Le gardien sénégalais Edouard Mendy, sociétaire du club saoudien Al-Ahli, a officiellement inauguré ce vendredi un programme baptisé “ChangeKeepers”, destiné à appuyer dix entrepreneurs sénégalais porteurs de projets à fort impact social. Cette initiative vise à favoriser l’innovation sociale au Sénégal en accompagnant des jeunes porteurs d'idées concrètes et engagées.

Un accompagnement complet pour les futurs leaders de demain

Chaque participant au programme bénéficiera d’un parcours personnalisé de 110 heures de formation délivré par Ignite.E, un incubateur local reconnu pour son expertise. Outre cet appui pédagogique, les entrepreneurs recevront un fonds d’amorçage d’une valeur de 5 000 euros (environ 3,2 millions de FCFA) entièrement financé par Edouard Mendy, sans contrepartie en capital.

À cela s’ajoutent sept mois d’accès gratuit à un espace de coworking dans les locaux d’Ignite.E à Dakar, leur offrant un cadre propice au développement de leurs projets.

Un engagement personnel du joueur pour la jeunesse sénégalaise

Lors de la cérémonie de lancement, Edouard Mendy a expliqué les motivations de cette initiative :

« Ce qui me motive, c’est la jeunesse de mon pays. J’ai envie d’être utile et de contribuer à leur épanouissement, comme j’ai moi-même bénéficié d’un soutien par le passé. »

Il a également précisé que ce projet a nécessité deux ans et demi de préparation, notamment pour définir le format idéal et garantir une première édition de qualité.

« Nous avons choisi de commencer avec un nombre limité de startups afin d’assurer un suivi rigoureux et de maximiser l’impact », a-t-il précisé.

Vers une pérennisation du programme

Mendy nourrit de grandes ambitions pour “ChangeKeepers” et souhaite en faire un programme pérenne. Il espère voir davantage de candidatures lors des prochaines éditions, avec l’objectif de faire émerger une nouvelle génération d'entrepreneurs engagés.

« Ce n’est qu’un début. Nous allons accompagner ces jeunes avec sérieux, et je suis déterminé à multiplier ce genre d’actions dans mon pays », a-t-il conclu.