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Société sur Thies info
Chaque été, la ville de Thiès retrouve une partie de ses enfants partis vivre à l’étranger. De la France au Canada, en passant par l’Italie ou l’Espagne, ils sont nombreux à revenir chaque année passer les vacances en famille, renouer avec leurs racines et partager des moments précieux avec leurs proches.

Retrouver ses proches et ses racines
Pour ces Thièssois de la diaspora, le retour est bien plus qu’un simple séjour : c’est un moment de retrouvailles. Mariages, baptêmes, cérémonies religieuses et fêtes familiales ponctuent l’été, offrant à chacun l’occasion de resserrer les liens avec la famille élargie et le quartier.Un coup de pouce pour l’économie locale
Ce retour temporaire profite aussi à l’économie locale. Argent envoyé toute l’année, cadeaux, travaux de rénovation, achats au marché, sorties et transports : les commerçants, artisans et chauffeurs constatent chaque été une hausse significative de leurs revenus grâce à cette présence.Des liens qui perdurent
Pour certains enfants de la diaspora, ces vacances sont parfois une première rencontre avec la terre d’origine de leurs parents. Apprendre quelques mots de wolof, jouer avec des cousins, découvrir la ville : autant de moments qui renforcent le lien avec Thiès, génération après génération.Des défis à améliorer
Cependant, ces séjours ne sont pas toujours simples : coupures d’électricité ou d’eau, routes impraticables pendant l’hivernage, flambée des prix, ou décalage culturel peuvent parfois ternir le séjour.Un attachement fort
Malgré tout, le retour des Thiéssois de la diaspora reste une tradition précieuse et attendue. Une preuve de l’attachement à la ville et aux familles restées au pays.À Thiès comme ailleurs au Sénégal, le lavage de voitures a longtemps été assuré par des laveurs traditionnels, installés au bord des routes, sur un terrain vague ou dans la cour d’un garage. Un seau, un tuyau, un chiffon : voilà l’essentiel de leur matériel. Aujourd’hui, avec l’arrivée des salles de lavage modernes, ces petits travailleurs voient leur activité menacée.

Un métier accessible mais précaire
Le lavage traditionnel de voitures est une activité qui a longtemps permis à de nombreux jeunes, souvent sans formation, de gagner leur vie. Installés à des endroits stratégiques (près des marchés, des stations-service, des garages), ces laveurs proposent un service abordable, sans horaires fixes, et souvent à la convenance des clients.
Mais leur travail est souvent marqué par :
- Un manque de protection sociale et de droits.
- Des revenus irréguliers et très dépendants de la météo.
- Des conditions de travail pénibles : eau souillée, produits chimiques sans protection, exposition au soleil toute la journée.
Les nouvelles salles de lavage changent la donne
Depuis quelques années, on voit fleurir à Thiès et dans d’autres villes des centres de lavage modernes. Ces structures offrent un cadre plus professionnel :
_ Des machines à haute pression.
_ Des produits spécifiques.
_ Un espace aménagé et sécurisé pour les véhicules.
_ Un accueil plus « confort » pour les clients.
Résultat : une clientèle de plus en plus attirée par la rapidité, la qualité et le standing. Pour les laveurs traditionnels, c’est une perte progressive de clients.
Une concurrence jugée inégale
Beaucoup de laveurs traditionnels dénoncent une concurrence qu’ils jugent déloyale, car :
- Ils n’ont pas les moyens d’investir dans du matériel moderne.
- Ils ne peuvent pas accéder facilement aux financements pour développer un petit centre de lavage.
- Ils dépendent souvent d’un simple accord oral avec le propriétaire du terrain ou du trottoir.
De leur côté, les salles de lavage modernes paient des redevances, investissent dans l’aménagement, et sont parfois soutenues par des aides ou crédits bancaires.
Des pistes pour préserver ces petits métiers
Pour éviter que ces milliers de laveurs ne soient poussés vers le chômage, certaines solutions pourraient être envisagées :
1-Former et professionnaliser : aider les laveurs traditionnels à améliorer leurs pratiques (gestion de l’eau, produits écologiques, techniques modernes).
2-Soutenir l’accès au financement : proposer des microcrédits ou des coopératives pour investir dans du matériel plus performant.
3-Organiser des espaces dédiés : aménager des aires de lavage autorisées et équipées pour limiter la pollution de l’eau et sécuriser le métier.
4- Sensibiliser les clients : promouvoir une consommation responsable qui encourage aussi l’économie locale.
Les salles de lavage modernes apportent une nouvelle dynamique au secteur, mais risquent de marginaliser les laveurs traditionnels, pour qui cette activité reste souvent le seul moyen de subsistance.
La modernisation est nécessaire, mais elle ne doit pas se faire au détriment de ceux qui, faute de moyens, continuent de laver des voitures à la main pour nourrir leur famille.
Un climat de tension inquiétant s’installe à Tivaouane, où des affrontements violents opposent désormais, presque chaque nuit, des groupes de jeunes des quartiers Keur Matar et Keur Ndiobo.

Ces confrontations, qui surviennent à la tombée de la nuit, se déroulent avec l’usage d’armes blanches, exposant gravement la sécurité des habitants de la cité religieuse.
Un appel pressant à l’intervention
Face à cette escalade de violence, les populations de Tivaouane, ville de Maodo, lancent un cri d’alarme et appellent les autorités locales à intervenir de toute urgence pour prévenir un drame.
« La paix, loin d’être une option, reste une obligation », rappellent-elles avec gravité, exhortant les responsables à agir avant qu’il ne soit trop tard.
Une situation préoccupante
Pour l’heure, aucune mesure officielle n’a encore été annoncée. L’inquiétude et la peur grandissent dans les familles, qui redoutent que ces affrontements ne dégénèrent davantage.
Les habitants espèrent des actions concrètes pour restaurer le calme et sécuriser les quartiers concernés.
Chaque année, pendant la saison des pluies, de nombreux daaras (écoles coraniques) se retrouvent confrontés à de grandes difficultés. Bâtiments fragiles, salles de classe inondées, routes impraticables : pour les maîtres coraniques et leurs élèves, continuer à étudier devient un véritable parcours du combattant.

À l’UCAD, un étudiant a failli commettre l’irréparable après avoir volé 70 000 FCFA à son colocataire pour parier sur 1xbet. Un épisode qui alerte sur les dérives liées aux jeux d’argent en milieu universitaire.

Un incident inquiétant s’est produit à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), où un étudiant a été retrouvé sain et sauf après avoir laissé une lettre d’adieu, laissant craindre le pire.
📆 Les faits : un pari perdant, une disparition inquiétante
Le 17 mars 2025, I. A, étudiant en 2e année à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques, quitte subitement sa chambre universitaire après avoir écrit une lettre dans laquelle il reconnaît avoir dérobé 70 000 FCFA sur le compte Wave de son colocataire, B.D. L’argent, utilisé pour parier sur 1xbet, a été entièrement perdu.
Dans sa lettre, il exprime sa honte, demande pardon à sa famille – notamment à son père malade – et disparaît sans prévenir.
🚨 Mobilisation immédiate sur le campus
Dès la découverte de la lettre, les services de sécurité du Coud, alertés par B.D., sollicitent le commissariat du Point E. Une opération de recherche est lancée dans la nuit du 17 au 18 mars. Grâce à une réquisition téléphonique, le téléphone de l’étudiant est localisé dans l’enceinte du campus, avant qu’il ne l’éteigne.
L’enjeu : éviter un drame similaire à ceux récemment survenus à l’Université Gaston Berger.
👤 Un retour à l’aube et des aveux bouleversants
Vers 4 heures du matin, Ib. Aw est retrouvé sur le campus. Remis à la police, il finit par avouer les faits : le vol, les paris perdus, et le sentiment de culpabilité qui l’a poussé à envisager le pire. Il confirme aussi avoir envoyé un message d’adieu à sa mère, restée à Tambacounda.
⚠️ Un signal d’alarme sur l’addiction aux jeux
Présenté au parquet pour vol, I. w incarne une réalité préoccupante : celle d’une jeunesse exposée aux addictions, entre pression académique et précarité. Les jeux d’argent en ligne, tels que 1xbet, deviennent un piège silencieux pour nombre d’étudiants, en quête d’une issue rapide.
Ce drame évité de peu met en lumière un mal plus profond : l’urgence de l’accompagnement psychologique et social des étudiants dans les universités sénégalaises.
dakaractu
Senelec annonce une mise à jour gratuite de sa plateforme de compteurs prépayés Woyofal, à partir du 15 octobre 2024. Les clients devront utiliser trois codes de 20 chiffres pour recharger leur compteur, sans impact sur le tarif ou la quantité d'électricité achetée.
### aps :
Vingt jeunes formés aux techniques de jardinage à Thiès par "Sève d'Afrique" ont reçu leur attestation. La formation vise à préparer les jeunes aux exigences du marché de l'emploi et à les impliquer dans la lutte contre le changement climatique.
**aps**
À quelques jours du Grand Magal, l'arrivée en masse des pèlerins à Touba crée des embouteillages majeurs, compliquant la circulation et augmentant les risques, alors que la ville se prépare à accueillir des millions de fidèles.
« Depuis le week-end dernier, il est devenu difficile de circuler en ville avec l’arrivée des premiers pèlerins. La situation ne fera que se compliquer à mesure que le Magal approche », explique Modou Diop, commerçant à Darou Manane. Selon lui, la ville sera envahie d’ici mercredi, avec un afflux croissant de fidèles comme chaque année.
Mame Diarra Thiam, venue au marché de l'ancien garage pour les derniers achats de sa famille avant le Magal, note que les premiers pèlerins sont arrivés dès le week-end, mais que l'affluence a considérablement augmenté ce mardi.
Les axes routiers, en particulier le sens giratoire entre Mbacké et Touba, sont déjà saturés par un grand nombre de véhicules, allant des voitures personnelles aux bus de transport en commun. On observe aussi une présence importante de charrettes tirées par des animaux, venues de villages voisins.
Cette congestion, particulièrement marquée à Mbacké, rend les déplacements compliqués pour les pèlerins, qui passent souvent de longues heures dans les embouteillages avant de parvenir à destination.
« C'est regrettable de constater que les tarifs ont déjà doublé pour ce trajet, et ils pourraient même être multipliés par cinq comme l'année dernière », déplore une passagère d’un « Mbacké-Touba », un ancien véhicule de marque 504 ou 505 avec une cabine arrière. Certains jeunes montent même sur les porte-bagages pour rallier Touba. Les prix ont triplé et pourraient encore quintupler dans les heures à venir, selon les clients, en plus de la surcharge dans les véhicules.
Les chauffeurs justifient ces hausses par le temps perdu dans les bouchons, la consommation accrue de carburant, et les fréquentes déviations, ce qui fait grimper les tarifs à au moins 1 000 francs CFA pour un aller-retour.
Face à ces défis de mobilité, nombreux sont ceux qui réclament la construction de ponts et d’infrastructures pour désengorger les routes pendant le Magal. « Chaque année, c’est la même chose : les routes sont saturées. Il est vraiment temps de penser à des solutions comme des ponts et des routes secondaires bitumées pour fluidifier la circulation à l’entrée de Touba », plaide Khadim Thiam, un résident de Mbacké.
Les motos-taxis, appelées « Jakarta », restent une solution rapide mais risquée pour se déplacer dans Touba en cette période de forte affluence. « D’habitude, ces Jakarta coûtent entre 300 et 500 francs CFA pour un trajet entre l’ancien garage et le marché Ocass », note Idrissa Diop. Cependant, avec l'augmentation du trafic, ces motos deviennent une option plus dangereuse, en raison de la densité et du chaos sur les routes.
Les autorités locales rappellent aux conducteurs et passagers des Jakarta de respecter les règles de sécurité pour éviter les accidents. Le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, a également exhorté à la prudence lors de ce Magal de Touba, à travers un message transmis par son porte-parole.
Le Grand Magal de Touba est un événement religieux majeur qui célèbre l’exil de Cheikh Ahmadou Bamba au Gabon. Chaque année, des milliers de pèlerins affluent à Touba pour rendre hommage au fondateur du mouridisme. Lors de la 129e édition en 2023, plus de cinq millions de fidèles et dix-sept délégations étrangères avaient participé à cet événement, selon Serigne Abdoul Ahad Mbacké, président de la commission culture et communication du comité d’organisation.
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aps
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