Le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) a annoncé le retrait de tous ses combattants encore présents en Turquie et dans les zones frontalières vers ses bases du nord de l’Irak. Ce geste symbolique vise à réduire les risques de confrontation et à réaffirmer sa volonté de déposer les armes, près d’un an après le début du processus de désarmement et la dissolution officielle du parti en mai 2025.
Le PKK appelle par ailleurs Ankara à adopter rapidement les lois nécessaires pour permettre la participation politique de ses anciens membres. Cette annonce intervient alors que la Turquie maintient une présence militaire importante dans le nord de l’Irak et en Syrie, avec 16.000 à 18.000 soldats, afin de sécuriser ses frontières et contrer les mouvements kurdes.
Le processus de désarmement et de réintégration des anciens combattants est encadré par une commission parlementaire, qui prépare un rapport en vue d’une future loi dite « de retour à la maison ». Selon Ankara, le conflit kurde a fait quelque 50.000 morts et causé d’importantes pertes économiques, rendant cette avancée particulièrement symbolique pour la paix dans la région.

