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La Sûreté urbaine du Commissariat central de Rufisque a procédé, dans la nuit du 8 au 9 décembre 2025, à l’interpellation de sept personnes dans un appartement situé aux Almadies 2. Les mis en cause sont visés pour association de malfaiteurs et tapage nocturne, selon les premiers éléments d’enquête.


Rufisque : sept hommes présentés comme homosexuels interpellés après un tapage nocturne

Aux alentours de minuit, les policiers ont été alertés d’un bruit inhabituel provenant d’un immeuble du quartier. La source de la dénonciation a signalé la tenue d’un rassemblement dans un appartement du troisième étage.

En se rendant sur place, les éléments de la brigade des recherches ont constaté que de la musique provenait du balcon du logement. Après sécurisation du périmètre, ils ont pu pénétrer à l’intérieur de l’appartement.

Découverte de plusieurs occupants et objets compromettants

Les enquêteurs y ont trouvé sept jeunes hommes répartis dans différentes pièces. D’après des sources citées par Seneweb, certains d’entre eux auraient été partiellement dévêtus.

Sur place, les policiers ont également saisi plusieurs objets, notamment des préservatifs (certains déjà utilisés), un flacon de lubrifiant, ainsi que divers produits intimes.

Les suspects évoquent un anniversaire

Interrogés sur les raisons de leur présence, les interpellés ont tous affirmé qu’ils participaient à l’anniversaire de l’un d’entre eux, I. Sakho, originaire de Keur Massar.

Les sept personnes interpellées

  • M. L. Thiam, tailleur

  • A. Cissé, mécanicien

  • I. Sakho, marchand ambulant

  • M. Sène, mécanicien

  • Ma. Sène, tailleur

  • O. Fall, commerçant

  • O. Diallo, mécanicien

Ils ont été conduits au commissariat pour les besoins de l’enquête.



Jeudi 11 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Le quartier Thioffack de Kaolack est secoué par une affaire familiale particulièrement délicate. Un chauffeur de 51 ans, M. R. L. Sougou, a été interpellé par le commissariat d’arrondissement de Ndorong. Il est suspecté d’avoir commis des actes répréhensibles sur sa propre fille âgée de 15 ans, des faits qui seraient survenus après la disparition de son épouse.


Kaolack : Un père accusé d’actes graves sur sa fille mineure après le décès de son épouse

Dans la nuit du mardi 9 décembre, vers 23 heures, les forces de l’ordre ont procédé à son arrestation, le plaçant en garde à vue afin d’éclaircir les accusations portées contre lui. Le signalement, venu de proches, a poussé les autorités à ouvrir une enquête.

 

Face aux enquêteurs, le quinquagénaire a rejeté toutes les accusations. Il affirme être victime d’une manipulation menée, selon lui, par sa fille et certaines membres de sa belle-famille. Il parle d’un plan destiné à le discréditer et à l’écarter.

 

Pour vérifier les déclarations, une expertise médicale a été ordonnée. Les conclusions ont été présentées au suspect lors de son audition. Malgré ces éléments, il maintient sa version des faits et continue de contester les accusations.

 

À Thioffack, la nouvelle a plongé les habitants dans la stupeur. Certains évoquent un homme calme et discret, d’autres parlent de tensions familiales anciennes. Tous restent interpellés par cette affaire qui met en lumière la fragilité d’un foyer déjà bouleversé par la perte de la mère.

 

Le dossier est suivi par le parquet de Kaolack. La jeune fille est prise en charge dans un cadre protégé et sera entendue selon les procédures adaptées. Le père reste entre les mains des enquêteurs, dans l’attente des décisions judiciaires.



Jeudi 11 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Dans une salle d’audience tendue du tribunal des flagrants délits de Thiès, s’est joué ce mardi un épisode judiciaire révélateur des dérives de la justice populaire et des incertitudes qui entourent parfois les enquêtes. À 34 ans, I. Mbaye, présenté comme un voleur de téléphone, ressort libre… après avoir été lynché par la foule, puis emprisonné, et finalement relaxé au bénéfice du doute.


Justice populaire à Thiès : un présumé voleur libéré faute de preuves

Les faits se déroulent en pleine nuit. I. Mbaye sort d’un bar du quartier après avoir, selon ses propres mots, « trop bu ». Dans cet état d’ébriété, la suite de la soirée devient floue.
La partie civile, représentée par A. Samb, livre une version radicalement différente : pour lui, le prévenu aurait escaladé le mur de sa maison afin de voler le téléphone portable de sa nièce, Seynabou.

Un voisin, témoin depuis sa terrasse, affirme avoir observé la scène et alerté le quartier, déclenchant une poursuite qui s’est rapidement transformée en correction publique.
 

Rattrapé par des jeunes du voisinage, I. Mbaye est violemment molesté avant d’être conduit à la police. Lors de la fouille de son sac, un téléphone présenté comme celui de la victime est retrouvé.

Ces éléments ont suffi à déclencher sa mise en garde à vue, puis son incarcération sous mandat de dépôt pour vol.

 

Face au juge, I. Mbaye maintient une ligne de défense constante :

  Oui, il était ivre.
  ​Oui, il errait dans le quartier.

  Mais non, il ne s’est jamais introduit dans la maison de la partie civile.

  Il affirme avoir été arrêté non pas sur les lieux du vol, mais près des rails des chemins de fer, sans rien comprendre à l’acharnement contre lui.

 

Le ministère public demande l’application stricte de la loi.
Mais devant les contradictions, l’absence de preuves irréfutables, et les zones d’ombre entourant l’interpellation, le juge décide de relaxer le prévenu au bénéfice du doute.

Une décision accueillie par un mélange d’incompréhension et de résignation dans la salle.

 

L’histoire de I. Mbaye met en lumière un phénomène fréquent au Sénégal :
la violence communautaire contre les présumés délinquants, souvent avant même que la police n’intervienne.

L’homme, amoché et déstabilisé, repart libre — sans certitude qu’il soit coupable, mais avec la marque durable d’un lynchage injustifiable.



Jeudi 11 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Ancien Directeur général de l’Agence nationale de la Maison de l’Outil (ANAMO), Maodo Malick Mbaye fait aujourd’hui l’objet d’une attention particulière depuis son placement sous mandat de dépôt dans le cadre d’un dossier de gestion financière. Une affaire qui continue de provoquer débats, interrogations et appels à la retenue.


Maodo Malick Mbaye : un acteur public au parcours marqué, entre service à la nation et quête de justice
Nommé à la tête de l’ANAMO en 2012, Maodo Malick Mbaye s’est imposé comme l’un des profils les plus visibles dans le domaine de la formation professionnelle et de l’artisanat.
Durant son passage, il a piloté plusieurs programmes destinés à moderniser les outils de travail, soutenir la formation des jeunes et renforcer l’inclusion socio-économique dans les régions.

Homme de terrain, réputé pour son engagement auprès des couches vulnérables, Maodo Malick Mbaye était également connu pour son rôle dans la médiation sociale, notamment à travers des initiatives citoyennes menées au niveau national et sous-régional.


Depuis quelques mois, l’ancien DG est cité dans un dossier relatif à un détournement présumé de fonds publics. Les enquêteurs évoquent des irrégularités dans des marchés de formation, tandis que la défense dénonce une construction « infondée et instrumentalisée ».

Maodo Malick Mbaye, lui, rejette catégoriquement ces accusations, affirmant n’avoir jamais posé aucun acte délictuel, et accuse certains collaborateurs d’avoir falsifié sa signature pour masquer des pratiques auxquelles il dit n’avoir pris aucune part.

Plusieurs observateurs, avocats et acteurs de la société civile critiquent la manière dont le dossier est mené, évoquant des éléments de procédure discutables, des incohérences administratives, ainsi qu’une détention préventive jugée excessivement sévère.


Avant même sa convocation, il s’était signalé depuis l’étranger pour affirmer sa disponibilité totale à répondre à la justice.
Il avait proposé une caution estimée à plus de 798 millions de F CFA, soit largement plus que le montant mis en cause — proposition qui a finalement été rejetée par la chambre d’accusation.

Pour ses proches, ce refus constitue un signe de rigidité disproportionnée, alors même que plusieurs responsables impliqués dans des dossiers similaires ont bénéficié de mesures de liberté provisoire.


Dans la société civile, les milieux politiques et au sein de la diaspora, de nombreuses voix s’élèvent aujourd’hui pour demander une libération de Maodo Malick Mbaye, estimant que :

La détention préventive ne doit jamais devenir une sanction.

La présomption d’innocence est un droit fondamental.

Un procès équitable ne nécessite pas l’incarcération systématique d’un prévenu.

Le dossier comporte des zones d’ombre qui méritent d’être élucidées hors de la pression carcérale.


Pour beaucoup, le maintien de Maodo Malick Mbaye en prison n’apporte aucune valeur ajoutée à la manifestation de la vérité. Il ne présente ni risque de fuite, ni menace pour l’ordre public, ni possibilité de perturbation de l’enquête.


Aujourd’hui, la balle est entre les mains de la justice.
Mais au-delà de l’affaire elle-même, ce dossier soulève une question essentielle : comment garantir des procédures équilibrées, transparentes et respectueuses des droits fondamentaux, même lorsqu’il s’agit de responsables publics très médiatisés ?

Beaucoup espèrent qu’une décision de libération. Même sous contrôle judiciaire  permettra d’apaiser les tensions, de restaurer la confiance, et d’offrir à Maodo Malick Mbaye la possibilité de défendre sa cause dans des conditions dignes.

En attendant, le débat continue d’agiter l’opinion publique, mais une chose semble faire consensus :
la justice doit triompher, mais jamais au détriment des droits humains et de l’équité.


Jeudi 11 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

La Division spéciale de lutte contre la cybercriminalité (DSLCC) a mis au jour un important réseau de diffusion de contenus pornographiques et de prostitution en ligne, après plusieurs mois d’enquête et une surveillance renforcée du cyberespace. Trois personnes ont été interpellées à l’issue de l’opération.


Démantèlement d’un réseau de pornographie en ligne : la DSLCC frappe un grand coup

L’enquête révèle que le réseau s’appuyait sur un système double :

  • un site web centralisé, utilisé comme base de stockage où étaient hébergées des centaines de vidéos à caractère pornographique ;

  • des groupes privés Telegram, faisant office de relais pour la publicité, la distribution des contenus et la mise en relation avec les clients.

Ce dispositif permettait au réseau de fonctionner discrètement tout en maintenant une diffusion massive.

 

Les suspects, entendus par les enquêteurs, ont expliqué qu’ils transmettaient leurs vidéos à un administrateur du réseau.
Ce dernier se chargeait ensuite de :

  • promouvoir les contenus,

  • assurer leur diffusion,

  • et organiser la vente de prestations sexuelles.

Les prix pratiqués étaient particulièrement élevés : 20 000 FCFA pour une heure et jusqu’à 100 000 FCFA pour une nuitée, réglés principalement via des services de paiement mobile pour garantir l’anonymat et la rapidité des transactions.

 

Selon L’Observateur, le cerveau du réseau opérait sous pseudonyme depuis l’étranger.
Sa localisation hors du territoire national a rendu les premières phases de l’enquête beaucoup plus complexes, témoignant d’une dimension transfrontalière du dossier.

 

L’analyse technique des supports numériques récupérés par la DSLCC a permis de mesurer l’étendue des activités du réseau. Les enquêteurs ont retrouvé 2 148 vidéos et images à caractère pornographique, mettant en scène des personnes clairement identifiables.

Même si certains contenus auraient été produits volontairement, leur diffusion sans consentement représente une atteinte grave à la dignité et à la vie privée.

 

À l’issue des investigations, les trois individus ont été déférés au Tribunal de grande instance hors classe de Dakar.
Leurs identités n’ont pas été divulguées conformément aux règles de procédure. Ils devront répondre de plusieurs infractions, notamment :

  • cybercriminalité,

  • exploitation et diffusion de contenus pornographiques,

  • incitation à la prostitution.

 

Ce démantèlement met en lumière l’évolution des réseaux criminels qui exploitent les outils numériques pour contourner la loi.
La DSLCC affirme poursuivre ses efforts pour assainir le cyberespace et protéger les internautes face à ces pratiques en expansion.



Jeudi 11 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Une nouvelle étape majeure vient d’être franchie dans la gouvernance locale. Le maire Babacar Diop a procédé à la signature d’une convention stratégique avec les Badjiénou Gox, ces femmes engagées qui œuvrent chaque jour pour la cohésion sociale, la santé communautaire et la prévention dans les quartiers.


Thiès : un tournant pour les femmes grâce à la convention entre la mairie et les 'Badjiénou Gox'

À travers cette convention, les missions des ''Badjiénou Gox'', souvent réalisées dans la discrétion mais cruciales pour les familles  sont enfin reconnues, soutenues et renforcées.

 

Selon les dispositions officielles, les financements débuteront en janvier 2026, offrant le temps nécessaire pour :

  organiser les formations,

  structurer les équipes,

  acquérir du matériel,

  mettre en place un suivi rigoureux des actions sur le terrain.
 

La cérémonie a également mis en lumière le rôle déterminant joué par la Région Médicale, particulièrement active dans :

  la formation des ''Badjiénou Gox'' en santé communautaire,

  la sensibilisation sur la santé maternelle et infantile,

  l’accompagnement des femmes dans la prévention,

  la coordination des activités de terrain.

Grâce à son expertise et son appui constant, de nombreuses femmes ont pu renforcer leurs compétences, mieux accompagner les familles et intervenir avec plus d’efficacité dans les quartiers.

Le maire a salué cet engagement, affirmant que la contribution de la Région Médicale est essentielle pour améliorer la santé et le bien-être des populations féminines.


Les objectifs majeurs de la convention

1. Renforcer la santé communautaire

Avec l’appui conjoint de la mairie, des ''Badjiénou Gox'' et de la Région Médicale.

2. Professionnaliser les ''Badjiénou Gox''

Formations, ressources, encadrement : un nouveau modèle d’efficacité dès 2026.

3. Rapprocher l’administration des citoyens

Ces femmes deviennent un relais permanent et crédible entre la mairie et les foyers.

4. Structurer les initiatives sociales

Un cadre clair pour un travail mieux coordonné et plus transparent.

 

Moment fort de la cérémonie : le maire Babacar Diop a salué le leadership et le travail remarquable de Madame Fatou Badiane.
Il a déclaré :

« Madame Fatou Badiane accomplit un travail exemplaire. Je suis pleinement satisfait de son engagement au service des femmes et des familles. »

Ses propos ont été accueillis par de vifs applaudissements.

 

Entre la convention, le futur financement de 2026 et le soutien actif de la Région Médicale, les ''Badjiénou Gox'' disposent désormais :

  d’un cadre officiel,

  de plus de moyens,

  et de partenaires institutionnels forts.


Thiès : un tournant pour les femmes grâce à la convention entre la mairie et les 'Badjiénou Gox'

Thiès : un tournant pour les femmes grâce à la convention entre la mairie et les 'Badjiénou Gox'

Thiès : un tournant pour les femmes grâce à la convention entre la mairie et les 'Badjiénou Gox'


Jeudi 11 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Le procès du braquage survenu à Thiès en 2021 continue de retenir l’attention, tant par la gravité des faits que par le nombre de personnes mises en cause. Neuf individus sont poursuivis pour leur participation présumée à cette attaque nocturne qui a viré au drame.


Braquage spectaculaire à Thiès: neuf accusés, le parquet requiert la perpétuité

Selon l’acte d’accusation, les faits ont visé le domicile de A. Sall, Sénégalais vivant aux États-Unis, peu après son retour au pays. Les assaillants auraient ciblé ses biens, notamment des moutons ainsi qu’une moto-pompe, avant que l’opération ne dégénère.

L’enquête révèle que l’épouse de la victime aurait été violemment agressée, subissant des actes de torture et des abus. Alerté par les cris, O. Bassène, voisin du couple, a tenté de lui porter secours. Il a été atteint par balle lors de l’attaque et a succombé à ses blessures, faisant basculer l’affaire dans une dimension criminelle majeure.

Les investigations menées par les forces de défense et de sécurité ont permis d’identifier et d’interpeller neuf présumés malfaiteurs, dont les noms suivants figurent dans la procédure :

  • A. B. Sow, interpellé ultérieurement avec du chanvre indien en sa possession,

  • M. Ka,

  • M. Sow,

  • A. Ka,

  • A. Sow,

  • A. R. Diop,

  • D. Sow,

  • B. Diop,

  • ainsi qu’un autre suspect déjà mentionné dans le dossier.

Parmi les mis en cause figure également A. Sow, gardien du domicile, soupçonné par les enquêteurs d’avoir facilité l’attaque en fournissant des informations sur les lieux et les habitudes de la famille.

À la barre, les accusés nient toute participation à la mort de O. Bassène, affirmant ne pas être les auteurs du tir mortel. La défense conteste la responsabilité individuelle et soutient que l’auteur du coup de feu n’a pas été formellement identifié.

Le ministère public, pour sa part, estime que les faits s’inscrivent dans le cadre d’une action criminelle concertée, engageant la responsabilité pénale de l’ensemble des participants. Compte tenu de la violence des faits, du décès d’un civil venu porter secours et des sévices infligés, le procureur a requis la réclusion criminelle à perpétuité contre les principaux accusés.

Ce dossier, l’un des plus lourds jugés à Thiès ces dernières années, demeure emblématique des défis posés par le grand banditisme et de l’exigence de fermeté attendue de la justice.



Mercredi 10 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

À Pambal, localité de la commune de Serif Pengou, un conflit foncier secoue la population depuis dix ans. Les habitants revendiquent leurs terres dans le cadre d’une collaboration avec des investisseurs privés, précisant qu’il ne s’agissait pas d’une vente, mais d’un partenariat pour exploiter certaines parcelles.


Pambal, Serif Pengou : Les habitants réclament leurs terres

Malheureusement, ce partenariat n’a pas permis aux habitants de cultiver leurs terrains pendant trois années consécutives, période pendant laquelle la population a été privée de ses principales sources de revenus agricoles. En compensation, les autorités avaient versé 10 millions de francs CFA aux riverains.

Cette année, certains habitants ont décidé de reprendre la culture de leurs terres, estimant agir dans le cadre de leurs droits et de l’accord initial. Cependant, cette initiative a déclenché de nouvelles tensions avec les parties prenantes du partenariat, et les habitants ont été convoqués au tribunal de Thiès. Cette convocation vise à clarifier le statut légal des parcelles et à déterminer si la reprise des cultures était conforme aux accords établis.

Les habitants dénoncent un manque de transparence dans la gestion de la collaboration et estiment que leurs droits fonciers doivent être pleinement respectés. Selon eux, la situation illustre les difficultés auxquelles les populations rurales sont confrontées lorsqu’elles collaborent avec des investisseurs, notamment en termes de suivi et de protection des droits sur leurs terres.

Actuellement, la tension reste palpable à Pambal. La population espère une intervention rapide des autorités supérieures pour régler ce conflit de longue date et garantir que leurs droits fonciers ne soient pas bafoués. Les habitants insistent sur le fait qu’ils ne cherchent pas à nuire aux investisseurs, mais réclament simplement justice et le respect de leurs terres, héritage de plusieurs générations.


Pambal, Serif Pengou : Les habitants réclament leurs terres

Pambal, Serif Pengou : Les habitants réclament leurs terres

Pambal, Serif Pengou : Les habitants réclament leurs terres


Mercredi 10 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)
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