Une micro-crèche privée Montessori à Amiens (Somme) a été fermée administrativement pour trois mois. Le 9 octobre, une enquête administrative du service de protection maternelle et infantile (PMI) de la Somme a mis en évidence de « graves anomalies » en matière de « bien-être et de sécurité des enfants accueillis » dans cette structure.
Dans un arrêté pris le 10 octobre, le département souligne que plusieurs salariées ou anciennes salariées de cette structure ont initialement effectué un signalement visant la directrice de la micro-crèche. Ces personnes ont notamment dénoncé de la « violence verbale », des « propos humiliants » et des « menaces » proférées aux bambins, de l'« alimentation forcée » d’enfants en pleurs. Ainsi qu’une « pratique inadaptée de l’emmaillotage instaurée par la gestionnaire sur les enfants au moment de la sieste pour les empêcher de se mouvoir », selon l’arrêté.
Accusations d’anciennes salariées
Certaines ex-salariées ont également confié au quotidien régional Le Courrier Picard des « tapes sur les mains », des « bébés laissés dans leurs couches lavables mouillées pour éviter de faire des machines » ou encore des insultes comme « petit bâtard ».
Contactée vendredi, la responsable de la structure « nie totalement » être directement impliquée dans ces faits, assurant à l’inverse avoir vu des salariées « faire certaines choses » et avoir eu l’intention de les licencier pour ces faits. Concernant l’emmaillotage, « je ne leur ai jamais dit de les serrer de cette façon-là… », a assuré cette responsable. « Et je n’ai jamais insulté un enfant qui pleure ».
Notre dossier sur les crèches
Elle a par ailleurs souligné que la micro-crèche, en difficulté financière ces derniers temps, ne survivrait pas à cette fermeture provisoire et qu’elle prévoit d’entamer une procédure de liquidation judiciaire. La micro-crèche accueillait avant sa fermeture huit enfants de moins de trois ans, pour une capacité totale de 12 places.
Dans un arrêté pris le 10 octobre, le département souligne que plusieurs salariées ou anciennes salariées de cette structure ont initialement effectué un signalement visant la directrice de la micro-crèche. Ces personnes ont notamment dénoncé de la « violence verbale », des « propos humiliants » et des « menaces » proférées aux bambins, de l'« alimentation forcée » d’enfants en pleurs. Ainsi qu’une « pratique inadaptée de l’emmaillotage instaurée par la gestionnaire sur les enfants au moment de la sieste pour les empêcher de se mouvoir », selon l’arrêté.
Accusations d’anciennes salariées
Certaines ex-salariées ont également confié au quotidien régional Le Courrier Picard des « tapes sur les mains », des « bébés laissés dans leurs couches lavables mouillées pour éviter de faire des machines » ou encore des insultes comme « petit bâtard ».
Contactée vendredi, la responsable de la structure « nie totalement » être directement impliquée dans ces faits, assurant à l’inverse avoir vu des salariées « faire certaines choses » et avoir eu l’intention de les licencier pour ces faits. Concernant l’emmaillotage, « je ne leur ai jamais dit de les serrer de cette façon-là… », a assuré cette responsable. « Et je n’ai jamais insulté un enfant qui pleure ».
Notre dossier sur les crèches
Elle a par ailleurs souligné que la micro-crèche, en difficulté financière ces derniers temps, ne survivrait pas à cette fermeture provisoire et qu’elle prévoit d’entamer une procédure de liquidation judiciaire. La micro-crèche accueillait avant sa fermeture huit enfants de moins de trois ans, pour une capacité totale de 12 places.