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Sénégal–Mauritanie : Deux accords signés pour simplifier le séjour et lutter contre la migration irrégulière


Rédigé le Mardi 3 Juin 2025 à 16:22 | Lu 116 fois Rédigé par


Le Sénégal et la Mauritanie ont signé deux conventions à Nouakchott : l’une simplifie l’obtention de la carte de séjour pour les Sénégalais, l’autre renforce la lutte contre la migration illégale et la traite humaine.


 

Nouakchott, Mauritanie – Le Sénégal et la Mauritanie ont officialisé, ce lundi, la signature de deux conventions de coopération destinées à faciliter les conditions de vie des ressortissants sénégalais en Mauritanie, tout en renforçant la lutte commune contre la migration irrégulière.

C’est à l’occasion d’une visite de travail de la ministre sénégalaise de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, que les deux pays ont consolidé leurs liens à travers la signature de ces accords avec son homologue mauritanien, Mohamed Salem Ould Merzoug, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Mauritaniens de l’Extérieur.

Parmi les mesures phares figure un accord révisé ayant pour objectif de simplifier les démarches administratives pour les Sénégalais établis en Mauritanie, en particulier l’obtention de la carte de séjour. Ce document vise à améliorer leur intégration dans le pays hôte.

Selon un communiqué officiel relayé sur le réseau X (anciennement Twitter), cette avancée reflète une volonté partagée d’harmoniser les politiques d’accueil et de renforcer les relations humaines entre les deux États. Elle s’inscrit également dans une logique de coopération plus étroite face aux défis régionaux.

La seconde convention est consacrée à la lutte contre la migration clandestine, le trafic de migrants et la traite des êtres humains. Elle comprend un ensemble de mesures opérationnelles pour prévenir ces crimes et protéger les victimes, souvent vulnérables et exploitées par des réseaux transnationaux.

Pour les autorités mauritaniennes, cet accord est une réponse aux réalités locales et un exemple de solution africaine aux problématiques migratoires. Le ministre Ould Merzoug a souligné que cette initiative illustre la capacité de l’Afrique à produire des réponses concertées, fondées sur les droits humains.

Yassine Fall, quant à elle, a salué la profondeur des relations bilatérales, soulignant l’importance du respect mutuel des lois de séjour, tant pour les Sénégalais en Mauritanie que pour les Mauritaniens au Sénégal. Elle a appelé les ressortissants des deux pays à se conformer strictement aux règles locales en matière d’immigration.

Ces conventions marquent ainsi une nouvelle étape dans la coopération sénégalo-mauritanienne, plaçant l’humain et la sécurité au cœur des priorités diplomatiques régionales.

aps





1.Posté par Fadel le 03/06/2025 18:52
Diaspora pages---- Le ministre des affaires étrangères Mauritanie Salem Oul Merzoug est un descendant d'ancien esclave affranchi. Le ministre Oul Merzoug est complexé de son appartenance à sa propre communauté noire Haratine pourtant honorable et respectable. Une explication de ce complexe, selon le récit des habitants des regions du Hodh et de l’Assaba, il est dit que le grand-père direct de ce ministre Oul Merzoug était un esclave qui avait été acheté par un homme de la tribu Tejekanet dans la région d'Afrique noire subsaharienne. Cet homme de Tejejanet avait acheté le grand-père du ministre Oul Merzoug en échange d'une quantité de sel, car la famille de cet esclave était une famille de paysans noirs africains qui avaient désespérément besoin de sel et devaient donc vendre l’un de leurs enfants pour avoir du sel. Puis l'homme Tejekanet a pris son esclave et lui a donné le nom de Merzoug, puis il l'a vendu sur son chemin de retour à un homme de la tribu Laghlal, et après un long moment, cet homme de Laghlal a déménagé au Tagant, emmenant avec lui son esclave Merzoug. Au cours de cette période, une fatwa avait été émise parmi les habitants du Tagant pour affranchir les esclaves, et ainsi l’homme Laghlal a affranchi son esclave Merzoug, ainsi Merzoug était devenu un homme libre, mais certains de ses enfants avaient une mère qui était une esclave qui mourut avant que ses maîtres ne l’affranchissent. Après la mort de cette esclave, certains de ses enfants furent affranchis par leurs maîtres, et d'autres ne furent pas affranchis de l'esclavage. Quant au ministre actuel Salem Oul Merzoug, il est l’un des descendants de cette esclave qui n’avait pas été affranchie, et on ne sait pas s'il est de ceux qui ont été affranchis par leurs maîtres après la mort de cette grand-mère ou s'il est de ceux qui n'ont pas été affranchis. Dans le cas où l’actuel ministre Salem Oul Merzoug ne ferait pas partie de ceux qui ont été affranchis, alors les héritiers des maîtres de sa grand-mère pourront revendiquer leur droit sur lui, ou ne pas le revendiquer.

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