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Chaque été, la ville de Thiès retrouve une partie de ses enfants partis vivre à l’étranger. De la France au Canada, en passant par l’Italie ou l’Espagne, ils sont nombreux à revenir chaque année passer les vacances en famille, renouer avec leurs racines et partager des moments précieux avec leurs proches.


Ces Thiessois de la diaspora revenus passer l’été en famille

Retrouver ses proches et ses racines

Pour ces Thièssois de la diaspora, le retour est bien plus qu’un simple séjour : c’est un moment de retrouvailles. Mariages, baptêmes, cérémonies religieuses et fêtes familiales ponctuent l’été, offrant à chacun l’occasion de resserrer les liens avec la famille élargie et le quartier.

 

Un coup de pouce pour l’économie locale

Ce retour temporaire profite aussi à l’économie locale. Argent envoyé toute l’année, cadeaux, travaux de rénovation, achats au marché, sorties et transports : les commerçants, artisans et chauffeurs constatent chaque été une hausse significative de leurs revenus grâce à cette présence.

 

 Des liens qui perdurent

Pour certains enfants de la diaspora, ces vacances sont parfois une première rencontre avec la terre d’origine de leurs parents. Apprendre quelques mots de wolof, jouer avec des cousins, découvrir la ville : autant de moments qui renforcent le lien avec Thiès, génération après génération.

 

 Des défis à améliorer

Cependant, ces séjours ne sont pas toujours simples : coupures d’électricité ou d’eau, routes impraticables pendant l’hivernage, flambée des prix, ou décalage culturel peuvent parfois ternir le séjour.

 

 Un attachement fort

Malgré tout, le retour des Thiéssois de la diaspora reste une tradition précieuse et attendue. Une preuve de l’attachement à la ville et aux familles restées au pays.

 



Lundi 7 Juillet 2025 | LA REDACTION | Commentaires (0)

À Thiès comme ailleurs au Sénégal, le lavage de voitures a longtemps été assuré par des laveurs traditionnels, installés au bord des routes, sur un terrain vague ou dans la cour d’un garage. Un seau, un tuyau, un chiffon : voilà l’essentiel de leur matériel. Aujourd’hui, avec l’arrivée des salles de lavage modernes, ces petits travailleurs voient leur activité menacée.


Thiès: Laveurs traditionnels de voitures : face aux salles de lavage modernes, un métier en difficulté

Un métier accessible mais précaire

Le lavage traditionnel de voitures est une activité qui a longtemps permis à de nombreux jeunes, souvent sans formation, de gagner leur vie. Installés à des endroits stratégiques (près des marchés, des stations-service, des garages), ces laveurs proposent un service abordable, sans horaires fixes, et souvent à la convenance des clients.

Mais leur travail est souvent marqué par :

  • Un manque de protection sociale et de droits.
  • Des revenus irréguliers et très dépendants de la météo.
  • Des conditions de travail pénibles : eau souillée, produits chimiques sans protection, exposition au soleil toute la journée.

Les nouvelles salles de lavage changent la donne

Depuis quelques années, on voit fleurir à Thiès et dans d’autres villes des centres de lavage modernes. Ces structures offrent un cadre plus professionnel :
_ Des machines à haute pression.
_ Des produits spécifiques.
_ Un espace aménagé et sécurisé pour les véhicules.
_ Un accueil plus « confort » pour les clients.

Résultat : une clientèle de plus en plus attirée par la rapidité, la qualité et le standing. Pour les laveurs traditionnels, c’est une perte progressive de clients.

 

  Une concurrence jugée inégale

Beaucoup de laveurs traditionnels dénoncent une concurrence qu’ils jugent déloyale, car :

  • Ils n’ont pas les moyens d’investir dans du matériel moderne.
  • Ils ne peuvent pas accéder facilement aux financements pour développer un petit centre de lavage.
  • Ils dépendent souvent d’un simple accord oral avec le propriétaire du terrain ou du trottoir.

De leur côté, les salles de lavage modernes paient des redevances, investissent dans l’aménagement, et sont parfois soutenues par des aides ou crédits bancaires.

 

  Des pistes pour préserver ces petits métiers

Pour éviter que ces milliers de laveurs ne soient poussés vers le chômage, certaines solutions pourraient être envisagées :

1-Former et professionnaliser : aider les laveurs traditionnels à améliorer leurs pratiques (gestion de l’eau, produits écologiques, techniques modernes).
2-Soutenir l’accès au financement : proposer des microcrédits ou des coopératives pour investir dans du matériel plus performant.
3-Organiser des espaces dédiés : aménager des aires de lavage autorisées et équipées pour limiter la pollution de l’eau et sécuriser le métier.
4- Sensibiliser les clients : promouvoir une consommation responsable qui encourage aussi l’économie locale.

Les salles de lavage modernes apportent une nouvelle dynamique au secteur, mais risquent de marginaliser les laveurs traditionnels, pour qui cette activité reste souvent le seul moyen de subsistance.

La modernisation est nécessaire, mais elle ne doit pas se faire au détriment de ceux qui, faute de moyens, continuent de laver des voitures à la main pour nourrir leur famille.



Lundi 7 Juillet 2025 | LA REDACTION | Commentaires (0)

Un climat de tension inquiétant s’installe à Tivaouane, où des affrontements violents opposent désormais, presque chaque nuit, des groupes de jeunes des quartiers Keur Matar et Keur Ndiobo.


Tivaouane : Violents affrontements nocturnes entre jeunes, la population tire la sonnette d’alarme

Ces confrontations, qui surviennent à la tombée de la nuit, se déroulent avec l’usage d’armes blanches, exposant gravement la sécurité des habitants de la cité religieuse.

 

Un appel pressant à l’intervention

Face à cette escalade de violence, les populations de Tivaouane, ville de Maodo, lancent un cri d’alarme et appellent les autorités locales à intervenir de toute urgence pour prévenir un drame.

« La paix, loin d’être une option, reste une obligation », rappellent-elles avec gravité, exhortant les responsables à agir avant qu’il ne soit trop tard.

Une situation préoccupante

Pour l’heure, aucune mesure officielle n’a encore été annoncée. L’inquiétude et la peur grandissent dans les familles, qui redoutent que ces affrontements ne dégénèrent davantage.

Les habitants espèrent des actions concrètes pour restaurer le calme et sécuriser les quartiers concernés.



Dimanche 6 Juillet 2025 | LA REDACTION | Commentaires (0)

Chaque année, pendant la saison des pluies, de nombreux daaras (écoles coraniques) se retrouvent confrontés à de grandes difficultés. Bâtiments fragiles, salles de classe inondées, routes impraticables : pour les maîtres coraniques et leurs élèves, continuer à étudier devient un véritable parcours du combattant.


Les écoles coraniques face aux pluies : des conditions précaires qui persistent
 
Sous la pluie, beaucoup de talibés marchent des kilomètres sur des chemins boueux pour rejoindre des abris parfois délabrés. Sur place, les conditions de vie sont souvent précaires : dortoirs inondés, manque d’eau potable, risques de maladies comme le paludisme.
 
Pourtant, ces écoles restent un pilier pour des milliers d’enfants. Soutenir les daaras, c’est leur offrir un environnement plus sûr et plus sain, même pendant l’hivernage.
 
  Ensemble, nous pouvons agir : rénovation des abris, accès à l’eau potable, kits d’hygiène et moustiquaires sont autant de solutions pour protéger ces enfants.
 
Aidons-les à apprendre dans la dignité, quelle que soit la saison


Samedi 5 Juillet 2025 | LA REDACTION | Commentaires (0)

À l’UCAD, un étudiant a failli commettre l’irréparable après avoir volé 70 000 FCFA à son colocataire pour parier sur 1xbet. Un épisode qui alerte sur les dérives liées aux jeux d’argent en milieu universitaire.


UCAD : un étudiant tenté par 1xbet disparaît après un vol, sauvé in extremis

Un incident inquiétant s’est produit à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), où un étudiant a été retrouvé sain et sauf après avoir laissé une lettre d’adieu, laissant craindre le pire.

📆 Les faits : un pari perdant, une disparition inquiétante

Le 17 mars 2025, I. A, étudiant en 2e année à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques, quitte subitement sa chambre universitaire après avoir écrit une lettre dans laquelle il reconnaît avoir dérobé 70 000 FCFA sur le compte Wave de son colocataire, B.D. L’argent, utilisé pour parier sur 1xbet, a été entièrement perdu.

Dans sa lettre, il exprime sa honte, demande pardon à sa famille – notamment à son père malade – et disparaît sans prévenir.

🚨 Mobilisation immédiate sur le campus

Dès la découverte de la lettre, les services de sécurité du Coud, alertés par B.D., sollicitent le commissariat du Point E. Une opération de recherche est lancée dans la nuit du 17 au 18 mars. Grâce à une réquisition téléphonique, le téléphone de l’étudiant est localisé dans l’enceinte du campus, avant qu’il ne l’éteigne.

L’enjeu : éviter un drame similaire à ceux récemment survenus à l’Université Gaston Berger.

👤 Un retour à l’aube et des aveux bouleversants

Vers 4 heures du matin, Ib. Aw est retrouvé sur le campus. Remis à la police, il finit par avouer les faits : le vol, les paris perdus, et le sentiment de culpabilité qui l’a poussé à envisager le pire. Il confirme aussi avoir envoyé un message d’adieu à sa mère, restée à Tambacounda.

⚠️ Un signal d’alarme sur l’addiction aux jeux

Présenté au parquet pour vol, I. w incarne une réalité préoccupante : celle d’une jeunesse exposée aux addictions, entre pression académique et précarité. Les jeux d’argent en ligne, tels que 1xbet, deviennent un piège silencieux pour nombre d’étudiants, en quête d’une issue rapide.

Ce drame évité de peu met en lumière un mal plus profond : l’urgence de l’accompagnement psychologique et social des étudiants dans les universités sénégalaises.

dakaractu



Mardi 8 Avril 2025 | | Commentaires (0)

Senelec annonce une mise à jour gratuite de sa plateforme de compteurs prépayés Woyofal, à partir du 15 octobre 2024. Les clients devront utiliser trois codes de 20 chiffres pour recharger leur compteur, sans impact sur le tarif ou la quantité d'électricité achetée.


Senelec met à jour sa plateforme de compteurs prépayés Woyofal
Senelec annonce la mise à jour de sa plateforme de gestion des compteurs prépayés Woyofal, en réponse à l'expiration de la norme STS 1, utilisée depuis 1993. À partir du 15 octobre 2024, les clients recevront trois codes de 20 chiffres lors de l'achat de crédit. La procédure de recharge impliquera la saisie successives des trois codes. Cette mise à jour, qui est gratuite, vise à améliorer le service prépayé sans impacter le tarif ni le volume d'électricité acheté.

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Lundi 23 Septembre 2024 | | Commentaires (0)

Vingt jeunes formés aux techniques de jardinage à Thiès par "Sève d'Afrique" ont reçu leur attestation. La formation vise à préparer les jeunes aux exigences du marché de l'emploi et à les impliquer dans la lutte contre le changement climatique.


Vingt jeunes diplômés en techniques de jardinage à Thiès
Vingt jeunes à Thiès ont obtenu une attestation après une formation en techniques de jardinage organisée par "Sève d'Afrique" dans le cadre des vacances écologiques. François El Hadji Diouf, PDG de l’entreprise, a souligné l'importance de ces formations pour combler le manque de qualification professionnelle et encourager l'engagement des jeunes dans la lutte contre le changement climatique et le développement de l'agriculture.

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Lundi 23 Septembre 2024 | | Commentaires (0)

À quelques jours du Grand Magal, l'arrivée en masse des pèlerins à Touba crée des embouteillages majeurs, compliquant la circulation et augmentant les risques, alors que la ville se prépare à accueillir des millions de fidèles.


Affluence massive à Touba : Enjeux de mobilité et risques à l’approche du Grand Magal
L'afflux de pèlerins vers Touba à l'occasion du Grand Magal commence à créer de sérieux problèmes de circulation, entraînant des embouteillages sur les routes menant à la ville sainte. À moins de trois jours de cet événement commémorant l'exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride, un reporter de l'APS a pu constater cette situation.

« Depuis le week-end dernier, il est devenu difficile de circuler en ville avec l’arrivée des premiers pèlerins. La situation ne fera que se compliquer à mesure que le Magal approche », explique Modou Diop, commerçant à Darou Manane. Selon lui, la ville sera envahie d’ici mercredi, avec un afflux croissant de fidèles comme chaque année.

Mame Diarra Thiam, venue au marché de l'ancien garage pour les derniers achats de sa famille avant le Magal, note que les premiers pèlerins sont arrivés dès le week-end, mais que l'affluence a considérablement augmenté ce mardi. 

Les axes routiers, en particulier le sens giratoire entre Mbacké et Touba, sont déjà saturés par un grand nombre de véhicules, allant des voitures personnelles aux bus de transport en commun. On observe aussi une présence importante de charrettes tirées par des animaux, venues de villages voisins.

Cette congestion, particulièrement marquée à Mbacké, rend les déplacements compliqués pour les pèlerins, qui passent souvent de longues heures dans les embouteillages avant de parvenir à destination. 

« C'est regrettable de constater que les tarifs ont déjà doublé pour ce trajet, et ils pourraient même être multipliés par cinq comme l'année dernière », déplore une passagère d’un « Mbacké-Touba », un ancien véhicule de marque 504 ou 505 avec une cabine arrière. Certains jeunes montent même sur les porte-bagages pour rallier Touba. Les prix ont triplé et pourraient encore quintupler dans les heures à venir, selon les clients, en plus de la surcharge dans les véhicules.

Les chauffeurs justifient ces hausses par le temps perdu dans les bouchons, la consommation accrue de carburant, et les fréquentes déviations, ce qui fait grimper les tarifs à au moins 1 000 francs CFA pour un aller-retour.

Face à ces défis de mobilité, nombreux sont ceux qui réclament la construction de ponts et d’infrastructures pour désengorger les routes pendant le Magal. « Chaque année, c’est la même chose : les routes sont saturées. Il est vraiment temps de penser à des solutions comme des ponts et des routes secondaires bitumées pour fluidifier la circulation à l’entrée de Touba », plaide Khadim Thiam, un résident de Mbacké.

Les motos-taxis, appelées « Jakarta », restent une solution rapide mais risquée pour se déplacer dans Touba en cette période de forte affluence. « D’habitude, ces Jakarta coûtent entre 300 et 500 francs CFA pour un trajet entre l’ancien garage et le marché Ocass », note Idrissa Diop. Cependant, avec l'augmentation du trafic, ces motos deviennent une option plus dangereuse, en raison de la densité et du chaos sur les routes.

Les autorités locales rappellent aux conducteurs et passagers des Jakarta de respecter les règles de sécurité pour éviter les accidents. Le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, a également exhorté à la prudence lors de ce Magal de Touba, à travers un message transmis par son porte-parole.

Le Grand Magal de Touba est un événement religieux majeur qui célèbre l’exil de Cheikh Ahmadou Bamba au Gabon. Chaque année, des milliers de pèlerins affluent à Touba pour rendre hommage au fondateur du mouridisme. Lors de la 129e édition en 2023, plus de cinq millions de fidèles et dix-sept délégations étrangères avaient participé à cet événement, selon Serigne Abdoul Ahad Mbacké, président de la commission culture et communication du comité d’organisation.

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aps


Mardi 20 Août 2024 | | Commentaires (0)
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