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Société sur Thies info
À Thiès, une candidate recalée au baccalauréat 2025 a décidé de briser le silence. F. Sané accuse un marabout malien, connu sous le nom de Samaké, de l’avoir escroquée et d’avoir profité d’elle sous de faux prétextes de réussite garantie.

Depuis ces événements, l’homme aurait disparu du logement qu’il occupait au Cité Ballabey, sans tenir sa promesse. La candidate a non seulement échoué à son examen, mais affirme aussi avoir perdu sa virginité dans ces conditions qu’elle qualifie aujourd’hui de manipulation. De son côté, l’amie impliquée nie toute mauvaise intention et assure qu’elle n’a jamais eu de relation avec le marabout. Elle soutient qu’elle s’est contentée de répondre à la demande de F. Sané, qui cherchait quelqu’un pour l’aider à réussir son Bac.
Ce témoignage met une nouvelle fois en lumière les dérives de certains charlatans qui profitent de la crédulité et de la détresse d’élèves en quête de réussite scolaire à tout prix. Pour l’instant, aucune plainte officielle n’a été déposée, mais l’entourage de la candidate envisage de saisir les autorités.
Thiès, Cité Malick Sy – Un geste d’une rare honnêteté a marqué les habitants de la Cité Malick Sy, à Thiès. Fatma, une jeune bonne ménagère issue d’un milieu modeste, a récemment fait preuve d’un sens du devoir exemplaire.

Tout s’est passé un matin, à l’entrée de la maison de son employeur. Pressé de partir, ce dernier a laissé tomber une enveloppe contenant deux millions de francs CFA sans s’en rendre compte.
Fatma, qui faisait le ménage devant la maison, aperçoit l’enveloppe au sol. Sans hésiter, elle la ramasse et la remet immédiatement à son patron. Surpris, celui-ci n’en revient pas qu’une domestique, elle-même dans le besoin, puisse faire preuve d’une telle droiture.
Le voisinage, informé de l’histoire, salue le geste de la jeune femme et y voit une leçon d’intégrité à l’heure où la tentation de garder l’argent aurait pu être grande.
« Aujourd’hui, des personnes comme Fatma nous rappellent que l’honnêteté existe encore, même chez les plus modestes », confie un voisin admiratif.
L’histoire, devenue virale dans le quartier, circule désormais sur les réseaux sociaux et suscite de nombreux commentaires émus.
Thiès, ville en pleine effervescence, vit un véritable choc des saveurs : d’un côté, un héritage culinaire profond, ancré dans la culture sénégalaise ; de l’autre, une ouverture aux cuisines mondiales et à la restauration rapide qui bouleverse les habitudes.

La tradition toujours au cœur des assiettes
Chez les Thiessois, le thiéré, le yassa, le mafé ou encore le poisson braisé ne sont pas que des plats — ce sont des marqueurs identitaires. Ils rythment les rassemblements familiaux, les cérémonies et les moments de partage. Mais ces recettes ancestrales font face à un défi de taille : conserver leur place face aux nouvelles habitudes alimentaires.Quand la mondialisation transforme la table
Les jeunes générations ne jurent plus seulement que par la pizza, le burger ou les plats chinois. Les médias sociaux, la publicité et la vie urbaine accélèrent cette révolution alimentaire. À Thiès, la street-food et les snacks industriels gagnent du terrain, souvent au détriment de l’alimentation traditionnelle, plus saine mais jugée parfois “moins pratique” ou “moins tendance”.Un équilibre vital à trouver
Cette mutation soulève plusieurs questions : comment préserver un patrimoine culinaire riche face à la mondialisation ? Comment lutter contre les risques sanitaires liés à la malbouffe ? À Thiès, des initiatives locales tentent de sensibiliser la population à l’importance d’une alimentation équilibrée, tout en valorisant les saveurs authentiques du terroir.Thiès est à un tournant : entre tradition et modernité, ses mœurs alimentaires reflètent les défis d’une société en pleine mutation, où l’équilibre entre racines et influences extérieures sera la clé pour une alimentation durable et saine.
Thiès, Sénégal — Route de Mbour, à Thiès, les habitants vivent dans des conditions précaires en raison du manque d’accès à l’eau potable et de l’absence d’éclairage public suffisant. Pa Guèye, notable respecté et porte-parole du quartier, a exprimé son indignation face à cette situation qui dure depuis plusieurs années.

Thiès : Les Habitants de Randoulène Nord Tirent la Sonnette d’Alerte
Une nuit noire dangereuse
Le quartier de Randoulène Nord, à Thiès, vit dans l’angoisse chaque nuit. L’absence d’éclairage public aggrave les risques d’insécurité.
« La nuit, le quartier est plongé dans l’obscurité totale. C’est dangereux pour nos enfants, pour nos femmes et pour tous les habitants. L’insécurité augmente à cause de ça », alerte Pa Guèye, un résident.
Une double peine pour les habitants
En plus du problème d’éclairage, l’approvisionnement en eau potable est un défi quotidien. De nombreuses familles doivent se lever dès 4 heures du matin pour chercher quelques bidons d’eau ou payer des sommes importantes à des vendeurs privés.
« Nous souffrons pour avoir de l’eau potable. Cela ne peut plus continuer », ajoute Pa Guèye.
Des conditions de vie précaires
L’insécurité s’ajoute aux difficultés d’accès à l’eau et à l’électricité. Des cas de vols et d’agressions ont été signalés, provoquant une peur permanente dans le quartier.
Un appel aux autorités et aux partenaires
Face à cette situation, les habitants demandent des actions concrètes :
- L’installation de lampadaires solaires ou le raccordement au réseau électrique.
- Un accès régulier à l’eau potable.
« Nous ne voulons plus de promesses, nous voulons des actions concrètes », conclut Pa Guèye.
Regardez la vidéo
Dans la région de Thiès, le vol de bétail est devenu une véritable gangrène pour l’économie rurale. Chaque nuit, des troupeaux disparaissent, emportant avec eux l’unique source de revenus de nombreuses familles.

Un crime organisé
Les voleurs de bétail, souvent organisés en bandes armées, frappent dans les communes de Mékhé, Pout, Tivaouane ou encore Notto. Ils opèrent de nuit, franchissent les clôtures, neutralisent les gardiens et évacuent rapidement les animaux grâce à des véhicules ou des complices locaux.Des pertes énormes
Chaque année, plus de 1 000 bœufs, moutons ou chèvres sont dérobés dans la région, causant des pertes de millions de francs CFA. Pour un éleveur, perdre un seul bœuf, c’est parfois perdre une année entière de revenus.Des familles démunies et impuissantes
« Un seul vol et tu recommences à zéro. C’est la ruine », témoigne Samba, éleveur à Pout.Certains éleveurs dorment dans les enclos pour protéger leur bétail. D’autres se regroupent en brigades communautaires pour surveiller les pâturages. Mais malgré ces efforts, le fléau persiste.
Les autorités réagissent
La gendarmerie multiplie les patrouilles nocturnes. Des opérations spéciales sont menées dans les marchés et abattoirs pour démanteler les réseaux de receleurs. Mais les éleveurs réclament plus :- un suivi électronique (tatouage ou puçage des animaux),
- des clôtures sécurisées,
- des peines plus lourdes pour les voleurs et leurs complices,
- et une indemnisation pour les victimes.
Protéger l’élevage, c’est protéger la vie rurale
Dans une région où l’élevage est vital pour l’emploi et l’alimentation, le vol de bétail met en danger la sécurité alimentaire, la stabilité sociale et la dignité des éleveurs.Ce samedi, vers 19 heures, une course-poursuite entre deux voitures civiles a semé la panique près du Stade Lat Dior de Thiès. Si certains affirment qu’il s’agissait d’une intervention policière, rien ne le prouve pour le moment.

À Thiès, non loin du Stade Lat Dior, les habitants sont encore sous le choc. Hier soir, vers 19 heures, deux voitures civiles se sont lancées dans une course-poursuite à grande vitesse sur la route menant vers Sindia.
Baba, un coxeur qui travaille dans le secteur, raconte : « Hier encore, on a vu deux voitures se suivre à toute allure. On dit que c’était la police qui poursuivait un chauffeur, mais on n’en sait rien. Les deux voitures n’avaient aucun signe distinctif. »
Un vendeur de café, témoin de la scène, confirme : « Moi aussi j’ai vu la scène. Ça roulait très vite, c’était vraiment dangereux. Les gens disent que c’est la police, mais on ne sait pas vraiment. »
Dans le quartier, la rumeur circule que le chauffeur poursuivi aurait pris des clients dans une zone interdite, déclenchant une supposée intervention policière. Mais faute de preuves et en l’absence de véhicules identifiés comme officiels, le doute plane.
Pour les riverains, ces scènes sont devenues trop fréquentes et dangereuses. « On a peur pour nos enfants. Un jour, ça va finir en drame si rien n’est fait, » alerte Baba.
Certains habitants demandent aux autorités de clarifier les faits et de renforcer la sécurité routière autour du stade. Ils appellent également les chauffeurs à plus de responsabilité pour éviter que ces poursuites, qu’elles soient policières ou non, ne mettent en danger toute une communauté.
À Thiès, l’arrivée de l’hivernage n’apporte pas qu’une pluie bienfaisante. Pour des centaines d’enfants errants, souvent livrés à eux-mêmes dans les rues, cette saison devient un combat quotidien pour trouver un abri sec, un repas chaud et un endroit propre où se laver.

Sous la pluie, leurs conditions de vie déjà précaires virent au cauchemar : flaques d’eaux stagnantes, poubelles débordantes, moustiques porteurs de paludisme… L’hygiène devient un luxe inaccessible, l’eau potable une quête, et la maladie une menace permanente.
Malgré quelques initiatives locales, la prise en charge reste insuffisante. Où dormir quand on n’a pas de toit ? Où se laver quand on n’a pas d’accès à l’eau ? Qui tend la main à ces enfants invisibles, que la pluie rend encore plus vulnérables ?
Aujourd’hui plus que jamais, Thiès doit relever un double défi : protéger ses enfants errants et leur garantir des conditions d’hygiène dignes, même sous les averses de l’hivernage.
« Les charrettes d’âne viennent à notre secours car les voitures ne passent pas régulièrement. Nous sommes obligés de nous abonner en payant chaque mois 2 000 F CFA par maison pour évacuer nos ordures, surtout en cette période d’hivernage. »
— Ndeye Maguette, habitante de Thiès (quartier H.L.M).

Mais ce service improvisé a un prix : 2 000 F CFA par mois et par foyer, un coût parfois lourd pour des ménages déjà fragilisés. Et pourtant, sans ces charrettes, les rues se transformeraient vite en dépotoirs à ciel ouvert, aggravant les risques sanitaires, surtout sous les pluies incessantes.
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