Selon des sources proches de la famille, le mariage avait été arrangé par la mère de la victime, divorcée de son père. L’union, conclue sans réelle stabilité conjugale, aurait rapidement connu des tensions. Malgré sa grossesse, la jeune femme a été répudiée et contrainte de retourner vivre chez sa famille.
Privée d’un suivi médical régulier et affaiblie tant physiquement que psychologiquement, la victime a accouché à domicile dans des conditions difficiles. L’enfant n’a pas survécu à la naissance. L’état de santé de la mère s’est ensuite brutalement détérioré, conduisant à son décès peu après l’accouchement.
Ce drame relance le débat sur la vulnérabilité des femmes enceintes répudiées, particulièrement dans le cadre de mariages arrangés. Des acteurs de la société civile dénoncent l’absence de mécanismes de protection efficaces pour les femmes confrontées à la rupture conjugale durant la grossesse.
Au-delà du choc émotionnel, cette affaire met en lumière les risques sanitaires et sociaux liés aux accouchements non assistés et aux pressions familiales. Elle pose également la question des responsabilités morales et sociales des familles impliquées dans l’organisation de mariages sans garanties suffisantes pour la sécurité des épouses.
Une enquête sociale pourrait permettre de mieux comprendre les circonstances exactes de ce double décès et d’identifier les manquements éventuels. En attendant, cette tragédie rappelle l’urgence de renforcer la sensibilisation sur les droits des femmes, l’accès aux soins maternels et la protection des personnes les plus vulnérables.

