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Société sur Thies info
Thiès, Keur Massamba Gueye – Hier, vers 21 h, un cambriolage spectaculaire a semé la panique dans le quartier de Keur Massamba Gueye, quelques heures seulement après les cotisations de la tontine. Trois personnes ont été grièvement blessées et une importante somme d’argent, près de 3 millions de francs CFA, a été dérobée.
Selon C.N., responsable de la caisse, « deux malfaiteurs sont venus avec des machettes et un pistolet alors que j’étais partie à la boutique. À mon retour, j’ai entendu des cris. L’un des bandits a sorti son arme et tiré ».
La femme a ajouté : « Ils ont pris le téléphone de mon mari et 10 000 F, ensuite ils l’ont blessé ainsi que mon fils ».
Des témoins rapportent avoir vu une voiture noire rôder dans le secteur durant la journée.
Selon eux, les malfaiteurs portaient des maillots blancs et des cagoules et ont emporté une malette contenant l’argent, laissant penser que l’attaque avait été soigneusement préparée.
N.S., responsable de la tontine, a confié : « On a entendu des coups de feu ; nous avons des problèmes de sécurité ».
Les habitants ont pu constater l’impact d’une balle sur la porte, preuve de la violence de l’attaque qui a profondément choqué le quartier.
Les blessés ont été évacués d’urgence vers l’hôpital régional de Thiès pour recevoir des soins intensifs. La gendarmerie locale a ouvert une enquête afin d’identifier et d’interpeller les auteurs de ce braquage, recueillant les témoignages des victimes et des riverains.
Une vive polémique oppose les habitants de Thiès Azur à l’entreprise immobilière Soprim, accusée de vouloir s’approprier le terrain de football des jeunes et des élèves, sous prétexte de construire une mosquée. La communauté dénonce également la répression policière alors qu’elle tente de défendre cet espace vital.
« Nous sommes des victimes » : la voix des jeunes
Des jeunes du quartier témoignent :
« Nous sommes des victimes. Les policiers nous répriment alors que nous essayons juste de défendre notre terrain de football ».
Au-delà du sport, le terrain sert également à l’éducation physique des élèves des écoles de Thiès Azur, contribuant à leur formation et à leur bien-être. Sa disparition représenterait donc une double perte : pour la jeunesse et pour l’éducation scolaire.
Soprim avance que le terrain serait destiné à accueillir une mosquée. Pour les habitants :
Le projet se fait sans consultation de la communauté.
Le terrain est le seul espace pour le sport des jeunes et l’éducation physique des élèves.
Les riverains dénoncent le risque de priver la jeunesse d’un lieu crucial pour l’épanouissement et l’éducation.
Certains jeunes affirment qu’un commissaire basé à Dakar serait le véritable initiateur du projet, ce qui ajoute une dimension de méfiance et de suspicion. Cette affirmation renforce le sentiment que les intérêts de la communauté et de la jeunesse sont sacrifiés au profit d’intérêts externes.
Le terrain de football de Thiès Azur joue plusieurs rôles :
Il sert de lieu pour l’éducation physique des élèves, renforçant leur santé et leur discipline.
Il favorise la cohésion sociale et l’apprentissage de valeurs citoyennes.
Sa disparition priverait la jeunesse et les élèves d’un espace essentiel à leur épanouissement.
Les revendications des habitants
Le collectif des riverains exige :
L’arrêt immédiat des travaux sur le terrain.
La préservation de l’espace pour les jeunes et les élèves.
L’ouverture d’un dialogue transparent avec Soprim, les autorités locales et la communauté.
Une enquête indépendante sur les allégations selon lesquelles un commissaire serait derrière le projet.
La fin des pressions policières et la garantie de la sécurité des défenseurs du terrain.
La recherche de solutions équilibrées permettant la construction de la mosquée sans nuire aux activités sportives et éducatives.
La Brigade de recherches de Guédiawaye a interpellé S. Sané, accusé de viol, pédophilie et détournement de mineure sur sa propre nièce âgée de 7 ans. Les faits ont eu lieu le dimanche 09 novembre 2025, à Sam Notaire, dans le quartier « Arrêt Dial Mbaye ».
La fillette, qui passe habituellement ses journées chez son grand-père, était introuvable au moment où sa mère est venue la récupérer. Très vite, les jeunes du quartier et la famille se mobilisent pour la rechercher, mais sans succès.
Quelques minutes plus tard, la mère aperçoit finalement sa fille sortant d’une maison voisine, la main tenue par S. Sané. Interrogée, la petite déclare que son oncle l’a invitée à le suivre avant de l’emmener dans le bâtiment d’en face.
Sous le choc, la mère conduit immédiatement l’enfant à l’hôpital Roi Baudouin. Le service gynécologique exige une réquisition, obtenue au commissariat. Le certificat médical révèle ensuite des lésions intimes compatibles avec un acte forcé.
Alertée, la Brigade de recherches arrête S. Sané. Devant les enquêteurs, il tente de nier les faits, malgré la déclaration précise de l’enfant et le témoignage d’une personne ayant observé la scène.
Le suspect est finalement déféré le lundi 17 novembre.
Selon L’Observateur, S. Sané aurait déjà été impliqué dans une affaire similaire quelques mois plus tôt. Il aurait été chassé du domicile familial après des accusations de viol sur une autre mineure hébergée chez eux. Aucune poursuite n’avait été engagée, faute de preuves.
Dimanche, une opération policière menée dans les quartiers de Médina Gounass, Bagdad et Marché Boubess a abouti au démantèlement d’un réseau de voleurs de motos. Mais mardi, la tentative de transfert des suspects vers le Tribunal de Pikine-Guédiawaye a déclenché des tensions devant le commissariat, nécessitant l’intervention du GMI.
Une opération ciblée de la Brigade de recherches du commissariat central de Guédiawaye a permis, dimanche dernier, de mettre fin aux agissements d’un réseau présumé impliqué dans le vol, le recel de motos et la vente de chanvre indien. Les enquêteurs ont investi plusieurs zones sensibles, notamment Médina Gounass, Bagdad et le Marché Boubess, où les suspects opéraient discrètement.
Six jeunes hommes, âgés de 22 à 33 ans et exerçant divers métiers — commerçant, mécanicien, ferrailleurs, charretier et tailleur — ont été arrêtés en flagrant délit alors qu’ils tentaient d’écouler des motos d’origine frauduleuse. Il s’agit de S. A. Dramé, F. Sow, D. Dieng, B. Diouf, I. Diop et S. Wone, selon L’Observateur. Lors de la perquisition, 16 cornets de chanvre indien ont été retrouvés en possession de S. Wone.
Au cours des auditions, les suspects ont déclaré avoir acquis les motos sans papiers dans le cadre d’une « transaction de confiance ». Une explication largement contestée par les enquêteurs, qui la jugent incohérente au vu du mode opératoire observé.
Après leur présentation au procureur, les six hommes ont été placés sous mandat de dépôt.
Mardi, l’affaire a pris une tournure inattendue. Une foule composée de mères de famille, de charretiers et de conducteurs de motos s’est rassemblée devant le commissariat de Guédiawaye pour dénoncer ce qu’elle considère comme des « arrestations arbitraires » visant des « innocents ».
Lorsque les policiers ont tenté d’exfiltrer les suspects pour les transférer au Tribunal de Pikine-Guédiawaye, plusieurs manifestants ont tenté de bloquer le véhicule, allant jusqu’à s’agripper aux portières pour empêcher le départ. La situation a rapidement dégénéré, obligeant le Groupement mobile d’intervention (GMI) à intervenir pour disperser la foule.
L’ordre a finalement été rétabli et le transfert assuré sans blessés majeurs.
Adama Diallo et son complice ont été arrêtés par la police pour vol en réunion après avoir dérobé une moto aux Almadies 2. Leur trajet à bord du véhicule volé s’est terminé à l’hôpital, suite à un accident survenu à Mbour.
La victime, propriétaire d’une moto DFZ, avait constaté le vol de son engin à son domicile. Ses investigations ont rapidement permis d’identifier les auteurs du délit.
Après le vol, les deux suspects ont pris la fuite avec la moto et ont été impliqués dans un accident à hauteur de Mbour. Adama Diallo, présentant des blessures, a alors contacté la victime pour avouer le vol. De retour à Dakar, il a été conduit par le plaignant au commissariat de Jaaxay, des Parcelles Assainies et de Niacourab.
La police indique que Diallo souffre d’une fracture au poignet, diagnostiquée après radiographie et pour laquelle un traitement lui a été prescrit. Son complice, quant à lui, présente une fracture de la clavicule et reste hospitalisé.
Le procès de Mor Mar Guissé, Pape Amadou Diouf alias Pape Diass et de sa compagne Mariama Diallo s’est tenu ce mardi devant la Chambre criminelle de Dakar.
Ils sont poursuivis pour vol avec violences commis de nuit, avec usage d’arme et de véhicule.
Le procureur a requis 10 ans de réclusion criminelle contre Pape Diass. Guissé, lui, nie toute implication.
Elle affirme avoir été menacée et étranglée avec un couteau, avant que sa Mercedes ML 350 ne soit volée.
Les images de vidéosurveillance permettent d’identifier le véhicule, loué sous le nom de Mor Mar Guissé.
Guissé se défend : “Je ne suis ni agresseur ni bandit”
Mor Mar Guissé admet avoir loué la voiture, mais assure l’avoir simplement prêtée à Pape Diass.
« Je suis un père de famille et je tiens un parking. Je ne fréquente pas Amadou Diouf », déclare-t-il à la barre.
Pape Diass accuse Guissé : instigateur du vol
Diass maintient sa version : Guissé est le cerveau du vol.
Il aurait mis Diass en contact avec Khadim Gueye, un homme habitué aux « gros coups ».
Selon Diass :
Guissé lui aurait loué la Ford Focus pour 70 000 FCFA,
Khadim les aurait rejoints,
Le trio part à Ouakam vers 2 h du matin,
Ils repèrent la Mercedes et suivent la victime dans une ruelle,
Khadim et Guissé auraient agressé la femme avant de prendre la voiture.
Tentative de revente avortée en Guinée-Bissau
Le groupe prévoit de revendre la Mercedes en Guinée-Bissau, mais une panne survient à Gouloumbou.
Khadim réclame 25 000 FCFA, que Mariama Diallo envoie via sa mère.
Arrêtés à Mpack, à la frontière, ils tentent de faire passer Mariama pour la propriétaire. Elle accepte, puis renonce. Pris de panique, ils prennent la fuite. Diass retourne à Dakar et est arrêté.
Mariama Diallo : naïveté ou complicité ?
Mariama, absente à l’audience, avait reconnu :
avoir envoyé l’argent,
s’être fait passer pour la propriétaire.
Elle invoque sa naïveté.
Réquisitions et défense
Procureur : 10 ans de prison et 500 000 FCFA d’amende contre Pape Diass, 2 mois ferme pour Mariama.
Partie civile : 20 millions FCFA de dommages et intérêts.
Défense : plaide l’acquittement pur et simple.
L’émotion est vive à Thiès après la découverte du corps sans vie d’un jeune homme dans un champ situé derrière les habitations des Parcelles Assainies. La victime, désormais identifiée, est Thierno Cissé, 18 ans, originaire de Gambie.
Selon ses proches, Thierno Cissé maîtrisait déjà le Coran et devait poursuivre un cycle supérieur d’études coraniques dans la région. Arrivé récemment à Thiès, il s’activait également dans le transport à moto, un travail qui lui permettait de subvenir à ses besoins tout en continuant ses études.
Son décès brutal a plongé la communauté dans la consternation. Les voisins affirment qu’il était un jeune discret, respectueux, et très attaché à son apprentissage religieux.
Le corps de Thierno Cissé a été découvert tôt le matin par un cultivateur. Les sapeurs-pompiers et les équipes de la police scientifique ont rapidement investi la zone pour les constats habituels.
Pour l’heure, les causes exactes du décès demeurent inconnues. L’autopsie qui doit être réalisée à l’hôpital régional de Thiès permettra d’orienter l’enquête en cours.
Selon les informations recueillies auprès de la famille, la dépouille de Thierno Cissé sera rapatriée en Gambie, où vivent ses parents et où il devrait être inhumé. Les démarches administratives sont déjà en cours, en coordination avec les autorités locales et consulaires.
La commune de Thiadiaye est de nouveau ébranlée par une affaire de violences familiales d’une rare gravité. Latyr S, cultivateur, marié et père de sept enfants, vient une fois de plus d’être placé devant les juges pour avoir agressé son père âgé de 72 ans.
Tout juste libéré après avoir purgé trois mois de prison pour avoir battu son propre père, Latyr S. est retombé dans ses anciens démons. Connu dans le quartier pour ses excès liés à l’alcool et à la drogue, l’homme de la quarantaine est décrit comme violent, imprévisible et dangereux.
Au mois d’octobre, alors que son père Ndane Sène se reposait paisiblement dans la cour familiale, Latyr l’aurait attaqué sans raison apparente. Le vieil homme, déjà fragile et ayant du mal à marcher, a été roué de coups malgré ses appels au secours.
En tentant d’alerter le voisinage, le septuagénaire a été rattrapé puis violemment malmené, chutant plusieurs fois. Ce sont finalement les enfants du quartier et quelques riverains qui ont pu le tirer des mains de son fils.
Face à la répétition des violences et craignant pour sa vie, Nd Sène a pris une décision extrême : fuir son propre domicile pour se réfugier à la Brigade de gendarmerie de Thiadiaye. Il y a déposé plainte, décrivant un calvaire devenu quotidien.
Latyr S. a été immédiatement interpellé, placé en garde à vue puis déféré avant d’être envoyé sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Mbour.
Jeudi dernier, l’homme comparaissait à nouveau pour des faits identiques à ceux qui l’avaient déjà conduit derrière les barreaux. À la barre, il a tenté de minimiser les accusations, tout en reconnaissant avoir agi sous l’effet de l’alcool et de la drogue.
Malgré la gravité des faits et les précédentes condamnations, Latyr S. continuait de vivre sous le même toit que son père, avec sa femme et leurs sept enfants. Selon Ndane Sène, les menaces de mort et les agressions physiques sont fréquentes et connues de toute la communauté.
Face à cette récidive flagrante, le procureur de la République a adopté une position ferme. Il a dénoncé « un comportement devenu insoutenable » et exigé une application rigoureuse de la loi.
Le verdict est attendu le jeudi 27 novembre 2025. Une décision très attendue par les habitants de Thiadiaye, lassés par cette spirale de violences.
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