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Ce qui devait être une banale scène de rue s’est transformé en cauchemar à Thiès. Lundi dernier, le tribunal a jugé A. Keita, un ferrailleur, pour avoir agressé violemment une passante, M. Keita, qu’il accusait de l’avoir filmé à son insu.
Tout est parti d’un simple malentendu. Alors qu’il poussait sa brouette remplie de ferrailles, le ferrailleur a cru apercevoir le téléphone de la jeune femme pointé dans sa direction. Convaincu qu’elle l’avait filmé, il s’est emporté et a exigé la suppression immédiate des images.
M. Keita, surprise, a nié avoir filmé qui que ce soit et a refusé que son agresseur fouille sa galerie. Ce refus a mis A. Keita hors de lui. Pris de colère, il est passé à l’acte et l’a violemment agressée.
Arrêté puis inculpé, il a été placé sous liberté provisoire dans l’attente de son procès. À la barre, il a reconnu les faits, mais a tenté de justifier sa réaction par la peur d’être filmé sans son consentement. De son côté, la victime a maintenu qu’elle n’avait jamais enregistré d’images.
Le procureur a requis une application stricte de la loi, rappelant que nul soupçon ne peut excuser un passage à la violence. Le juge a déclaré le prévenu coupable et l’a condamné à une amende ferme de 20 000 FCfa.
Une sanction symbolique, mais qui réaffirme un principe essentiel : dans l’espace public, les conflits d’interprétation ne doivent jamais dégénérer en violences physiques.
Samedi 23 Août 2025 | Lat Soukabé Fall
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Une jeune fille du quartier Gouy Sombel, à Thiès, est au cœur d’une affaire troublante. Elle aurait partagé une vidéo à caractère sexuel obtenue via son cousin. La vidéo met en scène une amie de ce dernier, qui n’avait jamais consenti à sa diffusion.
D'après nos sources, les autorités locales ont rapidement ouvert une enquête. L’affaire a officiellement été enregistrée au commissariat de Thiès, où la jeune fille a été entendue ainsi que les personnes impliquées
La victime, elle, est accompagnée par les services compétents pour protéger ses droits et sa vie privée.
La victime, elle, est accompagnée par les services compétents pour protéger ses droits et sa vie privée.
Ce cas rappelle l’importance de la prudence dans le partage de contenus numériques et la gravité de la diffusion de vidéos intimes sans consentement, désormais sanctionnée par la loi.
Un fait divers digne d’un scénario de film s’est produit à Sicap Mbao, où une jeune femme a tendu un piège machiavélique à son propre petit ami.
Selon la Police nationale, la mise en cause aurait minutieusement planifié un guet-apens. Après avoir donné rendez-vous à son compagnon, elle l’a livré à ses complices, armés de machettes, qui l’ont violemment attaqué.
La bande a réussi à dépouiller la victime de plus de 750 000 FCFA et de ses téléphones portables. Mais leur plan a tourné court : les cris et l’agitation ont alerté des voisins, qui sont rapidement intervenus pour porter secours.
Grâce à cette réaction citoyenne, les éléments du commissariat de Diamaguène Sicap Mbao ont pu procéder à l’arrestation de la femme et de l’un de ses complices. Les autres agresseurs sont activement recherchés.
Ce drame met en lumière la recrudescence des traquenards sentimentaux, où la confiance est instrumentalisée pour tendre des pièges à des victimes souvent sans méfiance.
À Thiès, au détour d’une ruelle de Nguinth, une femme attire chaque jour des dizaines de visiteurs. Commerçants, étudiants, ménagères ou couples en crise viennent la consulter. On l’appelle simplement “Mame Astou”. Mais derrière cette image de femme respectée se cache un passé douloureux, celui d’une ancienne prostituée qui a trouvé sa rédemption dans un don inattendu.
Une jeunesse brisée
Astou a grandi à Khombole. Très jeune, elle tombe enceinte d’un apprenti chauffeur qui l’abandonne aussitôt. Rejetée par sa famille, elle s’installe à Thiès, où la misère et la solitude la poussent vers la prostitution.
« J’avais 18 ans et plus rien à perdre, confie-t-elle. La rue est devenue ma maison, les bars mon refuge. »
Les nuits de la honte
Durant des années, elle arpente les trottoirs de Keur Issa et les hôtels miteux de la route de Dakar. Les clients se succèdent, parfois violents, souvent indifférents. « Je n’étais plus une personne, juste un corps qu’on consomme », dit-elle avec amertume.
C’est dans cette obscurité qu’un événement étrange bouleverse sa vie.
L’apparition et le “don”
Un soir, après avoir été battue par un client, Astou rêve de sa grand-mère disparue.
« Elle me disait : Astou, tu n’es pas née pour ça. Tu as un don, écoute les voix et les signes. »
Peu après, elle commence à ressentir des intuitions fulgurantes : maladies, malheurs, secrets… Elle perçoit ce que les autres ne voient pas. Ses compagnes de la rue deviennent ses premières consultantes.
De la rue au respect
Peu à peu, sa réputation dépasse le cercle des prostituées. Des commerçants viennent discrètement, puis des familles, des couples, et même des marabouts. Aujourd’hui, Astou a quitté la prostitution. Elle reçoit dans une petite chambre de consultation à Thiès, entourée de bougies et de cahiers de prières.
« Je ne suis pas marabout, je ne suis pas sorcière. Je transmets seulement ce que je ressens. »
La blessure qui ne disparaît pas
Malgré ce nouveau départ, elle reste hantée par son passé.
« Je revois les visages des hommes qui m’ont utilisée. Peut-être que mon don est né de cette souffrance. J’ai traversé l’enfer, et c’est ce qui m’a ouvert les yeux sur un autre monde. »
Astou conclut toujours ses confidences par un avertissement :
« Je dis aux jeunes filles : n’attendez pas de toucher le fond pour comprendre votre valeur. Moi, j’ai dû passer par l’humiliation pour trouver ma voie. »
Le commissariat central de Thiès a procédé à une importante arrestation dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue.
Selon la police nationale, qui a relayé l’information via sa page Facebook consultée par Thiès info, un individu a été interpellé pour détention et trafic de drogue, après un renseignement faisant état d’un circuit de crack entre Mbour et Thiès.
Une filature rondement menée
Le suspect, qui utilisait un véhicule surnommé « War Gaindé » pour ses déplacements, opérait principalement aux abords du stade Lat Dior de Thiès.
Le samedi 16 août 2025, vers 16 heures, une équipe de surveillance a été déployée sur les lieux. Après une brève filature, les policiers sont parvenus à intercepter le véhicule, une Peugeot 308, et à appréhender son conducteur.
La saisie
Lors de la fouille de sa sacoche, les enquêteurs ont découvert :
un sachet contenant sept pierres de crack, soit environ 35 grammes ;
une somme de 200 000 francs CFA en liquide.
Suite judiciaire
Le suspect a été présenté au parquet. Son véhicule, l’argent et la drogue ont été placés sous scellés et mis à la disposition du procureur de la République.
Cette opération illustre la vigilance accrue des forces de sécurité dans la lutte contre le trafic de stupéfiants dans la région de Thiès.
Les recherches engagées depuis dimanche soir pour retrouver le corps d’un garçon de 12 ans, noyé dans un bassin de rétention d’eaux pluviales à Mont-Rolland (ouest), se poursuivaient encore lundi matin, sans succès.
Le drame s’est produit dimanche vers 19 heures. L’adolescent, qui se baignait avec des camarades, a été happé par les eaux. Alertés, les sapeurs-pompiers de Thiès et les éléments de la gendarmerie de Notto se sont aussitôt rendus sur place. Malgré plusieurs heures de fouilles, le corps n’avait pas encore été retrouvé lundi matin.
“Nous avons mobilisé des équipes de secours et fouillé le bassin jusqu’à la tombée de la nuit, mais nos efforts n’ont pas encore permis de localiser l’enfant”, a confié un responsable local.
Prières et recueillement
La nouvelle a plongé Mont-Rolland dans la consternation. Des veillées et prières ont été organisées par les habitants pour soutenir la famille de la victime et implorer la grâce divine. L’émotion reste vive dans la commune, où chacun exprime sa solidarité face à cette tragédie.
Des bassins dangereux mais vitaux
Ce drame met en lumière les risques que représentent les bassins de rétention et mares, devenus des lieux de baignade pour de nombreux jeunes, surtout en période de forte chaleur. En l’absence de surveillance, ces espaces peuvent se transformer en pièges mortels.
Des habitants témoignent avoir évité de justesse plusieurs noyades ces dernières années. “Il faut sensibiliser les familles et les communautés pour que ces espaces, indispensables à l’irrigation, ne deviennent pas des lieux de mort”, souligne l’un d’eux.
Face à ces incidents, les appels à sécuriser ces zones se multiplient : clôtures, panneaux de mise en garde, surveillance et éducation des enfants sont autant de mesures nécessaires pour prévenir de nouveaux drames.
Les opérations de recherche se poursuivent, alors que Mont-Rolland retient son souffle dans l’attente de nouvelles sur le sort du jeune garçon.
À Darou Salam, un quartier populaire de Thiès, une maison intrigue et effraie. Depuis plusieurs mois, ses habitants affirment vivre un phénomène surnaturel : des incendies éclatent sans explication.
« Tous nos biens brûlent et on ignore toujours la cause », raconte Abou Sy, chef de famille, visiblement épuisé. L’homme se souvient d’un épisode glaçant : « Le père de famille a pris feu, un jour ici. »
Sa sœur, Fatou Sy, confirme le quotidien infernal : « Les djinns parfois brûlent nos habits. On est très fatigués, les chambres brûlent sans cause palpable. »
La liste des pertes est longue et douloureuse. Abib Sy, un autre membre de la famille, ajoute d’une voix résignée :
« On a tous perdu, même des voitures. »
Ces récits, mêlant peur et désespoir, nourrissent les rumeurs dans le quartier. Les voisins parlent de djinns, d’esprits malveillants, voire d’une malédiction. Mais aucune expertise technique n’a encore été menée pour expliquer l’origine des flammes.
En attendant, la famille vit dans l’angoisse permanente, oscillant entre croyances mystiques et attente d’une aide concrète. À Darou Salam, l’affaire alimente les discussions et laisse planer une question lancinante : malédiction ou phénomène scientifique inexpliqué ?
C’était une opération discrète, menée comme une traque de film noir. Depuis plusieurs jours, les enquêteurs de la Sûreté urbaine (SU) de Dakar surveillaient un appartement ordinaire situé à Ouakam. Derrière cette porte banale se cachait un réseau bien huilé de prostitution en ligne, mêlant jeunes femmes, annonces Facebook, et une logistique digne d’une petite entreprise.
Tout est parti de publications explicites sur le réseau social : photos obscènes, propositions directes, numéros de téléphone à l’appui. Le tarif était clair : 5 000 F CFA pour “un coup”, fixé comme on annoncerait une promo sur un marché virtuel.
En creusant, les policiers sont rapidement remontés à la tête du réseau : Rouguiatou Barry, la « patronne ». C’est elle qui avait recruté trois jeunes femmes, Doussou Guirassy, Marème Kandji et Fatou Diatié, pour assurer les prestations. Le deal était précis : 60 000 F CFA par semaine pour chacune des filles. Fatou Diatié, elle, avait une mission particulière : standardiste. C’est elle qui décrochait les appels des clients, organisait les rendez-vous, et encaissait 40 000 F CFA par mois pour ce rôle.
Le jour de la descente, l’équipe de la SU a découvert dans l’appartement :
des dizaines de préservatifs usagés,
dix boîtes neuves encore scellées,
14 téléphones portables utilisés pour gérer les contacts et planifier les rencontres.
Les quatre femmes ont été déférées au parquet pour proxénétisme, incitation à la débauche, outrage public à la pudeur, et diffusion d’images à caractère pornographique. Un coup de filet qui met en lumière une nouvelle réalité : la prostitution au Sénégal se digitalise, s’organise et se déplace sur les réseaux sociaux, brouillant les frontières entre le virtuel et la rue.
En creusant, les policiers sont rapidement remontés à la tête du réseau : Rouguiatou Barry, la « patronne ». C’est elle qui avait recruté trois jeunes femmes, Doussou Guirassy, Marème Kandji et Fatou Diatié, pour assurer les prestations. Le deal était précis : 60 000 F CFA par semaine pour chacune des filles. Fatou Diatié, elle, avait une mission particulière : standardiste. C’est elle qui décrochait les appels des clients, organisait les rendez-vous, et encaissait 40 000 F CFA par mois pour ce rôle.
Le jour de la descente, l’équipe de la SU a découvert dans l’appartement :
des dizaines de préservatifs usagés,
dix boîtes neuves encore scellées,
14 téléphones portables utilisés pour gérer les contacts et planifier les rencontres.
Les quatre femmes ont été déférées au parquet pour proxénétisme, incitation à la débauche, outrage public à la pudeur, et diffusion d’images à caractère pornographique. Un coup de filet qui met en lumière une nouvelle réalité : la prostitution au Sénégal se digitalise, s’organise et se déplace sur les réseaux sociaux, brouillant les frontières entre le virtuel et la rue.
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