D’après le ministre, un petit groupe de militaires aurait déclenché une mutinerie visant à « déstabiliser l’État et ses institutions ».
Les Forces armées béninoises, appuyées par leur hiérarchie, sont rapidement intervenues pour empêcher la situation de dégénérer.
« Les forces armées béninoises ont permis de garder le contrôle de la situation et de faire échec à la manœuvre », a déclaré le ministre Seidou.
Le chef de l’État, Patrice Talon, dont le second mandat s’achève en avril prochain, « est en sécurité », assure son entourage.
Aucune perturbation majeure n’a été signalée dans la capitale Cotonou ni dans les autres grandes villes du pays.
À quelques mois de la fin de son mandat, cette tentative de mutinerie intervient dans un climat politique marqué par des spéculations autour de la succession de Talon et des tensions internes au sein de certains corps de l’armée, selon plusieurs observateurs de la scène politique béninoise.
Pour l’heure, le gouvernement n’a pas précisé le nombre de soldats impliqués, ni les arrestations effectuées. Une enquête serait en cours.

