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Société sur Thies info
Le tribunal d’instance de Mbour a rendu son verdict dans une affaire aussi surprenante que révoltante. Mademba B., âgé de 69 ans, a été reconnu coupable de violences volontaires sur son ex-épouse, plus de trois décennies après leur séparation. Il écope de quatre mois de prison avec sursis et devra verser 100 000 F CFA de dommages et intérêts à la victime, Diary D., 60 ans.
Les faits se sont déroulés le 20 septembre dernier. Ce jour-là, Mademba B. s’est rendu chez sa fille, souffrante. Il ne s’attendait sans doute pas à y croiser son ex-femme, venue rendre visite à leur enfant, accompagnée de son nouveau mari.
La rencontre a viré à la scène de violence. Pris d’une rage soudaine, Mademba aurait saisi une lourde chaîne avant de frapper brutalement son ancienne épouse, la menaçant même de mort. Il a fallu l’intervention du mari de la victime et de leurs petits-enfants pour l’empêcher de poursuivre son déchaînement.
Transportée dans un centre de santé, Diary D. a obtenu un certificat médical d’incapacité temporaire de travail de sept jours (ITT). Elle a ensuite déposé plainte, décidée à rompre définitivement le silence sur des années de maltraitance.
À la barre, l’accusé a tenté de minimiser les faits, soutenant avoir été « provoqué » alors qu’il préparait du thé. Une justification que la victime a balayée d’un revers de main : « Mademba a toujours été violent. J’ai gardé sur mon corps les marques de son passé », a-t-elle déclaré en montrant ses cicatrices devant le tribunal.
Le juge, tout en tenant compte de l’âge avancé de l’accusé, a fermement rappelé que nul ne peut se faire justice soi-même, encore moins en recourant à la violence.
À Keur Massar, un gérant d’agence de transfert d’argent a été condamné pour avoir puisé dans la caisse afin d’organiser un mariage de rêve. Mais le réveil fut brutal, entre trahison, cavale et condamnation.
Quand la passion brouille la raison
Ce mercredi, le Tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye a jugé une affaire qui a tenu l’assistance en haleine. À la barre, Ibrahima N., 33 ans, gérant d’un point Ria à Keur Massar, faisait face à son ancien patron Maguèye N., pour abus de confiance portant sur plus de 5,8 millions de francs CFA.
Son tort ? Avoir financé son propre mariage avec l’argent du travail.
Tout avait pourtant commencé sous les meilleurs auspices : compétence, rigueur, confiance totale. Mais derrière cette façade exemplaire, Ibrahima falsifiait les factures et manipulait les codes de transfert, trompant son employeur pendant plusieurs semaines.
« Les transferts étaient douteux, les codes invalides », a déploré la partie civile.
Alerté par des anomalies répétées, Maguèye dépose plainte. Le gérant, après un premier remboursement d’un million, prend la fuite. Il sera finalement rattrapé par la Section de recherches de Keur Massar.
Des aveux embarrassés et un silence lourd
À la barre, Ibrahima ne tente pas de nier. Il reconnaît avoir détourné quotidiennement entre 500 000 et 700 000 F CFA.
Mais sur la question cruciale — « Où est passé l’argent ? » —, il reste muet.
Le procureur lui rappelle alors ses propres propos : il avait tout dépensé pour financer son mariage.
À ces mots, le prévenu baisse la tête. L’amour venait d’avoir un prix : celui de la liberté.
Un verdict à la hauteur de la trahison
Malgré le remboursement partiel, le préjudice s’élève encore à 3,2 millions de F CFA.
Le parquet, estimant les faits « constants », a requis trois mois de prison ferme.
Mais le tribunal, considérant la gravité morale de l’acte, a finalement prononcé une peine plus lourde :
Six mois de prison dont deux fermes, et obligation de rembourser intégralement la somme sous exécution provisoire, assortie d’une contrainte par corps maximale.
Quand le mariage devient un piège financier
Cette affaire illustre un phénomène récurrent dans nos sociétés : la pression sociale autour du mariage.
Dans un contexte où les cérémonies deviennent de véritables démonstrations de prestige, certains jeunes, incapables d’assumer les coûts, franchissent la ligne rouge.
L’histoire d’Ibrahima n’est pas celle d’un simple détournement : c’est le portrait d’un homme broyé entre amour, orgueil et exigence sociale.
En voulant briller le jour de son union, il a fini par tout perdre : la confiance, la liberté et l’honneur.
Une violente altercation a éclaté dans le quartier Gala Mbengue, à Kébémer, opposant éleveurs et cultivateurs. Deux personnes ont été gravement blessées et évacuées vers le district sanitaire de Kébémer pour des soins d’urgence. Le présumé auteur de l’incident a pris la fuite vers Médina Kane et fait l’objet de recherches actives par la gendarmerie locale.
Une banale querelle entre deux adolescentes a dégénéré en une véritable bataille rangée à la cité Dioumkhop de Guédiawaye. L’affaire, qui s’est soldée par l’arrestation de huit personnes, a été portée devant la justice.
Une dispute entre deux jeunes filles vire au chaos
Tout est parti d’échanges de grossièretés entre deux adolescentes issues de familles différentes mais portant toutes deux le nom de Cissé. Les insultes ont rapidement tourné à l’affrontement physique. Très vite, parents et frères se sont mêlés à la dispute, transformant la scène en affrontement collectif.
Intervention musclée de la police
Alertés par les riverains, les éléments du commissariat de Guédiawaye se sont dépêchés sur les lieux.
« À notre arrivée, nous avons trouvé une situation intenable, avec des violences verbales et physiques de part et d’autre », confie une source policière.
Les forces de l’ordre ont eu du mal à contenir la foule et ont dû procéder à des interpellations musclées face à une forte résistance.
Rébellion et usurpation de fonction
Au cours des arrestations, un individu a tenté de bloquer le véhicule de police en plaçant des briques sous les pneus pour empêcher l’embarquement de trois membres de sa famille.
Un autre, pour sa part, s’est présenté comme membre de la marine nationale. Après vérifications, cette déclaration s’est révélée fausse. Ces deux individus feront l’objet de poursuites spécifiques pour rébellion et usurpation de fonction.
Les mis en cause déférés
Les huit personnes interpellées ont été déférées au parquet. Elles devront répondre de coups et blessures et d’autres infractions liées à l’incident, rapporte L’Observateur.
Le 26 septembre 2002, l’histoire du Sénégal s’est brisée au large de la Gambie.
Ce jour-là, un ferry, un simple navire de transport de passagers et de marchandises, a sombré dans les eaux de l’Atlantique. Mais ce n’est pas seulement un bateau qui a coulé. Ce sont des familles entières, des générations entières, des destins, des rêves, des promesses d’avenir qui ont été engloutis.
Le Joola, conçu pour transporter environ 580 personnes, transportait plus de 1 800 âmes ce soir-là. Parmi elles, des étudiants qui rejoignaient Dakar pour reprendre leurs cours, des commerçants qui portaient avec eux les fruits de leur travail, des mères qui ramenaient des provisions pour leurs foyers, des enfants qui voyageaient avec innocence, des militaires, des voyageurs de fortune. Tous partageaient une même route, une même mer, une même espérance d’arriver.
Mais en quelques minutes, dans la nuit, la tempête et la surcharge, la tragédie s’est imposée. Le navire s’est couché sur le flanc, puis a disparu sous les vagues, emportant avec lui près de 1 863 vies humaines.
À peine une soixantaine de rescapés ont pu témoigner de l’horreur.
Les autres sont restés dans la mer, dans ce tombeau liquide qui, encore aujourd’hui, garde les corps et les secrets de tant de disparus.
Ce drame, l’un des plus graves naufrages civils de l’histoire mondiale, a laissé une plaie béante dans notre mémoire collective. Car aucune région, aucune communauté, aucune famille n’a été épargnée. Chaque village du Sénégal, de Ziguinchor à Saint-Louis, de Dakar à Tambacounda, a perdu un fils, une fille, un parent, un ami. Le Joola n’a pas seulement chaviré dans les eaux de l’Atlantique. Il a chaviré dans nos cœurs, dans notre conscience, dans notre histoire.
Aujourd’hui encore, 23 ans après, nous continuons de pleurer nos morts.
Mais nous ne pleurons pas seulement dans la douleur : nous pleurons aussi dans la dignité, dans l’unité, dans l’espérance.
Leur mémoire nous rappelle l’urgence de la responsabilité, la nécessité de la vigilance, et l’importance de l’humanité.
À chaque 26 septembre, nous nous souvenons.
Nous pensons aux victimes.
Nous pensons aux survivants.
Nous pensons aux familles qui, chaque jour, vivent avec l’absence.
Nous pensons aux enfants qui n’ont pas connu leurs parents.
Nous pensons aux mères et aux pères qui n’ont jamais pu retrouver les corps de leurs proches.
Le Joola n’est pas une page tournée : c’est une cicatrice ouverte qui nous oblige à rester debout.
C’est une leçon tragique qui nous appelle à dire : plus jamais ça.
Plus jamais un navire ne doit appareiller dans ces conditions.
Plus jamais la négligence et l’oubli ne doivent coûter tant de vies.
Que la mer soit douce avec nos disparus.
Qu’ils reposent en paix dans son immensité.
Que la mémoire ne s’éteigne jamais.
À toutes les victimes du Joola, nous disons :
Nous ne vous oublierons pas.
Votre souvenir vit en nous, dans chaque génération, dans chaque famille, dans chaque 26 septembre.
Le voile est enfin levé sur la mystérieuse mort d’Ousmane B., menuisier-ébéniste de 34 ans, retrouvé pendu à un anacardier dans la forêt classée de Boune, dans la nuit du samedi 20 au dimanche 21 septembre. Ce drame, qui a bouleversé la commune de Yeumbeul Nord, n’était pas un meurtre maquillé comme certains l’avaient cru, mais bien le résultat tragique d’une sextorsion orchestrée par des cybercriminels.
Une rencontre virtuelle qui vire au cauchemar
Selon les confidences de sa famille, notamment de son oncle et employeur, Ousmane avait noué, via Facebook, une relation avec une personne se présentant comme une jeune fille. Très actif sur les réseaux sociaux, il s’était laissé entraîner dans une intimité virtuelle faite d’échanges de photos et vidéos à caractère sexuel.
Mais derrière ce faux profil se cachait une bande de cybercriminels. Une fois en possession des contenus compromettants, ils lui ont posé un ultimatum : payer ou voir ses vidéos intimes exposées à sa famille, ses amis et ses voisins.
La spirale infernale du chantage
Pris au piège, Ousmane a commencé à envoyer de l’argent aux maîtres-chanteurs. Mais la machine était lancée : à chaque retard ou hésitation, les menaces redoublaient. Peu à peu, il s’est retrouvé ruiné, endetté, psychologiquement brisé.
Le menuisier, qui s’occupait aussi de sa mère gravement malade, a sombré dans l’isolement. Rongé par la honte, il a cessé de travailler, confiant uniquement son secret à son oncle. Ensemble, ils avaient choisi le silence, espérant trouver une issue.
Les signes de la dépression
Sous l’effet de la pression et du stress, Ousmane a commencé à présenter des troubles physiques inquiétants. Selon ses proches, il se plaignait même d’impuissance, symptôme d’une détresse psychologique profonde. Chaque jour, il vivait dans la peur que ses images circulent dans son quartier, dans sa famille, dans sa communauté.
L’angoisse s’est transformée en obsession. Et peu à peu, l’idée de mettre fin à ses jours a germé.
La nuit fatale
Dans la nuit du samedi 20 septembre, Ousmane a quitté sa chambre, emportant un drap. Sans bruit, il s’est dirigé vers la forêt classée de Boune, non loin de chez lui. Au petit matin, son corps a été découvert pendu à un anacardier.
La scène, marquée par certaines maladresses dans la mise en place du drap, a d’abord semé le doute : suicide ou homicide ? Mais l’enquête de la police, confortée par les témoignages familiaux, a conclu à un suicide consécutif à un chantage sexuel.
Une tragédie révélatrice d’un fléau
Le drame d’Ousmane met en lumière un phénomène grandissant au Sénégal et en Afrique de l’Ouest : la sextorsion en ligne. Des milliers de jeunes, hommes comme femmes, tombent dans le piège de faux profils séduisants, tenus par des réseaux de cybercriminels sans scrupule. Honte, isolement, peur du scandale : autant d’éléments qui poussent les victimes à céder… parfois jusqu’à l’irréparable.
À Ziguinchor, le samedi 20 septembre 2025, un Kankourang a été arrêté par la police après plusieurs actes de vandalisme dans le quartier Kandé Alassane. Ces incidents se sont produits lors d’un Diambadong, cérémonie traditionnelle célébrant la sortie de jeunes circoncis.
Selon le Groupe Médias du Sud, des véhicules, lampadaires, clôtures de maisons et compteurs électriques ont été endommagés par les accompagnants de ce personnage mystique. L’intervention rapide des forces de l’ordre a permis d’éviter que la situation ne dégénère davantage.
Le Kankourang, identifié sous les initiales A. K., a été conduit au commissariat puis déféré au parquet le mardi 23 septembre pour détention d’arme blanche et trouble à l’ordre public.
Si le Kankourang est une figure emblématique de la tradition mandingue, symbole d’initiation et de protection, cet incident illustre les risques de débordements lorsque la fête et les rites traditionnels s’accompagnent de comportements destructeurs. Les habitants appellent désormais à une meilleure organisation et à un encadrement plus strict des cérémonies afin de préserver à la fois la sécurité et les traditions locales.
Un jeune tailleur de 23 ans, B. Sèye, alias « Kana », domicilié à Grand-Médine, a été interpellé dans la nuit du samedi 20 septembre 2025 aux Parcelles Assainies (Unité 22). Connu des forces de l’ordre pour des affaires liées au chanvre indien, il est désormais poursuivi pour « détention, usage et trafic de cocaïne ».
Une course-poursuite à 4 h 30 du matin
Les faits se sont produits à l’aube, après une dénonciation informant la police que « Kana » s’apprêtait à livrer sa marchandise. Une équipe de la Brigade de recherches du commissariat des Parcelles Assainies a aussitôt mis en place une surveillance pour l’intercepter.
À la vue des policiers, le suspect a tenté de prendre la fuite en avalant les sachets de cocaïne qu’il transportait. Une course-poursuite s’en est suivie avant qu’il ne soit rattrapé. Pris de panique et en plein malaise, il s’est effondré et a dû être évacué d’urgence, inconscient, au centre de santé Nabil Choucair.
La vérité révélée par les examens médicaux
À l’hôpital, le jeune homme a d’abord nié avoir ingéré de la drogue. Mais sur réquisition, un bilan radiologique et biologique a été réalisé au Centre Antipoison de l’hôpital Fann. Les analyses ont révélé non seulement la présence de cocaïne, mais aussi d’ecstasy et de benzodiazépines – des substances utilisées comme anxiolytiques et sédatifs.
Confronté à ces résultats, « Kana » a fini par reconnaître les faits, tout en tentant de se faire passer pour un simple consommateur.
Un discours jugé non crédible
Devant les enquêteurs, le tailleur a soutenu avoir mis fin depuis longtemps à toute activité de trafic, affirmant qu’il ne faisait que consommer. Toutefois, il a reconnu avoir perçu 10 000 F CFA d’un client au moment de son arrestation. Quant à son malaise, il a tenté de l’expliquer par de prétendues « crises habituelles » dont il souffrirait.
Les enquêteurs, peu convaincus, l’ont finalement placé en garde à vue, avant son déferrement au parquet pour détention, usage et trafic de cocaïne.
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