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14/11/2025
Le Sénégal veut réduire sa dépendance aux importations militaires et développer une industrie de défense locale, en collaboration avec le secteur privé et les innovateurs.
Le ministre des Forces armées a rappelé, jeudi, l’importance pour le Sénégal de diminuer sa dépendance aux équipements militaires importés, une situation qu’il considère comme une menace directe pour la souveraineté et la liberté d’action du pays. Selon lui, cette orientation vers l’autonomie stratégique n’est ni un repli ni un isolement, mais un choix destiné à protéger les intérêts essentiels de la nation.
Il s’exprimait lors de la Journée de mobilisation des investisseurs dédiée à l’industrie de la défense, en présence du chef d’état-major général des armées, de représentants du secteur privé, de chercheurs, d’universitaires et d’étudiants. Le ministre a précisé que la stratégie adoptée vise à maîtriser une partie de la chaîne de production des équipements grâce au développement de capacités locales de conception, de fabrication et de maintenance.
Cette démarche s’inscrit dans la stratégie nationale de développement 2025-2029, qui place le secteur privé au cœur de la transformation économique. Le ministre a rappelé que le chef de l’État lui a confié, en juillet 2024, la mission de mettre en place les cadres de coopération nécessaires pour bâtir ces capacités locales.
Il considère les investisseurs comme des partenaires essentiels dans la construction d’une véritable industrie de défense. La rencontre a permis de présenter au secteur privé les besoins du pays, les perspectives de croissance et les innovations issues du Prix du président de la République pour l’innovation technologique à vocation militaire et paramilitaire. L’objectif est d’identifier des partenaires capables d’accompagner et d’industrialiser les solutions proposées.
Saluant le travail des chercheurs et innovateurs nationaux, le ministre a souligné que le principal défi concerne l’industrialisation : transformer un prototype en produit fini, un projet de laboratoire en capacité opérationnelle. Il a appelé le secteur privé à participer à la structuration de filières, à la production en série et à la conquête de marchés régionaux et internationaux.
L’État prévoit d’appuyer cette dynamique à travers un cadre juridique et financier, porté par la future Agence nationale de l’industrie de la défense, le Fonds souverain d’investissements stratégiques et la Banque des innovations. Il souhaite également que cette filière soit inclusive, en associant PME, jeunes entrepreneurs et femmes cheffes d’entreprise.
Selon le ministre, une industrie nationale de la défense renforcerait l’autonomie logistique du pays, protégerait les technologies sensibles, soutiendrait l’économie et créerait des emplois spécialisés. Il a évoqué les partenariats déjà engagés dans la construction de véhicules militaires et la fabrication de munitions, tout en appelant à de nouveaux investissements via des partenariats publics-privés et des zones industrielles dédiées.
Il a également invité les chercheurs à formaliser et protéger leurs innovations. Cette journée vise à rapprocher innovateurs et investisseurs pour favoriser la signature de contrats et la création de joint-ventures.
Le ministre a conclu en appelant à une mobilisation nationale dès 2025 pour poser les bases d’une véritable industrie de la défense, appelée à devenir un pilier de la souveraineté et du développement du Sénégal.
La médiature de la République a reçu 120 réclamations d’avril à septembre 2025, dont 98 restent en cours de traitement, principalement liées au foncier et aux pensions.
Entre le 1ᵉʳ avril et le 30 septembre 2025, la médiature de la République a reçu cent vingt réclamations, selon le bulletin d’informations trimestriel publié en octobre. Parmi ces dossiers, douze relèvent du domaine privé, trois ne correspondent pas aux compétences de l’institution, deux n’ont pas respecté la procédure préalable auprès de l’administration concernée, deux autres sont liés à des affaires suivies par la justice, et trois sont jugés non fondés.
Il ressort de ce tri que quatre-vingt-dix-huit dossiers sont actuellement en cours de traitement. Le bulletin précise que le foncier arrive en tête avec vingt-quatre réclamations. Viennent ensuite les dossiers relatifs aux pensions de retraite, aux régularisations administratives, ainsi qu’aux demandes de paiement de créances ou d’indemnités dues par l’État ou ses structures.
Par ailleurs, vingt-six réclamations portent sur des questions diverses, dont certaines impliquant des avocats. Les services les plus sollicités sont le ministère des Finances et du Budget (19 dossiers), les communes (11 dossiers), le ministère de l’Intérieur (8 dossiers), l’IPRES (6 dossiers), ainsi que le ministère de l’Urbanisme et du Cadre de vie (5 dossiers). Les autres ministères totalisent douze réclamations, tandis que vingt-deux dossiers concernent différents organismes chargés de missions de service public.
Le gouvernement prévoit de finaliser en 2026 la phase préparatoire du projet ferroviaire Dakar–Tambacounda, destiné à améliorer la mobilité et le développement logistique du pays.
Le Premier ministre a annoncé ce mercredi à Dakar que la phase préparatoire du projet de ligne ferroviaire Dakar–Tambacounda sera achevée en 2026. Le communiqué du Conseil des ministres rappelle que les travaux initiaux de cette future ligne à écartement standard sont déjà engagés.
Le compte rendu de la réunion cite Ousmane Sonko, qui confirme que cette étape préalable du projet devrait prendre fin en 2026. Selon le document, cette infrastructure contribuera à renforcer la mobilité durable, améliorer la sécurité routière, favoriser le développement industriel et logistique, et participer à l’ouverture de plusieurs zones du territoire.
Dans l’attente de la mise en œuvre du nouveau tracé, la voie métrique réhabilitée continuera d’assurer le service et de préserver l’expertise ferroviaire existante.
Concernant la sécurité routière, et sur la base des recommandations issues des états généraux des transports publics d’octobre 2025, Ousmane Sonko a demandé aux ministres concernés de lui présenter avant la fin de l’année un plan d’action opérationnel, détaillé et mesurable. Ce programme devra ensuite être suivi par un comité multidisciplinaire placé sous la supervision de la Primature.
Un projet de centrale solaire de 10 MW destiné à alimenter la Grande Mosquée de Tivaouane reçoit l’approbation de la communauté après la restitution de l’étude d’impact environnemental et social.
Le projet visant à mettre en place une centrale solaire de 10 mégawatts pour couvrir les besoins énergétiques de la Grande Mosquée de Tivaouane a été validé par les populations, à l’issue d’une audience publique consacrée à la restitution de l’étude d’impact environnemental et social.
Cette rencontre, présidée par le préfet du département, Mamadou Guèye, a réuni l’ensemble des acteurs concernés : autorités administratives et municipales, services techniques, responsables religieux, représentants de l’Association Jamaatou Nour Assouniya (AJANA), délégués de quartiers ainsi que des habitants impliqués par le projet. Elle s’est déroulée mardi dans la cité religieuse.
El Hadji Malick Sarr, représentant de l’AJANA qui supervise les travaux liés à l’édifice religieux, a rappelé que la transparence, la participation communautaire, la concertation et le respect des droits humains ont guidé la conception du projet.
Les populations ont donné leur accord tout en soumettant des préoccupations portant sur la santé, la sécurité et les opportunités d’emploi pour les résidents. Elles ont également souligné le rôle majeur de la Grande Mosquée de Tivaouane pour la communauté tidiane.
La municipalité, par l’intermédiaire de son secrétaire général Khalifa Gaye, a salué le processus consultatif ayant permis de retenir le site destiné à l’installation. Le directeur régional de l’environnement a détaillé les étapes réglementaires déjà validées et salué une collaboration jugée exemplaire entre les partenaires.
Le cabinet chargé de l’étude a présenté les principaux effets du projet : perspectives de formation et d’emploi local, compensation jugée juste pour les personnes concernées, mais aussi quelques perturbations temporaires liées aux travaux et aux déplacements provisoires.
L’ingénieur responsable a précisé que la centrale, implantée sur 17 hectares, fournira l’énergie nécessaire à la mosquée et injectera l’excédent dans le réseau de la Senelec grâce à un partenariat établi. Il a assuré que les installations ne présentent pas de risques pour la santé et que le recrutement donnera priorité à la main-d’œuvre locale.
Le préfet Mamadou Guèye a conclu en soulignant le consensus obtenu, les attentes en matière d’accompagnement et d’opportunités pour les habitants, ainsi que l’importance de mettre en œuvre des mesures d’atténuation adaptées.
aps
Le principal forage de Diengue Diaw, qui alimente plus de 120 villages, adopte un nouveau système hybride associant électricité et énergie solaire pour améliorer la distribution d’eau.
Le principal forage de la commune de Diengue Diaw, dans la région de Louga, a été officiellement modernisé mercredi avec l’installation d’un nouveau système d’hybridation énergétique. L’annonce a été faite par Serigne Mbacké Dieng, directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR).
Considéré comme la plus vaste infrastructure d’alimentation en eau potable du pays, ce dispositif fournit de l’eau à plus de 120 villages. Selon le DG de l’OFOR, le système ne parvenait plus à répondre à la demande, ce qui a motivé la réalisation de travaux permettant aux deux forages de fonctionner en même temps et d’améliorer la distribution jusque dans les zones les plus éloignées.
La Sénégalaise des eaux rurales (SDER) a été chargée de remettre en état les deux installations qui présentaient des défaillances techniques. Les deux forages utilisaient la même conduite, un obstacle levé grâce à la séparation des tuyaux, assurant désormais un fonctionnement simultané et des résultats visibles jusqu’à des localités comme Ndoyenne.
La SDER a financé l’hybridation du système, combinant énergie solaire et électricité, avec un dispositif de gestion automatisé et un stockage sur batteries. Cette configuration, encore peu répandue en hydraulique rurale, permet de maintenir un débit stable. En fin de journée, les batteries fournissent l’énergie nécessaire pour corriger les variations de tension.
Grâce à cette modernisation, les châteaux d’eau atteignent désormais plus de 70 % de remplissage en pleine journée, un niveau jamais observé auparavant. Ce modèle servira de référence pour d’autres localités, conformément aux orientations des autorités nationales.
Serigne Mbacké Dieng a également annoncé l’extension du réseau vers Kanène Diob sur environ dix kilomètres. Les travaux doivent démarrer d’ici fin décembre, en parallèle à un autre système réalisé par le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), attendu au plus tard en juin 2026. Les deux réseaux seront reliés une fois ces chantiers achevés.
Mouhamed Lamine Diakhaté, directeur général de la SDER, a salué une initiative exemplaire en matière d’efficacité énergétique, reposant sur l’hybridation et le stockage solaire. La SDER prévoit d’étendre ce modèle à l’ensemble des forages qu’elle gère.
Le Sénégal promet d’accompagner le Mali pour le transport de plus de 2 400 conteneurs en attente au port de Dakar, lors d’une rencontre entre les ministres des deux pays.
Le gouvernement sénégalais a annoncé, mardi, son engagement à accompagner les autorités maliennes pour le transport vers le Mali d’un volume important de marchandises actuellement en attente au port de Dakar.
Cette position a été exprimée par la ministre des Pêches et de l’Économie maritime, Fatou Diouf, lors d’une réunion de travail tenue à Diamniadio avec la ministre malienne chargée des Transports et des Infrastructures, Dembélé Madina Sissoko.
Selon Fatou Diouf, plus de 2 400 conteneurs appartenant au Mali se trouvent en ce moment au port de Dakar, certains toujours dans les délais de franchise, d’autres non. L’objectif de cette rencontre est de définir une solution provisoire, tout en préparant une réponse durable permettant d’éviter la répétition de cette situation.
La ministre sénégalaise a indiqué avoir reçu des instructions des autorités nationales pour faciliter l’acheminement des marchandises destinées au Mali. Elle a souligné la volonté du Sénégal de renforcer la coopération entre les deux pays afin de trouver une solution pérenne.
Elle a rappelé que deux tiers des marchandises importées par le Mali transitent par le Sénégal et que des entrepôts maliens sont présents depuis longtemps au port de Dakar.
De son côté, Dembélé Madina Sissoko a affirmé sa confiance dans la capacité du Sénégal à accompagner l’acheminement des marchandises en attente. Elle a expliqué que sa visite s’inscrit dans une démarche conjointe visant à améliorer l’efficacité du corridor Dakar-Bamako, essentiel aux échanges économiques entre les deux pays.
Elle a précisé que ce corridor concentre près de 60 % du commerce extérieur du Mali et constitue pour le Sénégal un axe stratégique de transit et de compétitivité régionale, soulignant l’interdépendance économique entre les deux États.
Aucune des deux responsables n’a précisé les raisons à l’origine de la situation actuelle des marchandises au port de Dakar.
aps
Le Chef de l’État poursuit ses échanges avec les acteurs judiciaires, recevant le Premier Président de la Cour suprême pour un point sur les réformes et le fonctionnement de l’institution.
Le Chef de l’État a reçu ce mardi le Premier Président de la Cour suprême, dans la continuité des rencontres consacrées aux institutions judiciaires. Après avoir échangé la semaine précédente avec la Présidente du Conseil constitutionnel, puis ce mardi avec le Bâtonnier, il poursuit ainsi sa série de consultations destinée à établir un diagnostic global du fonctionnement de la justice.
Lors de cette entrevue, le Premier Président de la Cour suprême a présenté l’état actuel des activités de l’institution, rappelant son rôle essentiel dans le renforcement de l’État de droit. Les discussions ont porté sur les efforts en cours pour améliorer le service public de la justice, notamment la modernisation des démarches, l’accélération du traitement des dossiers et la gestion des charges liées aux affaires.
Le Chef de l’État a souligné la place déterminante de la Cour suprême dans l’équilibre institutionnel et réaffirmé son engagement à soutenir l’évolution du système judiciaire. Il a insisté sur la nécessité d’une justice plus efficace et plus accessible, en phase avec les attentes des citoyens et des professionnels du secteur.
Cette succession d’audiences met en évidence la volonté présidentielle de faire de la réforme de la justice l’une des priorités du quinquennat, en privilégiant un dialogue direct avec les différents acteurs de la chaîne judiciaire.
Le ministre Balla Moussa Fofana demande aux communes d’abandonner les logiciels non certifiés et met en avant les avancées de la digitalisation de l’état civil, lors du lancement de la Semaine nationale à Kothiary.
Lors du lancement officiel de la Semaine nationale de l’état civil à Kothiary, le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Balla Moussa Fofana, a exhorté les communes à cesser l’usage de logiciels privés et d’applications non homologuées pour la gestion des services d’état civil. Selon lui, ces outils présentent un risque important pour la protection des données des citoyens.
Le ministre, accompagné du gouverneur de Tambacounda, du directeur général de l’Agence nationale de l’état civil (ANEC), ainsi que de représentants de partenaires techniques et financiers, a insisté sur le fait que ces logiciels non certifiés peuvent fragiliser des informations considérées comme essentielles. Il a également mis en garde contre l’envoi de documents via des services de messagerie ou des courriels grand public, soulignant que cette pratique peut exposer les données à des intrusions susceptibles d’engendrer des fraudes ou des pertes importantes.
Dans son intervention, il a salué les efforts déjà réalisés dans la modernisation du dispositif national. À ce jour, 400 des 600 centres d’état civil du pays utilisent la solution numérique donnant accès au registre national, qui centralise plus de 20 millions d’actes. Il a également annoncé de nouveaux outils destinés à faciliter les démarches des citoyens, notamment une plateforme permettant les demandes en ligne, et un module destiné aux structures de santé pour signaler en temps réel les faits d’état civil enregistrés dans leurs établissements.
Ce système de notification sera également accessible aux chefs de village et aux délégués de quartier afin de transmettre directement les informations liées aux événements enregistrés dans leurs communautés.
En marge de cette cérémonie, Balla Moussa Fofana a procédé à l’ouverture du nouveau centre d’état civil de Kothiary, construit grâce à un financement de l’Union européenne dans le cadre du projet Nekkal, mis en œuvre par l’ANEC. Il a indiqué que cette structure offrira un service plus rapide, moderne et sécurisé à la population.
Le ministre a en outre encouragé les habitants à renforcer la sensibilisation autour de l’importance des déclarations de naissances, de mariages et d’autres événements familiaux, rappelant qu’il s’agit d’un élément clé pour garantir les droits de chaque citoyen.
La Semaine nationale de l’état civil se déroule cette année sous le thème : “Un état civil digitalisé et accessible à tous les Sénégalais”.
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