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Le gouvernement sénégalais lance le programme "Daara-Atelier" pour former 15 000 talibés dans divers métiers, avec le soutien des autorités religieuses de Tivaouane.
Le gouvernement sénégalais ambitionne de former 15 000 talibés dans plusieurs secteurs professionnels grâce à l’initiative baptisée "Daara-Atelier", présentée à Tivaouane par le ministre de la Formation professionnelle, Amadou Moustapha Sarré. Ce programme prévoit des formations pratiques de trois à douze mois dans des domaines tels que la plomberie, l’électricité, la couture, la coiffure, la mécanique automobile, le froid et la climatisation, ainsi que la menuiserie.
En tant que porte-parole du gouvernement, M. Sarré a également annoncé que ce projet sera prochainement exposé à l’ensemble des leaders religieux et responsables d’écoles coraniques à travers le pays, afin d’assurer leur adhésion et leur collaboration.
Le projet a été dévoilé aux représentants du khalife général des tidjanes, Serigne Babacar Sy Mansour. Serigne Sidy Ahmed Sy, désigné pour le suivi du programme auprès du khalife, estime que cette initiative gouvernementale pourrait représenter un levier important pour moderniser les daaras et renforcer l’insertion socio-professionnelle des jeunes talibés.
À Thiès, l’hivernage ne rime pas toujours avec abondance. Si la ville reçoit chaque année d’importantes précipitations entre juillet et octobre, l’accès à l’eau potable reste pourtant un défi pour de nombreux foyers. Coupures imprévues, faible pression et distribution irrégulière poussent les habitants à multiplier les stratégies pour tenir le coup.
« Dès qu’il y a de l’eau au robinet, on remplit tout ce qu’on peut », confie Aminata, habitante du quartier TAKHI KAO. Bidons, bassines, fûts : chaque récipient devient un réservoir d’appoint. La saison des pluies offre cependant une alternative inattendue. « On récupère l’eau de pluie pour laver le linge, nettoyer la cour ou faire la vaisselle », explique Mamadou, qui a bricolé un système de gouttière relié à un grand fût.
La solidarité de quartier joue également un rôle essentiel. Dans certaines zones, ceux qui disposent de puits ou de forages privés ouvrent leurs portes aux voisins. « Il faut bien s’entraider. Quand l’eau manque, on ne peut pas laisser les autres sans rien », souligne Ibrahima, propriétaire d’un petit forage familial.
Pour beaucoup, investir dans un forage est devenu une solution durable malgré le coût élevé. La remontée de la nappe phréatique pendant l’hivernage facilite parfois l’exploitation de l’eau souterraine, mais celle-ci n’est pas toujours potable. Une eau qu’il faut souvent traiter ou réserver à un usage domestique non alimentaire.
Face aux coupures récurrentes, certains habitants s’organisent pour interpeller les autorités ou la société de distribution d’eau. Réunions de quartier, pétitions et alertes sur les réseaux sociaux deviennent des outils pour tenter de trouver des réponses à un problème qui persiste, saison après saison.
En attendant une solution pérenne, chacun s’adapte, entre débrouillardise et résilience, pour faire face à une réalité qui pèse sur le quotidien de milliers de Thiessois.
Minuit sonne à Thiès, mais dans certaines ruelles, le sommeil n’est pas invité. Dans un quartier comme Diakhao, Grand-Thiès ou Hersent, on entend d’abord un coup sec, puis un autre. Un tambour sabar réveille la nuit. Autour, les jeunes se rassemblent, forment un cercle. La répétition commence.
Le cœur battant du quartier
Dans chaque quartier de Thiès, un groupe de sabar entretient la flamme. Baptêmes, mariages, cérémonies : impossible sans le sabar pour faire lever les foules. Mais avant de briller en plein jour, il faut s’exercer la nuit.
Pape Mbaye, 23 ans, pose son instrument à terre. Ses mains frappent, roulent, rebondissent sur la peau tendue. « On répète pour le baptême de samedi. Si on se loupe, tout le quartier le saura, » dit-il en souriant. À côté de lui, des plus jeunes frappent sur de vieux bidons. Ils apprennent l’art du rythme en imitant les grands.
Une répétition, une école
Le sabar, ce n’est pas seulement un tambour, c’est une école ouverte, une famille de nuit. Entre deux roulements, les aînés conseillent, corrigent, encouragent. On apprend à bien tendre la peau, à frapper plus sec, à sentir quand lancer l’appel ou la relance.
Les mères, parfois, sortent regarder depuis la porte. Quelques voisines râlent du vacarme. Mais tout le monde sait qu’un quartier sans sabar est un quartier sans âme.
Garder la tradition vivante
Aujourd’hui, certains groupes enregistrent leurs sons, postent des vidéos sur TikTok ou WhatsApp. Les plus ambitieux rêvent de scènes plus grandes, de festivals, de tournées. Mais beaucoup restent fidèles aux ruelles poussiéreuses où tout a commencé.
Quand la répétition finit, les tambours se taisent. Il est deux ou trois heures du matin. Demain, certains iront au boulot, au lycée ou à l’atelier. Mais pour l’instant, ils repartent fiers. Ici, la nuit appartient au sabar.
Thiès, ville de rail et de tambours
Ville du rail, ville de mémoire, Thiès est aussi une ville de sabar. Dans ses quartiers, chaque nuit rappelle qu’ici, la musique n’est pas qu’un divertissement. C’est un lien, un héritage, un rythme qui unit les générations, même sous les étoiles.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a posé la première pierre du futur Centre de Traitement des Grands Brûlés à Dakar, une réponse attendue à une urgence sanitaire nationale.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a procédé ce vendredi 4 juillet 2025 à la pose de la première pierre du Centre de Traitement des Grands Brûlés (CTB), un projet novateur qui verra le jour au sein de l’Hôpital Principal de Dakar. Cette infrastructure, la première du genre au Sénégal, vient combler un vide longtemps dénoncé dans la prise en charge des brûlures graves.
Chaque année, plus de 25 000 cas de brûlures sont enregistrés dans le pays, dont environ 1 000 cas critiques nécessitant une hospitalisation. Malgré cela, l’Hôpital Principal reste l’unique centre de référence, avec une capacité très limitée — seulement 3 lits réservés aux grands brûlés, dont 200 enfants suivis en pédiatrie.
Le nouveau centre, dont le coût est estimé à 15 milliards de FCFA, vise à moderniser et élargir les capacités de soins. Objectif : ramener le taux de mortalité des patients grands brûlés à moins de 5 %, grâce à des installations de pointe et un personnel formé aux standards internationaux.
Ce projet représente un tournant dans le système de santé sénégalais, en particulier dans la prise en charge des urgences traumatiques liées aux brûlures, un domaine souvent relégué au second plan des priorités sanitaires. Avec ce chantier, l’État affirme sa volonté de répondre efficacement à des besoins jusque-là négligés.
rts
Après les décès survenus à Cambérène et Rosso, le Premier ministre va rencontrer les familles endeuillées. Des enquêtes impartiales et un audit de la formation des forces de l’ordre sont annoncés.
Le Premier ministre du Sénégal prévoit de se rendre à Cambérène (ouest) pour présenter ses condoléances aux proches des victimes décédées récemment lors d’une opération menée par les forces de l’ordre. L’annonce a été faite ce jeudi par le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Sarré, à l’issue du Conseil des ministres du 3 juillet.
Une délégation gouvernementale se rendra également auprès de la famille de Vieux Talla Keïta, un jeune homme ayant perdu la vie à Rosso, dans la région de Saint-Louis (nord), à la suite d’une intervention policière survenue à son domicile le 18 juin, selon des habitants de la localité.
Le porte-parole du gouvernement a qualifié ces événements de "tragiques", en soulignant la forte émotion exprimée par le président du Conseil des ministres, Ousmane Sonko, face à ces cas de violences policières présumées.
Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a exigé l’ouverture d’enquêtes rigoureuses et impartiales pour faire la lumière sur les circonstances des interventions à Cambérène et Rosso. Il a rappelé que les forces de défense et de sécurité ont pour mission première d'assurer la protection des personnes et des biens, ainsi que le maintien de l’ordre public.
Dans ce contexte, le gouvernement a décidé de revoir en profondeur la formation des forces de l’ordre. Un audit complet a été ordonné par le Premier ministre, sur instruction du président de la République. Les ministères de l’Intérieur et des Forces armées devront remettre leur rapport d’ici le 30 novembre 2025.
L’objectif de cette révision est de mieux aligner les règles d’intervention des forces publiques avec les principes fondamentaux des droits humains, tout en conservant la rigueur nécessaire à leur mission.
aps
À Thiénaba Khabane, les villageois manifestent pour récupérer leurs terres exploitées depuis 2011 par une société privée, dénonçant l'inaction des autorités et des conditions de travail injustes.
Les populations de Thiénaba Khabane, localité située dans la commune de Tassette, ont exprimé leur colère ce mardi en organisant un sit-in pacifique à l’entrée du village, arborant des brassards rouges pour symboliser leur détresse et leur détermination. Leur revendication : la récupération de terres agricoles cédées à un promoteur privé.
Depuis 2011, une société agricole exploite ces terres, mais les habitants dénoncent des conditions de travail jugées inacceptables, notamment des salaires très bas offerts aux travailleurs locaux. Le Dr Déthie Ngom, porte-parole des manifestants, explique que la convention de partenariat signée avec l’entreprise a pris fin le 31 décembre 2024, et qu’aucune rencontre n’a pu être tenue avec ses responsables depuis.
"Pendant trois mois, nous avons tenté d’établir un dialogue pour renégocier un accord équitable. En vain", affirme-t-il, soulignant la frustration croissante des habitants.
Face à cette impasse, les résidents de Thiénaba Khabane réclament la restitution complète de la ferme et interpellent les autorités nationales, notamment le Président de la République et le Premier ministre, afin qu’ils prennent des mesures urgentes pour résoudre cette situation.
"La communauté est déterminée à récupérer ses terres, quitte à y laisser la vie", prévient le Dr Ngom, mettant en lumière la tension et le désespoir qui animent les populations locales.
À Saly, les assises régionales de la jeunesse de la CEDEAO réunissent pendant trois jours des acteurs autour de l’emploi des jeunes, du climat et des régimes politiques en Afrique de l’Ouest.
Les assises régionales de la jeunesse de la CEDEAO se tiennent depuis mardi à Saly, dans la région de Mbour. Cet événement de trois jours réunit des jeunes venus de plusieurs pays ouest-africains autour de thématiques cruciales telles que l’employabilité des jeunes, les enjeux environnementaux et climatiques, ainsi que les régimes politiques dans la région.
Lors de la cérémonie d’ouverture, la ministre sénégalaise de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a souligné l’importance de ces échanges. Elle a rappelé que cette rencontre vise à approfondir les discussions amorcées lors de la conférence de novembre 2024. Selon elle, ces réflexions sont particulièrement pertinentes dans un contexte mondial instable, marqué par les tensions au Moyen-Orient et une crise persistante en Europe.
L’initiative, portée par la CEDEAO avec l’appui méthodologique du think-tank sénégalais Initiative prospective agricole et rurale (IPAR), se veut un cadre de consultation régionale pour permettre aux jeunes de contribuer activement aux grandes problématiques du moment. L’objectif affiché est d’accompagner les gouvernements dans la définition et la mise en œuvre de politiques durables et inclusives, adaptées aux réalités actuelles.
Le Dr Ibrahima Ndiaye met en garde contre la drogue synthétique Kush, très présente au Sénégal et en Afrique de l’Ouest, causant des décès et des troubles graves, notamment chez les jeunes.
Le docteur Ibrahima Ndiaye, du Centre de prise en charge des addictions de Dakar (Cepiad), a lancé un cri d’alarme concernant la prolifération inquiétante des Nouveaux Produits de Synthèse (NPS) au Sénégal, en particulier le Kush, une drogue responsable de nombreux décès.
« Toutes les nouvelles drogues circulent aujourd’hui au Sénégal. Le Kush, par exemple, a déjà causé plusieurs morts », a déclaré Dr Ndiaye lors d’un panel au Centre régional de recherche et de formation à la prise en charge clinique de Fann (CRCF), organisé dans le cadre de la Semaine nationale de sensibilisation contre les drogues.
D’après lui, le Kush contient de la nitazène, un opioïde synthétique extrêmement puissant, jusqu’à 25 fois plus fort que le fentanyl. Cette substance, apparue en Sierra Leone à la fin des années 2010, s’est vite répandue à travers l’Afrique de l’Ouest.
« C’est un produit hautement toxique. Une seule prise peut provoquer une intoxication sévère, des troubles neurovégétatifs, ainsi que des symptômes neurologiques ou psychiatriques », a-t-il précisé. Il déplore le fait que le diagnostic est souvent erroné ou incomplet, faute de questionnement sur une éventuelle consommation de cette drogue par les patients.
Face à l’urgence, le spécialiste recommande une réaction rapide, incluant le partage d’expériences au niveau sous-régional, la sensibilisation, ainsi que la formation du personnel médical et paramédical, sans oublier les populations et les décideurs.
Le Dr Ndiaye insiste sur la facilité d’accès au Kush, qui serait plus disponible que le cannabis dans certains milieux, et dont la consommation s’étend désormais à la Guinée, la Gambie, la Guinée-Bissau et le Sénégal.
Certains traitements semblent partiellement efficaces en phase aiguë, notamment les anxiolytiques, même si les crises peuvent se répéter de manière imprévisible, parfois en l'absence de toute nouvelle prise.
Autre fait préoccupant : l’âge des consommateurs baisse. « Le dernier patient que nous avons reçu n’avait que 14 ans », a-t-il révélé, précisant que si certains sont d’origine étrangère, de plus en plus de Sénégalais sont également touchés.
Selon lui, la consommation est souvent liée à un contexte de précarité socio-économique, rendant d’autant plus urgente une intervention des autorités. « Nous avons la volonté et les compétences, mais sans soutien politique, nos actions seront tardives et limitées », a-t-il conclu.
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