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Une vaste opération de sécurisation à Mbacké a permis l’interpellation de 38 individus et la saisie de 24 véhicules, dans le cadre de l’initiative "Karangué Baol" en prélude au Magal.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, une importante opération de sécurisation a été menée dans la zone de Mbacké, aboutissant à l’interpellation de 38 personnes pour diverses infractions. Cette action s’inscrit dans le cadre de l’initiative “Karangué Baol”, qui en est à sa troisième phase, a indiqué le commissaire principal Younouss Diédhiou, chef du service régional de la Sécurité publique de Diourbel.
Saisies et amendes
Au cours de cette opération ciblée dans le secteur du commissariat urbain de Mbacké, les forces de sécurité ont également procédé à la mise en fourrière de 24 moyens roulants — dont 16 voitures et 8 motos — et à la saisie de 102 pièces administratives. Une amende forfaitaire d’un montant total de 57 000 francs CFA a également été recouvrée.
Un dispositif sécuritaire renforcé
L’opération a mobilisé 87 agents, provenant des commissariats de Diourbel, Bambey et Mbacké, ainsi que des unités spécialisées comme le Groupement mobile d’intervention (GMI) et la Brigade régionale des stupéfiants (BRS).
Cette mobilisation s’inscrit dans une série d’actions préventives déployées à l’approche du Magal de Touba, événement religieux majeur nécessitant un renforcement de la sécurité dans toute la région.
aps
Le Sénégal investit 25,5 milliards FCFA pour moderniser la liaison Dakar–Gorée avec deux nouveaux navires hybrides, un quai et une gare maritime d’ici 2027.

L’île de Gorée s’apprête à bénéficier d’un important projet de modernisation de sa liaison maritime avec Dakar, porté par l’Agence nationale des Affaires maritimes (Anam) et un consortium d’ingénieurs sud-coréens (Kre et Dohwa). D’un coût global estimé à 25,5 milliards de FCFA, ce programme prévoit la mise en service de deux chaloupes ultramodernes, ainsi que la construction d’un quai et d’une nouvelle gare maritime. La fin des travaux est attendue pour le 31 décembre 2027.
Un nouveau souffle pour une liaison vieillissante
Actuellement, le trajet entre Dakar et Gorée est assuré par une flotte ancienne composée de trois bateaux effectuant 12 rotations quotidiennes. Le directeur général de l’Anam, Bécaye Diop, a souligné l’état de vétusté de ces navires, devenus inadaptés en termes de sécurité et de confort. Cette situation a motivé le lancement du nouveau projet.
Des navires hybrides aux standards modernes
Les futurs bateaux, longs de 36 mètres, auront chacun une capacité de 350 passagers. Propulsés par des systèmes hybrides, ils seront équipés de cabines de toilettes, de sièges standards et d’espaces VIP. Ces embarcations répondront aux normes environnementales actuelles et symboliseront un progrès important pour le transport maritime national.
Infrastructures en renfort : un quai et une gare
Le projet inclut aussi la construction d’un quai de 115 mètres sur 10, et d’une gare maritime moderne destinée à fluidifier l’accueil des passagers et améliorer leurs conditions de voyage. Par ailleurs, les anciennes chaloupes ne seront pas mises au rebut : elles seront reconverties pour le transport de marchandises.
Un levier pour le développement et le tourisme
Pour le maire de Gorée, Augustin Senghor, cette modernisation représente une transformation essentielle pour l’île : « C’est en ayant des bateaux modernes, un transport sécurisé et un flux maîtrisé que Gorée va changer de visage. »
Ce projet s’inscrit dans une stratégie plus large, combinant sécurité des usagers, préservation de l’environnement et valorisation du potentiel touristique d’un site au patrimoine exceptionnel.
Le Sénégal et ACWA Power signent un contrat renégocié pour l’usine de dessalement de Tivaouane Peul–Niaga, visant un meilleur équilibre économique, écologique et souverain.
Le Sénégal vient de franchir une étape clé dans la gestion durable de ses ressources hydriques avec la signature d’un contrat renégocié pour la construction de l’usine de dessalement de la Grande Côte, en collaboration avec la société saoudienne ACWA Power. Ce projet repositionne la coopération sénégalo-saoudienne sur un nouvel axe de souveraineté, d’efficacité et de transparence.
Une usine stratégique pour répondre à la demande croissante en eau
Implantée à proximité du Lac Rose, à Tivaouane Peul–Niaga, l’usine de dessalement vise une production journalière de 400 000 m³ en deux phases, soit deux fois la capacité de l’usine KMS3. Elle contribuera de manière significative à sécuriser l’alimentation en eau potable dans le corridor Dakar–Thiès–Mbour (DMT), un pôle vital qui concentre plus du tiers de la population nationale et plus de la moitié de l’activité économique.
Le projet, inscrit dans la Vision Sénégal 2050, s’aligne sur les prévisions qui estiment une demande d’eau passant de 763 000 m³/jour en 2025 à plus de 3 millions m³/jour en 2050. Il s’inscrit aussi dans une stratégie globale de diversification des sources d’approvisionnement face aux effets du changement climatique.
Un contrat rééquilibré au profit du Sénégal
Le contrat initial, signé en mars 2024 sous l’ancien gouvernement, avait suscité des interrogations quant à sa viabilité financière. À l’initiative du président Bassirou Diomaye Faye, une renégociation a été menée en septembre 2024. Elle a permis de faire baisser le prix du mètre cube d’eau dessalée de 427 FCFA HT à 389,8 FCFA, allégeant considérablement la charge budgétaire de l’État, désormais estimée entre 17,5 et 35 milliards FCFA par an.
Autre avancée notable : la capacité solaire dédiée au projet a été doublée, atteignant 300 MWc. L’énergie excédentaire sera revendue à la SENELEC à 18 FCFA/kWh, générant ainsi des revenus supplémentaires pour le Sénégal.
Une gouvernance renforcée et un meilleur partage des bénéfices
Le nouveau montage accorde au Sénégal un rôle d’actionnaire : la SONES rejoint la société de gestion de l’usine (SPV-EAU), tandis que la SENELEC s’implique dans la gestion des centrales solaires (SPV-ENERGIE). Le partenariat public-privé gagne ainsi en équilibre et en transparence.
La version révisée du contrat introduit également plus de concurrence dans les prestations techniques, et instaure un mécanisme de partage des économies réalisées. Le financement bénéficie quant à lui d’une amélioration avec une part de prêts concessionnels portée à 50 %, réduisant le coût total pour l’État. Par ailleurs, un remboursement progressif est prévu grâce aux dividendes générés par les entités publiques.
Encadrement rigoureux et conformité légale
Contrairement à la version initiale, le nouveau contrat a suivi toutes les procédures réglementaires. Les avis favorables de l’UNAPPP et de la DCMP ont été obtenus, garantissant une pleine conformité avec les règles de transparence et de gouvernance publique.
Un projet à fort impact environnemental
Ce projet intègre une démarche environnementale rigoureuse : Étude d’impact, Plan de gestion environnementale et sociale, ainsi qu’un Plan de réinstallation. Il contribuera à la protection des nappes phréatiques de la presqu'île de Dakar, mises en péril par la surexploitation et l'intrusion saline.
Une coopération solide avec l’Arabie Saoudite
Ce partenariat stratégique avec le Royaume d’Arabie Saoudite, ancré dans une longue histoire commune, bénéficie du soutien du fonds saoudien d’investissement, partenaire d’ACWA Power. La renégociation du contrat, menée dans un esprit de respect mutuel, confirme l’engagement des deux pays en faveur de projets structurants pour l’avenir du Sénégal.
Ce nouveau contrat représente une avancée majeure pour la souveraineté hydrique du pays, en conjuguant efficacité économique, ambition environnementale et gouvernance transparente.
rts
La France met fin à sa présence militaire permanente au Sénégal pour un nouveau modèle de coopération basé sur la formation et la complémentarité.
La France et le Sénégal entament un changement majeur dans leur coopération militaire. Le modèle actuel, fondé sur une présence permanente de soldats français, va céder la place à une approche dynamique axée sur les échanges ponctuels et la formation. Ce partenariat renouvelé repose sur les principes de complémentarité et d’équilibre, selon une source militaire française.
« On passe d’une logique de stock à une logique de flux », a confié un haut gradé français à l’APS, soulignant la fin d’un modèle basé sur une implantation continue de troupes.
Le camp Geille de Ouakam, à Dakar, a ainsi été le théâtre, ce jeudi, de la cérémonie marquant la fin officielle de la présence française sur le sol sénégalais, avec la restitution des dernières emprises militaires.
Après les emprises Maréchal et Saint-Exupéry, situées près du parc de Hann, ainsi que le quartier Contre-Amiral Protêt au port de Dakar et la station d’émission interarmées à Rufisque, le Sénégal récupère le camp Geille — la plus vaste base française — ainsi que l’escale aéronautique militaire de Diass.
La présence militaire française au Sénégal reposait sur un accord de défense signé en 1960, visant une défense commune et une assistance mutuelle face aux menaces.
Le commandant des anciens Eléments français au Sénégal a précisé que ces derniers céderont la place aux "Eléments de France", qui continueront à participer à des formations et entraînements conjoints, afin de maintenir une interopérabilité essentielle à cette nouvelle coopération.
Il a aussi rappelé les liens historiques entre les armées des deux pays, renforcés par la formation d’officiers sénégalais en France, notamment à l’école de Saint-Cyr.
La base de Ouakam, créée en 1920 à l’époque de l’Aéropostale, a vu la présence française s’intégrer au tissu social local durant plus de cinquante ans. Les relations avec les riverains ont été marquées par la fraternité, le soutien et des actions concrètes, comme le soutien pendant la pandémie de Covid-19 ou les incendies à Dakar.
Des habitants et autorités locales ont d’ailleurs exprimé leur reconnaissance envers les militaires français pour leur contribution à la vie locale.
Le haut gradé a insisté sur l’importance d’une coopération équilibrée à l’avenir, notamment en matière de formation. La France souhaite continuer à investir dans des écoles militaires sénégalaises pour former aussi bien des officiers que des sous-officiers. De même, certains militaires français suivent des stages au Sénégal, comme ce fut le cas cette année à l’école de guerre sénégalaise.
Ce modèle d’échange et de respect mutuel illustre l’importance accordée à la qualité de la formation au Sénégal.
Enfin, il a souligné que les discussions en cours avec les autorités sénégalaises détermineront les nouvelles modalités de ce partenariat, tout en rappelant deux principes fondamentaux : le respect de la souveraineté sénégalaise et la recherche d’une complémentarité bénéfique pour les deux parties.
aps
Le député Guy Marius Sagna alerte le ministre de l’Environnement sur les conditions de vie préoccupantes des animaux du parc zoologique de Hann.
Le député Guy Marius Sagna a interpellé le gouvernement à travers une question écrite datée des 8 et 9 juillet 2025, concernant la situation jugée préoccupante du parc zoologique de Hann. Il s’est adressé au ministre de l’Environnement pour obtenir des éclaircissements sur les conditions dans lesquelles vivent les animaux.
Dans sa correspondance, le parlementaire évoque les nombreuses plaintes de citoyens préoccupés par l’état général du parc et le traitement réservé aux animaux. « Monsieur le ministre de l’Environnement, des citoyens expriment leur inquiétude devant la situation des animaux du parc zoologique de Hann », écrit-il.
Il soulève plusieurs interrogations : « Les animaux sont-ils bien traités ? Les citoyens ont-ils des raisons d’être alarmés ? Le bien-être animal est-il réellement pris en compte ? Pourquoi certains semblent-ils affamés ? Pourquoi donnent-ils l’impression d’être abandonnés, comme les chiens de Kocoumbo ? »
À travers ces questions, le député espère obtenir des réponses claires ainsi que des perspectives de réforme pour améliorer les conditions de vie dans ce site emblématique.
senego
Le Premier ministre Ousmane Sonko appelle à un suivi strict des 48 actions clés issues du partenariat stratégique entre le Sénégal et la Chine.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a insisté, lors d’un Conseil interministériel, sur la nécessité d’une rigueur absolue dans le suivi des 48 actions prioritaires identifiées dans le cadre d’une mission stratégique.
Il a rappelé les démarches déjà initiées par la Primature et appelé l’ensemble des ministres concernés à s’impliquer pleinement dans un suivi constant et méthodique, pour assurer la concrétisation effective des engagements pris. L’objectif est de valoriser les retombées économiques, technologiques et infrastructurelles issues de cette coopération bilatérale renforcée.
Ce plan d’action s’inscrit dans l’Agenda de souveraineté, d’industrialisation et de progrès social, qui guide la politique de transformation nationale du gouvernement. Des dispositifs de coordination et d’évaluation seront ainsi mis en place afin d’assurer une traçabilité des avancées et de lever les obstacles éventuels.
Par cette approche, l’État entend transformer les accords stratégiques conclus avec la Chine en bénéfices concrets pour les citoyens sénégalais.
rts
Bassirou Diomaye Faye appelle à des mesures urgentes contre la vente illégale de médicaments et à une réforme stratégique du secteur pharmaceutique.
Le président Bassirou Diomaye Faye a insisté, lors du Conseil des ministres de ce mercredi, sur l’urgence d’agir contre la vente illicite de médicaments et de produits assimilés à travers le pays.
Il a instruit les ministres de l’Intérieur et de la Santé à prendre les mesures nécessaires pour contrôler les activités pharmaceutiques sur le territoire national, en soulignant la nécessité d’impliquer l’Ordre des pharmaciens du Sénégal dans la prévention de ce phénomène.
Selon le chef de l’État, la maîtrise des secteurs commerciaux et industriels liés au médicament constitue un pilier essentiel de la politique de santé publique et un levier stratégique pour atteindre la souveraineté pharmaceutique.
À ce titre, il a demandé au ministre de la Santé de procéder à une cartographie nationale des officines de pharmacie et des dépôts légalement autorisés. Il a également recommandé l’établissement, en collaboration avec le ministère de l’Industrie et du Commerce, d’une liste complète des entreprises opérant dans l’industrie pharmaceutique.
Le président a aussi souligné l’importance d’une évaluation globale des interventions de l’État dans le domaine du médicament et de la pharmacie, en vue de renforcer la souveraineté du Sénégal dans ce secteur.
Enfin, il a appelé à un suivi rigoureux des plans de redressement, de relance et de développement des industries pharmaceutiques nationales, y compris celui de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA).
En 2024, 1000 enfants malnutris ont été pris en charge dans le district sanitaire de Diourbel, selon le Dr Ibrahima Fall, point focal nutrition.
Le district sanitaire de Diourbel a accueilli 1 000 enfants souffrant de malnutrition, toutes formes confondues, au cours de l’année 2024, a annoncé le docteur Ibrahima Fall, point focal nutrition de la zone.
« Pour l’année 2024, nous avons pris en charge 1 000 cas de malnutrition, incluant des formes sévères, compliquées et non compliquées », a déclaré le nutritionniste lors d’une caravane de presse organisée par l’Association des journalistes en santé, population et développement (Ajspd), en partenariat avec la fondation Bill et Melinda Gates, tenue du 14 au 17 juillet à Diourbel.
Selon le Dr Fall, la malnutrition constitue un véritable problème de santé publique dans cette localité. Il a précisé que malgré les efforts du ministère de la Santé et de ses partenaires, le phénomène demeure préoccupant.
Le spécialiste indique néanmoins que plusieurs stratégies ont été optimisées cette année et commencent à montrer leur efficacité, donnant ainsi l’espoir d’une amélioration durable : « Nous espérons que bientôt, la malnutrition ne sera plus qu’un souvenir. »
Le Dr Fall a également souligné les facteurs multiples qui favorisent la malnutrition dans le district. Parmi eux, la non-observance de l’allaitement maternel exclusif, influencée par certaines croyances culturelles, ainsi qu’une alimentation peu diversifiée chez les enfants.
Un autre élément majeur est d’ordre économique : « Diourbel est une région marquée par la pauvreté. Beaucoup de familles n’ont pas les moyens d’assurer une alimentation adéquate à leurs enfants », a-t-il expliqué.
En ce qui concerne la prise en charge, il précise que les enfants sont catégorisés selon la gravité de leur état à leur admission. En cas de malnutrition aiguë compliquée, une hospitalisation est proposée. « Il faut savoir que la prise en charge elle-même peut représenter un facteur de complication », a-t-il conclu.
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