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Le Sénégal accélère la digitalisation de ses services publics grâce à un protocole d’interopérabilité entre l’ANEC et la DAF, visant une meilleure gestion de l’identité numérique.
Dans une avancée majeure vers la digitalisation de l’administration publique, l’Agence nationale de l’État civil (ANEC) et la Direction de l’Automatisation du Fichier (DAF) ont officiellement signé un protocole d’interopérabilité. Cet accord marque une étape clé dans le processus de modernisation des services liés à l’identification des citoyens sénégalais.
La signature s’est déroulée sous l’égide du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le Général (2s) Jean Baptiste Tine, et du Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, Moussa Balla Fofana. Elle illustre la volonté des autorités d’améliorer la fiabilité et la sécurité des données d’état civil, tout en consolidant leur interconnexion.
Ce partenariat stratégique permettra de fluidifier l’échange d’informations entre les deux entités, tout en assurant la validité des actes officiels et le suivi des données biométriques. Il s’inscrit dans une logique de transparence et de gouvernance modernisée.
Les résultats déjà enregistrés témoignent des progrès réalisés : 20 millions d’actes d’état civil ont été numérisés, et plus de 10 millions de citoyens disposent d’un enrôlement biométrique. Le Registre national de l’état civil (RNEC) constitue désormais une base de données centrale et fiable, facilitant l’accès à une identité juridique pour chaque citoyen.
Cette initiative est pleinement alignée avec les Objectifs de développement durable (ODD), en particulier la cible 16.9, qui vise à garantir une identité légale pour tous d’ici 2030. Elle entre également dans le cadre de la Vision Sénégal 2050, plaçant la transformation numérique au cœur des politiques publiques.
En unissant leurs efforts, l’ANEC et la DAF participent à l’édification d’un écosystème numérique souverain, fondé sur la sécurité, l’inclusion et l’efficacité administrative. Une nouvelle étape est franchie vers une identité numérique fiable, socle d’un avenir digital pour tous les Sénégalais.
À Diourbel, une femme de 49 ans décroche son baccalauréat aux côtés de sa fille, prouvant que l'âge n'est jamais un frein à l'éducation et à la réussite.
À Diourbel, l’histoire d’une mère et de sa fille ayant obtenu ensemble leur baccalauréat suscite admiration et espoir à travers le pays. Toutes deux ont réussi l'examen au Lycée Technique Ahmadou Bamba (TLAB), illustrant une complicité fondée sur l’entraide et la détermination.
Après plus de deux décennies loin des salles de classe, la mère, âgée de 49 ans, a décidé de reprendre ses études. Inscrite en candidate libre, elle a relevé le défi en affrontant les mêmes épreuves que sa fille, dans un esprit de soutien mutuel.
Cet accomplissement a été salué par le ministère de l’Enseignement supérieur, qui y voit un symbole fort : celui de la résilience, de la transmission familiale, et de l’idée que la quête du savoir n’a pas d’âge. Pour les autorités, ce parcours prouve que l’éducation peut être une voie d’émancipation accessible à tous, à tout moment de la vie.
Le gouvernement sénégalais lance le programme "Daara-Atelier" pour former 15 000 talibés dans divers métiers, avec le soutien des autorités religieuses de Tivaouane.
Le gouvernement sénégalais ambitionne de former 15 000 talibés dans plusieurs secteurs professionnels grâce à l’initiative baptisée "Daara-Atelier", présentée à Tivaouane par le ministre de la Formation professionnelle, Amadou Moustapha Sarré. Ce programme prévoit des formations pratiques de trois à douze mois dans des domaines tels que la plomberie, l’électricité, la couture, la coiffure, la mécanique automobile, le froid et la climatisation, ainsi que la menuiserie.
En tant que porte-parole du gouvernement, M. Sarré a également annoncé que ce projet sera prochainement exposé à l’ensemble des leaders religieux et responsables d’écoles coraniques à travers le pays, afin d’assurer leur adhésion et leur collaboration.
Le projet a été dévoilé aux représentants du khalife général des tidjanes, Serigne Babacar Sy Mansour. Serigne Sidy Ahmed Sy, désigné pour le suivi du programme auprès du khalife, estime que cette initiative gouvernementale pourrait représenter un levier important pour moderniser les daaras et renforcer l’insertion socio-professionnelle des jeunes talibés.
À Thiès, l’hivernage ne rime pas toujours avec abondance. Si la ville reçoit chaque année d’importantes précipitations entre juillet et octobre, l’accès à l’eau potable reste pourtant un défi pour de nombreux foyers. Coupures imprévues, faible pression et distribution irrégulière poussent les habitants à multiplier les stratégies pour tenir le coup.

« Dès qu’il y a de l’eau au robinet, on remplit tout ce qu’on peut », confie Aminata, habitante du quartier TAKHI KAO. Bidons, bassines, fûts : chaque récipient devient un réservoir d’appoint. La saison des pluies offre cependant une alternative inattendue. « On récupère l’eau de pluie pour laver le linge, nettoyer la cour ou faire la vaisselle », explique Mamadou, qui a bricolé un système de gouttière relié à un grand fût.
La solidarité de quartier joue également un rôle essentiel. Dans certaines zones, ceux qui disposent de puits ou de forages privés ouvrent leurs portes aux voisins. « Il faut bien s’entraider. Quand l’eau manque, on ne peut pas laisser les autres sans rien », souligne Ibrahima, propriétaire d’un petit forage familial.
Pour beaucoup, investir dans un forage est devenu une solution durable malgré le coût élevé. La remontée de la nappe phréatique pendant l’hivernage facilite parfois l’exploitation de l’eau souterraine, mais celle-ci n’est pas toujours potable. Une eau qu’il faut souvent traiter ou réserver à un usage domestique non alimentaire.
Face aux coupures récurrentes, certains habitants s’organisent pour interpeller les autorités ou la société de distribution d’eau. Réunions de quartier, pétitions et alertes sur les réseaux sociaux deviennent des outils pour tenter de trouver des réponses à un problème qui persiste, saison après saison.
En attendant une solution pérenne, chacun s’adapte, entre débrouillardise et résilience, pour faire face à une réalité qui pèse sur le quotidien de milliers de Thiessois.
Minuit sonne à Thiès, mais dans certaines ruelles, le sommeil n’est pas invité. Dans un quartier comme Diakhao, Grand-Thiès ou Hersent, on entend d’abord un coup sec, puis un autre. Un tambour sabar réveille la nuit. Autour, les jeunes se rassemblent, forment un cercle. La répétition commence.

Le cœur battant du quartier
Dans chaque quartier de Thiès, un groupe de sabar entretient la flamme. Baptêmes, mariages, cérémonies : impossible sans le sabar pour faire lever les foules. Mais avant de briller en plein jour, il faut s’exercer la nuit.
Pape Mbaye, 23 ans, pose son instrument à terre. Ses mains frappent, roulent, rebondissent sur la peau tendue. « On répète pour le baptême de samedi. Si on se loupe, tout le quartier le saura, » dit-il en souriant. À côté de lui, des plus jeunes frappent sur de vieux bidons. Ils apprennent l’art du rythme en imitant les grands.
Une répétition, une école
Le sabar, ce n’est pas seulement un tambour, c’est une école ouverte, une famille de nuit. Entre deux roulements, les aînés conseillent, corrigent, encouragent. On apprend à bien tendre la peau, à frapper plus sec, à sentir quand lancer l’appel ou la relance.
Les mères, parfois, sortent regarder depuis la porte. Quelques voisines râlent du vacarme. Mais tout le monde sait qu’un quartier sans sabar est un quartier sans âme.
Garder la tradition vivante
Aujourd’hui, certains groupes enregistrent leurs sons, postent des vidéos sur TikTok ou WhatsApp. Les plus ambitieux rêvent de scènes plus grandes, de festivals, de tournées. Mais beaucoup restent fidèles aux ruelles poussiéreuses où tout a commencé.
Quand la répétition finit, les tambours se taisent. Il est deux ou trois heures du matin. Demain, certains iront au boulot, au lycée ou à l’atelier. Mais pour l’instant, ils repartent fiers. Ici, la nuit appartient au sabar.
Thiès, ville de rail et de tambours
Ville du rail, ville de mémoire, Thiès est aussi une ville de sabar. Dans ses quartiers, chaque nuit rappelle qu’ici, la musique n’est pas qu’un divertissement. C’est un lien, un héritage, un rythme qui unit les générations, même sous les étoiles.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a posé la première pierre du futur Centre de Traitement des Grands Brûlés à Dakar, une réponse attendue à une urgence sanitaire nationale.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a procédé ce vendredi 4 juillet 2025 à la pose de la première pierre du Centre de Traitement des Grands Brûlés (CTB), un projet novateur qui verra le jour au sein de l’Hôpital Principal de Dakar. Cette infrastructure, la première du genre au Sénégal, vient combler un vide longtemps dénoncé dans la prise en charge des brûlures graves.
Chaque année, plus de 25 000 cas de brûlures sont enregistrés dans le pays, dont environ 1 000 cas critiques nécessitant une hospitalisation. Malgré cela, l’Hôpital Principal reste l’unique centre de référence, avec une capacité très limitée — seulement 3 lits réservés aux grands brûlés, dont 200 enfants suivis en pédiatrie.
Le nouveau centre, dont le coût est estimé à 15 milliards de FCFA, vise à moderniser et élargir les capacités de soins. Objectif : ramener le taux de mortalité des patients grands brûlés à moins de 5 %, grâce à des installations de pointe et un personnel formé aux standards internationaux.
Ce projet représente un tournant dans le système de santé sénégalais, en particulier dans la prise en charge des urgences traumatiques liées aux brûlures, un domaine souvent relégué au second plan des priorités sanitaires. Avec ce chantier, l’État affirme sa volonté de répondre efficacement à des besoins jusque-là négligés.
rts
Après les décès survenus à Cambérène et Rosso, le Premier ministre va rencontrer les familles endeuillées. Des enquêtes impartiales et un audit de la formation des forces de l’ordre sont annoncés.
Le Premier ministre du Sénégal prévoit de se rendre à Cambérène (ouest) pour présenter ses condoléances aux proches des victimes décédées récemment lors d’une opération menée par les forces de l’ordre. L’annonce a été faite ce jeudi par le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Sarré, à l’issue du Conseil des ministres du 3 juillet.
Une délégation gouvernementale se rendra également auprès de la famille de Vieux Talla Keïta, un jeune homme ayant perdu la vie à Rosso, dans la région de Saint-Louis (nord), à la suite d’une intervention policière survenue à son domicile le 18 juin, selon des habitants de la localité.
Le porte-parole du gouvernement a qualifié ces événements de "tragiques", en soulignant la forte émotion exprimée par le président du Conseil des ministres, Ousmane Sonko, face à ces cas de violences policières présumées.
Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a exigé l’ouverture d’enquêtes rigoureuses et impartiales pour faire la lumière sur les circonstances des interventions à Cambérène et Rosso. Il a rappelé que les forces de défense et de sécurité ont pour mission première d'assurer la protection des personnes et des biens, ainsi que le maintien de l’ordre public.
Dans ce contexte, le gouvernement a décidé de revoir en profondeur la formation des forces de l’ordre. Un audit complet a été ordonné par le Premier ministre, sur instruction du président de la République. Les ministères de l’Intérieur et des Forces armées devront remettre leur rapport d’ici le 30 novembre 2025.
L’objectif de cette révision est de mieux aligner les règles d’intervention des forces publiques avec les principes fondamentaux des droits humains, tout en conservant la rigueur nécessaire à leur mission.
aps
À Thiénaba Khabane, les villageois manifestent pour récupérer leurs terres exploitées depuis 2011 par une société privée, dénonçant l'inaction des autorités et des conditions de travail injustes.
Les populations de Thiénaba Khabane, localité située dans la commune de Tassette, ont exprimé leur colère ce mardi en organisant un sit-in pacifique à l’entrée du village, arborant des brassards rouges pour symboliser leur détresse et leur détermination. Leur revendication : la récupération de terres agricoles cédées à un promoteur privé.
Depuis 2011, une société agricole exploite ces terres, mais les habitants dénoncent des conditions de travail jugées inacceptables, notamment des salaires très bas offerts aux travailleurs locaux. Le Dr Déthie Ngom, porte-parole des manifestants, explique que la convention de partenariat signée avec l’entreprise a pris fin le 31 décembre 2024, et qu’aucune rencontre n’a pu être tenue avec ses responsables depuis.
"Pendant trois mois, nous avons tenté d’établir un dialogue pour renégocier un accord équitable. En vain", affirme-t-il, soulignant la frustration croissante des habitants.
Face à cette impasse, les résidents de Thiénaba Khabane réclament la restitution complète de la ferme et interpellent les autorités nationales, notamment le Président de la République et le Premier ministre, afin qu’ils prennent des mesures urgentes pour résoudre cette situation.
"La communauté est déterminée à récupérer ses terres, quitte à y laisser la vie", prévient le Dr Ngom, mettant en lumière la tension et le désespoir qui animent les populations locales.
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