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À Dakar, Mamadou Faye a confirmé que plusieurs dossiers issus du rapport de la Cour des comptes ont été transmis au procureur général pour d’éventuelles poursuites pénales.

Lors de l’ouverture de la 10e Assemblée générale de l’AISCCUF (Association des institutions supérieures de contrôle ayant en commun l’usage du français), le Premier président de la Cour des comptes, Mamadou Faye, s’est exprimé à Dakar sur les suites réservées au plus récent rapport de son institution portant sur la gestion des finances publiques.
S'exprimant en marge de la cérémonie, il a confirmé que les cas relevés dans ce document ont été transmis au Procureur général de la Cour, en vue de poursuites judiciaires potentielles. Ce dernier pourrait, selon les cas, saisir le ministre de la Justice si des éléments de nature pénale sont identifiés.
Le rapport en question met en évidence plusieurs irrégularités financières et cas présumés de mauvaise gestion. Mamadou Faye a rappelé que la Cour traite chaque dossier de manière objective et impartiale, en fonction de sa gravité : la Chambre de discipline financière se charge des fautes de gestion, tandis que les autorités judiciaires interviennent en cas de suspicion d’infraction pénale.
« Dès lors que des éléments préoccupants sont relevés, deux référés sont rédigés : l’un destiné à la Chambre de discipline financière, l’autre aux instances judiciaires », a précisé le Premier président.
Il a insisté sur l’autonomie des différentes procédures, soulignant que les démarches disciplinaires suivent leur cours indépendamment de l’éventuelle procédure pénale. « Le pénal et le financier suivent des voies distinctes », a-t-il affirmé, tout en rappelant que la Cour des comptes ne s’immisce pas dans le rythme ou le mode de traitement des affaires par la justice.
Pour conclure, Mamadou Faye a assuré que le Procureur général, déjà saisi, prendra les mesures nécessaires en adressant les dossiers à la Chambre compétente ou, le cas échéant, au ministre de la Justice lorsque des faits d’ordre pénal seront établis.
rts
Le Sénégal suspend les importations d’oignon et de pomme de terre suite à une production excédentaire historique. Le gouvernement mise sur le stockage et la transformation pour éviter les pertes.
Le Sénégal franchit un cap vers l’autosuffisance alimentaire. Grâce à une production record d’oignon et de pomme de terre, le pays a décidé de cesser toute importation de ces denrées à forte consommation, a annoncé mardi à Dakar Serigne Guèye Diop, ministre de l’Industrie et du Commerce.
Cette mesure, rendue publique à l’issue d’une réunion de préparation de la campagne de commercialisation horticole, vise à valoriser la production locale. Le ministre a précisé que le gouvernement souhaite désormais se concentrer sur la transformation et le stockage des récoltes, en partenariat avec les acteurs du secteur.
« Le Sénégal n’a jamais produit autant de pomme de terre et d’oignon », a-t-il souligné, en présence de Mabouba Diagne, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage.
Une production largement excédentaire
Pour 2025, la production nationale de pomme de terre est estimée à 240 000 tonnes, dépassant de 90 000 tonnes les besoins annuels, évalués à 150 000 tonnes. Du côté de l’oignon, le pays prévoit une récolte de 450 000 tonnes, contre une demande de 350 000 tonnes.
Cette surproduction, bien que saluée, pose un défi logistique majeur : éviter les pertes post-récolte, fréquentes dans le secteur. Pour y répondre, le gouvernement mise sur la coordination avec l’ensemble des acteurs : horticulteurs, commerçants, stockeurs, organismes de régulation, assureurs et banques.
Stockage, régulation et transformation au cœur de la stratégie
Le plan prévoit que les stocks soient achetés par l’Agence de régulation des marchés (ARM) afin d’être conservés dans des magasins situés à Saint-Louis, Dakar et Ziguinchor. L’objectif est clair : garantir une disponibilité continue jusqu’en décembre, sans recourir à l’importation.
Le Crédit Agricole et la Banque nationale pour le développement économique seront mobilisés pour soutenir le financement de la filière horticole. L’ORSRE jouera également un rôle clé dans la régulation : un producteur qui dépose l’équivalent de 100 millions de FCFA de pommes de terre pourra obtenir un financement immédiat de 80 millions, soit 80 % de la valeur stockée.
Un tournant industriel pour l’oignon
Autre innovation majeure : 30 000 tonnes de poudre d’oignon seront désormais produites par une entreprise installée dans le nord du pays. Une avancée industrielle inédite, selon Serigne Guèye Diop, qui prévoit aussi l’exportation de l’oignon vers la Côte d’Ivoire et d’autres marchés africains.
Une opération menée par la brigade de Saraya a permis de démanteler un site d’orpaillage illégal à Bembou, avec la saisie de nombreux équipements. Les autorités réaffirment leur engagement contre l’exploitation minière illicite.
Dans la région de Kédougou, la lutte contre l’orpaillage clandestin se renforce. Le 8 avril 2025, une opération coup de poing orchestrée par la brigade territoriale de Saraya a conduit au démantèlement d’un important site d’orpaillage illégal, enfoui en pleine brousse entre Médina Moussala et Kolia, dans la commune de Bembou.
Cette intervention s’inscrit dans une série d’actions coordonnées visant à préserver les ressources naturelles et à faire respecter la réglementation minière dans le département de Saraya, particulièrement affecté par les activités minières non autorisées.
Le matériel saisi témoigne de l’intensité de l’exploitation sur le site :
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38 groupes électrogènes,
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14 marteaux piqueurs,
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11 panneaux solaires,
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1 pompe à eau.
Une enquête a été ouverte pour identifier les responsables et les éventuels commanditaires de cette activité illégale.
Les autorités réitèrent leur détermination à lutter contre l’orpaillage sauvage, qui représente une menace sérieuse pour l’environnement, la sécurité publique et la cohésion sociale dans cette zone sensible.


C’est ainsi que les éléments de la brigade territoriale de Saraya ont démantelé, ce mardi, un site d’orpaillage clandestin situé en brousse, entre les villages de Médina Moussala et de Kolia, dans la commune de Bembou. Un important lot de matériel, composé de 38 groupes électrogènes, 14 marteaux-piqueurs, 11 panneaux solaires et une pompe à eau, a été saisi, a appris Seneweb du Lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye. Une enquête a été ouverte pour élucider cette affaire.
Une conférence de presse sur la situation en Palestine se tiendra mardi à 10h au siège d’Amnesty International à Dakar, en prélude à une manifestation de solidarité prévue le 13 avril.
Le siège de l’ONG Amnesty International à Dakar accueillera, ce mardi à partir de 10 heures, une conférence de presse axée sur la situation en Palestine, selon un communiqué parvenu à l’APS.
Cette initiative vise à sensibiliser l’opinion publique nationale et internationale aux enjeux actuels liés à la Palestine et à réaffirmer le soutien constant du peuple sénégalais à cette cause, précisent les organisateurs.
L’événement est organisé par la Coalition Sénégal-Palestine et la Coalition nationale pour la cause palestinienne au Sénégal. Il s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la grande manifestation de solidarité prévue le 13 avril.
aps
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