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Les habitants de Ndémène, dans le département de Tivaouane, demandent l’affectation d’un infirmier chef de poste pour leur structure sanitaire, construite depuis 2012 mais toujours dépourvue de personnel de l’État.


Département de Tivaouane : Crise à Ndémène, une sage-femme seule pour neuf villages

Le village de Ndémène, situé dans la commune de Niakhène (département de Tivaouane), appelle les autorités sanitaires à affecter d’urgence un infirmier chef de poste (ICP) dans son centre de santé, toujours sans personnel étatique depuis sa création.

Construit en 2012 grâce aux fonds de la communauté, le poste de santé constitue un maillon essentiel pour plus de neuf villages environnants. Malgré la présence d’une ambulance, d’un logement pour le personnel et d’un espace d’accueil opérationnel, la structure fonctionne uniquement grâce à une sage-femme recrutée par le comité de développement sanitaire (CDS), qui cumule plusieurs fonctions.

Les habitants dénoncent une situation devenue insoutenable, affirmant que l’absence de personnel qualifié compromet l’accès aux soins pour des centaines de familles. En cas d’urgence, les populations doivent parcourir jusqu’à neuf kilomètres pour rejoindre Niakhène ou Thilmakha.

La sage-femme Sokhna Oumy Niang a décrit un contexte marqué par un manque criant de moyens et une charge de travail excessive, tandis que le maire de Niakhène a réitéré la nécessité de renforcer les infrastructures sanitaires et éducatives pour améliorer les conditions de vie locales.

Les habitants de Ndémène lancent un appel pressant au ministère de la Santé pour la dotation rapide de leur poste en infirmier qualifié, soulignant qu’ils ne réclament pas de privilèges, mais le droit fondamental à la santé pour leur communauté.



Jeudi 13 Novembre 2025 |

Le gouvernement sénégalais a adopté le projet de loi portant Code de la Publicité, une réforme destinée à moderniser le secteur et à encadrer les pratiques publicitaires à l’ère du numérique.


Sénégal : adoption du projet de loi sur le nouveau Code de la Publicité

 

Réuni ce mercredi en Conseil des ministres, le gouvernement a adopté le projet de loi portant Code de la Publicité, marquant une réforme majeure du secteur de la communication au Sénégal.

Ce nouveau cadre législatif a pour objectif de moderniser et encadrer les pratiques publicitaires, tout en protégeant le consommateur et en garantissant une concurrence loyale entre les acteurs du marché.

Le texte prend en compte les mutations technologiques et l’essor des supports numériques, afin d’adapter la réglementation aux nouveaux usages médiatiques.

Le Code de la Publicité introduit aussi des règles éthiques renforcées, axées sur la transparence, la véracité des messages et la préservation des valeurs culturelles et morales du pays.

Son adoption constitue une étape clé dans la volonté du gouvernement de structurer le secteur publicitaire et d’en faire un levier économique durable, tout en assurant un environnement médiatique responsable et équitable.



Jeudi 13 Novembre 2025 |

La mairie de Diass a procédé à la remise symbolique de titres fonciers dans le cadre du projet PROCASEF, visant à sécuriser plus de 4.700 parcelles grâce à un partenariat entre l’État du Sénégal et la Banque mondiale.


Diass : la mairie distribue symboliquement les premiers titres fonciers du projet PROCASEF

 

La mairie de Diass a procédé, ce mardi, à la remise symbolique d’une partie des 4.700 titres fonciers destinés aux habitants de la commune. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Projet de sécurisation foncière en zone rurale et périurbaine (PROCASEF), mené conjointement par l’État du Sénégal et la Banque mondiale.

Le maire Mamadou Ndione a précisé que l’opération ne faisait que commencer : « Aujourd’hui, nous avons remis symboliquement quelques titres, mais plus de 4.700 sont déjà prêts à être distribués dans les villages concernés. » Il a souligné la volonté de la commune de respecter l’agenda défini par le PROCASEF, également appelé Projet cadastre et sécurisation foncière.

De son côté, Mouhamadou Moustapha Dia, coordinateur national du PROCASEF, a rappelé que le territoire de Diass est particulièrement affecté par les grands projets nationaux, ce qui rend prioritaire la sécurisation des droits fonciers des populations.

La cérémonie a aussi permis aux autorités locales et aux partenaires du projet de visiter le bureau foncier récemment construit avec le soutien de la Banque mondiale.

Pour André Teyssier, responsable d’équipe projet à la Banque mondiale, cette visite illustre les progrès significatifs réalisés dans la reconnaissance et la formalisation des droits fonciers au Sénégal.



Mercredi 12 Novembre 2025 |

Le personnel de l’hôpital Abass Ndao alerte sur le sort de 88 agents contractuels toujours non régularisés. Une situation explosive qui menace la stabilité de l’établissement.


 

L’hôpital Abass Ndao traverse une nouvelle crise sociale. Lors d’une assemblée générale tendue ce mardi, le personnel, appuyé par les syndicats, a exprimé une vive inquiétude concernant le sort de 88 agents contractuels en attente de régularisation avant 2026. Certains de ces travailleurs servent l’établissement depuis plus de 20 à 40 ans et craignent désormais un licenciement imminent.

Mme Fatou Diagne a alerté sur une situation qu’elle qualifie de « bombe à retardement », soulignant les risques graves pour le climat social au sein de l’hôpital.

Le plan de régularisation, approuvé par le Conseil d’administration présidé par le maire de Dakar, devait se faire en trois phases. Après la régularisation de 80 agents en 2025, la seconde phase prévue pour 2026 semble compromise, faute de financement. La régularisation des 88 agents restants représenterait 12 millions de francs CFA par mois, un coût jugé insoutenable pour l’hôpital.

Les représentants du personnel appellent à une intervention urgente du ministère de la Santé et de la Ville de Dakar, avertissant que l’inaction pourrait mener à une paralysie totale de l’établissement.

« Nous ne réclamons pas des privilèges, mais notre droit », a déclaré Mme Diagne, invitant le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko à agir pour « sauver l’hôpital des Sénégalais ».

Après 90 ans de service public, le centre hospitalier Abass Ndao, jadis symbole d’excellence, se retrouve aujourd’hui fragilisé par les dettes, les tensions sociales et le désespoir du personnel.



Mercredi 12 Novembre 2025 |

Abdou Nguer, chroniqueur à la SEN TV, a été libéré après avoir purgé une partie de sa peine. Le tribunal de Dakar l’a relaxé de certaines charges mais l’a reconnu coupable d’offense au chef de l’État.


Le chroniqueur Abdou Nguer retrouve la liberté après sa condamnation partielle

 

Soulagement pour Abdou Nguer, chroniqueur à SEN TV, qui retrouve la liberté après plusieurs mois passés en détention. Le tribunal de Dakar a rendu son verdict ce mercredi, relaxant le journaliste des accusations liées à la diffusion de fausses informations et à l’apologie d’actes répréhensibles.

Toutefois, il a été reconnu coupable d’offense au chef de l’État et condamné à six mois de prison, dont trois mois ferme. Ayant déjà purgé cette partie de la peine, il peut désormais quitter la prison.

Le parquet reprochait à Abdou Nguer certains propos jugés contraires aux limites de la liberté d’expression. Ses avocats avaient plaidé la relaxe totale, estimant que les poursuites engagées étaient injustifiées et disproportionnées.



Mercredi 12 Novembre 2025 |

Le campus de l’Université du Sine-Saloum à Kaffrine, presque finalisé, reste à l’arrêt dans l’attente de la reprise des travaux et de l’arrivée de l’eau et de l’électricité.


Campus de l’USSEIN à Kaffrine : un chantier presque achevé en attente de relance

 

Les travaux du campus de Kaffrine de l’Université du Sine-Saloum El Hadji-Ibrahima-Niass (USSEIN) peinent à redémarrer, alors que le site devait accueillir ses premiers étudiants dès cette année universitaire.

Édifié sur un terrain de 400 mètres carrés, le projet prévoit des logements pour les enseignants, deux hôtels, un restaurant universitaire, des blocs administratifs, une bibliothèque, un stadium et plusieurs terrains polyvalents. Situé à quelques kilomètres de la ville, le campus s’étend sur 500 mètres de large pour deux kilomètres de long.

Sur place, le silence domine. Trois vigiles veillent sur les lieux où s’alignent des bâtiments flambant neufs aux couleurs jaune et rouge, entourés d’herbes hautes et de matériel de chantier à l’abandon. Selon Aliou Diouf, conducteur des travaux, “presque tout est achevé, mais il manque encore l’eau et l’électricité”. Les fosses septiques sont en cours de finalisation, mais les réseaux d’adduction et d’énergie restent à installer.

En attendant la relance du chantier, huit résidences baptisées “Ndoucoumane” ont été réquisitionnées pour loger les étudiants. Le Centre régional de formation des personnels de l’éducation (CRFPE) met également ses salles à disposition pour permettre la poursuite des cours.

Pour Waly Faye, coordonnateur du campus social, le taux d’hébergement reste inférieur à 30 %, une situation difficile pour les étudiants venus de différentes régions. Certains d’entre eux regrettent aussi des retards administratifs liés à l’absence d’infrastructures définitives.

Malgré tout, les équipes sur place affirment que l’État poursuit ses efforts pour achever les dernières étapes, notamment les réseaux d’assainissement. En attendant la reprise complète des travaux, le vaste campus de Kaffrine demeure figé, symbole d’un projet prometteur encore suspendu à sa finalisation.

aps



Mardi 11 Novembre 2025 |

Les agents de l’hôpital de Richard-Toll poursuivent leur grève, réclamant de meilleures conditions salariales et une prise en compte de leurs revendications par la direction.


Les travailleurs de l’hôpital de Richard-Toll maintiennent leur mouvement pour de meilleures conditions de travail

 

Le personnel de l’hôpital de Richard-Toll poursuit le mouvement de grève entamé depuis plusieurs semaines pour dénoncer le manque de réaction de la direction et le non-respect des engagements pris à leur égard.

Le secrétaire général du Syndicat des agents contractuels de la santé et de l’action sociale du Sénégal (SACSASS), Babacar Ndiaye, a indiqué que les revendications ont été soumises au directeur de l’établissement depuis le 1er mai dernier, sans réponse satisfaisante.

Les travailleurs exigent notamment une aide au logement, la revalorisation des heures supplémentaires et le paiement régulier des indemnités trimestrielles. Selon M. Ndiaye, malgré une hausse du budget de l’hôpital, les conditions de travail restent inchangées et certains agents n’ont connu aucune progression salariale depuis plus de dix ans.

Le mouvement, lancé il y a trois semaines, se traduit par des sit-in et des arrêts de travail périodiques. Les grévistes se disent toutefois ouverts au dialogue si la direction présente des mesures concrètes pour répondre à leurs doléances.

De son côté, le directeur de l’hôpital, Cheikh Tidiane Niass, évoque une situation financière délicate marquée par une baisse des recettes, qui impose une gestion prudente des ressources disponibles.



Mardi 11 Novembre 2025 |

L’UCAD de Dakar accueille la 22e session du Concours d’Agrégation du CAMES, réunissant 215 candidats venus de 12 pays pour promouvoir l’excellence académique africaine.


Le Sénégal à l’honneur : l’UCAD accueille la 22e session du Concours d’Agrégation du CAMES

 

L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a lancé, le lundi 10 novembre 2025, la 22e édition du Concours d’Agrégation des Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion organisé par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). Cette cérémonie, dirigée par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Pr Daouda Ngom, illustre une fois de plus l’importance du Sénégal dans le rayonnement académique du continent.

Pour la troisième fois, la capitale sénégalaise accueille cet événement d’envergure, après les éditions de 1987 et de 1999. Le recteur de l’UCAD, Pr Alioune Badara Kandji, a salué ce moment comme un symbole fort de la coopération africaine autour de l’enseignement supérieur :

« Ce concours traduit notre volonté collective de promouvoir un savoir de qualité et de soutenir la recherche scientifique, pilier du développement de nos sociétés. »

L’édition 2025, tenue du 18 au 28 octobre, a rassemblé 215 participants provenant de 12 pays de l’espace CAMES. Pour la première fois, la phase préliminaire dédiée à l’évaluation des dossiers et travaux s’est déroulée entièrement en ligne, témoignant de l’évolution numérique des institutions africaines.

À l’issue de cette première étape, 113 candidats ont été retenus comme sous-admissibles, représentant un taux de 52,56 %. Ces résultats mettent en évidence la rigueur du concours et la qualité croissante de la recherche dans les universités francophones du continent.

Au-delà de la compétition, cette rencontre réaffirme une ambition commune : placer la connaissance et la recherche au cœur du développement durable africain. En abritant cet événement, le Sénégal renforce sa position de moteur régional dans la formation et la production scientifique.



Mardi 11 Novembre 2025 |
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