
« Tous nos biens brûlent et on ignore toujours la cause », raconte Abou Sy, chef de famille, visiblement épuisé. L’homme se souvient d’un épisode glaçant : « Le père de famille a pris feu, un jour ici. »
Sa sœur, Fatou Sy, confirme le quotidien infernal : « Les djinns parfois brûlent nos habits. On est très fatigués, les chambres brûlent sans cause palpable. »
La liste des pertes est longue et douloureuse. Abib Sy, un autre membre de la famille, ajoute d’une voix résignée :
« On a tous perdu, même des voitures. »
Ces récits, mêlant peur et désespoir, nourrissent les rumeurs dans le quartier. Les voisins parlent de djinns, d’esprits malveillants, voire d’une malédiction. Mais aucune expertise technique n’a encore été menée pour expliquer l’origine des flammes.
En attendant, la famille vit dans l’angoisse permanente, oscillant entre croyances mystiques et attente d’une aide concrète. À Darou Salam, l’affaire alimente les discussions et laisse planer une question lancinante : malédiction ou phénomène scientifique inexpliqué ?