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Le Premier ministre Ousmane Sonko appelle à un suivi strict des 48 actions clés issues du partenariat stratégique entre le Sénégal et la Chine.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a insisté, lors d’un Conseil interministériel, sur la nécessité d’une rigueur absolue dans le suivi des 48 actions prioritaires identifiées dans le cadre d’une mission stratégique.
Il a rappelé les démarches déjà initiées par la Primature et appelé l’ensemble des ministres concernés à s’impliquer pleinement dans un suivi constant et méthodique, pour assurer la concrétisation effective des engagements pris. L’objectif est de valoriser les retombées économiques, technologiques et infrastructurelles issues de cette coopération bilatérale renforcée.
Ce plan d’action s’inscrit dans l’Agenda de souveraineté, d’industrialisation et de progrès social, qui guide la politique de transformation nationale du gouvernement. Des dispositifs de coordination et d’évaluation seront ainsi mis en place afin d’assurer une traçabilité des avancées et de lever les obstacles éventuels.
Par cette approche, l’État entend transformer les accords stratégiques conclus avec la Chine en bénéfices concrets pour les citoyens sénégalais.
rts
Bassirou Diomaye Faye appelle à des mesures urgentes contre la vente illégale de médicaments et à une réforme stratégique du secteur pharmaceutique.
Le président Bassirou Diomaye Faye a insisté, lors du Conseil des ministres de ce mercredi, sur l’urgence d’agir contre la vente illicite de médicaments et de produits assimilés à travers le pays.
Il a instruit les ministres de l’Intérieur et de la Santé à prendre les mesures nécessaires pour contrôler les activités pharmaceutiques sur le territoire national, en soulignant la nécessité d’impliquer l’Ordre des pharmaciens du Sénégal dans la prévention de ce phénomène.
Selon le chef de l’État, la maîtrise des secteurs commerciaux et industriels liés au médicament constitue un pilier essentiel de la politique de santé publique et un levier stratégique pour atteindre la souveraineté pharmaceutique.
À ce titre, il a demandé au ministre de la Santé de procéder à une cartographie nationale des officines de pharmacie et des dépôts légalement autorisés. Il a également recommandé l’établissement, en collaboration avec le ministère de l’Industrie et du Commerce, d’une liste complète des entreprises opérant dans l’industrie pharmaceutique.
Le président a aussi souligné l’importance d’une évaluation globale des interventions de l’État dans le domaine du médicament et de la pharmacie, en vue de renforcer la souveraineté du Sénégal dans ce secteur.
Enfin, il a appelé à un suivi rigoureux des plans de redressement, de relance et de développement des industries pharmaceutiques nationales, y compris celui de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA).
En 2024, 1000 enfants malnutris ont été pris en charge dans le district sanitaire de Diourbel, selon le Dr Ibrahima Fall, point focal nutrition.
Le district sanitaire de Diourbel a accueilli 1 000 enfants souffrant de malnutrition, toutes formes confondues, au cours de l’année 2024, a annoncé le docteur Ibrahima Fall, point focal nutrition de la zone.
« Pour l’année 2024, nous avons pris en charge 1 000 cas de malnutrition, incluant des formes sévères, compliquées et non compliquées », a déclaré le nutritionniste lors d’une caravane de presse organisée par l’Association des journalistes en santé, population et développement (Ajspd), en partenariat avec la fondation Bill et Melinda Gates, tenue du 14 au 17 juillet à Diourbel.
Selon le Dr Fall, la malnutrition constitue un véritable problème de santé publique dans cette localité. Il a précisé que malgré les efforts du ministère de la Santé et de ses partenaires, le phénomène demeure préoccupant.
Le spécialiste indique néanmoins que plusieurs stratégies ont été optimisées cette année et commencent à montrer leur efficacité, donnant ainsi l’espoir d’une amélioration durable : « Nous espérons que bientôt, la malnutrition ne sera plus qu’un souvenir. »
Le Dr Fall a également souligné les facteurs multiples qui favorisent la malnutrition dans le district. Parmi eux, la non-observance de l’allaitement maternel exclusif, influencée par certaines croyances culturelles, ainsi qu’une alimentation peu diversifiée chez les enfants.
Un autre élément majeur est d’ordre économique : « Diourbel est une région marquée par la pauvreté. Beaucoup de familles n’ont pas les moyens d’assurer une alimentation adéquate à leurs enfants », a-t-il expliqué.
En ce qui concerne la prise en charge, il précise que les enfants sont catégorisés selon la gravité de leur état à leur admission. En cas de malnutrition aiguë compliquée, une hospitalisation est proposée. « Il faut savoir que la prise en charge elle-même peut représenter un facteur de complication », a-t-il conclu.
L’État du Sénégal a levé 364 milliards FCFA lors de son second appel public à l’épargne, dépassant l’objectif fixé à 300 milliards.
Le ministère des Finances et du Budget a annoncé ce mardi la réussite de son deuxième appel public à l’épargne de l’année, avec un montant total mobilisé de 364 milliards FCFA sur le marché domestique. L’opération, lancée le 19 juin 2025, s’est clôturée le 8 juillet 2025, selon un communiqué de la Cellule de communication du ministère.
Le Sénégal visait un objectif initial de 300 milliards FCFA, mais la forte adhésion des épargnants a permis d’atteindre un taux de couverture de 121,3 %, souligne le document officiel.
Quelques mois plus tôt, le 27 mars 2025, un premier emprunt obligataire avait permis de collecter 405 milliards FCFA en seulement 15 jours, bien au-delà de l’objectif de 150 milliards. Cette performance avait conduit à une clôture anticipée de l’opération initialement prévue jusqu’au 18 avril.
Ce nouvel appel à l’épargne, structuré en collaboration avec CGF Bourse (chef de file) et Société Générale Sénégal (co-chef de file), s’inscrit dans une stratégie de diversification des sources de financement, de consolidation du marché domestique, de gestion active de la dette publique et de renforcement du marché intérieur.
Le ministère souligne que cette levée de fonds, placée sous le signe de la citoyenneté économique, témoigne d’une forte confiance des investisseurs envers l’économie nationale et d’un engagement croissant des citoyens à soutenir le développement du pays.
Dans un contexte économique qualifié d’« exigeant », cette mobilisation contribue selon le ministère à soutenir les efforts de redressement des finances publiques, à relancer l’économie, à optimiser la gestion de la dette et à renforcer la liquidité du système bancaire, les titres étant admissibles au refinancement.
L’État avait fixé un taux d’intérêt différencié selon la durée :
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6,60 % sur 5 ans,
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6,75 % sur 7 ans,
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6,95 % sur 10 ans.
Les fonds mobilisés sont destinés au financement de projets structurants dans les secteurs jugés prioritaires.
Le ministre Abdourahmane Diouf a annoncé une refonte du financement des universités sénégalaises à travers l’Agenda national de transformation de l’enseignement supérieur, qui sera lancé ce jeudi.
Le Sénégal s’engage dans une réforme profonde du financement universitaire
Le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf, a déclaré que la question du financement et du modèle économique des universités sera au centre des concertations prévues dans le cadre de l’Agenda national de transformation de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (ANTESRI), une initiative étalée sur la période 2025-2050.
« Le président de la République nous a demandé de tendre vers une meilleure maîtrise budgétaire et de bâtir un véritable modèle économique pour nos universités. C’est une orientation révolutionnaire », a-t-il affirmé lors d’un point de presse organisé mardi, en prélude au lancement de l’ANTESRI prévu jeudi au CICAD.
Le ministre a rappelé que le système universitaire fonctionne, depuis les indépendances, sur un schéma économique inchangé. Les concertations à venir viseront donc à redéfinir les mécanismes de financement, en analysant notamment l’utilisation des subventions accordées par l’État depuis 1960.
Des taux d’abandon préoccupants malgré des investissements importants
Abdourahmane Diouf a souligné l’importance de rationaliser les dépenses publiques à travers une meilleure allocation des budgets. Il a révélé que le taux brut de diplomation dans les trois premières années est de seulement 16,91 %, ce qui signifie que moins de deux étudiants sur dix obtiennent leur diplôme dans les délais.
Entre 2014 et 2021, le taux d’abandon précoce s’élevait à 23,44 %, soit environ 66 000 étudiants, dont 16 800 ayant quitté les études avant d’atteindre la durée minimale de diplomation. « Cela montre l’urgence de revoir l’affectation des fonds publics dans l’enseignement supérieur », a-t-il martelé.
Un coût élevé pour l’État et un encadrement insuffisant
Le Sénégal compte actuellement 286 169 étudiants répartis dans 9 universités publiques et 15 écoles doctorales. Le corps professoral est composé de 2 495 enseignants titulaires, auxquels s’ajoutent environ 6 000 vacataires. Le ratio moyen d’encadrement est ainsi de 1 enseignant pour 16 étudiants.
Selon le ministre, l’État consacre chaque année plus de 1,7 million de FCFA par étudiant. Ce montant se répartit entre 542 000 FCFA pour les coûts pédagogiques et 636 000 FCFA pour les dépenses sociales. À cela s’ajoutent plus de 76 milliards de FCFA alloués aux bourses nationales, 7 milliards aux bourses étrangères, et 24 milliards de transferts directs aux étudiants entre 2024 et 2025.
Vers une transformation durable du secteur
L’initiative de transformation ANTESRI, qui constituera la stratégie nationale du secteur pour les 25 prochaines années, s’inscrit dans une volonté de rupture. Elle devra également aborder les questions liées à la finalisation des infrastructures universitaires, au développement du capital humain, et à la réorganisation de la carte universitaire nationale.
L’agenda intégrera enfin les enjeux contemporains, notamment l’usage du numérique et le développement de l’intelligence artificielle dans l’enseignement supérieur.
Un comité de pilotage de 15 membres présidé par le professeur Boubacar Diop, dit Buuba, a été mis en place. Il supervisera huit commissions thématiques chargées de piloter cette vaste réforme.
aps
En visite à Cotonou, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son homologue béninois Patrice Talon ont plaidé pour un renforcement de la coopération bilatérale et une relance de l’UEMOA.
En déplacement à Cotonou ce mardi, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a été reçu par son homologue Patrice Talon pour une visite axée sur la coopération bilatérale. Les deux chefs d’État ont échangé sur plusieurs dossiers d’intérêt commun, avec une attention particulière portée aux relations économiques et aux enjeux régionaux.
Le Président Faye a salué le caractère fraternel et cordial des liens entre le Sénégal et le Bénin, tout en soulignant, lors de son point presse, que ces relations peuvent être davantage exploitées, notamment en matière d'échanges commerciaux.
Les discussions ont également porté sur la situation actuelle au sein de la CEDEAO et de l’UEMOA, deux organisations auxquelles les deux pays appartiennent. Le Président sénégalais a notamment alerté sur les difficultés que traverse l’UEMOA, appelant à des mesures urgentes pour redynamiser cette instance. Il a annoncé, avec son homologue béninois, la volonté commune de lancer des initiatives en ce sens, avec l’appui des autres chefs d’État membres.
Sur le plan sécuritaire, les deux dirigeants ont évoqué les menaces terroristes persistantes dans la sous-région, en particulier les attaques ciblant le Bénin. Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa solidarité au peuple béninois, saluant les efforts du gouvernement de Patrice Talon dans cette lutte.
Évoquant la CEDEAO, le Président sénégalais a noté que les récentes rencontres au sommet ont permis des échanges constructifs, mais a insisté sur la nécessité d’une réforme profonde de l’institution pour faire face aux défis contemporains.
Pour sa part, Patrice Talon a mis en avant ses liens d’amitié avec Diomaye Faye, dépassant les relations institutionnelles entre les deux pays. Il a salué la qualité des échanges, portant sur des sujets stratégiques communs. La visite, initialement prévue depuis plusieurs mois, avait été reportée pour des raisons d’agenda, ont indiqué les deux parties.
Le Sénégal consacre 45 milliards FCFA par an à la restauration universitaire, pour 30 millions de repas servis. Le ministre Abdourahmane Diouf dresse un état des lieux complet du système d’enseignement supérieur.
Le gouvernement sénégalais alloue chaque année 45 milliards de FCFA à la restauration universitaire, a annoncé mardi 15 juillet 2025 le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, lors d’un déjeuner de presse.
Ce financement permet de servir 30 millions de repas par an dans les 31 restaurants répartis au sein des Centres régionaux des œuvres universitaires (Crous), qui totalisent 19 477 places.
Ces données s’inscrivent dans le cadre d’un bilan national du système universitaire, alors que l’État ambitionne une refondation de l’enseignement supérieur pour les 25 prochaines années. Le ministre a rappelé que cette transformation, portée par le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko, nécessitera des réformes profondes, le renforcement des infrastructures, le recrutement de personnels qualifiés, et une intégration du numérique dans les programmes pédagogiques.
Avant de mettre en œuvre cette vision, un état des lieux détaillé a été réalisé. Le Sénégal compte 286 169 étudiants dans le public et le privé, encadrés par 2 495 enseignants-chercheurs. Le pays dispose de 9 universités publiques, regroupant 73 facultés, 223 départements, ainsi que deux écoles nationales : l’École polytechnique de Thiès et l’École nationale supérieure d’agriculture (ENSA).
Le système universitaire comprend également 6 Instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP), 62 filières professionnelles, 298 établissements, 15 écoles doctorales, et 6 bibliothèques totalisant 2 804 places assises. Concernant l’hébergement, les 7 Crous offrent 26 567 lits aux étudiants.
Malgré ces infrastructures, le ministre a alerté sur le nombre limité de diplômés dans certains domaines clés, précisant que seulement 800 ingénieurs sont formés chaque année, un chiffre jugé insuffisant pour soutenir les ambitions de développement du pays.
seneweb
À Kaffrine, la grève des syndicats de la justice perturbe sévèrement l'accès aux services publics, suscitant l’appel à un dialogue rapide entre l'État et les grévistes.
La grève entamée depuis plusieurs semaines par l’intersyndicale des travailleurs de la justice impacte fortement les citoyens de la région de Kaffrine, dans le centre du pays. Ces derniers appellent à un dialogue constructif entre les autorités et les syndicats pour aboutir rapidement à un accord.
Devant les grilles du Tribunal de grande instance de Kaffrine, Modou Wilane, un jeune homme dans la trentaine, attend en vain de pouvoir déposer une demande de casier judiciaire dans le cadre d’un concours. Originaire du département de Koungheul, il a parcouru plus de 80 kilomètres pour trouver les portes closes.
« La situation est vraiment décourageante. J’ai fait tout ce chemin pour rien. Je suis pressé par le temps, il faut que les syndicalistes tiennent compte des usagers », déclare-t-il avec frustration.
À proximité de la salle d’audience, des groupes de citoyens commentent les effets de la grève sur les démarches administratives. Samba Faye, chauffeur de camion, rapporte : « Je venais chercher un permis de conduire appartenant à mon frère récemment libéré, mais on me répète toujours que les greffiers sont en grève. C’est compliqué pour nous. »
Plusieurs autres personnes venues déposer des dossiers pour une inscription au registre de commerce expriment aussi leur désarroi, préférant toutefois garder l’anonymat.
Le représentant du Conseil de la jeunesse de Kaffrine, Birame Mangane, alerte quant aux conséquences néfastes de la situation sur la population jeune. Selon lui, bien que les revendications des grévistes soient légitimes, la paralysie du service public de la justice affecte directement le quotidien des citoyens, en particulier les jeunes qui dépendent de documents administratifs pour travailler, étudier ou se former.
« Les dossiers sont bloqués, notamment ceux qui nécessitent un casier judiciaire. Même les artistes ou porteurs de projets culturels se retrouvent dans l’impossibilité de déposer à temps », regrette-t-il, appelant à un dialogue responsable et urgent pour éviter que la situation ne se détériore davantage.
Pour lui, « le droit à la justice est fondamental, et une paralysie prolongée mine la confiance des citoyens envers les institutions ».
Les syndicats concernés, notamment le SYTJUST et l’UNTJ, ont lancé un nouveau mot d’ordre de 72 heures de grève, couvrant la période du 14 au 16 juillet. Ils réclament notamment :
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l’alignement des greffiers à la hiérarchie A2, en lien avec leurs responsabilités et qualifications ;
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le reclassement des agents des hiérarchies B et C dans le corps des agents de greffe professionnels (AGP) ;
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la prise en compte de toutes leurs revendications, déjà formulées dans leurs préavis de grève datant de février 2025 ;
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la fin de la marginalisation des agents de greffe et personnels dits non judiciaires, souvent mis à l’écart dans le fonctionnement de la justice.
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