La FVR peut provoquer des pertes économiques importantes. Les animaux infectés présentent souvent de la fièvre, des avortements et une forte mortalité, surtout chez les jeunes. La maladie peut également affecter l’homme, ce qui augmente l’urgence d’une campagne de vaccination efficace.
Selon les responsables locaux, la demande pour les vaccins dépasse largement l’offre disponible. Les éleveurs dénoncent des retards répétés et craignent que le bétail ne soit exposé à la maladie à l’approche de la saison des pluies, période propice à la prolifération des moustiques vecteurs.
Pour les communautés pastorales, cette situation représente un stress supplémentaire, en plus des difficultés habituelles liées à l’accès à l’eau et au pâturage. Les pertes potentielles pourraient fragiliser encore davantage l’économie locale, très dépendante de l’élevage.
Les autorités sanitaires et vétérinaires du Sénégal ont rappelé leur engagement à approvisionner rapidement les districts concernés, mais aucun calendrier précis de livraison n’a été communiqué à ce jour.
Pour les éleveurs de Matam, le temps presse. Sans vaccin à temps, la menace de la fièvre de la Vallée du Rift plane sur l’ensemble du cheptel de la région, menaçant non seulement les revenus des familles mais aussi la sécurité alimentaire locale.

