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Un jeune tailleur de 23 ans, B. Sèye, alias « Kana », domicilié à Grand-Médine, a été interpellé dans la nuit du samedi 20 septembre 2025 aux Parcelles Assainies (Unité 22). Connu des forces de l’ordre pour des affaires liées au chanvre indien, il est désormais poursuivi pour « détention, usage et trafic de cocaïne ».


Un tailleur de 23 ans déféré pour trafic de cocaïne après un malaise spectaculaire

Une course-poursuite à 4 h 30 du matin

Les faits se sont produits à l’aube, après une dénonciation informant la police que « Kana » s’apprêtait à livrer sa marchandise. Une équipe de la Brigade de recherches du commissariat des Parcelles Assainies a aussitôt mis en place une surveillance pour l’intercepter.

À la vue des policiers, le suspect a tenté de prendre la fuite en avalant les sachets de cocaïne qu’il transportait. Une course-poursuite s’en est suivie avant qu’il ne soit rattrapé. Pris de panique et en plein malaise, il s’est effondré et a dû être évacué d’urgence, inconscient, au centre de santé Nabil Choucair.

La vérité révélée par les examens médicaux

À l’hôpital, le jeune homme a d’abord nié avoir ingéré de la drogue. Mais sur réquisition, un bilan radiologique et biologique a été réalisé au Centre Antipoison de l’hôpital Fann. Les analyses ont révélé non seulement la présence de cocaïne, mais aussi d’ecstasy et de benzodiazépines – des substances utilisées comme anxiolytiques et sédatifs.

Confronté à ces résultats, « Kana » a fini par reconnaître les faits, tout en tentant de se faire passer pour un simple consommateur.

Un discours jugé non crédible

Devant les enquêteurs, le tailleur a soutenu avoir mis fin depuis longtemps à toute activité de trafic, affirmant qu’il ne faisait que consommer. Toutefois, il a reconnu avoir perçu 10 000 F CFA d’un client au moment de son arrestation. Quant à son malaise, il a tenté de l’expliquer par de prétendues « crises habituelles » dont il souffrirait.

Les enquêteurs, peu convaincus, l’ont finalement placé en garde à vue, avant son déferrement au parquet pour détention, usage et trafic de cocaïne.



Mercredi 24 Septembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Deux hommes, S. Sow et P. D. Guèye, ont été déférés au parquet de Thiès le 22 septembre 2025 par le commissariat central. Ils sont accusés d’avoir commis un viol sur une mineure de 14 ans, identifiée sous les initiales A. Faye.


Thiès : Dénonciations croisées dans une affaire de viol sur mineure

Lors de son audition, l’adolescente a décrit des abus sexuels répétés sur plusieurs mois. Concernant S. Sow, qui habite la même maison qu’elle, elle a déclaré que celui-ci « profitait des absences de sa mère pour l’attirer dans une chambre et la contraindre à des rapports sexuels ». Selon elle, ces agressions duraient depuis près d’un an.

Au sujet de P. D. Guèye, la jeune fille a affirmé qu’au mois d’août 2025, il l’avait trompée pour l’emmener chez un ami, M. Faye, où il l’a violée. 

L’affaire a pris forme le 12 septembre 2025, lorsque la mère de la victime, dame N. F. Sène, s’est présentée au commissariat central. Inquiète du comportement inhabituel de sa fille  marquée par un changement d’humeur soudain et une attitude belliqueuse, elle a décidé de l’interroger. C’est à ce moment que l’adolescente aurait confié avoir été victime d’abus.

Les soupçons se sont rapidement orientés vers deux individus du voisinage : S. Sow et P. D. Guèye. Tous deux ont été arrêtés et placés en garde à vue avant leur déferrement.

Face aux enquêteurs, les deux mis en cause ont rejeté en bloc les faits qui leur sont reprochés.

S. Sow a catégoriquement nié toute implication.

P. D. Guèye, pour sa part, a déclaré qu’il s’agissait d’un « coup monté » orchestré par la mère de la victime, soulignant qu’il n’était pas en bons termes avec elle.

Le parquet devra décider de l’ouverture éventuelle d’une information judiciaire. Entre la parole de la victime et les dénégations des mis en cause, l’instruction devra trancher.

Cette affaire, qui secoue la ville de Thiès, met en évidence la gravité et la sensibilité des dossiers liés aux violences sexuelles sur mineurs. Les associations locales de défense des enfants demandent que la lumière soit faite avec rigueur et que la victime bénéficie d’une prise en charge psychologique adaptée.



Mardi 23 Septembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

La Brigade de Recherches de la compagnie de gendarmerie de Keur Massar a frappé un grand coup dans la lutte contre l’exercice illégal de la médecine. Le 22 septembre 2025, trois individus soupçonnés de se faire passer pour des médecins et actifs depuis plusieurs années dans divers établissements sanitaires de Dakar ont été interpellés et placés en garde à vue.


Faux médecins à Dakar : un réseau démantelé par la gendarmerie

Les mis en cause sont :

  • A. Diop, 49 ans, assistant infirmier autoproclamé, domicilié à Keur Massar,

  • Y. Ndiaye, 48 ans, se présentant comme assistant infirmier de bloc, résidant à Thiaroye,

  • B. Coly, 47 ans, prétendant exercer comme assistant opérateur de bloc, domicilié à Pikine.

Tous trois sont poursuivis pour usurpation de fonction et d’identité de médecin, exercice illégal de la médecine et mise en danger de la vie d’autrui, selon des sources judiciaires citées par Seneweb.

Circoncisions et actes médicaux illégaux

D’après l’enquête, ces faux praticiens n’étaient pas de simples assistants. Ils auraient eux-mêmes pratiqué des actes médicaux, dont des circoncisions, provoquant chez plusieurs patients des complications graves. Certains d’entre eux ont dû être pris en charge en urgence après avoir été mutilés ou infectés.

Un dossier particulièrement édifiant implique A. Diop, accusé d’avoir encaissé 400 000 FCFA auprès d’une femme atteinte de goitre. L’opération, prévue depuis décembre 2024, n’a jamais eu lieu. Aujourd’hui, l’état de santé de la patiente est gravement compromis, selon le chef de service du bloc opératoire qui a alerté sur l’urgence médicale.

Descente des gendarmes à l’hôpital Abass Ndao

C’est à l’hôpital Abass Ndao, l’un des centres hospitaliers de référence de Dakar, que la descente de la gendarmerie a confirmé l’ampleur du scandale.
Un responsable du bloc a affirmé qu’il s’agissait d’une « pratique ancienne » qu’il avait trouvée en arrivant dans l’établissement, précisant avoir toujours refusé de collaborer avec ces individus. Mais selon les enquêteurs, d’autres praticiens, eux, n’auraient pas hésité à fermer les yeux, voire à les laisser officier.

Les responsables de l’hôpital, de leur côté, ont déclaré « ignorer » l’existence de telles pratiques. Une version qui laisse sceptiques de nombreux observateurs, tant les faits semblent s’être installés dans la durée.

Une affaire qui éclabousse tout le système

Ce coup de filet de la Légion de gendarmerie de Dakar fait suite à des dénonciations portées devant le parquet de Pikine-Guédiawaye. Le procureur aurait immédiatement ordonné l’ouverture d’une enquête et l’interpellation des mis en cause.

Cette affaire soulève de nombreuses questions : comment des individus sans diplôme médical ont-ils pu exercer dans des structures reconnues ? Quels complicités ou manquements ont permis à ces pratiques de perdurer ? Et surtout, combien de patients ont vu leur santé compromise par ces interventions illégales ?

Un dossier explosif, qui met en lumière les failles dans la régulation du secteur médical au Sénégal, mais aussi la nécessité de renforcer les contrôles pour protéger les malades.



Mardi 23 Septembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Une mère de trois enfants succombe à un malaise au Café de France

Un drame a endeuillé la ville de Kolda, dans la nuit du dimanche 21 au lundi 22 septembre. F. Mballo, plus connue sous le surnom de « Djidé », âgée d’une trentaine d’années, est décédée après avoir été victime d’un malaise à l’intérieur du bar de l’hôtel Café de France, situé à la périphérie sud de la ville.


Kolda : décès brutal de « Djidé » dans une boîte de nuit

Une vie marquée par des rebondissements

Mère de trois enfants issus d’un premier mariage, la défunte s’était récemment remariée avec un homme originaire de Touba et résidait à Pikine, dans la banlieue dakaroise. Revenue à Kolda pour participer à une cérémonie de sortie de circoncision, elle avait profité d’une sortie entre amies lorsque le drame est survenu.

Malaise fatal en pleine nuit

Selon les premiers éléments recueillis, la jeune femme a été terrassée par un malaise soudain alors qu’elle se trouvait dans la boîte de nuit. Rapidement évacuée, elle n’a malheureusement pas survécu. Son corps a été acheminé à la morgue de l’hôpital régional de Kolda. Les premières constatations laissent penser à une origine naturelle, mais l’enquête ouverte devrait permettre de lever toute ambiguïté.

Une mort qui suscite débats et indignation

Au-delà de la douleur, la disparition de Djidé a fait naître de vives réactions. Certains proches de la victime jugent les circonstances de ce décès « indignes » pour une femme mariée, alimentant des débats dans la communauté locale. Entre choc, tristesse et polémiques, la ville reste marquée par cette fin tragique.



Mardi 23 Septembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

La crise persiste à l’École nationale supérieure d’agriculture (ENSA) de Thiès. Après deux mouvements de grève de 72 heures, suivis d’un débrayage, la section du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) a décidé de reconduire un nouveau mot d’ordre de cessation totale des cours et activités pédagogiques. La grève débute ce jeudi 25 septembre 2025.


Thiès – L’ENSA paralysée : le SAES reconduit une nouvelle grève de 72 heures

Un mouvement né de frustrations persistantes

Réunis en assemblée générale le 18 septembre, les enseignants-chercheurs ont dressé un bilan jugé alarmant : malgré leurs multiples actions, aucun progrès significatif n’a été constaté concernant leurs six points de revendication.

Au cœur des préoccupations :

  • l’absence d’agent comptable particulier,

  • la non-tenue des élections du Directeur, du Directeur des études et des Chefs de département,

  • le non-renouvellement des organes de gouvernance, dont le Conseil d’administration,

  • un budget jugé insuffisant pour le fonctionnement normal de l’institution.

Selon la section syndicale, « l’ENSA est quasiment à l’arrêt », une situation jugée incompatible avec le rôle stratégique que doit jouer cette école dans la formation agricole et la réalisation de la souveraineté alimentaire nationale.

Appel au Ministre de l’Enseignement supérieur

Le SAES-ENSA estime que la tenue des élections de la Direction doit être une priorité absolue. Le syndicat interpelle directement le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), l’invitant à « assumer pleinement ses responsabilités » et à prendre des mesures rapides et durables pour mettre fin à cette crise.

Une nouvelle AG pour décider de la suite

La prochaine Assemblée générale est prévue le vendredi 26 septembre 2025 à 10h, où les enseignants-chercheurs feront le point sur la mobilisation et envisageront d’éventuelles escalades dans leur plan d’action.

En attendant, la paralysie de l’ENSA risque d’avoir des répercussions sur les étudiants, les activités de recherche et l’ensemble du secteur agricole qui dépend de l’expertise de l’institution.



Lundi 22 Septembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

La cité Mixta, située au cœur de Dakar, a été le théâtre d’un événement tragique ce samedi matin. Une jeune fille, dont l’âge exact n’a pas été communiqué, a été grièvement blessée après être tombée du troisième étage d’un immeuble résidentiel. Selon les premiers éléments de l’enquête, il ne s’agirait pas d’un accident, mais d’une tentative de suicide motivée par des problèmes sentimentaux.


Fille chute du 3ᵉ étage à la Cité Mixta : une tentative de suicide après une rupture amoureuse


Vers 8 heures, les voisins ont entendu un bruit sourd provenant du troisième étage. À leur arrivée, ils ont découvert la jeune fille au sol, gravement blessée. Les secours, alertés immédiatement, l’ont transportée dans un état critique à l’hôpital le plus proche. Selon les premiers témoignages, la victime venait de vivre une rupture amoureuse difficile, ce qui pourrait expliquer son geste désespéré.

La police et les services de sécurité de la cité Mixta ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de la chute. Selon les informations recueillies par les enquêteurs, des messages et des notes trouvés sur le téléphone et le carnet de la jeune fille suggèrent un état de grande détresse psychologique. Les premiers éléments indiquent donc que cette chute ne serait pas le fruit d’un accident, mais d’une tentative volontaire de mettre fin à ses jours.

Le voisinage est sous le choc. Plusieurs résidents évoquent le stress et les pressions auxquelles sont confrontés les jeunes dans les grandes villes, notamment en matière de relations amoureuses et de gestion des émotions. Les psychologues soulignent l’importance de l’accompagnement des jeunes dans ces situations, et la nécessité de créer des structures d’écoute et de soutien accessibles.

La jeune fille est actuellement sous surveillance médicale à l’hôpital et reçoit un soutien psychologique. Les autorités locales appellent à la vigilance des familles et des proches pour détecter les signes de détresse chez les adolescents et jeunes adultes.

Cet incident dramatique rappelle l’importance de la santé mentale et de l’accompagnement émotionnel, notamment face aux ruptures amoureuses qui peuvent parfois déclencher des comportements extrêmes. Les enquêtes se poursuivent pour confirmer les motivations exactes et prévenir de futurs incidents similaires.



Dimanche 21 Septembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

La Cité Mixta, habituellement animée par ses terrasses et ses rues commerçantes, a été le théâtre d’une scène dramatique ce vendredi soir. Aux environs de 20 heures, une jeune femme est tombée du troisième étage d’un immeuble, sous les yeux médusés de plusieurs riverains.


Drame à la Cité Mixta : une jeune femme chute du troisième étage

Selon des témoins, la victime se trouvait sur le balcon de son appartement lorsqu’elle a perdu l’équilibre en pleine conversation téléphonique. Certains affirment avoir entendu un cri bref avant de la voir basculer dans le vide.

Quelques instants plus tard, les habitants du quartier se sont précipités vers le corps étendu sur le sol, choqués par la brutalité de la chute. « On a tous accouru en pensant au pire », confie un jeune homme encore bouleversé.

Alertés, les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus sur les lieux. Une vidéo, largement partagée sur les réseaux sociaux, montre un attroupement compact autour de la victime, pendant que les secouristes prodiguaient les premiers soins.

Miraculeusement, la jeune femme était consciente malgré la violence de l’impact. Elle a été transportée en urgence vers un établissement hospitalier de Dakar pour y recevoir les soins appropriés. Son état exact reste à ce stade inconnu.

Les circonstances de cette chute demeurent floues. Accident domestique, geste imprudent ou autre situation ? Les enquêteurs ont ouvert une investigation afin de déterminer les causes exactes du drame.

En attendant, le quartier reste marqué par la scène, qui a suscité une vive émotion parmi les habitants de la Cité Mixta.



Samedi 20 Septembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Une scène pour le moins inhabituelle secoue la ville de Kolda. Deux jeunes hommes, tous deux persuadés d’être le père d’un enfant à naître, en sont venus à se disputer violemment devant le commissariat urbain.


Kolda : Deux hommes revendiquent la paternité d’une même grossesse

La protagoniste de cette affaire, une jeune femme prénommée Kouta, est enceinte de six mois. D’après les témoignages recueillis, elle aurait entretenu des relations parallèles avec A. Sow, conducteur de moto-taxi, et B. Baldé, apprenti mécanicien. À chacun, elle aurait affirmé qu’il était le géniteur de son futur bébé.

Convaincus de leur paternité, les deux jeunes hommes ont pris en charge, séparément, une partie des dépenses liées à la grossesse : consultations prénatales, frais médicaux et même une partie des besoins quotidiens de Kouta. Mais le stratagème n’a pas tardé à s’effondrer.

La supercherie fut découverte lorsqu’A. Sow et B. Baldé, par un concours de circonstances, se sont retrouvés face à face à la maternité. Chacun revendiquait alors son rôle de père, affirmant financer les soins de Kouta. La dispute a rapidement dégénéré en altercation verbale musclée, obligeant les forces de l’ordre à intervenir.

Conduits au commissariat urbain de Kolda, les deux rivaux ont persisté dans leurs déclarations contradictoires. Quant à Kouta, elle n’a pas encore livré de version claire des faits, entretenant le doute et alimentant la confusion.

Selon une source policière, l’affaire pourrait être tranchée uniquement par un test de paternité, une fois l’enfant venu au monde.

Ce fait divers rappelle un autre incident récent qui avait déjà agité la capitale du Fouladou, preuve que la ville n’est pas épargnée par des histoires sentimentales et familiales aux allures de feuilleton.



Mercredi 17 Septembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)
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