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Baisse de l’allaitement maternel exclusif au Sénégal : un enjeu de santé publique
Le taux d’allaitement maternel exclusif au Sénégal a connu une régression préoccupante, passant de 40 % en 2019 à 34 % en 2023, selon le Dr Amadou Doucouré, directeur de la Santé de la mère et de l’enfant. Cette annonce a été faite lors d’un atelier de sensibilisation sur la santé reproductive et maternelle, tenu à l’intention des membres de l’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD).
Ces dernières années ont vu une diminution des pratiques d’allaitement exclusif, une évolution que Dr Doucouré attribue à divers facteurs. Parmi ceux-ci, les croyances et rumeurs ancrées dans certaines traditions semblent décourager les femmes d’allaiter exclusivement jusqu’aux six mois de l’enfant. « Il est essentiel de prendre en compte ces freins culturels pour comprendre cette tendance », a-t-il souligné.
 

Face à cette situation, il apparaît nécessaire de renforcer les capacités des journalistes de six régions afin de mieux traiter des problématiques relatives à la santé de la mère et de l’enfant. Ce besoin d’une couverture médiatique informée et rigoureuse se justifie par l’importance de sensibiliser le grand public sur des pratiques qui peuvent influencer positivement la santé publique. Comme rapporté par nos confrères du Sud Quotidien, cet institut ambitieux vise ainsi à promouvoir le dialogue et la compréhension autour de sujets souvent sources de confusion.
La planification familiale est également mise en avant comme un levier important pour réduire la mortalité maternelle et néonatale.  »Chaque médicament présente des effets secondaires », a précisé Dr Doucouré, en expliquant que la planification familiale n’échappe pas à ce constat, mais ses effets bénéfiques, tels qu’éviter plus de 1300 décès maternels l’an dernier au Sénégal, sont avérés. Il estime que des efforts concertés sont nécessaires pour intensifier la demande en soins et services de planification familiale.
Le Sénégal s’est d’ailleurs donné pour objectif d’atteindre un taux de prévalence contraceptive de 46 % d’ici 2028. En s’appuyant sur de tels objectifs stratégiques, le ministère de la Santé et de l’Action sociale compte accélérer les mesures de planification familiale et de soins maternels pour les prochaines années, selon Sud Quotidien. Les décideurs insistent sur l’importance de la coordination des efforts pour améliorer la santé et le bien-être des femmes et de leurs enfants.



Lundi 24 Mars 2025 | KHADIATA BA

Le ministre de la Santé, Ibrahima Sy, en visite à Tambacounda, a relevé un manque de ressources humaines et d’équipements dans les structures sanitaires. Il promet des solutions progressives et une approche multisectorielle pour améliorer la situation.


Santé à Tambacounda : Des Défis en Équipements et Ressources Humaines

En visite dans la région de Tambacounda, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, a relevé des défis majeurs en équipements et en personnel médical.

Un Constat Partagé avec les Acteurs du Secteur

Lors de son déplacement, le ministre a pu constater l’engagement du personnel de santé et l’appui des autorités administratives. Toutefois, il a souligné que le manque de ressources humaines et de matériel médical restait un problème préoccupant.
Il a précisé que cette situation était en partie due à l’étendue de la région de Tambacounda, rendant difficile l’acheminement du matériel et le déploiement des professionnels de santé.

Une Réponse Progressive aux Besoins

Le ministre a assuré que des solutions progressives et durables seraient mises en place en collaboration avec les acteurs du secteur. Il a promis que le gouvernement travaillerait à améliorer la situation selon les ressources disponibles.

Une Approche Multisectorielle Nécessaire

M. Sy a également insisté sur l’importance d’une approche intégrée pour résoudre les défis sanitaires. Selon lui, certains problèmes de santé pourraient être résolus grâce à des infrastructures structurantes, comme la construction de routes facilitant l’accès aux soins et bénéficiant aussi à d’autres secteurs comme l’éducation, l’agriculture et le transport.
Cette visite s’inscrit dans le cadre de l’agenda Sénégal 2050, qui place la santé comme une priorité essentielle pour un développement humain de qualité et une meilleure équité sociale.
aps


Lundi 24 Mars 2025 |

L’OIM alerte sur la hausse des décès de migrants à travers le monde et appelle à des actions urgentes pour sécuriser les trajets et améliorer les systèmes de sauvetage.


Crise migratoire : Une hausse alarmante des décès de migrants dans le monde

 

L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) tire la sonnette d’alarme face à la hausse continue des décès de migrants ces cinq dernières années. Ugochi Daniels, directrice générale adjointe de l’OIM, qualifie cette situation de "tragédie inacceptable et évitable", appelant à une réponse mondiale urgente.

Des chiffres alarmants

Les régions les plus touchées par ces tragédies sont :
  • Asie : 2 778 décès
  • Afrique : 2 242 décès
  • Méditerranée : 2 452 décès en 2024 (bien que ce ne soit pas un record, ce chiffre souligne le besoin de systèmes de sauvetage efficaces et de voies de migration sûres).
  • Amérique : 1 233 décès signalés, avec une hausse inquiétante dans les Caraïbes (341 morts) et dans la jungle du Darién (174 décès), un passage périlleux entre le Panama et la Colombie.

Un manque de données qui entrave les secours

L’OIM insiste sur un problème majeur : de nombreuses victimes restent anonymes, compliquant le travail de protection et de prévention.
Julia Black, responsable du projet Migrants disparus, souligne que l’absence de données précises entrave les efforts pour protéger les migrants et réduire les risques :
« Le manque d’informations approfondies sur les dangers rencontrés par les migrants empêche la mise en place de mesures de sauvetage efficaces. »
Face à cette crise, l’OIM appelle à une coopération internationale renforcée pour sécuriser les parcours migratoires et éviter de nouvelles pertes humaines.
aps


Vendredi 21 Mars 2025 |
Plus de tabac à l’école: Moustapha Guirassy renforce les mesures
Le ministre de l’Éducation, Moustapha Guirassy, a rappelé par circulaire l’interdiction stricte de fumer dans les établissements scolaires, conformément à la loi n° 2014-14 du 28 mars 2014. Malgré cette législation, des signalements montrent que cette interdiction est encore fréquemment enfreinte, mettant en danger la santé des élèves.
Ainsi, une circulaire en date du 17 mars insiste sur l’importance de mettre en place une signalétique « interdiction de fumer » à l’intérieur et autour des écoles. Elle souligne également la nécessité d’intégrer cette interdiction dans le règlement intérieur des établissements, avec la participation des enseignants, élèves et agents de santé.

Le ministre annonce la formation de comités de lutte contre le tabagisme, chargés d’organiser des campagnes de sensibilisation pour informer la communauté scolaire sur les dangers du tabac. Cette démarche vise à renforcer la prévention et à garantir un environnement scolaire plus sain.
Moustapha Guirassy appelle tous les acteurs éducatifs à collaborer pour faire respecter cette interdiction et protéger ainsi la santé des élèves.



Jeudi 20 Mars 2025 | KHADIATA BA
Chantiers inachevés : Le Président Diomaye Faye exige un recensement et des solutions concrètes
Le Président de la République a exprimé sa préoccupation face aux chantiers inachevés à travers le pays et a plaidé pour un changement de méthode dans la gestion des infrastructures publiques. Depuis plusieurs années, de nombreux projets restent en suspens, affectant des secteurs stratégiques comme l’éducation, la santé, l’énergie, les routes et les équipements sportifs.
Pour remédier à cette situation, le Chef de l’État a instruit, hier mecredi 19 mars en Conseil des ministres, le Premier ministre d’établir un recensement exhaustif des chantiers en souffrance au sein de chaque ministère. L’objectif est de faire le point sur leur état d’avancement et de mettre en place des solutions concrètes pour leur achèvement, tout en respectant les règles des marchés publics et les procédures de l’Agence judiciaire de l’État.
 

Le Président a également insisté sur la nécessité d’une évaluation approfondie des programmes de développement en cours, notamment le PUDC, PROMOVILLES, le PNDL et le PUMA. La coordination et la mutualisation des interventions de ces initiatives doivent permettre une meilleure territorialisation des politiques publiques et une optimisation des investissements réalisés dans le pays.



Jeudi 20 Mars 2025 | KHADIATA BA
Souveraineté alimentaire, efficacité administrative et cadre de vie : Le cap fixé par le Premier ministre…
Lors du Conseil des ministres du 19 mars 2025, le Premier ministre a exposé les grandes orientations du gouvernement, en mettant l’accent sur trois axes stratégiques : la souveraineté alimentaire, la modernisation de l’administration publique et l’amélioration du cadre de vie.
Le gouvernement vise à garantir l’autonomie alimentaire du pays à travers l’Agenda Sénégal 2050. Comme le souligne le communiqué, « l’objectif de l’Agenda Sénégal 2050 est clair : garantir le bon fonctionnement de toutes les filières agricoles, de la production à la commercialisation ».

Toutefois, des obstacles freinent la mise en œuvre de cette ambition. Pour y remédier, le Premier ministre a annoncé une réunion entre les ministres de l’Agriculture, des Finances et du Commerce, prévue avant le 25 mars 2025, afin de proposer des solutions concrètes.
En parallèle, « un cadre de concertation interministériel sera mis en place pour structurer durablement la commercialisation des produits agricoles », garantissant ainsi un marché plus fluide et des prix stabilisés.
L’efficacité administrative est également un enjeu central. Le Premier ministre a insisté sur le rôle clé de la fonction publique en déclarant : « la performance de notre administration publique est essentielle pour atteindre nos objectifs nationaux ».
Parmi les réformes envisagées, le gouvernement prévoit un renforcement de l’évaluation des agents publics afin d’améliorer leur engagement et leur productivité. La modernisation des services administratifs est également une priorité pour mieux répondre aux attentes des citoyens et accompagner le développement du pays.
Enfin, le Premier ministre a mis en lumière un problème récurrent dans les villes sénégalaises : l’entretien des façades. « Le non-respect des obligations de ravalement des façades est un problème qui doit être traité rapidement », a-t-il souligné.



Jeudi 20 Mars 2025 | KHADIATA BA
Recrutement des 1 000 volontaires de la Consommation: Rémunération, critères et procédure d’inscription en ligne
Le ministère de l’Industrie et du Commerce a officiellement lancé le recrutement de 1 000 volontaires chargés de contrôler les prix des produits de consommation sur l’ensemble du territoire national. Cette initiative vise à renforcer la régulation du marché et à garantir le respect des tarifs fixés par les autorités.

Un dépôt des candidatures entièrement digitalisé

Dans un souci de modernisation et de transparence, les inscriptions se font exclusivement en ligne sur le site officiel https://1000volontairesmincom.com. Cette plateforme permet aux candidats de soumettre leur dossier sans avoir à se déplacer, facilitant ainsi le processus de sélection.

Critères d’éligibilité

Pour postuler, les candidats doivent remplir plusieurs conditions :

  • Être de nationalité sénégalaise ;
  • Être âgé de 25 à 40 ans ;
  • Avoir au minimum le Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM) ;
  • Résider dans la région où ils souhaitent exercer leurs fonctions.

Formation et répartition régionale

Une fois sélectionnés, les volontaires bénéficieront d’une formation spécifique organisée dans six pôles régionaux :
  • Dakar : CICES
  • Thiès et Diourbel : Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture (CCIA) de Thiès
  • Kaolack, Fatick, Kaffrine : CCIAK
  • Tambacounda, Kédougou : CCIA de Tambacounda
  • Ziguinchor, Kolda, Sédhiou : CCIA de Ziguinchor
  • Saint-Louis, Louga, Matam : CCIA de Saint-Louis
Les volontaires retenus percevront une rémunération mensuelle de 100 000 FCFA pour accomplir leur mission de surveillance des prix.

Un programme au service des consommateurs

Ce programme de volontariat s’inscrit dans la volonté des autorités de lutter contre les abus et les spéculations sur les prix des produits de première nécessité. En recrutant ces agents de contrôle, le ministère de l’Industrie et du Commerce espère instaurer une meilleure régulation du marché et assurer une protection efficace des consommateurs sénégalais.
Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes et les intéressés sont invités à soumettre leur candidature avant la date limite fixée par le ministère.


Mercredi 19 Mars 2025 | KHADIATA BA
Le Sénégal va raffiner son propre or : création d’un comptoir national et une usine de raffinage de l’or…
Le FONSIS et la SOMISEN S.A. ont signé un partenariat stratégique pour créer un comptoir national et une usine de raffinage de l’or issu des mines artisanales et semi-mécanisées, renseigne un communiqué. Ce projet vise à industrialiser la filière aurifère, renforcer la souveraineté économique et maximiser les bénéfices locaux.
Actuellement, l’or extrait au Sénégal est principalement raffiné à l’étranger. La mise en place d’une infrastructure locale permettra de mieux contrôler la production, d’optimiser les revenus et de créer des emplois.

« Ce partenariat marque une avancée majeure pour la transformation locale des ressources minières », a déclaré Babacar Gning, Directeur Général du FONSIS. Même son de cloche du côté de Ngagne Demba Touré, Directeur Général de la SOMISEN, qui voit dans cet accord « un jalon clé dans la mise en œuvre de l’axe Économie compétitive de l’Agenda National de Transformation Sénégal Vision 2050 »
Avec cette usine, le Sénégal ambitionne de structurer son secteur minier en attirant des investissements internationaux et en assurant une meilleure traçabilité des métaux précieux. Cette initiative s’inscrit dans l’Agenda Sénégal 2050, qui vise à faire du secteur minier un moteur de croissance.



Mercredi 19 Mars 2025 | KHADIATA BA
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