|
Le Portail de Thiès sur le Web
|
|
Thiès : Babacar Diop lance les grands travaux
23/11/2025
Thiès : Deux Nouvelles Machines d’Imagerie Médicale Modernisent l’Hôpital Régional Amadou Sakhir Ndiéguéne
23/11/2025
Réforme hospitalière : Dr Fatou Mbaye Sylla explique les enjeux de la nouvelle réorganisation après 26 ans d’attente
17/11/2025
Deux Hommes de Valeur se Rencontrent à Thiès : Abdoulaye Dièye et Habib Vitin scellent une vision commune pour la Ville
16/11/2025
Situation politico-économique : Habib Vitin plaide pour une concertation nationale et met en garde contre les querelles au sommet de l’État
14/11/2025
Le président Bassirou Diomaye Faye adopte un décret modernisant les critères d’admission dans les Forces armées, avec de nouvelles dispositions concernant l’âge, l’EMS et les conditions d’engagement.
Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a signé le jeudi 30 octobre 2025 un décret officialisant les nouvelles conditions d’engagement au sein des Forces armées sénégalaises. Ce texte modernise et harmonise les critères d’admission, tout en introduisant des dispositions adaptées aux recrutements, notamment pour l’École militaire de santé (EMS).
Selon le décret, les candidats doivent être âgés d’au moins 18 ans et de 28 ans au maximum pour intégrer les Forces armées. Une dérogation est toutefois accordée aux postulants à l’engagement spécial d’élève officier de réserve, qui peuvent désormais se présenter jusqu’à l’âge de 35 ans.
Une mesure importante concerne les jeunes bacheliers âgés de 17 ans. Ceux-ci sont désormais autorisés à participer au concours d’entrée de l’EMS, sous condition d’une autorisation parentale. En cas de réussite, ils seront engagés à titre provisoire et intégreront l’école à partir de leurs 18 ans révolus.
Le texte rappelle également les exigences physiques et morales attendues des candidats. Ils doivent présenter une bonne condition physique, être en bonne santé, et ne pas avoir fait l’objet d’une condamnation. Leur conduite doit refléter les standards de discipline et d’éthique propres aux Forces armées.
Les engagements peuvent être enregistrés tout au long de l’année, mais restent provisoires pendant les 90 premiers jours suivant la signature du contrat, une période dédiée à l’observation avant validation définitive.
Enfin, le décret précise que l’application de ces dispositions relève du ministre des Forces armées et qu’il sera publié au Journal officiel.
Une opération coordonnée par INTERPOL, la Sûreté Urbaine et les Eaux et Forêts a permis de saisir 50 kg d’ivoire soigneusement dissimulés à Dakar. Le principal suspect affirme ne pas avoir agi seul.
Dans un communiqué officiel, il a été indiqué que ce vendredi 14 novembre 2025, une intervention d’envergure a été réalisée conjointement par INTERPOL, la Sûreté Urbaine de Dakar ainsi que la Direction des Eaux, Forêts et Chasse.
Un individu identifié sous le nom d’Aziz a été retrouvé dans son magasin de brocante touristique avec une importante quantité d’ivoire destinée à une vente internationale. Les éléments saisis totalisent 50 kg, comprenant deux défenses de 15 kg chacune et 107 pièces sculptées, pour une valeur estimée à 15 millions de francs.
Selon les précisions fournies, les défenses étaient soigneusement dissimulées dans des sacs de riz fermés avec des serflex, tandis que les objets sculptés étaient enveloppés dans des feuilles de journaux. Lors de ses premières déclarations, la personne mise en cause a affirmé ne pas être la seule impliquée dans cette opération.
Le communiqué rappelle également que l’éléphant d’Afrique, aujourd’hui menacé de disparition sur le continent, fait l’objet d’une politique de tolérance zéro dans les procédures nationales, régionales et internationales encadrées par les lois et conventions ratifiées par le Sénégal. Il est également souligné qu’un éléphant est éliminé toutes les vingt minutes en Afrique, et que la circulation illégale de ses défenses est associée à des réseaux financiers liés à diverses organisations armées.
Le Sénégal et la Norvège ont signé un accord visant à soutenir la transition énergétique et le développement durable, conformément à l’Article 6.2 de l’Accord de Paris sur le marché carbone.
Le samedi 15 novembre 2025, le Sénégal et le Royaume de Norvège ont conclu un Accord de Coopération Bilatérale pour la mise en œuvre de l’Article 6.2 de l’Accord de Paris relatif aux marchés carbone. La signature s’est déroulée à Belém, en marge de la COP 30.
Cet accord a été paraphé par le Dr El Hadji Abdourahmane Diouf, Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique du Sénégal, et par Andreas Bjelland Eriksen, Ministre du Climat et de l’Environnement de Norvège.
L’initiative vise à renforcer la coopération climatique en s’appuyant sur des principes clés tels que l’intégrité environnementale, la transparence, l’additionnalité et le développement durable. Elle permettra d’appuyer concrètement les objectifs du Sénégal, notamment le développement des énergies renouvelables, le financement des projets d’adaptation au changement climatique et le soutien aux efforts nationaux en matière de marché carbone.
Le Ministre Diouf a rappelé que, sous l’impulsion du Président Bassirou Diomaye Faye et du Premier Ministre Ousmane Sonko, le Sénégal poursuit une transition énergétique ambitieuse. Le pays met en œuvre des politiques fortes de sobriété carbone, d’efficacité énergétique, de reforestation et de gestion durable des terres et des écosystèmes.
Le gouvernement sénégalais a salué l’engagement de la Norvège ainsi que l’appui du Ministère des Affaires étrangères et du Global Green Growth Institute (GGGI), réaffirmant sa volonté d’assurer une mise en œuvre exemplaire de cet accord et d’ouvrir la voie à de nouvelles initiatives de coopération climatique.
Le président de l’Union des magistrats du Sénégal, Cheikh Ba, alerte sur la surcharge des magistrats et la pression carcérale, soulignant les limites structurelles du système judiciaire.
Invité dimanche sur l’émission Point de Vue de la RTS, Cheikh Ba, président de l’Union des magistrats du Sénégal, a dressé un portrait sans concession de l’état actuel de la justice. Entre effectifs insuffisants, cabinets d’instruction saturés et surpopulation carcérale, son intervention a mis en lumière la forte pression pesant sur le système judiciaire.
Dès le début de son intervention, Cheikh Ba a tenu à rappeler que la magistrature sénégalaise reste parmi les plus solides du continent, héritière d’une longue tradition et dotée d’une compétence reconnue. Selon lui, l’opinion publique retient surtout les affaires pénales spectaculaires, alors que la justice exerce un rôle bien plus large, souvent méconnu.
L’essentiel de son propos s’est concentré sur la charge de travail des magistrats. Le pays compte actuellement 546 magistrats pour 18 millions d’habitants, dont seulement 425 sont en poste dans les juridictions. Les autres sont affectés à la Cour suprême, à l’administration centrale ou en détachement. À Kaolack, un juge d’instruction gère près de 750 dossiers, tandis qu’à Ziguinchor, un magistrat suit 250 affaires. À Dakar, certains cabinets dépassent régulièrement 600 dossiers, rendant difficile le respect du principe de célérité et alimentant les frustrations des justiciables.
Le manque de greffiers aggrave encore cette situation. Alors qu’il faudrait deux greffiers par magistrat, le pays n’en compte que 552, dont plusieurs détachés ailleurs. Pour Cheikh Ba, la lenteur de la justice n’est pas due à un défaut d’engagement, mais à une surcharge structurelle.
Sur la question sensible des mandats de dépôt, il précise que les décisions se prennent au cas par cas, en fonction de la gravité des faits et des impératifs de sécurité. Le juge d’instruction reste totalement indépendant et peut parfois clore un dossier en un mois si les conditions le permettent.
Enfin, l’explosion de la population carcérale représente un défi majeur. Le Sénégal n’a construit aucune grande prison depuis l’indépendance, alors que les établissements existants accueillent trois fois plus de détenus que leur capacité. Au 10 novembre 2025, on comptait 15 654 détenus, dont 7 077 en détention provisoire. Cette situation met l’administration pénitentiaire sous forte pression, même si elle parvient à gérer la crise, à quelques incidents près.
Le Sénégal a obtenu cinq récompenses lors des Sotigui Awards 2025, dont la plus prestigieuse, le Sotigui d’or, attribué à Ibrahima Mbaye “Thié”.
Le Sénégal s’est illustré lors de la dixième édition des Sotigui Awards en remportant cinq distinctions, dont le Sotigui d’or, la plus haute récompense de cet événement dédié au cinéma et à l’audiovisuel africain ainsi qu’à sa diaspora, indiquent les organisateurs dans un communiqué.
Ibrahima Mbaye “Thié” a été doublement honoré. En plus du Sotigui d’or, il a reçu le prix du « meilleur acteur de la diaspora » pour son rôle dans Ni chaînes ni maîtres, un film du réalisateur franco-béninois Simon Mountairou, dont l’intrigue retrace la révolte d’esclaves marrons.
Le Sénégal a également décroché le prix du « meilleur acteur d’Afrique de l’Ouest », attribué à Cheikh Babou Gaye pour sa prestation dans Les Nanas de Khalifa Ba.
Le titre de « meilleur jeune espoir » a été remis à Pape Aly Diop, interprète principal du film Timpi Tampa réalisé par Adama Binta Sow.
L’actrice Diariatou Sow a, pour sa part, été désignée « meilleure espoir africaine série TV 2025 » grâce à son rôle dans la série Crédule.
D’autres artistes venus de Côte d’Ivoire et du Burkina Faso ont également été distingués au cours de cette cérémonie organisée ce samedi au cinéma Canal Olympia Yennenga, dans la zone de Ouaga 2000, à Ouagadougou.
Le président du Collège des juges financiers a refusé une nouvelle demande de liberté provisoire pour Farba Ngom, en attendant l’examen de son pourvoi devant la Cour suprême.
Selon le journal Libération, le président du Collège des juges d’instruction financiers a rejeté, hier, une nouvelle demande de liberté provisoire déposée par les avocats de Farba Ngom. Cette décision intervient après un premier refus du parquet financier.
Les conseils de Farba Ngom attendent désormais la fixation d’une date au niveau de la Cour suprême, où ils ont introduit un pourvoi contre la décision de la Chambre d’accusation financière. Cette dernière avait refusé d’accorder une liberté provisoire pour raisons médicales, tout en demandant son transfert dans un établissement hospitalier.
Pour rappel, une expertise et une contre-expertise ordonnées par le juge du premier cabinet financier avaient conclu que l’état de santé de Farba Ngom ne correspondait pas au cadre de détention. Malgré cela, la demande de liberté provisoire introduite par ses avocats avait été rejetée par le magistrat instructeur, qui avait ordonné son transfert au pavillon spécial.
Après l’appel de la défense, la Chambre d’accusation financière avait partiellement modifié cette décision en demandant son admission dans un centre hospitalier. Toutefois, jusqu’à hier, Farba Ngom se trouvait toujours au pavillon spécial.
Le CHEDS lance à Dakar la troisième édition de son Colloque international, axé sur la gouvernance des ressources, la gestion des frontières et les enjeux de stabilité en Afrique de l’Ouest.
Le Centre des Hautes Études de Défense et de Sécurité (CHEDS) a lancé jeudi à Dakar la troisième édition de son Colloque international. L’événement, consacré au thème « Gagner la paix en Afrique de l’Ouest : pour une gouvernance souveraine des ressources et des frontières », a débuté en présence du ministre des Forces armées.
Une ouverture placée sous le signe de la coopération régionale
Lors de la cérémonie d’ouverture, le directeur général du CHEDS, le Général de brigade Jean Diémé, a insisté sur l’importance de l’appui institutionnel accordé au centre. Il a également salué la participation de délégations venues de divers pays d’Afrique et d’Europe, malgré des contraintes de déplacement parfois importantes.
Dakar, décrite comme un espace de rencontres et de réflexion, accueille une nouvelle fois ce cadre d’échanges destiné à renforcer la collaboration entre États et à proposer des solutions durables aux enjeux sécuritaires actuels.
Une continuité dans les grandes thématiques du CHEDS
Après avoir abordé la sécurité collective en 2023 puis la souveraineté en 2024, l’édition 2025 prolonge la réflexion autour de la gestion des ressources naturelles et du contrôle des frontières. Selon le Général Diémé, ces deux domaines représentent des défis majeurs dans une région confrontée à de nombreux déséquilibres.
Pour lui, la paix reste un socle essentiel pour tout progrès, mais aussi un élément déterminant pour offrir des perspectives solides à la jeunesse africaine.
Des thèmes stratégiques au cœur des travaux
Les participants aborderont plusieurs axes clés tels que :
-
l’hydrodiplomatie et son rôle dans la stabilité,
-
la gouvernance foncière et les enjeux urbains,
-
la souveraineté numérique,
-
l’intelligence artificielle,
-
les dynamiques démographiques,
-
la sécurité collective.
Autant de sujets qui conditionnent la capacité des États à maintenir un environnement stable et à anticiper les défis futurs.
Une édition marquée par des invités de haut niveau
Le colloque accueille cette année comme conférencier inaugural le Professeur Abdoulaye Bathily, dont l’expérience dans les institutions africaines et internationales est largement reconnue.
La présence du musicien Omar Pène, engagé dans la promotion de l’unité sur le continent, a également marqué cette ouverture, rappelant l’importance de la culture dans la construction d’un climat apaisé.
Un espace de référence en construction
Le Général Diémé a réaffirmé sa volonté de positionner le Colloque du CHEDS comme une plateforme incontournable d’échanges, de partage de connaissances et de coopération entre États. L’objectif reste de bâtir un dialogue régulier capable d’accompagner durablement la région dans sa quête de stabilité.
aps
La construction de l’Observatoire astronomique du Sénégal démarre à Khombole, avec un équipement scientifique majeur destiné à la recherche, la formation et l’innovation.
La commune de Khombole, dans la région de Thiès, a été le cadre jeudi de la pose de la première pierre de l’Observatoire astronomique du Sénégal (OAS). La cérémonie s’est déroulée en présence de Mary Teuw Niane, ministre directeur de cabinet du président de la République, et de Maram Kaïré, directeur général de l’Agence sénégalaise d’études spatiales (ASES).
Selon Maram Kaïré, ce projet marque le lancement d’une infrastructure dédiée au progrès scientifique et à l’innovation. L’OAS sera équipé d’un télescope principal de 600 millimètres et de plusieurs télescopes C14 de 300 millimètres, tous pilotables à distance. L’observatoire, présenté comme une installation unique en Afrique de l’Ouest, sera implanté sur un terrain de deux hectares.
Le responsable de l’ASES explique que l’infrastructure servira à la fois de centre de recherche avancée, d’espace de formation en astronomie et astrophysique, ainsi que de lieu de sensibilisation scientifique. Il ajoute que ce projet contribuera également au développement local grâce à la création d’emplois qualifiés et au développement de compétences en optique, électronique et robotique.
L’OAS ambitionne aussi de devenir un pôle de savoir dans les domaines de l’informatique et de l’éducation scientifique, tout en soutenant le tourisme scientifique et la valorisation de Khombole, localité d’origine de Maram Kaïré.
Il souligne que cet observatoire permettra au Sénégal de s’inscrire dans les grands axes de recherche astronomique, notamment dans le suivi des comètes, astéroïdes et phénomènes d’occultation stellaire, un domaine où la région a longtemps été peu présente. L’ASES prévoit de collaborer avec plusieurs organisations et réseaux scientifiques internationaux, dont l’Union astronomique internationale, l’African Astronomical Society, TESS, AAVSO et Gaia.
S’exprimant à son tour, Mary Teuw Niane a mis en avant l’importance stratégique du secteur spatial pour le développement durable. Selon lui, les pays ayant investi tôt dans l’espace ont progressé plus rapidement vers leurs objectifs. Il rappelle également que les données satellitaires jouent un rôle essentiel dans la prise de décision pour de nombreux secteurs socioéconomiques.
Actualité à Thiès
Thiès : La douane en deuil après le décès de l’agent Adama Ndiaye à Darou Khoudoss
Thiès : 2ᵉ tranche des subventions FDCUID, 10 enveloppes remises aux porteurs de projets
Actualités
LES NOMINATIONS DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 26 NOVEMBRE 2025
LE COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 26 NOVEMBRE 2025
Service Commercial: 772150237 - Email: seyelatyr@hotmail.com







