Le Premier ministre Ousmane Sonko a exprimé, lors du dernier Conseil des ministres, de vives préoccupations quant à la qualité de la représentation des administrations publiques dans les organes délibérants des entités du secteur parapublic.

Ce secteur, essentiel à la fourniture de services publics, à l’exécution des missions d’intérêt général et à la régulation de secteurs clés, fait face, selon le Chef du gouvernement, à des dysfonctionnements persistants qui compromettent sa performance et sa gouvernance.

Parmi les irrégularités relevées figurent notamment l'absence de réunions préparatoires sur des sujets stratégiques, le défaut de compte rendu systématique, des lacunes dans l’archivage des documents, le non-respect des échéances de mandats des administrateurs, ainsi que la nomination de représentants inadaptés aux profils requis.

Face à cette situation, le Premier ministre a demandé aux ministres de tutelle de procéder, sans attendre, à la mise en conformité des instances dirigeantes, en tenant compte des réformes institutionnelles récentes. Il a insisté sur l'importance d’un choix rigoureux des représentants de l’État, conformément au décret n°2025-670 du 29 avril 2025 régissant ces organes.

Cette initiative s’inscrit dans une volonté de renforcer la transparence et l’efficacité de la gestion publique, en assurant une meilleure gouvernance au sein des structures parapubliques au service du développement national.