Cette situation affecte particulièrement le travail des enquêteurs chargés de documenter les violations des droits humains. « Pour le moment, nous disposons de seulement 50 à 60 % des fonds nécessaires », explique Volker Türk. « Par exemple, nous n’avons pas les moyens de lancer la commission d’enquête sur la RDC créée au début de l’année. Les conséquences sont donc très lourdes. »
Cette baisse de financement intervient alors que des groupes opposés aux droits humains ou à l’égalité de genre ont, eux, reçu près de 1,2 milliard de dollars entre 2019 et 2023, principalement de donateurs en Europe, en Russie et aux États-Unis.
Face à ces défis, Volker Türk appelle à une mobilisation élargie, incluant États, villes, société civile et philanthropes, pour replacer les droits humains au cœur de l’action publique.

