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Thiès : Babacar Diop lance les grands travaux
23/11/2025
Thiès : Deux Nouvelles Machines d’Imagerie Médicale Modernisent l’Hôpital Régional Amadou Sakhir Ndiéguéne
23/11/2025
Réforme hospitalière : Dr Fatou Mbaye Sylla explique les enjeux de la nouvelle réorganisation après 26 ans d’attente
17/11/2025
Deux Hommes de Valeur se Rencontrent à Thiès : Abdoulaye Dièye et Habib Vitin scellent une vision commune pour la Ville
16/11/2025
Situation politico-économique : Habib Vitin plaide pour une concertation nationale et met en garde contre les querelles au sommet de l’État
14/11/2025
Un projet de centrale solaire de 10 MW destiné à alimenter la Grande Mosquée de Tivaouane reçoit l’approbation de la communauté après la restitution de l’étude d’impact environnemental et social.
Le projet visant à mettre en place une centrale solaire de 10 mégawatts pour couvrir les besoins énergétiques de la Grande Mosquée de Tivaouane a été validé par les populations, à l’issue d’une audience publique consacrée à la restitution de l’étude d’impact environnemental et social.
Cette rencontre, présidée par le préfet du département, Mamadou Guèye, a réuni l’ensemble des acteurs concernés : autorités administratives et municipales, services techniques, responsables religieux, représentants de l’Association Jamaatou Nour Assouniya (AJANA), délégués de quartiers ainsi que des habitants impliqués par le projet. Elle s’est déroulée mardi dans la cité religieuse.
El Hadji Malick Sarr, représentant de l’AJANA qui supervise les travaux liés à l’édifice religieux, a rappelé que la transparence, la participation communautaire, la concertation et le respect des droits humains ont guidé la conception du projet.
Les populations ont donné leur accord tout en soumettant des préoccupations portant sur la santé, la sécurité et les opportunités d’emploi pour les résidents. Elles ont également souligné le rôle majeur de la Grande Mosquée de Tivaouane pour la communauté tidiane.
La municipalité, par l’intermédiaire de son secrétaire général Khalifa Gaye, a salué le processus consultatif ayant permis de retenir le site destiné à l’installation. Le directeur régional de l’environnement a détaillé les étapes réglementaires déjà validées et salué une collaboration jugée exemplaire entre les partenaires.
Le cabinet chargé de l’étude a présenté les principaux effets du projet : perspectives de formation et d’emploi local, compensation jugée juste pour les personnes concernées, mais aussi quelques perturbations temporaires liées aux travaux et aux déplacements provisoires.
L’ingénieur responsable a précisé que la centrale, implantée sur 17 hectares, fournira l’énergie nécessaire à la mosquée et injectera l’excédent dans le réseau de la Senelec grâce à un partenariat établi. Il a assuré que les installations ne présentent pas de risques pour la santé et que le recrutement donnera priorité à la main-d’œuvre locale.
Le préfet Mamadou Guèye a conclu en soulignant le consensus obtenu, les attentes en matière d’accompagnement et d’opportunités pour les habitants, ainsi que l’importance de mettre en œuvre des mesures d’atténuation adaptées.
aps
Le principal forage de Diengue Diaw, qui alimente plus de 120 villages, adopte un nouveau système hybride associant électricité et énergie solaire pour améliorer la distribution d’eau.
Le principal forage de la commune de Diengue Diaw, dans la région de Louga, a été officiellement modernisé mercredi avec l’installation d’un nouveau système d’hybridation énergétique. L’annonce a été faite par Serigne Mbacké Dieng, directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR).
Considéré comme la plus vaste infrastructure d’alimentation en eau potable du pays, ce dispositif fournit de l’eau à plus de 120 villages. Selon le DG de l’OFOR, le système ne parvenait plus à répondre à la demande, ce qui a motivé la réalisation de travaux permettant aux deux forages de fonctionner en même temps et d’améliorer la distribution jusque dans les zones les plus éloignées.
La Sénégalaise des eaux rurales (SDER) a été chargée de remettre en état les deux installations qui présentaient des défaillances techniques. Les deux forages utilisaient la même conduite, un obstacle levé grâce à la séparation des tuyaux, assurant désormais un fonctionnement simultané et des résultats visibles jusqu’à des localités comme Ndoyenne.
La SDER a financé l’hybridation du système, combinant énergie solaire et électricité, avec un dispositif de gestion automatisé et un stockage sur batteries. Cette configuration, encore peu répandue en hydraulique rurale, permet de maintenir un débit stable. En fin de journée, les batteries fournissent l’énergie nécessaire pour corriger les variations de tension.
Grâce à cette modernisation, les châteaux d’eau atteignent désormais plus de 70 % de remplissage en pleine journée, un niveau jamais observé auparavant. Ce modèle servira de référence pour d’autres localités, conformément aux orientations des autorités nationales.
Serigne Mbacké Dieng a également annoncé l’extension du réseau vers Kanène Diob sur environ dix kilomètres. Les travaux doivent démarrer d’ici fin décembre, en parallèle à un autre système réalisé par le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), attendu au plus tard en juin 2026. Les deux réseaux seront reliés une fois ces chantiers achevés.
Mouhamed Lamine Diakhaté, directeur général de la SDER, a salué une initiative exemplaire en matière d’efficacité énergétique, reposant sur l’hybridation et le stockage solaire. La SDER prévoit d’étendre ce modèle à l’ensemble des forages qu’elle gère.
Le Sénégal promet d’accompagner le Mali pour le transport de plus de 2 400 conteneurs en attente au port de Dakar, lors d’une rencontre entre les ministres des deux pays.
Le gouvernement sénégalais a annoncé, mardi, son engagement à accompagner les autorités maliennes pour le transport vers le Mali d’un volume important de marchandises actuellement en attente au port de Dakar.
Cette position a été exprimée par la ministre des Pêches et de l’Économie maritime, Fatou Diouf, lors d’une réunion de travail tenue à Diamniadio avec la ministre malienne chargée des Transports et des Infrastructures, Dembélé Madina Sissoko.
Selon Fatou Diouf, plus de 2 400 conteneurs appartenant au Mali se trouvent en ce moment au port de Dakar, certains toujours dans les délais de franchise, d’autres non. L’objectif de cette rencontre est de définir une solution provisoire, tout en préparant une réponse durable permettant d’éviter la répétition de cette situation.
La ministre sénégalaise a indiqué avoir reçu des instructions des autorités nationales pour faciliter l’acheminement des marchandises destinées au Mali. Elle a souligné la volonté du Sénégal de renforcer la coopération entre les deux pays afin de trouver une solution pérenne.
Elle a rappelé que deux tiers des marchandises importées par le Mali transitent par le Sénégal et que des entrepôts maliens sont présents depuis longtemps au port de Dakar.
De son côté, Dembélé Madina Sissoko a affirmé sa confiance dans la capacité du Sénégal à accompagner l’acheminement des marchandises en attente. Elle a expliqué que sa visite s’inscrit dans une démarche conjointe visant à améliorer l’efficacité du corridor Dakar-Bamako, essentiel aux échanges économiques entre les deux pays.
Elle a précisé que ce corridor concentre près de 60 % du commerce extérieur du Mali et constitue pour le Sénégal un axe stratégique de transit et de compétitivité régionale, soulignant l’interdépendance économique entre les deux États.
Aucune des deux responsables n’a précisé les raisons à l’origine de la situation actuelle des marchandises au port de Dakar.
aps
Le Chef de l’État poursuit ses échanges avec les acteurs judiciaires, recevant le Premier Président de la Cour suprême pour un point sur les réformes et le fonctionnement de l’institution.
Le Chef de l’État a reçu ce mardi le Premier Président de la Cour suprême, dans la continuité des rencontres consacrées aux institutions judiciaires. Après avoir échangé la semaine précédente avec la Présidente du Conseil constitutionnel, puis ce mardi avec le Bâtonnier, il poursuit ainsi sa série de consultations destinée à établir un diagnostic global du fonctionnement de la justice.
Lors de cette entrevue, le Premier Président de la Cour suprême a présenté l’état actuel des activités de l’institution, rappelant son rôle essentiel dans le renforcement de l’État de droit. Les discussions ont porté sur les efforts en cours pour améliorer le service public de la justice, notamment la modernisation des démarches, l’accélération du traitement des dossiers et la gestion des charges liées aux affaires.
Le Chef de l’État a souligné la place déterminante de la Cour suprême dans l’équilibre institutionnel et réaffirmé son engagement à soutenir l’évolution du système judiciaire. Il a insisté sur la nécessité d’une justice plus efficace et plus accessible, en phase avec les attentes des citoyens et des professionnels du secteur.
Cette succession d’audiences met en évidence la volonté présidentielle de faire de la réforme de la justice l’une des priorités du quinquennat, en privilégiant un dialogue direct avec les différents acteurs de la chaîne judiciaire.
Le ministre Balla Moussa Fofana demande aux communes d’abandonner les logiciels non certifiés et met en avant les avancées de la digitalisation de l’état civil, lors du lancement de la Semaine nationale à Kothiary.
Lors du lancement officiel de la Semaine nationale de l’état civil à Kothiary, le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Balla Moussa Fofana, a exhorté les communes à cesser l’usage de logiciels privés et d’applications non homologuées pour la gestion des services d’état civil. Selon lui, ces outils présentent un risque important pour la protection des données des citoyens.
Le ministre, accompagné du gouverneur de Tambacounda, du directeur général de l’Agence nationale de l’état civil (ANEC), ainsi que de représentants de partenaires techniques et financiers, a insisté sur le fait que ces logiciels non certifiés peuvent fragiliser des informations considérées comme essentielles. Il a également mis en garde contre l’envoi de documents via des services de messagerie ou des courriels grand public, soulignant que cette pratique peut exposer les données à des intrusions susceptibles d’engendrer des fraudes ou des pertes importantes.
Dans son intervention, il a salué les efforts déjà réalisés dans la modernisation du dispositif national. À ce jour, 400 des 600 centres d’état civil du pays utilisent la solution numérique donnant accès au registre national, qui centralise plus de 20 millions d’actes. Il a également annoncé de nouveaux outils destinés à faciliter les démarches des citoyens, notamment une plateforme permettant les demandes en ligne, et un module destiné aux structures de santé pour signaler en temps réel les faits d’état civil enregistrés dans leurs établissements.
Ce système de notification sera également accessible aux chefs de village et aux délégués de quartier afin de transmettre directement les informations liées aux événements enregistrés dans leurs communautés.
En marge de cette cérémonie, Balla Moussa Fofana a procédé à l’ouverture du nouveau centre d’état civil de Kothiary, construit grâce à un financement de l’Union européenne dans le cadre du projet Nekkal, mis en œuvre par l’ANEC. Il a indiqué que cette structure offrira un service plus rapide, moderne et sécurisé à la population.
Le ministre a en outre encouragé les habitants à renforcer la sensibilisation autour de l’importance des déclarations de naissances, de mariages et d’autres événements familiaux, rappelant qu’il s’agit d’un élément clé pour garantir les droits de chaque citoyen.
La Semaine nationale de l’état civil se déroule cette année sous le thème : “Un état civil digitalisé et accessible à tous les Sénégalais”.
La Direction des Bourses précise les dates et modalités de paiement pour l’année 2025-2026 et explique les décalages constatés lors des versements précédents.
La Direction des Bourses du Ministère de l’Enseignement supérieur a publié ce 18 novembre une note destinée à informer les étudiants sur le déroulement des paiements des allocations pour l’année en cours. Cette communication intervient dans un contexte marqué par deux jours de tensions entre des étudiants de l’Ucad et les forces de sécurité.
Le document rappelle d’abord que les versements suivent un cycle annuel allant d’octobre à septembre. Pour les étudiants en master, deux années de paiement sont prévues, avec une possibilité supplémentaire pour ceux ayant redoublé.
La Direction souligne que les étudiants en master ayant déjà perçu un versement au titre de l’année 2024-2025 seront automatiquement pris en charge pour 2025-2026. Ceux dont l’inscription a été finalisée après le dernier paiement de septembre 2025, ou dont les listes ont été reçues tardivement, recevront un versement pour 2025-2026 et un renouvellement pour 2026-2027.
Concernant la nouvelle année universitaire, le premier paiement interviendra dès le début du mois de décembre 2025. Il couvrira les mois d’octobre et de novembre, ainsi que le trousseau.
La Direction reconnaît néanmoins que des ajustements budgétaires ont provoqué certains décalages. Ainsi, un paiement en retard prévu pour 2024-2025 a finalement été assuré à partir des ressources de 2025-2026, ce qui a conduit certains étudiants à recevoir deux versements dans le même exercice.
Pour apaiser les inquiétudes, le Directeur des Bourses, Jean Amédé Diatta, affirme que les droits des étudiants restent pleinement pris en compte et appelle à davantage de compréhension face aux mesures mises en œuvre pour régulariser les paiements.
Les recettes fiscales enregistrent une nette avancée au troisième trimestre 2025, avec des performances remarquables sur les impôts directs et une croissance soutenue des ressources internes.
Le troisième trimestre 2025 confirme une évolution positive des recettes publiques, portée surtout par la bonne tenue des impôts directs. Sur les neuf premiers mois de l’année, ces derniers ont généré 1 172 milliards de F CFA, soit 81,9 % de l’objectif annuel de 1 430,4 milliards, un niveau qui dépasse les projections établies par les autorités.
En additionnant l’ensemble des recettes fiscales, le montant cumulé atteint 2 987,9 milliards de F CFA, représentant 72,9 % de la cible fixée pour 2025. Ce volume traduit une hausse de 211,1 milliards (+7,6 %) par rapport à la même période en 2024, illustrant une mobilisation interne toujours dynamique.
Par catégorie, l’impôt sur les sociétés se démarque particulièrement. Avec 432,9 milliards encaissés pour une prévision de 429,9 milliards, il affiche un taux d’exécution de 100,7 %, performance qualifiée d’exceptionnelle dans le rapport.
L’impôt sur le revenu des valeurs mobilières connaît également une évolution remarquable. Les encaissements atteignent 111,5 milliards pour une cible annuelle de 86,6 milliards, soit un taux de 128,7 %, le plus élevé parmi les impôts directs.
À l’inverse, l’impôt sur le revenu classique progresse à un rythme plus lent, avec 578,1 milliards mobilisés, correspondant à 68,1 % de la cible annuelle. La taxe sur la plus-value immobilière reste le poste le moins avancé, avec un taux d’exécution de 57,1 % à fin septembre.
Du côté des impôts indirects — dominés par les taxes sur les biens et services, dont la TVA — les recettes atteignent 1 661,2 milliards de F CFA, soit 67,2 % de l’objectif annuel. Ce résultat marque une progression de 86,1 milliards (+5,5 %) par rapport à l’année précédente.
Selon le rapport, cette amélioration des recettes indirectes est notamment soutenue par la taxe spéciale sur le ciment et par celle appliquée aux contrats d’assurance, qui ont contribué à renforcer leur dynamique.
La DER/FJ lance une vaste opération judiciaire pour récupérer les prêts étatiques non remboursés, ciblant des bénéficiaires ayant détourné d’importantes sommes.
La Délégation générale à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ) a engagé une vaste opération judiciaire visant à récupérer les prêts publics non remboursés, parfois considérables, accordés à des bénéficiaires qui n’ont jamais honoré leurs engagements.
À la tête de cette initiative, la déléguée générale Aïda Mbodj entend mettre fin aux financements fictifs et aux projets jamais réalisés. Plusieurs plaintes ont été déposées et des dossiers transmis à la Division des Investigations Criminelles (DIC) ainsi qu’à d’autres services spécialisés.
La première interpellation concerne un homme se présentant comme agent de développement communautaire à Ziguinchor, accusé d’avoir détourné près de 28 millions de FCFA destinés à la construction d’une boulangerie. Quatre ans après l’octroi du financement, aucun projet n’a été lancé et les remboursements sont quasi inexistants : seulement 600 000 FCFA ont été versés sur la totalité de la somme.
Lors de son audition, l’intéressé a reconnu les faits et a demandé un étalement des remboursements, espérant bénéficier d’un moratoire. La DER/FJ, cependant, entend faire de cet exemple un signal fort et renforcer la rigueur dans le traitement des financements publics.
Selon les sources, plusieurs procédures similaires sont déjà en cours, impliquant des individus isolés ou des groupements ayant détourné ou abandonné des prêts étatiques, afin de protéger les véritables entrepreneurs et restaurer la confiance dans le dispositif de financement.
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