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COMMUNIQUÉ GUEUM SA BOPP « LES JAMBAARS » SOUTIENT LA CAUSE DES ÉTUDIANTS
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16/11/2025
Société sur Thies info
Âgée de 29 ans, M. Gningue a été reconnue coupable de coups et blessures volontaires (CBV) occasionnant une incapacité temporaire totale (ITT) de 10 jours et condamnée à une peine de 6 mois avec sursis par le tribunal d’instance de Thiès.
Les faits se sont déroulés à Ngoudiane, dans le cadre d’une dispute domestique autour d’une bonbonne de gaz. Selon la partie civile, S. Thiaw, belle-sœur de la prévenue, la querelle aurait éclaté lorsqu’elle a constaté que sa bonbonne de gaz avait été déplacée. La situation aurait dégénéré lorsque M. Gningue l’aurait attaquée avec des injures avant de la poignarder au visage à l’aide d’une cuillère.
À la barre, M. Gningue a contesté cette version : « C’est elle qui est venue m’attaquer dans ma chambre. Je lui ai demandé de sortir et elle a refusé. Nous nous sommes battues et c’est mes ongles qui l’ont blessée. Je ne l’ai pas poignardée », a-t-elle affirmé.
Le procureur de la République a estimé que les faits étaient établis et a requis l’application de la loi. Le juge a finalement déclaré M. Gningue coupable de coups et blessures volontaires et l’a condamnée à une peine de 6 mois de sursis, évitant ainsi une incarcération immédiate.
Le maçon O. Diamé a été condamné par le tribunal d’instance de Thiès à une peine d’un mois d’emprisonnement ferme. Poursuivi pour vol, il est accusé d’avoir dérobé trois planches sur un chantier de la ville. Suite à son arrestation, il avait été placé sous mandat de dépôt.
À la barre, O. Diamé a reconnu les faits. Il a expliqué qu’il se trouvait en état d’ivresse au moment du vol. Il a précisé avoir revendu les planches pour 4 000 FCFA afin d’acheter un plat de « thiébou dieune » (riz au poisson) et des cigarettes.
La partie civile, représentée par T. Guèye, a estimé la valeur des planches à 15 000 FCFA chacune et a réclamé 45 000 FCFA en dédommagement.
Le procureur de la République, considérant les faits établis, a requis l’application de la loi. Le juge a finalement déclaré le prévenu coupable et l’a condamné à un mois de prison ferme, en plus de verser 45 000 FCFA à la partie civile pour réparation.
Un drame a secoué le village de Nguith, situé à proximité de la commune de Ndiaganiao, dans la région de Thiès. Le samedi 29 novembre 2025, un jeune pêcheur du nom de Souleymane Tine aurait mortellement frappé son ami Ablaye Ndione au cours d’un battage collectif de paille d’arachide. Les circonstances exactes du geste fatal alimentent encore les débats au sein de la communauté.
En pleine période de récoltes, le cultivateur Diégane Tine avait sollicité le soutien des jeunes du village pour l’aider au battage de sa paille d’arachide. Comme le veut la tradition, plusieurs générations se sont réunies dans son champ, formant un cercle autour des tas de foin et armées de barres de fer ou de râteaux.
L’activité, habituellement animée et collective, se déroulait dans une ambiance rythmée, entre poussière dense, bruit continu et mouvements coordonnés.
Selon les premiers éléments recueillis, c’est un différend mineur qui aurait déclenché l’incident.
Ablaye Ndione, l’un des participants, aurait égaré sa barre de fer dans le tas d’arachides. En tentant de la retrouver, il se serait disputé avec Souleymane Tine, situé à proximité.
Les deux jeunes, amis dans la vie quotidienne, se seraient brièvement accrochés. Pendant que les autres participants continuaient les mouvements de battage, Souleymane, toujours muni de sa barre de fer, aurait porté un coup violent à la tête d’Ablaye.
Certains témoins y voient un geste agressif.
Souleymane, lui, affirme qu’il s’agissait d’un accident provoqué par la poussière, qui l’aurait empêché de voir son camarade au moment du mouvement.
Grièvement blessé, Ablaye Ndione a été évacué sur une charrette jusqu’au poste de santé de Ndiaganiao. Le trajet, long et difficile, a ralenti la prise en charge.
Arrivé en état critique, le jeune homme a finalement succombé à ses blessures, plongeant le village dans la consternation.
L’annonce de son décès a mis fin aux travaux et provoqué une grande émotion dans la communauté, où les deux protagonistes étaient bien connus et appréciés.
Interpellé dans les heures qui ont suivi, Souleymane Tine a été placé en garde à vue puis déféré au parquet de Mbour pour meurtre.
Face aux enquêteurs, il reconnaît avoir frappé son ami, mais insiste sur le caractère involontaire du geste.
Les enquêteurs devront clarifier si le coup porté relevait d’un acte impulsif lié à la dispute ou d’un accident dramatique dans le contexte chaotique du battage.
La ville de Thiès a vécu des moments de grande confusion ce dimanche 7 décembre 2025, à la sortie du combat de lutte organisé au champ de courses Ndiaw Macodou Diop, près du camp Gmi Tropical.
À la fin de l’événement, une foule compacte a envahi les rues, transformant plusieurs artères en zones de forte insécurité.
Pendant une trentaine de minutes, l’axe rond-point champ de courses – station Total, reliant Hersent, Diamaguène et Mbambara Alé Lo, a été le théâtre de scènes troublantes.
Des groupes d’individus opportunistes, profitant de la bousculade, s’en prenaient aux passants et s’emparaient d’objets personnels : téléphones, sacs, accessoires.
Certains étaient équipés d’armes blanches, accentuant la panique.
Même les conducteurs de motos-taxis ont dû abandonner leurs passagers pour éviter d’être pris dans le tumulte.
Il a fallu une intervention rapide et coordonnée des unités du commissariat central, du commissariat du 1er arrondissement et du poste des Parcelles-Assainies pour rétablir le calme dans la zone.
Les habitants ont pointé du doigt plusieurs dysfonctionnements :
– non-respect des horaires de fin du combat,
– manque d’encadrement sur les itinéraires,
– absence d’un dispositif de sécurité suffisant.
Selon eux, ces failles ont contribué à amplifier le désordre et la peur qui ont secoué le secteur.
Les enquêteurs de la Brigade de recherche de Diamaguène Sicap Mbao ont procédé à l’arrestation de Doudou Ndiaye, 37 ans, se présentant comme agent de sécurité à la cité Scat Urbam. L’homme est soupçonné d’avoir posé des actes très graves envers une enfant de 11 ans et de l’avoir intimidée.
Le 5 décembre 2025, aux environs de 21 heures, la mère de la fillette, N. Diouf, se présente au commissariat pour signaler une situation préoccupante concernant sa fille F. B. N., née en 2014. Elle dit avoir découvert que l’enfant subissait des comportements inappropriés de la part de son cousin, domicilié dans la même zone.
Entendue en présence de sa mère, la fillette explique que ces situations dureraient depuis plusieurs années. Elle ajoute qu’elle n’osait rien dire parce que le mis en cause la menaçait, utilisant même parfois un couteau pour la terroriser.
Ce même jour, la mère remarque des manifestations physiques inhabituelles chez l’enfant. Intriguée et inquiète, elle l’interroge. C’est à ce moment-là que la fillette raconte ce qu’elle vivait depuis longtemps.
Dès réception de la plainte, une équipe se met en mouvement. L’homme tentait déjà de quitter le quartier après avoir appris que l’affaire avait éclaté. Les agents l’interpellent avant qu’il ne réussisse à disparaître.
Interrogé brièvement, Doudou Ndiaye admet les faits, selon les informations rapportées par Libération.
La communauté locale, choquée d’apprendre qu’une telle situation se déroulait au sein d’une même famille, attend désormais la sui
La Section de Recherches de la gendarmerie de Colobane a mis fin aux activités d’un réseau criminel spécialisé dans le piratage des comptes Orange Money et Wave, pour un préjudice estimé à plus de 100 millions de francs CFA.
Selon les informations révélées par L’Observateur, tout est parti d’un faisceau de plaintes provenant à la fois de la Sonatel et de particuliers victimes de retraits frauduleux sur leurs comptes. Très vite, les enquêteurs comprennent qu’ils n’ont pas affaire à de simples escrocs isolés, mais à une organisation structurée, dotée de compétences multiples et complémentaires.
Le “cerveau opérationnel” identifié
La filature et les investigations préliminaires ont conduit à l’interpellation de Al. Gueye, âgé de 42 ans, présenté comme le cerveau du réseau.
À ses côtés, les gendarmes ont arrêté M.D Baye, 34 ans, décrite comme la faussaire en chef.
Cette dernière a reconnu avoir pu se procurer une dizaine de cartes d’identité utilisées pour ouvrir frauduleusement des comptes Orange Money.
Deux autres complices, S. Mbacké et Kh. Tine, ont également été appréhendés.
Une méthode bien huilée
D’après les aveux recueillis, leur mode opératoire se déroulait en plusieurs étapes :
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Fabrication de fausses pièces d’identité.
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Usurpation d’identités en ligne pour faire suspendre les lignes réelles des victimes.
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Récupération des nouvelles cartes SIM dans des agences d’opérateurs.
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Réinitialisation des codes Wave et Orange Money, une fois la ligne contrôlée.
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Vidange des comptes en quelques minutes.
Un système simple en apparence, mais redoutablement efficace.
De lourdes charges
Les quatre mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt.
Ils doivent répondre de plusieurs infractions graves, notamment :
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association de malfaiteurs
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faux et usage de faux
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usurpation d’identité en ligne
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accès frauduleux à un système informatique
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blanchiment de capitaux
Le 5 décembre, le commissariat du Point-E a procédé au déferrement d’Oumy Sané, 24 ans, pour un dossier d’une extrême gravité : l’infanticide de son propre bébé, âgé de moins d’une semaine.
Tout commence le 25 novembre, lorsqu’une demande d’autopsie est adressée par le directeur de l’hôpital Albert Royer au commissariat, après des incohérences relevées autour du décès d’un nouveau-né de sexe masculin. Les policiers sollicitent alors une expertise médicale auprès de l’hôpital général Idrissa Pouye (HOGIP) de Grand-Yoff.
Le rapport du médecin légiste est sans équivoque. Le nourrisson, né à terme, ne présentait aucune malformation ni aucun signe de traumatisme. En revanche, les poumons se révèlent congestionnés, et la docimasie hydrostatique, un test permettant de vérifier si le bébé a respiré, s’avère positive. Le légiste conclut à un décès par asphyxie, compatible avec une noyade.
Face aux enquêteurs, Oumy finit par avouer. Elle dit avoir accouché seule, dans le domicile de sa tante à Grand-Yoff, sans que personne ne s’en aperçoive. Dans les jours suivant la naissance, elle affirme avoir été submergée par l’angoisse : sans ressources financières, elle dit ne pas pouvoir prendre en charge son nouveau-né. C’est alors qu’elle décide d’immerger l’enfant dans l’eau pendant le bain, provoquant sa mort.
Sa tante, entendue également, assure n’avoir rien su de la grossesse ni de l’accouchement. Selon elle, Oumy refusait catégoriquement d’être conduite à l’hôpital malgré ses douleurs. Ce n’est qu’ultérieurement qu’elle l’appelle pour dire que le bébé "ne respirait plus".
Le dossier, désormais entre les mains du parquet, suscite une vive émotion à Grand-Yoff, où les habitants s'interrogent sur la solitude, la détresse psychologique et la pression sociale ayant pu mener à un tel acte.
Le tribunal des flagrants délits de Thiès a rendu son verdict ce vendredi 5 décembre 2025 dans une affaire de prostitution clandestine impliquant deux jeunes femmes : une Sierra-léonaise répondant aux initiales C. M. S., et une Sénégalaise, M. D. Toutes deux ont été reconnues coupables et condamnées à six mois de prison avec sursis.
Les faits remontent à leur interpellation au quartier Sante Yalla de Pout, où les éléments de la gendarmerie les ont trouvées en pleine activité, sans disposer du carnet de santé exigé par la loi. Elles ont été placées sous mandat de dépôt en attendant leur comparution.
À la barre, C. M. S. n’a pas cherché à nier :
Elle a admis exercer la prostitution depuis neuf mois.
Elle a déclaré qu’elle possédait un carnet de santé, mais que celui-ci avait été confisqué par la police, pour non-respect du calendrier de visites médicales.
Cette reconnaissance a pesé dans le délibéré.
De son côté, M. D. a rejeté les accusations. Elle affirme avoir été arrêtée dans un bar à Sébikotane, où elle se trouvait simplement pour se divertir, selon ses propos.
Mais l’enquête a relevé plusieurs éléments compromettants :
Elle était en état d’ivresse au moment de son arrestation.
Elle avait sur elle plusieurs préservatifs, qu’elle a tenté de justifier comme étant « ceux de son amie ».
Des explications qui n’ont pas convaincu le parquet.
Après délibéré, le tribunal a confirmé la culpabilité des deux femmes et les a condamnées à six mois de prison avec sursis, assortis d’un rappel ferme des obligations légales concernant les carnets de santé et les contrôles médicaux.
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