L’homme, légèrement ivre au moment des faits, explique au pharmacien qu’il ne se souvient pas bien de l’agression. Le soignant nettoie la blessure, la suture et le renvoie chez lui.
Aucun examen approfondi.
Aucune suspicion d’un objet resté à l’intérieur.
Inquiet, le patient finit par se rendre aux urgences. Les médecins, étonnés par l’absence d’anomalies cliniques, décident de faire une radiographie.
Ce qu’ils découvrent les laisse sans voix :
Une lame métallique longue de 15 cm flottant librement dans l’abdomen.
Pire : elle avait bougé d’un côté à l’autre du petit bassin… sans provoquer de dégâts majeurs.
Selon les médecins, seuls quelques cas semblables ont été signalés, mais uniquement chez des personnes ayant avalé des objets tranchants.
Jamais chez une victime de coup de couteau.
Hormis une petite coupure d’un centimètre sur la face antérieure du foie – blessure due à l’agression initiale –, aucun organe vital n’a été touché.
L’homme a été opéré et la lame retirée sans complications.
Il a quitté l’hôpital cinq jours plus tard, totalement rétabli.
Les médecins restent perplexes :
Comment la lame a-t-elle pu passer inaperçue lors du premier soin ?
Comment a-t-elle pu se déplacer dans l’abdomen sans provoquer de catastrophe médicale ?
Un mystère qui fascine autant qu’il interroge.

