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La mairie de Diass a procédé à la remise symbolique de titres fonciers dans le cadre du projet PROCASEF, visant à sécuriser plus de 4.700 parcelles grâce à un partenariat entre l’État du Sénégal et la Banque mondiale.


Diass : la mairie distribue symboliquement les premiers titres fonciers du projet PROCASEF

 

La mairie de Diass a procédé, ce mardi, à la remise symbolique d’une partie des 4.700 titres fonciers destinés aux habitants de la commune. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Projet de sécurisation foncière en zone rurale et périurbaine (PROCASEF), mené conjointement par l’État du Sénégal et la Banque mondiale.

Le maire Mamadou Ndione a précisé que l’opération ne faisait que commencer : « Aujourd’hui, nous avons remis symboliquement quelques titres, mais plus de 4.700 sont déjà prêts à être distribués dans les villages concernés. » Il a souligné la volonté de la commune de respecter l’agenda défini par le PROCASEF, également appelé Projet cadastre et sécurisation foncière.

De son côté, Mouhamadou Moustapha Dia, coordinateur national du PROCASEF, a rappelé que le territoire de Diass est particulièrement affecté par les grands projets nationaux, ce qui rend prioritaire la sécurisation des droits fonciers des populations.

La cérémonie a aussi permis aux autorités locales et aux partenaires du projet de visiter le bureau foncier récemment construit avec le soutien de la Banque mondiale.

Pour André Teyssier, responsable d’équipe projet à la Banque mondiale, cette visite illustre les progrès significatifs réalisés dans la reconnaissance et la formalisation des droits fonciers au Sénégal.



Mercredi 12 Novembre 2025 |

Le personnel de l’hôpital Abass Ndao alerte sur le sort de 88 agents contractuels toujours non régularisés. Une situation explosive qui menace la stabilité de l’établissement.


 

L’hôpital Abass Ndao traverse une nouvelle crise sociale. Lors d’une assemblée générale tendue ce mardi, le personnel, appuyé par les syndicats, a exprimé une vive inquiétude concernant le sort de 88 agents contractuels en attente de régularisation avant 2026. Certains de ces travailleurs servent l’établissement depuis plus de 20 à 40 ans et craignent désormais un licenciement imminent.

Mme Fatou Diagne a alerté sur une situation qu’elle qualifie de « bombe à retardement », soulignant les risques graves pour le climat social au sein de l’hôpital.

Le plan de régularisation, approuvé par le Conseil d’administration présidé par le maire de Dakar, devait se faire en trois phases. Après la régularisation de 80 agents en 2025, la seconde phase prévue pour 2026 semble compromise, faute de financement. La régularisation des 88 agents restants représenterait 12 millions de francs CFA par mois, un coût jugé insoutenable pour l’hôpital.

Les représentants du personnel appellent à une intervention urgente du ministère de la Santé et de la Ville de Dakar, avertissant que l’inaction pourrait mener à une paralysie totale de l’établissement.

« Nous ne réclamons pas des privilèges, mais notre droit », a déclaré Mme Diagne, invitant le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko à agir pour « sauver l’hôpital des Sénégalais ».

Après 90 ans de service public, le centre hospitalier Abass Ndao, jadis symbole d’excellence, se retrouve aujourd’hui fragilisé par les dettes, les tensions sociales et le désespoir du personnel.



Mercredi 12 Novembre 2025 |

Abdou Nguer, chroniqueur à la SEN TV, a été libéré après avoir purgé une partie de sa peine. Le tribunal de Dakar l’a relaxé de certaines charges mais l’a reconnu coupable d’offense au chef de l’État.


Le chroniqueur Abdou Nguer retrouve la liberté après sa condamnation partielle

 

Soulagement pour Abdou Nguer, chroniqueur à SEN TV, qui retrouve la liberté après plusieurs mois passés en détention. Le tribunal de Dakar a rendu son verdict ce mercredi, relaxant le journaliste des accusations liées à la diffusion de fausses informations et à l’apologie d’actes répréhensibles.

Toutefois, il a été reconnu coupable d’offense au chef de l’État et condamné à six mois de prison, dont trois mois ferme. Ayant déjà purgé cette partie de la peine, il peut désormais quitter la prison.

Le parquet reprochait à Abdou Nguer certains propos jugés contraires aux limites de la liberté d’expression. Ses avocats avaient plaidé la relaxe totale, estimant que les poursuites engagées étaient injustifiées et disproportionnées.



Mercredi 12 Novembre 2025 |

Le campus de l’Université du Sine-Saloum à Kaffrine, presque finalisé, reste à l’arrêt dans l’attente de la reprise des travaux et de l’arrivée de l’eau et de l’électricité.


Campus de l’USSEIN à Kaffrine : un chantier presque achevé en attente de relance

 

Les travaux du campus de Kaffrine de l’Université du Sine-Saloum El Hadji-Ibrahima-Niass (USSEIN) peinent à redémarrer, alors que le site devait accueillir ses premiers étudiants dès cette année universitaire.

Édifié sur un terrain de 400 mètres carrés, le projet prévoit des logements pour les enseignants, deux hôtels, un restaurant universitaire, des blocs administratifs, une bibliothèque, un stadium et plusieurs terrains polyvalents. Situé à quelques kilomètres de la ville, le campus s’étend sur 500 mètres de large pour deux kilomètres de long.

Sur place, le silence domine. Trois vigiles veillent sur les lieux où s’alignent des bâtiments flambant neufs aux couleurs jaune et rouge, entourés d’herbes hautes et de matériel de chantier à l’abandon. Selon Aliou Diouf, conducteur des travaux, “presque tout est achevé, mais il manque encore l’eau et l’électricité”. Les fosses septiques sont en cours de finalisation, mais les réseaux d’adduction et d’énergie restent à installer.

En attendant la relance du chantier, huit résidences baptisées “Ndoucoumane” ont été réquisitionnées pour loger les étudiants. Le Centre régional de formation des personnels de l’éducation (CRFPE) met également ses salles à disposition pour permettre la poursuite des cours.

Pour Waly Faye, coordonnateur du campus social, le taux d’hébergement reste inférieur à 30 %, une situation difficile pour les étudiants venus de différentes régions. Certains d’entre eux regrettent aussi des retards administratifs liés à l’absence d’infrastructures définitives.

Malgré tout, les équipes sur place affirment que l’État poursuit ses efforts pour achever les dernières étapes, notamment les réseaux d’assainissement. En attendant la reprise complète des travaux, le vaste campus de Kaffrine demeure figé, symbole d’un projet prometteur encore suspendu à sa finalisation.

aps



Mardi 11 Novembre 2025 |

Les agents de l’hôpital de Richard-Toll poursuivent leur grève, réclamant de meilleures conditions salariales et une prise en compte de leurs revendications par la direction.


Les travailleurs de l’hôpital de Richard-Toll maintiennent leur mouvement pour de meilleures conditions de travail

 

Le personnel de l’hôpital de Richard-Toll poursuit le mouvement de grève entamé depuis plusieurs semaines pour dénoncer le manque de réaction de la direction et le non-respect des engagements pris à leur égard.

Le secrétaire général du Syndicat des agents contractuels de la santé et de l’action sociale du Sénégal (SACSASS), Babacar Ndiaye, a indiqué que les revendications ont été soumises au directeur de l’établissement depuis le 1er mai dernier, sans réponse satisfaisante.

Les travailleurs exigent notamment une aide au logement, la revalorisation des heures supplémentaires et le paiement régulier des indemnités trimestrielles. Selon M. Ndiaye, malgré une hausse du budget de l’hôpital, les conditions de travail restent inchangées et certains agents n’ont connu aucune progression salariale depuis plus de dix ans.

Le mouvement, lancé il y a trois semaines, se traduit par des sit-in et des arrêts de travail périodiques. Les grévistes se disent toutefois ouverts au dialogue si la direction présente des mesures concrètes pour répondre à leurs doléances.

De son côté, le directeur de l’hôpital, Cheikh Tidiane Niass, évoque une situation financière délicate marquée par une baisse des recettes, qui impose une gestion prudente des ressources disponibles.



Mardi 11 Novembre 2025 |

L’UCAD de Dakar accueille la 22e session du Concours d’Agrégation du CAMES, réunissant 215 candidats venus de 12 pays pour promouvoir l’excellence académique africaine.


Le Sénégal à l’honneur : l’UCAD accueille la 22e session du Concours d’Agrégation du CAMES

 

L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a lancé, le lundi 10 novembre 2025, la 22e édition du Concours d’Agrégation des Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion organisé par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). Cette cérémonie, dirigée par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Pr Daouda Ngom, illustre une fois de plus l’importance du Sénégal dans le rayonnement académique du continent.

Pour la troisième fois, la capitale sénégalaise accueille cet événement d’envergure, après les éditions de 1987 et de 1999. Le recteur de l’UCAD, Pr Alioune Badara Kandji, a salué ce moment comme un symbole fort de la coopération africaine autour de l’enseignement supérieur :

« Ce concours traduit notre volonté collective de promouvoir un savoir de qualité et de soutenir la recherche scientifique, pilier du développement de nos sociétés. »

L’édition 2025, tenue du 18 au 28 octobre, a rassemblé 215 participants provenant de 12 pays de l’espace CAMES. Pour la première fois, la phase préliminaire dédiée à l’évaluation des dossiers et travaux s’est déroulée entièrement en ligne, témoignant de l’évolution numérique des institutions africaines.

À l’issue de cette première étape, 113 candidats ont été retenus comme sous-admissibles, représentant un taux de 52,56 %. Ces résultats mettent en évidence la rigueur du concours et la qualité croissante de la recherche dans les universités francophones du continent.

Au-delà de la compétition, cette rencontre réaffirme une ambition commune : placer la connaissance et la recherche au cœur du développement durable africain. En abritant cet événement, le Sénégal renforce sa position de moteur régional dans la formation et la production scientifique.



Mardi 11 Novembre 2025 |

L’ingénieur sénégalais Aliou Diop a reçu le Prix spécial du président de la République pour son robot d’interception et de soutien au combat, lors de la Journée des Forces armées.


Innovation militaire : Aliou Diop remporte le Prix spécial du président de la République

 

Le Prix spécial du président de la République, consacré à l’innovation technologique et industrielle à vocation militaire et paramilitaire, a été attribué ce lundi à Aliou Diop, ingénieur sénégalais et expert en robotique. Il a été récompensé pour la conception d’un robot d’interception et de soutien au combat, une innovation majeure présentée lors de la Journée des Forces armées, célébrée cette année sur le thème « Les Forces armées, partenaires des Jeux olympiques de la jeunesse, Dakar 2026 ».

Polytechnicien, spécialisé en systèmes d’armement et intelligence artificielle, Aliou Diop a conçu un robot capable d’intégrer différents modules d’intervention, notamment pour les opérations de déminage dans le sud du pays. Cet équipement peut également être adapté à un usage civil, grâce à la possibilité de remplacer le module de combat par des dispositifs d’épandage ou d’urbanisation.

Le deuxième prix est revenu au commandant El Hadji Ndiaye, ingénieur en génie électrique, pour son robot d’intervention sur engins explosifs, un dispositif reconnu pour sa robustesse et sa conception réalisée à 80 % avec des composants locaux, facilitant ainsi la maintenance.

Le troisième prix a été décerné à Mouhamadou Gueye, concepteur de drones, pour son projet d’aéronefs sans pilote intégrant une capacité locale de fabrication de câblages électroniques. Ce programme prévoit la création de cent emplois directs et plus de deux cents indirects, contribuant ainsi à l’essor d’une filière technologique nationale.

Institué le 8 novembre 2024 par le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye, ce prix vise à stimuler la recherche et la valorisation de solutions technologiques dans le domaine de la défense. Les trois lauréats ont été sélectionnés parmi 53 candidatures, sur la base de critères liés à l’innovation, l’impact stratégique, la viabilité économique et la contribution à l’écosystème local.

La Journée des Forces armées s’est tenue à l’État-major de l’Armée au camp Dial Diop, sous la présidence du chef de l’État, et a été également célébrée dans les zones militaires régionales, sous la supervision des gouverneurs.



Lundi 10 Novembre 2025 |

La Marine nationale sénégalaise a réalisé pour la première fois un tir de missile antinavire depuis un patrouilleur de haute mer, marquant une étape majeure dans la modernisation de ses capacités maritimes.


 

Un moment historique vient de marquer un tournant décisif pour les forces armées sénégalaises : la Marine nationale a réussi, pour la première fois, le tir d’un missile antinavire depuis un patrouilleur de haute mer (PHM). Cette prouesse technologique illustre la modernisation et la montée en puissance de la flotte nationale dans le cadre de la Stratégie navale 2050.

Selon le Commandant Ndiaye, chargé de communication de la Marine nationale, « ce succès est le résultat d’une vision claire, d’un engagement constant et d’une préparation rigoureuse ». Il a également salué « la maîtrise technique et le professionnalisme » des équipages, mettant en avant le niveau de compétence atteint par les forces sénégalaises dans un domaine jusque-là réservé aux grandes puissances navales.

Ce test réussi renforce la capacité du Sénégal à protéger ses intérêts maritimes sur un espace de près de 200 000 km², riche en ressources halieutiques et en hydrocarbures. Face aux défis tels que la pêche non autorisée, les trafics en mer ou la protection des ressources énergétiques, la Marine dispose désormais d’un outil de dissuasion crédible et d’une autonomie opérationnelle renforcée.

Cette réussite intervient à un moment symbolique : la célébration du cinquantenaire de la Marine nationale et de la Journée des Forces armées. « Cet exploit illustre la maturité de notre institution et notre engagement à défendre la souveraineté maritime du Sénégal », a déclaré le Commandant Ndiaye.

Les nouveaux patrouilleurs de haute mer, équipés de systèmes d’armes modernes, permettront d’améliorer la surveillance de la zone économique exclusive et d’assurer une réponse rapide face à toute menace.

Avec cette avancée, le Sénégal confirme sa place parmi les acteurs maritimes influents d’Afrique de l’Ouest. Fidèle à sa devise « Sur mer, pour la patrie », la Marine nationale ouvre une nouvelle page de son histoire, celle d’une force moderne, souveraine et prête à protéger les intérêts du pays sur toutes les mers.



Lundi 10 Novembre 2025 |
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