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Une étude de l’ANEC montre que 11 % des habitants de Tambacounda n’ont pas d’acte de naissance, tandis que les déclarations de mariages et de décès restent très limitées. Des mesures sont engagées pour améliorer l’accès à l’état civil.
Une étude menée par l’Agence nationale de l’état civil (ANEC) fait ressortir un faible niveau d’enregistrement des faits d’état civil dans la région de Tambacounda. Selon ce document, 11 % de la population ne possède pas d’acte de naissance, 66,9 % des unions ne sont pas déclarées et 60,8 % des décès ne sont pas enregistrés.
Les résultats de cette étude, réalisée dans le cadre de la Semaine nationale de l’état civil dont l’ouverture officielle est prévue ce mardi à Kothiary (département de Goudiry), ont été présentés lundi à Tambacounda lors d’une rencontre consacrée à la situation de l’état civil. La séance a été présidée par l’adjointe au gouverneur chargée du développement, Diarryatou Ndiaye, en présence de plusieurs responsables administratifs et locaux.
D’après le rapport, la région de Tambacounda compte 59 centres d’état civil, dont 46 principaux et 13 secondaires. Le document identifie plusieurs difficultés qui limitent l’accès des populations aux services d’état civil : dégradation et manque d’équipement de certains centres, pénuries de registres et d’imprimés, absence de système d’archivage structuré, faible qualité de la connexion Internet, effectifs insuffisants et manque de formation du personnel.
L’étude mentionne également des actions déjà engagées par l’ANEC pour améliorer la situation. Parmi elles figurent le renforcement des capacités de soixante officiers d’état civil, de soixante préposés aux archives et de deux cent cinquante agents. L’Agence a aussi entrepris des initiatives pour améliorer les conditions d’archivage dans plusieurs centres, notamment ceux de Tambacounda, Gabou, Ballou, Sinthiou Malem, Missirah, Makacoulibantang, Dialacoto, Bamba Ndiayène, Payar et Ndame, qui ont reçu un appui en matériel ou en organisation des archives.
Présent à cette rencontre, le président du conseil de surveillance de l’ANEC, Mamadou Seydou Tounkara, a souligné l’importance d’accélérer la digitalisation de l’état civil dans la région. Selon lui, la position géographique de Tambacounda, proche de plusieurs pays de la sous-région et marquée par une forte mobilité transfrontalière, rend cette transition indispensable pour mieux sécuriser les données.
Il a par ailleurs invité les médias et les collectivités territoriales à renforcer la sensibilisation auprès des populations sur l’importance de l’état civil.
À la veille du match amical Sénégal–Kenya, Pape Thiaw assure que son groupe a bien tiré les enseignements du revers face au Brésil et vise un rebond avant la CAN 2025.
Le Sénégal se prépare à affronter le Kenya mardi en match amical, avec l’ambition de se relancer et d’affiner les derniers réglages en vue de la prochaine Coupe d’Afrique des nations. Selon le sélectionneur national, le groupe a tiré de nombreux enseignements du précédent match disputé samedi contre le Brésil.
Depuis Antalya, où les Lions poursuivent leur rassemblement, Pape Thiaw a précisé lundi que la récupération se poursuit pour les joueurs ayant débuté la rencontre de Londres, tandis que le reste de l’effectif a effectué une séance complète. Une ultime session d’entraînement est prévue avant d’aborder la rencontre contre les Harambee Stars, programmée mardi à 15 h GMT.
Le sélectionneur estime que le revers concédé face au Brésil, qui a mis fin à une longue série positive de 26 matchs, constitue une source d’enseignement essentielle. Il souligne que, malgré le résultat, l’équipe a montré de bonnes choses qu’il faudra préserver, tout en corrigeant les points qui ont posé problème.
Pape Thiaw insiste également sur l’importance de l’opposition contre le Kenya, un adversaire dont le niveau se rapproche de celui de plusieurs équipes que les Lions rencontreront lors de la CAN prévue au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026. Il estime qu’il sera crucial de bien entrer dans la rencontre afin d’éviter toute difficulté.
Malgré la défaite contre le Brésil, le sélectionneur assure que le groupe reste concentré et motivé. Les joueurs, habitués aux exigences du haut niveau, souhaitent rapidement repartir sur une dynamique positive. Il rappelle par ailleurs que, lors des précédentes rencontres contre la RD Congo et l’Angleterre, les Lions ont su renverser la situation après avoir été menés.
Sur le plan médical, Pape Thiaw a précisé que Pape Matar Sarr, sorti sur blessure samedi, est resté à Londres pour suivre des soins.
Le défenseur Abdoulaye Seck, présent en conférence de presse, a pour sa part affirmé la détermination de l’équipe à obtenir un résultat positif face au Kenya, soulignant que ce type d’adversaire fait partie des profils que le Sénégal croisera durant la compétition continentale.
Le président Bassirou Diomaye Faye adopte un décret modernisant les critères d’admission dans les Forces armées, avec de nouvelles dispositions concernant l’âge, l’EMS et les conditions d’engagement.
Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a signé le jeudi 30 octobre 2025 un décret officialisant les nouvelles conditions d’engagement au sein des Forces armées sénégalaises. Ce texte modernise et harmonise les critères d’admission, tout en introduisant des dispositions adaptées aux recrutements, notamment pour l’École militaire de santé (EMS).
Selon le décret, les candidats doivent être âgés d’au moins 18 ans et de 28 ans au maximum pour intégrer les Forces armées. Une dérogation est toutefois accordée aux postulants à l’engagement spécial d’élève officier de réserve, qui peuvent désormais se présenter jusqu’à l’âge de 35 ans.
Une mesure importante concerne les jeunes bacheliers âgés de 17 ans. Ceux-ci sont désormais autorisés à participer au concours d’entrée de l’EMS, sous condition d’une autorisation parentale. En cas de réussite, ils seront engagés à titre provisoire et intégreront l’école à partir de leurs 18 ans révolus.
Le texte rappelle également les exigences physiques et morales attendues des candidats. Ils doivent présenter une bonne condition physique, être en bonne santé, et ne pas avoir fait l’objet d’une condamnation. Leur conduite doit refléter les standards de discipline et d’éthique propres aux Forces armées.
Les engagements peuvent être enregistrés tout au long de l’année, mais restent provisoires pendant les 90 premiers jours suivant la signature du contrat, une période dédiée à l’observation avant validation définitive.
Enfin, le décret précise que l’application de ces dispositions relève du ministre des Forces armées et qu’il sera publié au Journal officiel.
Une opération coordonnée par INTERPOL, la Sûreté Urbaine et les Eaux et Forêts a permis de saisir 50 kg d’ivoire soigneusement dissimulés à Dakar. Le principal suspect affirme ne pas avoir agi seul.
Dans un communiqué officiel, il a été indiqué que ce vendredi 14 novembre 2025, une intervention d’envergure a été réalisée conjointement par INTERPOL, la Sûreté Urbaine de Dakar ainsi que la Direction des Eaux, Forêts et Chasse.
Un individu identifié sous le nom d’Aziz a été retrouvé dans son magasin de brocante touristique avec une importante quantité d’ivoire destinée à une vente internationale. Les éléments saisis totalisent 50 kg, comprenant deux défenses de 15 kg chacune et 107 pièces sculptées, pour une valeur estimée à 15 millions de francs.
Selon les précisions fournies, les défenses étaient soigneusement dissimulées dans des sacs de riz fermés avec des serflex, tandis que les objets sculptés étaient enveloppés dans des feuilles de journaux. Lors de ses premières déclarations, la personne mise en cause a affirmé ne pas être la seule impliquée dans cette opération.
Le communiqué rappelle également que l’éléphant d’Afrique, aujourd’hui menacé de disparition sur le continent, fait l’objet d’une politique de tolérance zéro dans les procédures nationales, régionales et internationales encadrées par les lois et conventions ratifiées par le Sénégal. Il est également souligné qu’un éléphant est éliminé toutes les vingt minutes en Afrique, et que la circulation illégale de ses défenses est associée à des réseaux financiers liés à diverses organisations armées.
Le Sénégal et la Norvège ont signé un accord visant à soutenir la transition énergétique et le développement durable, conformément à l’Article 6.2 de l’Accord de Paris sur le marché carbone.
Le samedi 15 novembre 2025, le Sénégal et le Royaume de Norvège ont conclu un Accord de Coopération Bilatérale pour la mise en œuvre de l’Article 6.2 de l’Accord de Paris relatif aux marchés carbone. La signature s’est déroulée à Belém, en marge de la COP 30.
Cet accord a été paraphé par le Dr El Hadji Abdourahmane Diouf, Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique du Sénégal, et par Andreas Bjelland Eriksen, Ministre du Climat et de l’Environnement de Norvège.
L’initiative vise à renforcer la coopération climatique en s’appuyant sur des principes clés tels que l’intégrité environnementale, la transparence, l’additionnalité et le développement durable. Elle permettra d’appuyer concrètement les objectifs du Sénégal, notamment le développement des énergies renouvelables, le financement des projets d’adaptation au changement climatique et le soutien aux efforts nationaux en matière de marché carbone.
Le Ministre Diouf a rappelé que, sous l’impulsion du Président Bassirou Diomaye Faye et du Premier Ministre Ousmane Sonko, le Sénégal poursuit une transition énergétique ambitieuse. Le pays met en œuvre des politiques fortes de sobriété carbone, d’efficacité énergétique, de reforestation et de gestion durable des terres et des écosystèmes.
Le gouvernement sénégalais a salué l’engagement de la Norvège ainsi que l’appui du Ministère des Affaires étrangères et du Global Green Growth Institute (GGGI), réaffirmant sa volonté d’assurer une mise en œuvre exemplaire de cet accord et d’ouvrir la voie à de nouvelles initiatives de coopération climatique.
Le président de l’Union des magistrats du Sénégal, Cheikh Ba, alerte sur la surcharge des magistrats et la pression carcérale, soulignant les limites structurelles du système judiciaire.
Invité dimanche sur l’émission Point de Vue de la RTS, Cheikh Ba, président de l’Union des magistrats du Sénégal, a dressé un portrait sans concession de l’état actuel de la justice. Entre effectifs insuffisants, cabinets d’instruction saturés et surpopulation carcérale, son intervention a mis en lumière la forte pression pesant sur le système judiciaire.
Dès le début de son intervention, Cheikh Ba a tenu à rappeler que la magistrature sénégalaise reste parmi les plus solides du continent, héritière d’une longue tradition et dotée d’une compétence reconnue. Selon lui, l’opinion publique retient surtout les affaires pénales spectaculaires, alors que la justice exerce un rôle bien plus large, souvent méconnu.
L’essentiel de son propos s’est concentré sur la charge de travail des magistrats. Le pays compte actuellement 546 magistrats pour 18 millions d’habitants, dont seulement 425 sont en poste dans les juridictions. Les autres sont affectés à la Cour suprême, à l’administration centrale ou en détachement. À Kaolack, un juge d’instruction gère près de 750 dossiers, tandis qu’à Ziguinchor, un magistrat suit 250 affaires. À Dakar, certains cabinets dépassent régulièrement 600 dossiers, rendant difficile le respect du principe de célérité et alimentant les frustrations des justiciables.
Le manque de greffiers aggrave encore cette situation. Alors qu’il faudrait deux greffiers par magistrat, le pays n’en compte que 552, dont plusieurs détachés ailleurs. Pour Cheikh Ba, la lenteur de la justice n’est pas due à un défaut d’engagement, mais à une surcharge structurelle.
Sur la question sensible des mandats de dépôt, il précise que les décisions se prennent au cas par cas, en fonction de la gravité des faits et des impératifs de sécurité. Le juge d’instruction reste totalement indépendant et peut parfois clore un dossier en un mois si les conditions le permettent.
Enfin, l’explosion de la population carcérale représente un défi majeur. Le Sénégal n’a construit aucune grande prison depuis l’indépendance, alors que les établissements existants accueillent trois fois plus de détenus que leur capacité. Au 10 novembre 2025, on comptait 15 654 détenus, dont 7 077 en détention provisoire. Cette situation met l’administration pénitentiaire sous forte pression, même si elle parvient à gérer la crise, à quelques incidents près.
Le Sénégal a obtenu cinq récompenses lors des Sotigui Awards 2025, dont la plus prestigieuse, le Sotigui d’or, attribué à Ibrahima Mbaye “Thié”.
Le Sénégal s’est illustré lors de la dixième édition des Sotigui Awards en remportant cinq distinctions, dont le Sotigui d’or, la plus haute récompense de cet événement dédié au cinéma et à l’audiovisuel africain ainsi qu’à sa diaspora, indiquent les organisateurs dans un communiqué.
Ibrahima Mbaye “Thié” a été doublement honoré. En plus du Sotigui d’or, il a reçu le prix du « meilleur acteur de la diaspora » pour son rôle dans Ni chaînes ni maîtres, un film du réalisateur franco-béninois Simon Mountairou, dont l’intrigue retrace la révolte d’esclaves marrons.
Le Sénégal a également décroché le prix du « meilleur acteur d’Afrique de l’Ouest », attribué à Cheikh Babou Gaye pour sa prestation dans Les Nanas de Khalifa Ba.
Le titre de « meilleur jeune espoir » a été remis à Pape Aly Diop, interprète principal du film Timpi Tampa réalisé par Adama Binta Sow.
L’actrice Diariatou Sow a, pour sa part, été désignée « meilleure espoir africaine série TV 2025 » grâce à son rôle dans la série Crédule.
D’autres artistes venus de Côte d’Ivoire et du Burkina Faso ont également été distingués au cours de cette cérémonie organisée ce samedi au cinéma Canal Olympia Yennenga, dans la zone de Ouaga 2000, à Ouagadougou.
Le président du Collège des juges financiers a refusé une nouvelle demande de liberté provisoire pour Farba Ngom, en attendant l’examen de son pourvoi devant la Cour suprême.
Selon le journal Libération, le président du Collège des juges d’instruction financiers a rejeté, hier, une nouvelle demande de liberté provisoire déposée par les avocats de Farba Ngom. Cette décision intervient après un premier refus du parquet financier.
Les conseils de Farba Ngom attendent désormais la fixation d’une date au niveau de la Cour suprême, où ils ont introduit un pourvoi contre la décision de la Chambre d’accusation financière. Cette dernière avait refusé d’accorder une liberté provisoire pour raisons médicales, tout en demandant son transfert dans un établissement hospitalier.
Pour rappel, une expertise et une contre-expertise ordonnées par le juge du premier cabinet financier avaient conclu que l’état de santé de Farba Ngom ne correspondait pas au cadre de détention. Malgré cela, la demande de liberté provisoire introduite par ses avocats avait été rejetée par le magistrat instructeur, qui avait ordonné son transfert au pavillon spécial.
Après l’appel de la défense, la Chambre d’accusation financière avait partiellement modifié cette décision en demandant son admission dans un centre hospitalier. Toutefois, jusqu’à hier, Farba Ngom se trouvait toujours au pavillon spécial.
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