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Une tragédie bouleversante a frappé le quartier Moricounda, à Sédhiou, ce jeudi après-midi. Une jeune fille de 14 ans, élève en classe de 6e, a été retrouvée pendue dans la chambre familiale, peu avant la prière de 14 heures, plongeant tout le quartier dans la stupeur.


Sédhiou – Drame à Moricounda : une collégienne de 14 ans retrouvée pendue dans sa chambre
Selon les informations rapportées par L’Observateur, la victime, identifiée sous les initiales M. Fall, avait passé la matinée à aider sa mère avant de préparer le repas du jour. Une fois le déjeuner prêt, elle s’est retirée dans sa chambre pour se reposer.
Quelques instants plus tard, ses proches, ne la voyant pas ressortir, sont allés la chercher. Ils ont alors découvert l’irréparable : la jeune fille s’était pendue à l’aide d’un morceau de tissu attaché à une poutre.

Alertés, les habitants du quartier se sont précipités sur les lieux, bouleversés par la scène.
« Elle était douce, sérieuse, et toujours souriante. On ne comprend pas ce qui a pu se passer », témoigne une voisine, encore sous le choc.

Les autorités policières et judiciaires se sont immédiatement rendues sur place pour effectuer les premiers constats. Le corps sans vie de la jeune élève a été acheminé à la morgue de l’hôpital régional de Sédhiou pour autopsie.
Une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances exactes du drame. Pour l’heure, aucune hypothèse n’est écartée.

Ce drame tragique relance la réflexion sur la détresse psychologique silencieuse que peuvent traverser certains adolescents, souvent sous pression à l’école ou à la maison.
À Moricounda comme ailleurs, l’émotion reste vive, et les appels à la vigilance se multiplient pour mieux écouter et accompagner les jeunes face à leurs difficultés.


Vendredi 10 Octobre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

L’Hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye a lancé un appel pressant concernant seize corps sans vie non identifiés actuellement conservés dans sa morgue. Parmi ces dépouilles, dix sont des nourrissons et six des adultes, dont deux personnes sans domicile fixe. Ces corps ont été déposés à la morgue sur réquisition des officiers de police judiciaire.


16 corps sans vie non identifiés à l’hôpital Dalal Jamm : un appel urgent lancé aux familles

La direction de l’établissement informe que le délai légal de conservation des corps est arrivé à expiration. Toutefois, une dérogation exceptionnelle de quinze jours a été accordée pour permettre aux familles et proches de procéder à l’identification des défunts. Passé ce délai, l’hôpital sera contraint de solliciter une autorisation d’inhumation auprès du Procureur du Tribunal de grande instance de Pikine/Guédiawaye.

Les familles concernées sont invitées à se présenter au service social de l’hôpital ou à contacter les numéros suivants pour toute information ou démarche : 33 839 85 85, 77 348 77 37, 76 416 67 82.

Cette situation met en lumière les défis persistants liés à l’identification des défunts dans le pays, en particulier concernant les personnes sans domicile fixe et les nourrissons abandonnés, et souligne l’importance d’une mobilisation rapide pour que ces défunts puissent recevoir une sépulture digne.



Jeudi 9 Octobre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

La récente décision des autorités locales d’interdire les cérémonies et rassemblements sur la voie publique dans la région de Thiès a suscité une vive inquiétude chez les griots et acteurs culturels. Considérés comme les gardiens des traditions et de la mémoire collective, ces derniers craignent pour la survie de leur métier et de leur rôle social


Thiès : Les griots inquiets face à l’interdiction des cérémonies sur la voie publique

« C’est le coup de grâce… », confie un griot bien connu de Thiès. Selon lui, la plupart des cérémonies — mariages, baptêmes, hommages — sont l’occasion pour les griots de transmettre histoires, proverbes et valeurs culturelles, tout en gagnant leur vie. Avec cette interdiction, beaucoup redoutent de perdre leur source principale de revenus.

Les autorités, de leur côté, invoquent des raisons de sécurité et de gestion de l’espace public, notamment pour éviter les encombrements et garantir le bon déroulement de la circulation. Mais pour les professionnels du patrimoine immatériel, la mesure apparaît brutale et risque de fragiliser un secteur déjà précaire.

Certains griots appellent à un dialogue avec l’administration pour trouver des alternatives, telles que des espaces réservés ou des horaires précis pour les cérémonies, afin de concilier tradition et sécurité publique.

La question reste donc ouverte : comment protéger la mémoire et la culture tout en respectant les exigences modernes de sécurité et d’organisation urbaine ? Pour les griots de Thiès, l’heure est grave, et l’avenir de leurs pratiques traditionnelles semble plus incertain que jamais.



Jeudi 9 Octobre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Un incident choquant à Mbour

Le 22 septembre 2025, la ville de Mbour, au Sénégal, a été secouée par un acte d’humiliation publique à caractère numérique. Deux jeunes hommes sourds-muets, M. Bâ (21 ans) et B. Diouf (18 ans), ont dérobé le téléphone portable de F. Dia, une femme mariée résidant à Saly Carrefour, alors qu’elle revenait du marché central de Mbour en charrette.


Mbour : deux sourds-muets diffusent les sextapes d’une femme mariée sur les réseaux sociaux

Une diffusion malveillante et une rançon

Le lendemain de la disparition de l’appareil, les deux individus ont envoyé à l’une des amies de la victime une vidéo intime de F. Dia via WhatsApp, accompagnée d’une demande de rançon de 5 000 F CFA. Face à cette pression, la victime a immédiatement déposé une plainte auprès du commissariat de Saly Portudal.

Avant même l’intervention des autorités, les malfaiteurs avaient créé un groupe WhatsApp en utilisant le compte de F. Dia, y ajoutant plusieurs de ses contacts afin de diffuser les vidéos intimes. Ils ont également exploité la fonction « statut » de l’application pour propager ces contenus, provoquant une humiliation publique considérable pour la jeune femme.

Intervention rapide des autorités

Grâce à l’exploitation des données téléphoniques, les enquêteurs ont rapidement identifié et localisé les deux jeunes hommes. Interpellés, M. Bâ et B. Diouf ont reconnu les faits et présenté leurs excuses. Après leur garde à vue, ils ont été déférés au parquet de Mbour et placés sous mandat de dépôt.

Un signal d’alerte sur la sécurité numérique

Cette affaire met en lumière les dangers liés à la sécurité des données personnelles et à l’usage malveillant des technologies numériques. Elle rappelle l’importance de protéger ses informations personnelles et de rester vigilant face aux risques liés à la diffusion de contenus intimes.

Elle soulève également des questions sur la protection de la vie privée et la nécessité de renforcer les mesures légales et éducatives pour prévenir de tels actes.



Jeudi 9 Octobre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Un geste qui a bouleversé tout un quartier. Dans la soirée du mardi, une jeune femme a été arrêtée après avoir tenté d’abandonner son nouveau-né dans le cimetière de Yoff. Témoignages, prise en charge médicale et réactions du quartier : retour sur une nuit de stupeur qui interroge les défaillances sociales.


Yoff sous le choc – Une jeune femme jette son bébé dans le cimetière et se fait prendre : le témoin raconte l’horreur

 Un jeune du quartier, rentrait chez lui . En passant près du cimetière musulman de Yoff, il a remarqué une femme seule, le visage dissimulé, qui semblait agitée. Intrigué, il s’est arrêté pour observer discrètement.

« Au début, je pensais qu’elle venait prier pour un défunt. Puis elle a sorti un petit paquet et s’est dirigée vers un coin isolé », raconte le témoin.

Selon son témoignage, la femme aurait jeté quelque chose de louche, un nouveau-né encore vivant. C’est alors qu'il s’est approché et a crié pour alerter les riverains. Avec l’aide d’un passant, il a rattrapé la jeune femme, elle dit que son copain n'a pas assumé sa responsabilité .                                                                                                                                                                                                           Réactions du quartier : colère, compassion et appel à la solidarité

La nouvelle s’est répandue rapidement. À Yoff, la stupeur a laissé place à des réactions contrastées : colère contre l’acte, mais aussi compassion envers une femme visiblement brisée par la détresse.

Des associations locales et des leaders communautaires ont appelé à ne pas se précipiter vers la condamnation sans chercher à comprendre les causes profondes. « C’est un acte révoltant, mais il est aussi le symptôme d’une misère sociale et d’un manque d’accompagnement des jeunes femmes enceintes et isolées », déclare un  autre témoin.

L’imam du quartier a quant à lui insisté sur la nécessité de conjuguer fermeté judiciaire et assistance sociale : « Il faut que la justice fasse son travail, mais il faut aussi que la communauté mette en place des mécanismes d’aide pour éviter que d’autres drames surviennent. »                                                                                                   Sur le plan juridique, l’abandon d’un enfant et la tentative d’infanticide sont des infractions sévèrement réprimées au Sénégal. Si les faits sont retenus, la mise en examen peut conduire à des peines privatives de liberté. Toutefois, les circonstances — précarité, contrainte psychologique, état psychiatrique — peuvent influencer la qualification des faits et la peine encourue.

Les avocats impliqués dans l’affaire ont indiqué qu’ils demanderont des expertises médicales et psychiatriques pour évaluer l’état mental de la prévenue au moment des faits.

Ce que réclame le quartier

Les habitants et les associations locales demandent :

Un renforcement des actions de prévention et d’accompagnement pour les jeunes mères isolées ;

La mise en place de permanences sociales dans les quartiers populaires ;

Des campagnes de sensibilisation sur la santé mentale post-partum ;

Un meilleur accès aux soins prénataux et à l’aide d’urgence.

Le sauvetage in extremis de ce nourrisson et l’arrestation de la jeune femme ont stoppé un drame immédiat. Mais l’affaire interroge plus largement la société : comment prévenir la détresse extrême qui pousse une mère à commettre l’irréparable ? Entre besoin de justice et nécessité d’accompagnement, Yoff se retrouve devant un miroir douloureux.



Mercredi 8 Octobre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Le Cadre de réflexion et d’actions tijani, Wattu Sunu Diine, regroupant des disciples et sympathisants de la communauté tidiane de Tivaouane, a exprimé son indignation profonde après la diffusion d’une vidéo jugée offensante à l’encontre de deux grandes figures religieuses sénégalaises.


Tivaouane – Propos offensants : le Cadre Wattu Sunu Diine exige des poursuites contre l’influenceur “Sa Wolof”

L’influenceur Abdoulaye Cissé, plus connu sous le nom de “Sa Wolof”, est accusé d’avoir tenu des propos “gravement irrespectueux” à l’endroit de Seydil Hadji Malick Sy, fondateur de la communauté tidiane de Tivaouane, et de Papa Moukhtar Kébé, intellectuel et conférencier religieux.

Une vidéo jugée “offensante et décontextualisée”

Dans une séquence devenue virale sur les réseaux sociaux, l’auteur aurait manipulé un extrait sonore d’un discours de Papa Moukhtar Kébé, sorti de son contexte, pour y ajouter des commentaires qualifiés “d’irrévérencieux”.
Le Cadre dénonce également une interpellation indécente de la mémoire de Seydil Hadji Malick Sy, disparu en 1922, dont l’héritage spirituel et intellectuel demeure central dans la tradition tidiane.

“Ces attaques constituent une atteinte grave à la dignité, à la mémoire et à l’autorité morale des guides religieux”, lit-on dans le communiqué. Les signataires estiment que de tels propos participent d’une dynamique de désacralisation du religieux, une tendance inquiétante dans l’espace public sénégalais.

Dérives verbales et cohésion sociale menacée

Pour Wattu Sunu Diine, la liberté d’expression ne saurait justifier l’injure ou la profanation de symboles spirituels. “Les discours haineux et polarisants diffusés sur les plateformes numériques ciblent injustement des figures respectées, fragilisant la cohésion sociale et compromettant la paix civile”, souligne le texte.

S’il reconnaît que la culture wolof valorise l’autocritique et la parole libre, le Cadre regrette que cette tradition soit détournée de sa finalité morale, pour devenir un outil d’hostilité entre confréries ou communautés. Il alerte aussi sur une possible instrumentalisation politique ou ethnique de ces discours dans un contexte national tendu.

Appel à la justice et à la régulation du numérique

Face à ce qu’il considère comme une dérive dangereuse, le Cadre exige le retrait immédiat de la vidéo et invite le procureur de la République à s’autosaisir pour engager des poursuites contre Abdoulaye Cissé.

Le communiqué interpelle également les plus hautes autorités de l’État, leur demandant de renforcer la protection légale de la mémoire des guides religieux, comparée à celle accordée au chef de l’État.

Le Cadre plaide par ailleurs pour une réforme législative visant la création d’une autorité indépendante de régulation des réseaux sociaux, afin de mieux encadrer les contenus portant atteinte à la dignité, à la religion et à la paix publique.

Un appel à la paix et au respect

Dans un ton apaisé, Wattu Sunu Diine conclut en réaffirmant son attachement à la foi, à la science et à la paix, suivant l’exemple de Seydil Hadji Malick Sy. Le collectif appelle l’ensemble des citoyens à préserver un climat de respect mutuel et de fraternité, au-delà des clivages confrériques.
“Porter atteinte à nos guides revient à saper les fondements de notre société”, rappelle le Cadre, qui voit dans cette affaire un test pour la résilience morale et spirituelle du Sénégal.



Mardi 7 Octobre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

La commune de Suelle Diakoye, dans le département de Bignona, est sous le choc. Ce lundi 6 octobre 2025, un double drame a frappé une même famille, plongeant tout le village dans la consternation.


Double drame à Bignona : deux frères meurent à quelques heures d’intervalle

Selon les premiers témoignages recueillis sur place, un enseignant, originaire de la localité, a été victime d’un malaise soudain alors qu’il se trouvait à son domicile. Malgré l’intervention rapide de ses proches, l’homme a succombé avant d’être évacué vers une structure sanitaire.

Quelques instants plus tard, la tragédie s’est aggravée. Le frère aîné du défunt, profondément bouleversé par la nouvelle, a lui aussi été terrassé par un malaise fatal. En l’espace de quelques heures, la famille a perdu deux de ses fils, laissant derrière eux un village abasourdi.

Les deux corps ont été acheminés à l’hôpital régional de Ziguinchor pour autopsie, tandis qu’une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de ces décès successifs.

Dans la commune, c’est la désolation totale. Les habitants décrivent deux hommes paisibles, très respectés, dont la disparition soudaine marque durement la communauté éducative et tout le département de Bignona.



Mardi 7 Octobre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

La petite localité de Nguékhokh, dans le département de Mbour, est sous le choc. Ce lundi matin, les habitants ont découvert avec stupeur le corps sans vie de Khalifa Babacar Sy, plus connu sous le nom de Mbaye Sy, un ancien policier devenu agent immobilier. Le septuagénaire a été retrouvé pendu dans sa chambre, dans des circonstances qui laissent planer de lourds soupçons.


Nguékhokh : Mystère autour de la mort de Mbaye Sy, un ancien policier retrouvé pendu dans sa chambre

Selon les premiers témoignages recueillis par L’Observateur, c’est la première épouse de la victime qui a fait la macabre découverte. Après la prière de l’aube, inquiète de ne pas voir son mari descendre comme à son habitude, elle est montée à l’étage pour s’enquérir de sa situation. À sa grande stupeur, elle est tombée sur le corps inerte de Mbaye Sy, adossé contre le mur, un morceau de tissu légèrement noué autour du cou.

Sous le choc, la vieille dame a aussitôt alerté les voisins et les membres de la famille. Très vite, les gendarmes de Nguékhokh et les sapeurs-pompiers de Mbour ont été dépêchés sur les lieux.

Mais dès les premières constatations, plusieurs zones d’ombre ont attiré l’attention des enquêteurs et des témoins. En effet, la position du corps, ainsi que le nœud du tissu, attaché par l’extérieur de la fenêtre, rendent hautement improbable la thèse d’un suicide. D’autant plus que Mbaye Sy, décrit comme un homme de forte corpulence, aurait difficilement pu s’infliger la mort dans une telle position, avec un dispositif aussi précaire.

Les rumeurs d’un assassinat déguisé en suicide se multiplient donc à Nguékhokh. Plusieurs proches affirment que la victime vivait ces derniers temps dans une atmosphère d’insécurité. Selon des sources concordantes, il aurait été victime d’un cambriolage à main armée il y a peu, au cours duquel environ 3 millions de francs CFA lui auraient été dérobés.

Pour l’heure, le médecin légiste de l’hôpital de Mbour a effectué des prélèvements et l’autopsie devrait permettre d’en savoir plus sur les circonstances exactes du décès. La brigade de gendarmerie reste prudente et n’a pas encore confirmé la thèse du suicide.

Dans la localité, les habitants sont partagés entre incrédulité et colère. Beaucoup refusent de croire que cet ancien policier, connu pour sa rigueur et sa foi, ait pu mettre fin à ses jours de manière aussi troublante.

Mbaye Sy laisse derrière lui deux veuves et une fille unique, inconsolables face à cette disparition entourée de mystère.



Mardi 7 Octobre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)
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