Les faits remontent au 26 septembre 2025, alors que le commissaire Dioum se rendait aux funérailles d’une nièce dans un quartier de Thiès. Ayant perdu ses repères, il a demandé son chemin à A. C. Guèye, à hauteur du cimetière de Grand-Thiès. Le jeune homme est monté dans le véhicule pour le guider jusqu’à la maison mortuaire.
En cours de route, A. C. Guèye a appelé un ami pour qu’il le rejoigne. Le commissaire Dioum lui a alors expliqué qu’ils étaient déjà cinq personnes dans le véhicule, et qu’il ne pouvait pas prendre un autre passager. Une fois arrivé à hauteur de son ami, le styliste a demandé à descendre. Le commissaire lui a alors demandé d’obtempérer, signalant que son comportement n’était pas correct. A. C. Guèye a répondu qu’il était un homme digne et qu’il ne pouvait pas abandonner son ami.
Le commissaire a décliné son identité et invité le styliste à rectifier son langage. Mais A. C. Guèye a persisté dans son attitude. Lorsque le capitaine de police s’est approché, le jeune homme l’a empoigné. Les deux hommes ont failli en venir aux mains, si des passants n’étaient pas intervenus.
Devant les témoins, A. C. Guèye s’est mis à vociférer et à gesticuler, ce qui a conduit le commissaire Dioum à ordonner son arrestation pour violences et voies de fait. Le styliste a été placé sous mandat de dépôt.
Ce lundi, lors de son passage à la barre du tribunal d’instance de Thiès, le prévenu a nié les accusations, alors qu’il avait pourtant reconnu à l’enquête avoir empoigné le commissaire à la suite de l’altercation.