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Société sur Thies info
A. Seck, est mère de famille. Depuis que son mari l’a brusquement abandonnée et est devenu injoignable, elle vit un véritable calvaire. Responsable d’un petit restaurant à Mbour, elle tente de faire tourner son commerce tout en s’occupant seule de ses enfants, mais les difficultés s’accumulent et l’épuisent.
« Tout a basculé du jour au lendemain », raconte A. Seck, assise devant le comptoir de son restaurant presque vide. « Mon mari a quitté la maison et depuis, je n’ai plus aucune nouvelle. Il nous a laissés, mes enfants et moi, seuls face à tout. »
Son restaurant, qu’elle gérait avec l’espoir de construire un avenir stable pour sa famille, est aujourd’hui au bord de la ruine. Les clients se font rares, les dettes s’accumulent, et elle n’a plus de quoi payer ni le loyer du restaurant ni les frais d’inscription de ses enfants à l’école. « Certains jours, je dois choisir entre payer le loyer ou acheter de la nourriture pour les enfants. Et maintenant, je ne sais même plus comment les inscrire à l’école. C’est un véritable cauchemar », confie-t-elle, la voix tremblante.
La solitude pèse lourdement sur elle. Sans soutien familial ni pension alimentaire, A. Seck doit se battre seule pour nourrir et éduquer ses enfants. « Même dans ma famille, certains pensent que c’est ma faute, mais personne ne sait vraiment ce que je traverse », ajoute-t-elle.
Malgré tout, A. Seck refuse de se laisser abattre. Elle continue de gérer son restaurant, même si la fatigue et le stress sont constants, et rêve que ses enfants puissent poursuivre leurs études. « Je veux leur montrer que même face à l’abandon et aux difficultés, on peut se relever. La vie continue, même si elle est difficile », dit-elle avec détermination.
Son témoignage met en lumière une réalité préoccupante au Sénégal : de nombreuses femmes, souvent sans ressources, se retrouvent à devoir affronter seules les conséquences d’un abandon conjugal, tout en essayant de maintenir un moyen de subsistance.
La nuit a été marquée par la peur dans le quartier Cité Lamy à Thiès. Devant la maison de M. D., une voiture de marque Kya garée tranquillement a été la cible d’un cambriolage audacieux. Les malfaiteurs n’ont pas hésité à briser les vitres du véhicule pour s’emparer d’un sac contenant des documents administratifs importants.
Ce n’est que le matin, en se réveillant, que M. D. et ses voisins ont constaté l’effraction. Le choc a été immédiat : le véhicule était endommagé et le sac disparu. « On ne s’est rendu compte de rien pendant la nuit. Le matin, en sortant, nous avons découvert les vitres brisées et le sac manquant », raconte un résident. La scène a provoqué une vive inquiétude dans le quartier, où les habitants se sentent désormais vulnérables face à ce type de cambriolage ciblé.
Le contenu du sac, composé de documents administratifs sensibles, rend le vol particulièrement préoccupant pour M. D. La police a été alertée et a ouvert une enquête pour identifier les auteurs et tenter de récupérer les objets volés.
Les habitants du quartier Cité Lamy sont appelés à renforcer la sécurité de leurs biens et à signaler toute activité suspecte, rappelant que même dans des quartiers tranquilles, le danger peut frapper silencieusement pendant la nuit.
Un Livre blanc remis au président sénégalais dénonce le massacre « prémédité » et « camouflé » de tirailleurs africains par l’armée française en 1944, ces soldats réclamant leurs soldes après avoir combattu en Europe
Le traumatisme lié à ce massacre est toujours vif au Sénégal et dans les autres pays concernés. Ces tirailleurs étaient originaires de plusieurs pays ouest-africains (Sénégal, Côte d’Ivoire, Guinée, Haute Volta - devenue aujourd’hui le Burkina Faso). Rapatriés après avoir combattu pour l’armée française en Europe lors de la Seconde Guerre mondiale, ils réclamaient le paiement d’arriérés de soldes avant de rentrer chez eux.
Un nombre de morts sans doute dix fois plus important
Selon le bilan des autorités coloniales françaises à l’époque, au moins 35 tirailleurs avaient trouvé la mort lors de ce massacre au camp de Thiaroye, près de Dakar, où ils étaient rassemblés. Un bilan sans doute très largement sous-estimé, affirme le comité de chercheurs auteurs du rapport. Selon eux, les « estimations les plus crédibles avancent les chiffres de 300 à 400 » morts.
Un jeune garçon âgé de moins de 14 ans a été retrouvé en état d’ivresse et sous l’influence de substances comme le « souss » sous un pont situé dans une zone réputée dangereuse de la ville. Selon les témoins, l’enfant, visiblement désorienté, a failli tomber dans la mer, risquant un accident tragique.
Les habitants de Saint-Louis expriment leur inquiétude face à ce type d’incidents, soulignant la nécessité d’une surveillance accrue des zones à risque et d’une sensibilisation aux dangers liés à l’alcool et aux drogues chez les mineurs.
Les autorités locales rappellent aux familles l’importance de veiller à la sécurité des enfants et annoncent qu’elles renforceront les actions de prévention contre l’usage de substances illicites.
À l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, nutritionnistes et autorités alertent sur les dérives alimentaires qui menacent la santé des Sénégalais. Entre traditions culinaires et fast-foods, le pays est à un tournant.
Longtemps, ces recettes traditionnelles à base de produits locaux — mil, poisson, arachide, légumes — ont constitué une alimentation équilibrée et nourrissante.
Mais depuis quelques années, les habitudes évoluent à grande vitesse. Sous l’effet de l’urbanisation, du manque de temps et de la mondialisation, les repas faits maison cèdent du terrain aux produits importés, raffinés ou transformés. Le riz blanc a remplacé le mil et le fonio ; les boissons sucrées et les plats rapides ont envahi le quotidien.
Les nutritionnistes parlent d’une “transition alimentaire à risque”.
La plupart des Sénégalais consomment aujourd’hui trop de sel, trop d’huile et trop de sucre.
L’huile d’arachide est utilisée en excès dans la cuisine quotidienne.
Le sel est ajouté systématiquement, même dans les aliments déjà salés.
Le célèbre ''attaya'', symbole d’hospitalité, est souvent préparé avec plusieurs cuillères de sucre.
Et les jeunes citadins, séduits par la “street food”, se nourrissent de shawarmas, sandwichs omelette-mayonnaise et hamburgers à longueur de journée.
Conséquence directe : les maladies non transmissibles explosent. Selon nos recherches, près de 30 % des adultes sénégalais sont en surpoids et le diabète touche environ 6 % de la population — souvent sans diagnostic.
Le paradoxe sénégalais est saisissant : dans les villes, on mange trop gras, trop sucré, trop salé ; dans les campagnes, beaucoup peinent encore à manger à leur faim.
Le pays affronte ainsi une double charge nutritionnelle : la malnutrition infantile persiste pendant que les maladies liées à la surconsommation progressent.
Cette situation reflète une fracture alimentaire entre classes sociales, régions et modes de vie.

Le tribunal de grande instance de Mbour a rendu son verdict dans l’affaire qui opposait le directeur du centre de football de Bandia, D. Faye, à un jeune pensionnaire de 18 ans et à son père. Poursuivi pour agressions sexuelles et escroquerie, l’homme a finalement été innocenté, au terme d’un procès très médiatisé.
Selon ses déclarations, ces massages se seraient transformés à plusieurs reprises en gestes déplacés, à son insu et sans son consentement.
… mais un différend financier en toile de fond
Derrière ces accusations, l’affaire révèle aussi un conflit d’argent. Le père du jeune joueur avait versé 400 000 FCFA pour un voyage d’essai en Espagne. Mais son fils fut finalement écarté du projet. En outre, trois mois de frais de pension, soit 225 000 FCFA, restaient impayés.
À la barre, D. Faye a fermement rejeté les accusations, dénonçant une « machination » visant à récupérer les sommes versées sans solder les dettes dues au centre.
Une relaxe prononcée, faute de preuves
Après plusieurs audiences, la justice a constaté l’absence de preuves matérielles étayant les accusations du plaignant : aucun certificat médical n’a été produit, et plusieurs incohérences ont été relevées dans les témoignages.
Le tribunal a donc décidé de relaxer purement et simplement D. Faye, qui retrouve désormais sa liberté et son poste.
S’il savoure sa victoire judiciaire, le directeur du centre n’a pas caché son ressentiment. Devant les journalistes, il a confié :
« Je remets tout entre les mains de Dieu. »
Cette affaire, qui aura profondément secoué le petit monde du football amateur sénégalais, pose une fois encore la question de la gestion éthique des centres privés de formation et de la protection des jeunes sportifs.
Mercredi 15 octobre 2025, les artistes Mohamed Fall, connu sous le nom de scène 10.000 Problèmes, et Lamine Kangam ont été placés en garde à vue pour « chantage, diffusion de fausses nouvelles et extorsion de fonds », suite à une plainte déposée par Serigne Abdou Fall.
Selon les informations relayées par Libération et Seneweb, le duo aurait accusé Serigne Abdou Fall d’homosexualité dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. Ils lui auraient ensuite demandé plus d’un million de FCFA pour retirer cette vidéo compromettante. Après avoir versé 300 000 FCFA, Serigne Abdou Fall aurait été de nouveau sollicité pour un montant de 10 millions FCFA.
Face à ces pressions répétées, la victime a saisi la justice, qui a décidé de placer les deux suspects en garde à vue pour enquêter sur ces faits graves. L’affaire est actuellement entre les mains des autorités judiciaires et pourrait aboutir à des poursuites pénales.
Cette arrestation suscite de vives réactions sur les réseaux sociaux, où de nombreux internautes dénoncent ces pratiques de chantage et d’extorsion de fonds. Les autorités, quant à elles, insistent sur l’importance de signaler ce type de comportement pour préserver la sécurité et l’intégrité des citoyens.
Le décès tragique d'A. Diémé, jeune peintre originaire du village de Bassada dans la commune d'Inor (département de Bounkiling), a été confirmé le mercredi 15 octobre 2025. Il a perdu la vie dans un accident de la route survenu sur la nationale N°4, au croisement de Kandiallo, alors qu'il se rendait à Bignona pour acheter de nouveaux seaux de peinture après avoir épuisé son stock.
D'après les informations disponibles, A. Diémé était descendu du tricycle transportant sa marchandise pour reprendre sa moto Jakarta qu'il avait garée sur place. Le tricycle devait le suivre vers son village, où il prévoyait de terminer les travaux de peinture de son domicile. Malheureusement, il a été mortellement heurté par un bus. Son corps a été transporté au centre de santé de Bounkiling, et une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de ce drame.
Pour rappel, A. Diémé était également le coordonnateur communal de Pastef dans la commune d'Inor, et il était connu sous le surnom de "Lindo bu SONKO". Des hommages ont été rendus en sa mémoire sur les réseaux sociaux, notamment sur la page officielle de Pastef Les Patriotes
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