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À Thiès, la FAO initie une trentaine de journalistes à la sécurité sanitaire des aliments dans le cadre d’un projet régional couvrant le Sénégal, le Mali et le Burkina Faso.


La FAO forme des journalistes à Thiès sur la sécurité des aliments de rue

 

La ville de Thiès accueille depuis lundi une session de formation sur la sécurité sanitaire des aliments, organisée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a constaté l’APS. Cette initiative s’adresse à une trentaine de journalistes spécialisés dans les questions de santé.

Cette formation s’inscrit dans un projet régional de la FAO qui cible le Sénégal, le Mali et le Burkina Faso. L’objectif est d’améliorer les mécanismes de gestion des urgences sanitaires en lien avec la sécurité des aliments, en mettant particulièrement l’accent sur les denrées vendues dans l’espace public.

Selon Mamadou Ndiaye, vétérinaire et consultant en sécurité sanitaire des aliments au bureau sous-régional de la FAO, cette session représente une opportunité d’interaction directe avec les professionnels des médias. Elle vise à étendre la sensibilisation auprès du grand public à travers une meilleure diffusion de l’information.

À la fin de l’atelier, un plan d’action sera mis en place afin de permettre aux journalistes non présents de bénéficier indirectement des connaissances acquises. Viviane Diatta, secrétaire générale de l’Association des journalistes en santé, population et développement, l’a souligné tout en rappelant que la sécurité alimentaire constitue l’un des enjeux majeurs en matière de santé publique.



Mardi 17 Juin 2025 |

À Thiès, 192 candidats ont entamé les épreuves du bac technique dans un centre unique. Un taux de présence élevé et une logistique bien huilée marquent cette session 2025.


Thiès : Le baccalauréat technique lancé avec près de 200 candidats, sous haute organisation

 

Dans l’Académie de Thiès, les épreuves du baccalauréat technique ont officiellement débuté ce lundi, avec 192 candidats inscrits dans un centre unique, selon les informations recueillies auprès des autorités locales.

C’est au centre Monseigneur François Xavier Ndione, affecté au jury 1.109, que tous les candidats de la région se sont réunis. Lors d’une visite sur les lieux, le gouverneur adjoint chargé des affaires administratives, Georges Faye, a souligné que toutes les mesures nécessaires avaient été prises pour garantir un bon déroulement de l’examen.

« Cette année, nous enregistrons une baisse de 18 candidats par rapport à l’édition précédente, mais on observe une forte participation féminine », a-t-il indiqué, tout en regrettant le faible engouement pour les filières scientifiques.

M. Faye a réaffirmé l’engagement de l’administration à mener des campagnes de sensibilisation auprès des élèves et des familles pour les encourager à s’orienter vers les séries scientifiques, essentielles selon lui pour tout projet de développement durable. « Sans sciences, il ne peut y avoir de véritable progrès », a-t-il insisté.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf, avait récemment rappelé que les candidats au bac technique représentent à peine 2 % des effectifs globaux du baccalauréat général, soulignant l’importance de revaloriser ces filières.

Pour sa part, la secrétaire générale de l’inspection d’académie de Thiès, Khady Sow Diop, a salué la coordination entre les autorités académiques et administratives dans la préparation de l’examen. « Le centre a été entièrement aménagé : nettoyage effectué, infirmerie fonctionnelle, et sécurité assurée par les forces de l’ordre », a-t-elle précisé.

Au final, seuls trois absents ont été enregistrés, dont deux garçons et une fille, ce qui porte le taux de présence à 98,44 %. Une performance notable qui reflète le sérieux accordé à cet examen par les candidats et les autorités.



Mardi 17 Juin 2025 |

Un accord entre le FONGIP et le CMIA prévoit 800 milliards FCFA pour soutenir les PME, femmes et jeunes dans le cadre de l’Agenda Sénégal 2050. Un levier économique majeur.


Sénégal : un partenariat FONGIP–CMIA de 800 milliards FCFA pour booster l'entrepreneuriat d’ici 2030

 

Le 28 mai dernier, le Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP) et le Conseil Mondial des Investissements pour l’Afrique (CMIA) ont signé un accord stratégique d’un montant colossal de 800 milliards de francs CFA. Répartie sur les cinq années à venir, cette enveloppe vise à élargir l’accès au financement pour les petites et moyennes entreprises, les jeunes entrepreneurs et les groupements féminins, en soutien à la mise en œuvre de la Vision Sénégal 2050.

Ce partenariat inédit repose sur un mécanisme innovant de cofinancement avec garantie partagée. Selon les termes de l’accord, les membres du CMIA prendront en charge jusqu’à 80 % du coût des projets – notamment pour l’acquisition d’équipements – tandis que les partenaires financiers du FONGIP couvriront le reste, soit entre 20 % et 50 %, avec une garantie bancaire fournie par le FONGIP pour sécuriser les prêts.

« Il s’agit d’une impulsion majeure à notre économie locale, en faveur des porteurs de projets et des territoires. Les retombées attendues incluent la création d’emplois, le renforcement des capacités et une meilleure répartition de la richesse », a affirmé Ndèye Fatou Mbodj Diattara, Administratrice générale du FONGIP. Elle a par ailleurs souligné l’importance de sélectionner des projets viables, accompagnés d’évaluations régulières pour en mesurer les effets réels.

Le Dr Idrissa Doucouré, président exécutif du CMIA, a, pour sa part, salué ce partenariat comme un modèle de coopération Sud-Sud. « Ce programme s’inscrit dans une démarche de diplomatie économique, en positionnant le Sénégal comme un carrefour d’innovation et d’investissement en Afrique de l’Ouest », a-t-il indiqué.

L’initiative va bien au-delà du simple apport financier. Elle se veut un catalyseur de transformation structurelle, axée sur l’autonomisation des jeunes et des femmes, l’intégration régionale, et le renforcement du secteur privé national. En combinant innovation, rigueur financière et objectifs de développement durable, le projet entend ancrer une croissance inclusive sur le long terme.

Par cette alliance, le Sénégal confirme son ambition de bâtir une économie résiliente, compétitive et profondément ancrée dans les réalités locales.



Lundi 16 Juin 2025 |

Une randonnée a été organisée à Tivaouane pour sensibiliser les habitants aux maladies chroniques comme le diabète, l'hypertension et les AVC. Une initiative portée par les autorités sanitaires.


Tivaouane : une marche pour alerter sur les dangers des maladies chroniques

 

Ce dimanche, une marche de sensibilisation s’est tenue à Tivaouane à l’initiative des responsables sanitaires de la ville. L’objectif était d’informer les populations sur les risques liés aux maladies chroniques telles que le diabète, l’hypertension artérielle et les accidents vasculaires cérébraux.

La randonnée, dirigée par Yoro Diagne, directeur de l’Hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh, a sillonné plusieurs quartiers de la ville. Elle visait à insister sur l’importance de la prévention et à encourager des comportements favorables à la santé.

« Il ne suffit pas de soigner, il faut aussi prévenir », a déclaré M. Diagne. Il a souligné le rôle central de l’activité physique, notamment la marche, dans la lutte contre ces pathologies, tout en appelant les populations à adopter une meilleure hygiène de vie.

L’adjoint au préfet de Tivaouane, Mamadou Thiam, a salué cette initiative. Selon lui, les actions de sensibilisation menées par les professionnels de santé ont un impact fort et direct sur les citoyens. Il a plaidé pour la répétition régulière de ce type d’activités dans la commune.



Dimanche 15 Juin 2025 |

Le Sénégal lance UniverSalon, un salon inédit dédié à l'orientation et à la formation des élèves après le bac. Un événement pour mieux choisir son parcours.


UniverSalon : un nouvel espace stratégique pour guider les jeunes vers leur avenir académique et professionnel

 

Ce vendredi, le Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES) a été le théâtre d’un événement majeur : la première édition du salon UniverSalon, entièrement consacré à l’orientation, à la formation et à l’apprentissage. Organisé par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, ce salon ambitionne de transformer en profondeur la manière dont les jeunes planifient leur avenir après le baccalauréat.

Un cadre structuré pour orienter les élèves

En présidant la cérémonie d’ouverture, le ministre Dr Abdourahmane Diouf a souligné l’urgence de mettre à disposition des jeunes un véritable cadre d’information pour les aider à choisir leur parcours de façon éclairée. Il a regretté que l’orientation ait longtemps été négligée, obligeant les élèves à s’engager dans des filières sans réelle adéquation avec leurs aptitudes. UniverSalon vise ainsi à rompre avec cette logique d’improvisation en fournissant les clés d’une orientation réfléchie.

Un salon à portée nationale et internationale

Réunissant plus de 85 institutions de divers horizons – universités, écoles professionnelles, établissements publics et privés – l’événement a accueilli des représentants venus du Burkina Faso, du Royaume-Uni ou encore des Émirats Arabes Unis. De nombreux élèves venus de Dakar, Thiès, Rufisque ou Ouakam ont afflué, trouvant dans ce salon une occasion unique de confronter leurs projets à la réalité des filières proposées.

Soutien à l’orientation professionnelle et technique

Le ministre de la Formation professionnelle, Amadou Moustapha Njek Sarré, a également salué l’initiative. Pour lui, UniverSalon représente un outil précieux pour redonner confiance à une jeunesse souvent désorientée face à la complexité du monde professionnel. Il a aussi mis l’accent sur la nécessité de mieux promouvoir les filières techniques et professionnelles, trop souvent dévalorisées malgré leur rôle crucial dans le tissu économique national.

Vers une institutionnalisation du salon

Les organisateurs souhaitent pérenniser l’initiative et faire d’UniverSalon un événement annuel incontournable dans le paysage éducatif sénégalais. L’orientation devient ainsi un processus structuré, au service d’une jeunesse mieux préparée, informée et capable de faire des choix rationnels en accord avec ses ambitions.



Dimanche 15 Juin 2025 |
Journée mondiale de sensibilisation à l'albinisme : Les albinos du Sénégal relèvent des défis majeurs pour leur inclusion
Ce samedi 14 juin, la communauté albinos du Sénégal a célébré avec ferveur la Journée mondiale de sensibilisation à l'albinisme, à Thiès, bien que celle-ci soit officiellement commémorée le 13 juin à l’échelle mondiale. Cette célébration décalée a été l'occasion de mettre en lumière les nombreux défis auxquels font face les personnes atteintes d'albinisme au Sénégal, notamment dans les domaines de la santé, de l'éducation, de l’insertion professionnelle et de la sécurité. Une journée d'engagement et de plaidoyer Organisée dans une ambiance solennelle et empreinte d'espoir, la cérémonie a été marquée par la présence de personnalités publiques, dont la Première dame du Sénégal, Mme Marie Khine Faye. Cette dernière a manifesté son soutien aux initiatives portées par la communauté albinos, saluant les efforts déployés pour améliorer les conditions de vie de cette frange vulnérable de la population. « Nous avons tenu à souligner les enjeux cruciaux qui touchent les albinos au Sénégal, et relever des défis concrets. La santé, l’éducation, l’insertion professionnelle et la sécurité sont des priorités que nous avons mises en avant », ont déclaré les organisateurs. Le cri du cœur pour une meilleure prise en charge médicale Les difficultés liées à l’accès aux soins, notamment à la protection solaire, ont été longuement évoquées. Dépourvues de mélanine, les personnes atteintes d’albinisme sont particulièrement vulnérables aux rayons du soleil, ce qui accroît les risques de cancer de la peau. « Nous voulons en finir avec la dépendance aux dons extérieurs. Il est temps d’avoir une unité de production locale de crème solaire ici même au Sénégal, dans notre centre. Cela nous permettra de garantir un accès durable à cette protection essentielle », ont-ils plaidé. Insertion professionnelle : un chantier inachevé L’insertion professionnelle demeure un défi de taille. Malgré des diplômes et des qualifications, nombre de jeunes albinos peinent à intégrer la fonction publique en raison de la stigmatisation persistante. « Il arrive qu’on soit jugés uniquement sur notre apparence. C’est inacceptable. Nous demandons à l’État et au ministère de la Fonction publique de faciliter notre intégration, en appliquant notamment les dispositions de la loi d’orientation sociale. Nous proposons que chaque année, au moins cinq albinos soient intégrés dans la fonction publique », ont proposé les porte-parole du mouvement. Une sécurité encore fragile Autre point d’ombre : la sécurité. Les albinos continuent d’être victimes de stigmatisations, de violences, voire de persécutions, notamment en période électorale. Des inquiétudes persistantes subsistent quant à leur protection, poussant les familles à vivre dans la crainte. « Il est urgent que l’Assemblée nationale vote une loi pour criminaliser toute forme de violence ou de persécution à l’encontre des personnes atteintes d’albinisme. Il s’agit de garantir leur sécurité, leur dignité et leur intégrité physique », ont-ils insisté. Une journée d’unité et de réflexion Malgré quelques tensions internes liées à la gouvernance du centre albinos, les organisateurs ont tenu à recentrer le débat sur l’essentiel : l’unité, la paix et l’avenir des personnes atteintes d’albinisme. « Cette journée est une opportunité de sensibilisation, de recueillement, mais aussi de projection. Nous voulons bâtir un avenir plus sûr, plus juste, plus équitable pour toutes les personnes atteintes d’albinisme au Sénégal. » La Journée mondiale de sensibilisation à l’albinisme est bien plus qu’un événement symbolique. C’est un appel à l’action, un cri d’alarme, mais aussi une lueur d’espoir pour une communauté qui ne demande qu’une chose : vivre dignement.


Samedi 14 Juin 2025 |

Validation à Thiès des guides pédagogiques d’éducation religieuse traduits en arabe, destinés aux cases des tout-petits, pour renforcer l’accès et la qualité de l’enseignement religieux au Sénégal.


Thiès : Validation des outils pédagogiques traduits en arabe pour l'éducation religieuse

 

L’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANPECTP) a tenu, ce vendredi à Thiès, un atelier visant à valider les outils didactiques d’éducation religieuse traduits en langue arabe, a constaté l’APS.

Le secrétaire général de l’ANPECTP, El Hadj Habib Kandji, a rappelé que l’éducation religieuse a été introduite dans le système éducatif sénégalais depuis 2004. Avec le soutien de la Banque mondiale, l’agence a élaboré des guides et cahiers d’activités validés par les autorités, intégrés par la suite dans les établissements.

Suite à leur mise en œuvre, des enseignants en langue arabe ont exprimé le besoin d’avoir ces outils traduits, afin de faciliter leur utilisation dans les cases des tout-petits.

Selon M. Kandji, la validation de ces versions arabes contribuera à élargir l’accès à l’éducation religieuse, en diversifiant et en adaptant l’offre éducative aux attentes des communautés.

Après cette étape, une formation sera organisée à l’intention des enseignants en langue arabe chargés de dispenser les cours religieux.

Toutefois, il a souligné que le manque d’enseignants en arabe oblige parfois l’agence à faire appel, de manière limitée, à l’implication communautaire pour combler les besoins. Des discussions sont en cours avec le ministère de l'Éducation pour trouver des solutions durables à cette problématique.

Sidy Yahya Kounta, représentant la Division de l’enseignement arabe au ministère de l’Éducation nationale, a salué cette initiative. Il a estimé que l’harmonisation des guides pédagogiques est essentielle pour améliorer l’enseignement religieux, et que leur traduction en arabe viendra renforcer la qualité des apprentissages.



Samedi 14 Juin 2025 |

Le Premier ministre Ousmane Sonko appelle à une gestion exemplaire de la commande publique, avec un accent sur la transparence, le respect des délais et la formation systématique des agents concernés.


Commande publique : Ousmane Sonko exige rigueur, transparence et formation des acteurs

 

Le Premier ministre Ousmane Sonko a insisté ce mercredi sur l’importance cruciale du respect des normes dans l’exécution des marchés publics. Lors du Conseil des ministres, il a mis en avant la nécessité d’une exécution rigoureuse et ponctuelle des commandes publiques, soulignant que cette exigence représente un indicateur fondamental de performance pour chaque structure étatique et chaque gestionnaire public.

Il a appelé à plus d'efficacité et à une transparence renforcée dans tous les processus de passation et de gestion des marchés publics. Pour ce faire, il a mandaté le ministre, secrétaire général du gouvernement, à collaborer avec la Direction centrale des marchés publics (DCMP) et l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP), afin d’élaborer des termes de référence pour une formation spécialisée en commande publique.

Cette formation devra être complète et adaptée aux besoins concrets des différents intervenants, couvrant toutes les étapes du processus, depuis la planification jusqu’à l’exécution et le contrôle. Un mécanisme rigoureux de suivi et d’évaluation des compétences acquises sera également mis en place.

Pour garantir la mise en œuvre efficace de ce programme, le Premier ministre a demandé au ministère des Finances et du Budget de veiller à la mobilisation des ressources financières nécessaires.

Ce renforcement des capacités s'inscrit dans le cadre des mesures correctives envisagées par le gouvernement, suite aux irrégularités relevées lors de la revue des contrats et conventions, où des cas de surfacturation et de graves manquements aux règles de passation de marchés ont été mis en évidence.



Jeudi 12 Juin 2025 |
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