la mise en œuvre de la Vision Sénégal 2050.
Ce partenariat inédit repose sur un mécanisme innovant de cofinancement avec garantie partagée. Selon les termes de l’accord, les membres du CMIA prendront en charge jusqu’à 80 % du coût des projets – notamment pour l’acquisition d’équipements – tandis que les partenaires financiers du FONGIP couvriront le reste, soit entre 20 % et 50 %, avec une garantie bancaire fournie par le FONGIP pour sécuriser les prêts.
« Il s’agit d’une impulsion majeure à notre économie locale, en faveur des porteurs de projets et des territoires. Les retombées attendues incluent la création d’emplois, le renforcement des capacités et une meilleure répartition de la richesse », a affirmé Ndèye Fatou Mbodj Diattara, Administratrice générale du FONGIP. Elle a par ailleurs souligné l’importance de sélectionner des projets viables, accompagnés d’évaluations régulières pour en mesurer les effets réels.
Le Dr Idrissa Doucouré, président exécutif du CMIA, a, pour sa part, salué ce partenariat comme un modèle de coopération Sud-Sud. « Ce programme s’inscrit dans une démarche de diplomatie économique, en positionnant le Sénégal comme un carrefour d’innovation et d’investissement en Afrique de l’Ouest », a-t-il indiqué.
L’initiative va bien au-delà du simple apport financier. Elle se veut un catalyseur de transformation structurelle, axée sur l’autonomisation des jeunes et des femmes, l’intégration régionale, et le renforcement du secteur privé national. En combinant innovation, rigueur financière et objectifs de développement durable, le projet entend ancrer une croissance inclusive sur le long terme.
Par cette alliance, le Sénégal confirme son ambition de bâtir une économie résiliente, compétitive et profondément ancrée dans les réalités locales.
Une randonnée a été organisée à Tivaouane pour sensibiliser les habitants aux maladies chroniques comme le diabète, l'hypertension et les AVC. Une initiative portée par les autorités sanitaires.
Ce dimanche, une marche de sensibilisation s’est tenue à Tivaouane à l’initiative des responsables sanitaires de la ville. L’objectif était d’informer les populations sur les risques liés aux maladies chroniques telles que le diabète, l’hypertension artérielle et les accidents vasculaires cérébraux.
La randonnée, dirigée par Yoro Diagne, directeur de l’Hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh, a sillonné plusieurs quartiers de la ville. Elle visait à insister sur l’importance de la prévention et à encourager des comportements favorables à la santé.
« Il ne suffit pas de soigner, il faut aussi prévenir », a déclaré M. Diagne. Il a souligné le rôle central de l’activité physique, notamment la marche, dans la lutte contre ces pathologies, tout en appelant les populations à adopter une meilleure hygiène de vie.
L’adjoint au préfet de Tivaouane, Mamadou Thiam, a salué cette initiative. Selon lui, les actions de sensibilisation menées par les professionnels de santé ont un impact fort et direct sur les citoyens. Il a plaidé pour la répétition régulière de ce type d’activités dans la commune.
Le Sénégal lance UniverSalon, un salon inédit dédié à l'orientation et à la formation des élèves après le bac. Un événement pour mieux choisir son parcours.
Ce vendredi, le Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES) a été le théâtre d’un événement majeur : la première édition du salon UniverSalon, entièrement consacré à l’orientation, à la formation et à l’apprentissage. Organisé par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, ce salon ambitionne de transformer en profondeur la manière dont les jeunes planifient leur avenir après le baccalauréat.
Un cadre structuré pour orienter les élèves
En présidant la cérémonie d’ouverture, le ministre Dr Abdourahmane Diouf a souligné l’urgence de mettre à disposition des jeunes un véritable cadre d’information pour les aider à choisir leur parcours de façon éclairée. Il a regretté que l’orientation ait longtemps été négligée, obligeant les élèves à s’engager dans des filières sans réelle adéquation avec leurs aptitudes. UniverSalon vise ainsi à rompre avec cette logique d’improvisation en fournissant les clés d’une orientation réfléchie.
Un salon à portée nationale et internationale
Réunissant plus de 85 institutions de divers horizons – universités, écoles professionnelles, établissements publics et privés – l’événement a accueilli des représentants venus du Burkina Faso, du Royaume-Uni ou encore des Émirats Arabes Unis. De nombreux élèves venus de Dakar, Thiès, Rufisque ou Ouakam ont afflué, trouvant dans ce salon une occasion unique de confronter leurs projets à la réalité des filières proposées.
Soutien à l’orientation professionnelle et technique
Le ministre de la Formation professionnelle, Amadou Moustapha Njek Sarré, a également salué l’initiative. Pour lui, UniverSalon représente un outil précieux pour redonner confiance à une jeunesse souvent désorientée face à la complexité du monde professionnel. Il a aussi mis l’accent sur la nécessité de mieux promouvoir les filières techniques et professionnelles, trop souvent dévalorisées malgré leur rôle crucial dans le tissu économique national.
Vers une institutionnalisation du salon
Les organisateurs souhaitent pérenniser l’initiative et faire d’UniverSalon un événement annuel incontournable dans le paysage éducatif sénégalais. L’orientation devient ainsi un processus structuré, au service d’une jeunesse mieux préparée, informée et capable de faire des choix rationnels en accord avec ses ambitions.
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