Entre 2018 et 2019, les victimes étaient toujours isolées et attaquées selon un schéma similaire :
Une femme seule, tôt le matin.
Une course en taxi clandestin qui semblait anodine.
Une déviation vers la forêt de Mbao ou les champs « Tolou Ablaye Wade ».
L’usage d’un couteau.
Un viol ou une tentative.
Le vol systématique des effets personnels, puis la fuite dans les fourrés.
Toutes les victimes décrivent le même mode opératoire, laissant penser à un prédateur méthodique.
L’étudiante qui déclenche l’enquête
L’affaire éclate en février 2019 avec R. Diédhiou, étudiante retrouvée en pleine brousse après un viol. Une passante lui tend 500 FCFA pour rentrer chez elle. L’examen gynécologique confirme le rapport imposé sous contrainte. Sa plainte déclenche une enquête qui fera remonter d’autres victimes :
N. M. Ndiaye, violée le 5 février.
T. Dabo, agressée six mois plus tôt.
F. Thiaw, d’abord convaincue d’un braquage.
Ramatoulaye, dont le témoignage permettra d’identifier le taxi et le prédateur.
Preuves accablantes
La perquisition dans la maison de Cissé révèle un arsenal inquiétant :
Un long couteau.
Deux téléphones portables.
Un tapis mousseux.
Un jouet en forme de cheval.
La paire de chaussures d’une victime, pièce à conviction décisive.
Toutes les victimes identifient sans hésitation le véhicule et l’homme.
Des aveux partiels puis complets
D’abord dans le déni, Cissé finit par avouer :
« J’en ai commis plusieurs, je ne sais plus combien… Peut-être sept ou huit mois. Toutes étaient majeures. Je les emmenais dans la forêt. Personne ne pouvait nous voir. »
Il reconnaît aussi voler systématiquement les victimes et garder certains objets comme “trophées”.
À la barre : déni et contradictions
Face aux juges, Cissé tente de minimiser ses actes : il évoque des problèmes de santé, nie l’usage du couteau, affirme que les femmes sollicitaient les courses et se contredit à plusieurs reprises. Pourtant, les témoignages concordants et les preuves matérielles confirment la gravité des faits.
Le procureur : « un prédateur méthodique »
Pour le ministère public, le dossier est accablant : récits identiques, certificats médicaux, objets saisis, aveux, identifications sans hésitation. Le procureur décrit Cissé comme « un maniaque sexuel méthodique, un prédateur qui a brisé des vies », et requiert 20 ans de réclusion criminelle. La défense invoque des troubles psychologiques, mais peine à convaincre.
Une femme seule, tôt le matin.
Une course en taxi clandestin qui semblait anodine.
Une déviation vers la forêt de Mbao ou les champs « Tolou Ablaye Wade ».
L’usage d’un couteau.
Un viol ou une tentative.
Le vol systématique des effets personnels, puis la fuite dans les fourrés.
Toutes les victimes décrivent le même mode opératoire, laissant penser à un prédateur méthodique.
L’étudiante qui déclenche l’enquête
L’affaire éclate en février 2019 avec R. Diédhiou, étudiante retrouvée en pleine brousse après un viol. Une passante lui tend 500 FCFA pour rentrer chez elle. L’examen gynécologique confirme le rapport imposé sous contrainte. Sa plainte déclenche une enquête qui fera remonter d’autres victimes :
N. M. Ndiaye, violée le 5 février.
T. Dabo, agressée six mois plus tôt.
F. Thiaw, d’abord convaincue d’un braquage.
Ramatoulaye, dont le témoignage permettra d’identifier le taxi et le prédateur.
Preuves accablantes
La perquisition dans la maison de Cissé révèle un arsenal inquiétant :
Un long couteau.
Deux téléphones portables.
Un tapis mousseux.
Un jouet en forme de cheval.
La paire de chaussures d’une victime, pièce à conviction décisive.
Toutes les victimes identifient sans hésitation le véhicule et l’homme.
Des aveux partiels puis complets
D’abord dans le déni, Cissé finit par avouer :
« J’en ai commis plusieurs, je ne sais plus combien… Peut-être sept ou huit mois. Toutes étaient majeures. Je les emmenais dans la forêt. Personne ne pouvait nous voir. »
Il reconnaît aussi voler systématiquement les victimes et garder certains objets comme “trophées”.
À la barre : déni et contradictions
Face aux juges, Cissé tente de minimiser ses actes : il évoque des problèmes de santé, nie l’usage du couteau, affirme que les femmes sollicitaient les courses et se contredit à plusieurs reprises. Pourtant, les témoignages concordants et les preuves matérielles confirment la gravité des faits.
Le procureur : « un prédateur méthodique »
Pour le ministère public, le dossier est accablant : récits identiques, certificats médicaux, objets saisis, aveux, identifications sans hésitation. Le procureur décrit Cissé comme « un maniaque sexuel méthodique, un prédateur qui a brisé des vies », et requiert 20 ans de réclusion criminelle. La défense invoque des troubles psychologiques, mais peine à convaincre.

