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Thiès-Ville : Réunion de rentrée 2025-2026 sous le signe de la performance
27/10/2025
Réussir ensemble avec Habib Vitin
24/10/2025
Thiès : Ouverture du Forum Islamique pour la Paix
18/10/2025
L’école n’est pas une caserne : repensons la rentrée autrement Par Lamine Aysa Fall
15/10/2025
Hommage à Mohamed NDIAYE, comme si Robert nous était conté
14/10/2025
Société sur Thies info
À Thiès, l’arrivée de l’hivernage n’apporte pas qu’une pluie bienfaisante. Pour des centaines d’enfants errants, souvent livrés à eux-mêmes dans les rues, cette saison devient un combat quotidien pour trouver un abri sec, un repas chaud et un endroit propre où se laver.
Sous la pluie, leurs conditions de vie déjà précaires virent au cauchemar : flaques d’eaux stagnantes, poubelles débordantes, moustiques porteurs de paludisme… L’hygiène devient un luxe inaccessible, l’eau potable une quête, et la maladie une menace permanente.
Malgré quelques initiatives locales, la prise en charge reste insuffisante. Où dormir quand on n’a pas de toit ? Où se laver quand on n’a pas d’accès à l’eau ? Qui tend la main à ces enfants invisibles, que la pluie rend encore plus vulnérables ?
Aujourd’hui plus que jamais, Thiès doit relever un double défi : protéger ses enfants errants et leur garantir des conditions d’hygiène dignes, même sous les averses de l’hivernage.
« Les charrettes d’âne viennent à notre secours car les voitures ne passent pas régulièrement. Nous sommes obligés de nous abonner en payant chaque mois 2 000 F CFA par maison pour évacuer nos ordures, surtout en cette période d’hivernage. »
— Ndeye Maguette, habitante de Thiès (quartier H.L.M).
Mais ce service improvisé a un prix : 2 000 F CFA par mois et par foyer, un coût parfois lourd pour des ménages déjà fragilisés. Et pourtant, sans ces charrettes, les rues se transformeraient vite en dépotoirs à ciel ouvert, aggravant les risques sanitaires, surtout sous les pluies incessantes.
Un fait divers pour le moins surprenant secoue la région de Thiès. Un jeune étudiant, inscrit en deuxième année à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), a réussi à escroquer plusieurs habitants en leur vendant le même terrain avant de disparaître avec une somme estimée à 6 millions de francs CFA.
D’après les premières informations recueillies, B. Faye, le principal mis en cause, aurait affirmé être l’héritier légitime d’un terrain de 300 m² situé dans un village de la région. Pour appuyer ses dires, l’étudiant aurait confectionné de faux papiers de délibération qu’il reproduisait à volonté. Ces documents, supposés authentiques, lui ont permis de vendre le même terrain à plusieurs acquéreurs, chacun déboursant environ 500 000 F CFA pour finaliser la transaction.
Au total, le jeune escroc a réussi à soutirer près de 6 millions de francs CFA avant de prendre la poudre d’escampette. Depuis, il reste introuvable, laissant derrière lui des victimes désemparées et un litige foncier particulièrement complexe.
On ne choisit pas toujours où l’on apprend à regarder la mort en face. Certains fuient les cimetières. D’autres y trouvent un refuge, un gagne-pain ou un devoir moral. Moi, j’y ai offert mes nuits — bénévolement — dans un vieux cimetière de Thiès.
Veiller les morts
Je n’étais pas payé. J’étais juste là pour aider. Balayer les allées, remettre de l’ordre entre les tombes, accueillir ceux qui venaient enterrer un proche. Et parfois, la nuit, je restais pour veiller. Pour surveiller que personne ne profane, que personne ne vole.
Au début, c’était pour rendre service. Je me disais : « Après tout, les morts ne demandent rien. » Mais on ne sait jamais ce qu’un cimetière garde sous la poussière.
Les nuits au milieu des tombes
Quand le jour s’éteint, le cimetière de Thiès devient un autre monde. Le vent souffle entre les tableaux. Les chiens errants rôdent. Les ombres s’allongent. Et moi, seul, j’allumais ma petite lampe, je m’asseyais sur un vieux banc de ciment.
Parfois, j’écoutais la radio sur mon téléphone. Parfois, je parlais tout bas. À qui ? À personne, ou peut-être à ceux qui reposaient là. Je leur disais : « Laissez-moi tranquille, je veille sur vous, laissez-moi tranquille. »
Ce qu’on laisse derrière soi
On pense qu’on s’habitue aux morts. Mais on ne s’habitue jamais à leur silence. Ni aux pleurs des vivants au petit matin. Ni à la fatigue qui vous ronge quand vous rentrez chez vous, poussiéreux, l’odeur du sable encore sur vos chaussures.
J’ai fini par partir. Un soir, j’ai déposé ma lampe, fermé le portail en fer forgé et tourné le dos aux tombes. Pour réapprendre à marcher parmi les vivants.
Un rapport d’Oxfam révèle que quatre milliardaires africains possèdent plus de richesse que la moitié de la population du continent. Le document sera présenté avant la réunion de l’UA à Malabo.
Dans un rapport inédit qui sera officiellement publié ce jeudi, la confédération d’organisations non gouvernementales Oxfam alerte sur l’ampleur des inégalités économiques en Afrique. Selon ce document, quatre milliardaires africains concentrent à eux seuls une fortune de 57,4 milliards de dollars, soit davantage que celle de 750 millions de personnes, l’équivalent de la moitié de la population du continent.
Intitulé « La crise de l’inégalité en Afrique et la montée des ultra-riches », le rapport dénonce l’aggravation de ces disparités, causée notamment par des systèmes fiscaux inéquitables, le poids croissant de la dette et l’inaction des décideurs politiques. Oxfam met en garde contre les conséquences de ces inégalités : l’accès limité à l’éducation, la santé et la protection sociale pour des centaines de millions d’Africains.
Le document propose aussi des recommandations concrètes aux États africains pour réorienter leurs politiques vers une croissance plus équitable. Il appelle par ailleurs la communauté internationale à engager une réforme en profondeur du système financier mondial, afin de mieux lutter contre les dettes excessives et les flux financiers illicites.
Le lancement de ce rapport coïncidera avec la réunion de coordination semestrielle de l’Union africaine, prévue du 10 au 13 juillet à Malabo, en Guinée-équatoriale.
D’après le classement Forbes 2025, les quatre milliardaires concernés sont :
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Aliko Dangote (Nigéria) – 23,9 milliards de dollars
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Johann Rupert (Afrique du Sud) – 14 milliards
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Nicky Oppenheimer (Afrique du Sud) – 10,4 milliards
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Nassef Sawiris (Égypte) – 9,6 milliards
aps
Le chroniqueur Badara Gadiaga a été placé en garde à vue ce mercredi, après son audition à la Division de lutte contre la cybercriminalité. Son avocat dénonce les accusations portées contre lui.
L’audition de Badara Gadiaga, ce mercredi, à la Division de lutte contre la Cybercriminalité, s’est conclue par son placement en garde à vue.
Selon son avocat, Me Souleymane Soumaré, le chroniqueur est poursuivi pour « discours contraire aux bonnes mœurs ». L’homme de loi précise que son client était initialement visé pour diffusion de fausses nouvelles et offense envers une autorité disposant des prérogatives du chef de l’État, en l’occurrence le Premier ministre.
Toutefois, lors de son interrogatoire, Badara Gadiaga a fermement contesté l’ensemble des accusations. Une réaction vidéo de ses avocats a été diffusée peu après pour commenter la situation.
À 24 ans, Mamadou Diallo, né et grandi à Lyon, a décidé de poser ses valises pour trois mois à Thiès, la « capitale du rail » au Sénégal. Son objectif : vivre une immersion totale pour mieux comprendre ses racines.
« Je connaissais Thiès seulement à travers les histoires de mes parents et des séjours trop courts. Cette fois, je voulais vraiment vivre comme un local. »Installé chez son oncle dans le quartier de Sofraco, Mamadou partage son quotidien entre cours de wolof, visites familiales et découvertes artisanales. Il s’intéresse particulièrement au travail du cuir et à la menuiserie métallique, deux savoir-faire emblématiques de la région.
En parallèle, il s’implique avec une association de jeunes thiessois qui sensibilisent les habitants à la gestion des déchets et au recyclage créatif.
« Je suis impressionné par l’esprit de solidarité ici. Ça me donne envie de créer des projets qui lient la diaspora et les jeunes sur place. »Son rêve : développer un programme pour aider les jeunes à créer des micro-entreprises locales, en s’appuyant sur les idées et les ressources de la diaspora.
Avant son retour en France, Mamadou adresse un message aux jeunes Sénégalais nés à l’étranger :
« Venez vivre ici quelques mois, pas juste pour les vacances. Vous verrez le pays autrement et vous pourrez apporter quelque chose de concret. »
À seulement 18 ans, Fagueye Gueye, élève en série S2 au prestigieux Lycée Malick Sy, s’est illustrée brillamment en décrochant la première place au centre du Collège Saint Gabriel (jury 1099) lors des épreuves du baccalauréat. Une performance remarquable qui reflète l’excellence académique thiessoise et suscite déjà l’admiration de toute une région.
Fagueye Gueye : Une Étoile Montante du Lycée Malick Sy
Thiès — Fagueye Gueye, élève en série S2 au Lycée Malick Sy, vient d'être consacrée première du centre du Collège Saint Gabriel (jury 1099), une distinction qui souligne son excellence académique dans l’un des centres les plus compétitifs de Thiès.
Fagueye Gueye est scolarisée au Lycée Malick Sy, établissement prestigieux qui s’illustre chaque année par ses performances au baccalauréat et au Concours Général.
Elle évolue en série S2 (Sciences expérimentales), une filière exigeante combinant mathématiques, physique-chimie, SVT, et philosophie.
Elle est sortie première de son centre d’examen au Collège Saint Gabriel. Son succès repose sur une discipline constante, un soutien familial fort, et un encadrement pédagogique de qualité.
Son profil la rend éligible à des bourses nationales et internationales. Elle pourrait intégrer des classes préparatoires ou universités d’élite telles que l’ESP, l’UCAD, ENSEA, ou poursuivre ses études à l'étranger (France, Canada, Maroc).
- Motivation pour les plus jeunes : Son exemple inspire de nombreux collégiens thiessois à viser l’excellence.
- Image de l’éducation locale : Thiès confirme sa place dans le trio de tête des villes éducatives après Dakar et Saint-Louis.
- Répercussions familiales et communautaires : Être premier du centre est un honneur souvent récompensé localement.
- Opportunités supplémentaires : Ces réussites facilitent les partenariats avec des ONG et institutions éducatives.
- Dynamique régionale renforcée : Thiès continue de rivaliser sur les taux de mention et attire des familles en quête d’excellence.
Fagueye Gueye incarne une jeunesse brillante et déterminée. Elle représente l’élite montante de Thiès, ville carrefour de savoir et de mérite au Sénégal.
Actualité à Thiès
Thiès : la 2ᵉ édition des Rencontres économiques et commerciales des femmes du Sénégal lancée en présence du représentant du ministre Aliou Dione
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Actualités
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